Bonjour à tous !
Merci de continuer à m'envoyer des reviens comme je vous l'ai demandé ! Elles me servent vraiment à compléter et à enrichir cette histoire. Par exemple, on m'a dit qu'il fallait que ce ne soit pas trop facile pour Draco à avoir Voldemort. Ce chapitre initialement faisait 800 mots. Il n'y avait que la partie sur Harry et Draco. Après le commentaire, j'ai compris que certains lecteurs voulaient que je développe aussi les autres personnages et j'ai pensé à rajouter le reste du chapitre. Donc merci vraiment encore, pour vos commentaires. Ça me soutien, ça me fait extrêmement plaisir mais surtout ça me permet d'entrer dans les détails de l'histoire qui pour moi étaient secondaires et que je n'avais pas songé à développer...
Merci encore !
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Attention pour ce chapitre il faut avoir en mémoire ce qu'il s'est passé durant le 7ieme chapitre. Le 7ieme chapitre réel de l'histoire, pas si on compte ma présentation/introduction. Donc celui qui est noté n8.
Si vous venez de lire parce que vous lisez tout en une fois OK. Si vous avez lu au fur et à mesure... Relisez le je pense.
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Lucius Malfoy ne s'y attendait sûrement pas. Il était là, tranquillement installé dans son bureau, relisant des papiers, avec son fils Scorpius dans la bibliothèque juste à côté. Les deux pièces avait une porte adjacente et celle ci était ouverte afin que le lord puisse garder un œil et une oreille sur le cours particulier que recevait son fils.
Il était donc concentré, comme tous les jours après l'heure du thé, sur deux activités concomitantes ; sa paperasse et le précepteur de son héritier. Il était parfaitement capable de gérer les deux à la fois, mais il avait ses habitudes pour réussir cela.
Il fallait par exemple qu'il en soit à la moitié de ses comptes bancaires au moment où Scorpius entamait sa leçon de piano. Ou encore qu'il vienne de terminer ses hiboux lorsque son fils finissait son cours d'histoire de la magie.
C'était plutôt ritualisé comme après midi, et le fait d'entendre les bruits de l'autre pièce permettait aux deux Malfoys de se sentir soutenu dans leur travail. Ils avaient l'impression d'être ensemble, de se construire à deux et de réaliser leur labeur conjointement. Ce qui était bien évidemment d'une grande aide morale.
Donc en ce début du mois de juillet, un après midi après l'heure du thé, Lucius Malfoy fut surpris. Ce fut d'abord le petit elfe de maison, qui accouru légèrement paniqué dans son bureau. Il n'eut pas le temps de prononcer un mot que déjà Lucius entendit un sifflement long et sinueux. Puis, ce fut l'arrivée fracassante de son ancien maître, qui décida d'entrer directement sans se faire annoncer.
C'était un choc ! Réel et puissant que de voir lord Voldemort en personne chez lui, qui avait l'air en pleine forme. Il était venu seulement avec son serpent Nagini et Lucius se demanda bien comment sa renaissance avait été possible.
La surprise passée, il s'inquièta immédiatement pour son fils, et le précepteur de son fils d'ailleurs qui n'avaient sûrement pas intérêt à suivre la conversation qui s'annonçait, et dont la porte était restée ouverte. Il du y avoir une lueur dans son regard qui fut interceptée par le Seigneur des ténèbres car celui ci sur un sourire vicieux envoya le sort vert directement et sans sommation aucune dans la poitrine de l'adulte.
Sous le choc émotionnel Lucius ne réagit même pas, pas plus que son enfant. Si il avait été capable un temps, dans sa jeunesse de suivre aveuglement cet homme, et de tuer pour lui, c'était avant que son seul héritier n'arrive au monde et à cet instant il ne réussit pas à cacher sous son masque de froideur son étonnement, son mécontentement, ainsi que sa peur pour son enfant.
Il ne sut pas si le seigneur des ténèbres en eut conscience véritablement, mais il fut intensément soulagé lorsqu'il le vit fermer la porte de plusieurs sortilèges de verrouillage et de protection ; Scorpius était de l'autre côté et cela voulait certainement dire que si le Seigneur des ténèbres ne voulait pas de témoin de son retour, il acceptait que son fils en garde le secret.
