Bonjour à tous et à toutes !
Merci pour tous ceux qui suivent, commentent et mettent en favoris cette histoire !
C'est un chapitre sur l'été de Draco.
J'espère qu'il vous plaira.
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Sur le quai de la gare, Draco voulait déchiqueter le morse bedonnant en face de lui.
C'était peut-être encore plus difficile pour lui de se retenir parce qu'il savait que Vernon Dursley n'avait aucune chance de connaître les traités qui liaient leurs deux espèces.
Le blond était sûr de ne pas être inquiété par qui que ce soit, si il venait à écouter son instinct.
Par qui que ce soit, sauf par son paternel...
Cela seul suffit pour l'arrêter dans son élan, et il se promit que dès qu'Harry lui appartiendrait, Vernon Dursley allait en baver...
Ce fut dans un coin reculé du quai, à l'écart, qu'il choisit de rentrer directement dans la grande salle, par les ombres. L'entrée majestueuse du royaume de son père était certes magnifique, mais elle était à plusieurs jours de Londres, et le blond était impatient de rentrer enfin chez lui.
Il arriva au beau milieu d'une réunion avec les conseillers principaux de son père, mais ce dernier ne lui en tient pas rigueur.
D'un envoi de phéromones à travers la pièce, en silence, il lui demanda même de rester.
C'était important compris alors le blond. Si le roi ne rechignait pas à expliquer les méandres du pouvoir à Draco, il ne le faisait généralement pas devant témoin.
Il y avait une immense carte d'étalée sur la table. Elle représentait le monde souterrain. Il n'y avait pas de montagne, ni de lac ce n'était qu'un entrelacs de galeries, de chemins sinueux qui pouvaient véritablement mener partout.
Les traits bleus correspondaient aux rivières souterraines souvent empruntées par les vampires, les traits rouges quant à eux décrivaient les chemins creusés à même la roche par les esclaves, enfin les différentes salles étaient en vert, plus ou moins marqué afin d'avoir un aperçu de leurs utilités.
La carte miroitait, magique : les vampires pouvaient zoomer sur un point particulier, ou bien faire défiler les zones géographiques.
Draco s'aperçut qu'elle était présentement bloquée sur l'une de leur frontière à l'est.
Son père lui fit rapidement un résumé de la situation.
- La semaine dernière, l'un des héritiers du clan des Tsirufi à voulu prouver sa valeur. Malheureusement pour lui, nous l'avons intercepté alors qu'il venait de voler quelques uns de nos esclaves.
Nous l'avons mis dans l'une de nos caves, mais ils voudraient le récupérer. Apparemment, c'était l'aîné. Les autres héritiers sont encore à l'état d'humain et Orion ne veut pas perdre son fils.
Draco hocha la tête montrant qu'il avait compris.
- Nos soldats ont fait vite et ils ont placé l'héritier dans l'une des caves proches de la frontière. Ils sont encerclés... Je ne veux pas déclarer une guerre ouverte. Les Tsirufi ne sont certes pas au niveau des Malfoy, mais leur position de troisième clan pourrait nous porter préjudice à l'avenir si nous ne maîtrisons pas la situation.
C'était de l'observation compris Draco. Son père ne lui demandant pas d'intervenir dans le débat. Alors il prit des notes mentales, mémorisant les techniques pour donner la paroles au bon moment au conseiller choisit, pour calmer les débats, retenant qui s'enflammait ou qui n'avait aucune idée constructive.
Finalement, son père envoya son premier né Samael régler le conflit, afin de négocier un accord.
Enfin, la négociation en elle-même irait vite, une de leur loi avait été bafouée et le clan Malfoy ne transigerait pas là dessus.
Les Malfoy garderaient et tortureraient l'héritier qui avait essayé de les voler, mais en échange ils racourciraient de quelques mètres leur frontière.