C'était une marque de confiance, ou plutôt un test ce dit Lucius envers sa famille et son allégeance.
Le tout n'avait duré que trois secondes tout au plus, et le Lord Malfoy avait en vérité tout juste eu le temps de se lever de son fauteuil,... Puis de s'incliner légèrement en guise de respect.
- Je suis ravi de voir que ta famille s'est aggrandie, mon ami dit le Seigneur des Ténèbres d'un ton venimeux. J'espère que ton fils, le moment venu sera à la hauteur des espérances que je fonde en lui.
Lucius choisit de ne pas répondre à cela, lui ne voulait pas expressément que son héritier tombe dans ses travers, et se mette à tuer à tour de bras, mais en avait-il le choix ?
Sans le retour de son maître, Scorpius aurait eu un autre avenir, en quelques secondes seulement, Lucius comprit que ce qu'il avait espéré pour son fils risquerait bien de se transformer en fumée. Il marchait désormais sur le fils du rasoir. Ils marchaient tous les deux sur le fils du rasoir.
Il s'inclina donc encore un peu plus devant son maître qui prit un malin plaisir à augmenter son aura, rien que pour le sentir frémir.
Il était chez lui, dans son bureau, mais Lucius comprit que son maître pouvait arriver n'importe quand, à n'importe quel moment, pour n'importe quelle raison et qu'il devait se tenir prêt.
Prêt pour toutes les éventualités.
Soudain, sans coup férir, il se mit à hurler. Le Seigneur des ténèbres venait de lui jeter un cruciatus, et il s'étrangla aussitôt avec sa salive et ses larmes. Merlin ! Il avait oublié à quel point cela pouvait faire mal !
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Les élèves avaient fait leur bagage la veille au soir.
Et sur le quai de la gare, alors qu'ils montaient dans le train, Harry restait là à les regarder les bras ballants.
Il n'avait pas envie de rentrer ''chez lui''. Il n'avait pas envie de ne plus avoir de nouvelles de Draco durant deux mois. Ce dernier l'avait prévenu qu'il serait certainement très occupé dans sa famille, et qu'il ne pourrait pas envoyer de nouvelles.
Encore moins que les autres étés.
Et comme l'année dernière, les deux garçons n'avaient échangés que deux lettres, Harry espérait sans trop y croire en recevoir au moins une.
Il monta en dernier dans le train qui le ramenait à Londres. Et Draco dû le presser d'avancer tout au bout du train, pour trouver un compartiment.
Le voyage se fit dans un silence, entrecoupé seulement de quelques bribes de conversations : Harry n'était pas d'humeur à parler.
Ce qu'il ne pouvait pas deviner, n'ayant pu constater les agissements de Draco envers sa personne que depuis cette année, c'est que son corps et sa magie savaient pertinemment tous les deux que l'absence du blond serait vécue comme un sevrage.
Une abstinence de deux mois complète, sans possibilité de replonger.
Sa magie et son corps se préparaient déjà au tsunami émotionnel et physique que cela allait engendrer.
Si Harry avait appris à méditer, cela l'aurait aidé a être moins bougon. Mais, il n'avait pas appris, et il passa le trajet en train à ressasser les mêmes pensées.
Les Dursley allaient lui faire vivre un enfer, il espérait dormir mieux que l'année dernière, et ne pas faire de cauchemars horribles où on lui trancherait la gorge.
Draco le laissa majoritairement dans ses pensées. La séparation serait difficile pour lui également. La décision qu'il avait prise en fin de première année de rester faire sa scolarité à Poudlard ne lui pesait que durant ses deux-trois jours particuliers où il rentrait chez lui.
A Poudlard, il devait très souvent, si ce n'est constamment surveiller son aura, sa puissance, sa soif de destruction. Il devait donc les premières jours d'été réapprendre qui il était, rétablir la place qu'il tenait au sein de son clan très rapidement.
Et c'était toujours usant de constater qu'il pouvait à ce point s'oublier pour un humain. La marche était haute, la différence de plus en plus importante entre le lui de chez lui et le lui de Poudlard.
Il avait hâte et en même temps, il aurait voulu ralentir le train.
Harry ne lui avait plus fait de câlin éveillé depuis la nuit de la troisième tâche et il en aurait aimé un dernier.
- Harry ?
- hum.
- Suite à ce qu'il s'est passé dans le labyrinthe, comme les aurors n'ont toujours pas mis la main sur ce sorcier, je serai plus rassuré si tu avais des visites hebdomadaires de Vladimir et de Natacha pour vérifier que tu ailles bien.
Le brun le regarda.
- Mais, Draco, tu sais bien que si je retourne chez mon oncle et ma tante c'est parce que la maison est incartable pour un sorcier. Tu ne vas pas leur demander de me suivre durant deux mois, même ta famille risque de ne pas pouvoir payer...
Draco sourit.
- Mais, je ne les paie pas Harry...
- Tu ne veux toujours pas me dire comment tu fais, n'est ce pas ?
- Tu peux le découvrir tout seul, Harry. Alors, je ne vois pas pourquoi je te dirai...
- Tu me l'as déjà dit, et je n'ai toujours pas compris comment la famille Malfoy faisait pour avoir non pas un mais bien deux vampires au service de son héritier...
Le blond rigola légèrement, et aggripa le poignet devant lui.
- Lorsque tu le découvriras, Harry, s'il te plaît attends moi, je voudrai voir ta tête... Lui murmura t'il tout bas.
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Il s'était avéré que le Seigneur des ténèbres voulait juste le punir pour ne pas l'avoir activement recherché. Et aussi, pour s'être planqué comme le lâche qu'il était,... Dixit son maître lui même.
La torture avait duré à peine dix minutes mais Lucius avait l'impression que c'était une éternité. Il se faisait vieux, sans doute. Ses muscles étaient tout crispés et il avait un mal de chien à les bouger, pourtant, il le montra le moins possible à son maître.
Lorsque celui-ci lui demanda des nouvelles d'Harry Potter, Lucius se raidit. Il en donna du bout des lèvres et il transmit essentiellement des généralités.
Il avait bien comprit où voulait en venir son maître ; connaître le plus possible celui qui l'avait déjà défait, afin de pouvoir mieux le tuer par la suite. Or, Lucius ne pouvait pas participer à cela.
C'était juste impossible.
Le problème fut que le Lord se rendit compte qu'il ne lui disait pas tout. En réalité , il était déjà allé visiter quelques uns de ses anciens mangemorts et même si tous ne savaient pas grand chose du garçon, ils lui avaient tous au moins montré qu'ils suivaient sa progression et sa vie de loin, même par journeaux interposés.
Macnair, Avery, Goyle, Crabbe et les autres avaient eu au moins l'idée de se renseigner sur le gamin. Et même si leur renseignements n'étaient pas complet, Lord Voldemort avait laissé coulé car il était bien conscient qu'ils ne pouvaient deviner son prochain retour et donc de la nécessité d'avoir des informations complètement fiables et vérifiées.
Lucius n'avait, selon ce qu'il lui racontait, même pas prit la peine de lire un seul article sur le gamin.
C'était proprement idiot !
Idiot et inconcevable !
Le second doloris fut plus fort que le premier et Lucius se releva le nez en sang.
Lorsque le Seigneur des ténèbres lui reposa une question sur Harry Potter et qu'il dut lui sortir les pires banalités qu'il pouvait trouver, il pria véritablement Merlin pour son fils. Il ne pouvait tout simplement rien raconter... Cela lui était impossible. Il se tuerait immédiatement en le faisant et il espérait que son maître au contraire aurait encore la décence de ne pas le torturer de trop pour ce qui n'était après tout qu'un regrettable manque d'information.
- Tu es intelligent Lucius, je ne comprends pas pourquoi tu ne t'es pas renseigné plus que cela sur ce sorcier qui m'a défait... Ton manque de donnée à ce sujet m'interpelle vivement...
Il ne pouvait même rien lui dire sur le pourquoi et Lucius espéra que son maître saurait de lui-même relier les indices qu'il avait en sa possession. C'était sa seule chance de s'en sortir...
LE Lord savait d'où la famille Malfoy venait après tout, Il lui en avait déjà parlé avant sa disparition. Lucius espérait juste qu'il s'en rappelerait.
Devant les non réponses de Lucius, exaspéré, Le seigneur des ténèbres ouvrit la porte qui donnait sur la bibliothèque d'un geste négligent du poignet. Et brandit sa baguette en direction de Scorpius, qui n'avait malheureusement pas eu l'idée de quitter cette pièce et d'aller faire un tour en Papouasie par exemple. Lucius aurait très content de savoir son fils en Papouasie plutôt que de l'autre côté de la baguette de son maître...
- De plus, rajouta Lord Voldemort, il me semble que tu me mens, Lucius, alors que j'ai un moyen si facile de te pousser à me dire ce que tu sais...
Le blond écarquilla les yeux, impuissant, lorsque son héritier reçu le crucio. Cela ne dura que quelques secondes, mais pour l'enfant de 9 ans qu'il était encore, cela pourrait avoir des répercussions terribles...
Lucius se mit aussitôt à genoux, embrassant la robe de son maître. Il sentait sa colère, terrible et orageuse et il devait trouver un moyen de lui faire comprendre de quoi il retournait avant que les dommages chez son fils soient irrémédiables.
- Maître, je vous en prie, s'il vous plaît, je ne peux pas vous révéler... Il insista sur le peux de toute la force de sa voix. Il ne pouvait rien dire, rien faire et Le Seigneur des ténèbres devrait trouver seul...
C'était une torture...
Lorsque le second crucio atteignait de nouveau son enfant, Lucius se dit qu'il n'avait plus le choix. Il devait défendre Scorpius à tout prix, et comme son maître ne daignait pas se rappeler... Il ne lui restait qu'une seule solution...
Il allait probablement mourir en la tentant, mais c'était la seule qui lui restait...
Il brandit sa baquette et d'un geste totalement désespéré attaqua son maître.
Lord Voldemort arrêta immédiatement le sortilège sur le gamin pour se défendre. Comment cet avorton, ce sorcier de pacotille osait-il l'attaquer lui ? C'était inconcevable !
Sa magie rua en avant pour retourner son attaquant comme une crêpe ! Il était réellement en colère ! Et Lucius allait le sentir passer !
Le duel n'en fut même pas un. Le blond était terrifié, ne croyait pas en sa victoire de toute façon et rien que pour cette raison Lord Voldemort était sûr de remporter la manche.
Qu'elle ne fut pas sa surprise pourtant lorsque au bout des cinq minutes maximum que dura le combat, il s'apercut que Lucius pleurait ! Cela l'interloqua assez pour arrêter son sortilège et il écouta d'une oreille ce qu'il pensait être les derniers mots de celui qui fut un jour son bras droit.
- Maître, s'il vous plaît, comprenez moi, je ne peux pas vous dire...je ne peux pas vous révéler. Qu'importe ce que vous pouvez faire pour me menacer... Je ne pourrai pas...
Il attendit quelques secondes puis.
S'il vous plaît , pas mon fils... Il n'y est pour rien, et il ne pourra pas lui non plus...
Ce fut les derniers mots qui agirent comme un déclencheur sur le seigneur des ténèbres,... Ce n'était pas un serment inviolable alors, si l'héritier ne pouvait pas... C'était autre chose... C'était dû à la lignée Malfoy, à ce qu'elle était. Il relacha aussitôt l'emprise qu'il avait sur son mangemort et se recula de quelques pas...
Même, il fit un signe de tête silencieux à Lucius en direction de son fils à terre comme pour l'autoriser à aller le soigner.
Il avait besoin de penser. De s'échapper. De se rappeler.
Barty lui avait parlé de vampires qui protégeait le gamin.
Lucius Malfoy venait de lui dire qu'il ne pourait rien lui dévoiler et cela l'embêtait bien... Car maintenant qu'il avait comprit, maintenant qu'il savait, il aurait eu bien besoin des informations de son mangemort.
Une fois que l'on savait comment était née la lignée sorcière des Malfoy tout devenait limpide...
Lord Voldemort transplana sur un signe de remerciement en direction de Lucius, maintenant qu'il savait ce qui se tramait, et contre qui il se battait, il allait pouvoir planifier ses futures actions.
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Alors dites moi est ce que cela vous plaît ? J'avais un peu honte de ne vous poster que la partie sur Harry et Draco en rajoutant le reste c'est certain que le chapitre est plus étoffé ^^, pas vrai ?