Les quelques mètres concédés au clan des Tsirufi servaient surtout à éviter l'embrasement du conflit. La tâche de Samael serait donc d'en donner le moins possible : après tout, c'était leur clan qui avait été volé en premier. Draco, mesquinement, espérait qu'il n'y arrive pas et qu'il en concède beaucoup trop. Ainsi le roi serait en colère et Samael serait puni. Mais il n'était pas idiot. Même si il ne l'aimait pas, car le premier né d'Abraxas l'avait toujours toisé comme de la merde, il reconnaissait qu'il était doué dans les négociations.
Les Tsirufi auront de la chance si ils récupéraient un kilomètre carré de terrain en tout.
Chez eux, il n'y avait pas de seconde chance.
Jamais. Si il avait été un humain, Draco aurait sincèrement plaint l'héritier d'Orion ; les tortures vampiriques étaient inimaginables de cruauté et de sadisme.
Draco l'avait bien compris, dès tout petit et n'avait jamais testé sa bravoure ; l'important étant de rester en vie, et de garder la place de premier clan. Un héritier qui se trouvait sur le territoire d'un autre clan que le sien avec de mauvaises intentions, avait de très grandes chances de ne pas revenir entier.
Il représentait le futur de la famille Malfoy, et son père n'avait pas d'autres héritiers que lui.
Après la réunion, lorsque les seigneurs vampires se furent dispersés, son père fit appeler un esclave.
Au bout de quelques minutes, ils virent apparaître un humain plus trapu que ceux de la surface, la peau presque complètement transparente tellement elle était fine et blanchâtre.
Il avait peur, sachant pertinemment ce qui l'attendait. Il puait littéralement de frousse. Aucun humain n'entrait dans la salle de conseil du clan Malfoy pour en ressortir vivant.
Il était le dîner, et il en avait pleinement conscience. Pourtant, aucun garde ne l'avait accompagné tellement il était bien dressé ; il était venu seul depuis le quartier des esclaves, se sacrifiant.
Draco eut une pensée fugace pour Harry.
L'humain empestait la terreur. Il avait à peine trente ans, mais était déjà vieux et fatigué des trop nombreuses ponctions de sang qu'il subissait. Il aurait pu être beau, si il n'y avait pas eu les traits mangés par la peur, la lassitude d'être pris pour un objet et les rides d'une peau trop vite vieillie.
Harry était beau lui, complètement et véritablement magnifique et il sentait tellement bon !
Sous le souvenir d'envie, le blond ferma les paupières.
L'esclave empestait, mais il ne bougea pas d'un iota lorsque les deux créatures de la nuit approchèrent. Il n'eut aucune réaction de défense d'aucune sorte se laissant mordre par la force de l'habitude.
Pourtant, il eut mal, comme à chaque fois.
En mordant le côté droit de l'esclave, tandis que son père mordait le gauche, il imagina Harry à sa place, et le sang lui parut divin, enfin meilleur que d'habitude.
Lorsque le corps sans vie de l'esclave glissa entre eux, le père et le fils s'obervèrent, un sourire identique sur les lèvres.
Les repas en duo étaient indubitablement meilleurs que les repas pris en solo.
Toujours.
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Les premiers jours de Draco chez lui furent orgasmiques. Véritablement orgasmiques. Certes, en tant que créature de la nuit, il était naturellement poussé vers les plaisirs de la chair mais présentement Harry lui manquait.
Il ne tremblait pas, ne pleurait évidemment pas mais il pensait au petit brun quasiment constamment. Lorsque Natacha partit le voir le premier samedi, il s'enferma avec Vladimir dans sa chambre pour n'en ressortir qu'au soir.
Quand sa deuxième née revient du numéro 4, il ne posa pas de questions, il avait un minimum de fierté tout de même, mais la renifla partout durant un bon quart d'heure, essayant de retenir la fragance parfumée d'Harry dans l'air. Puis, ce qu'il avait fait avec Vladimir durant la journée, Il le recommença avec Natacha durant la nuit.
Son père ne lui dit rien, ne lui fit pas la moindre petite remarque directement, mais il envoya chercher la troisième semaine Natacha et Vladimir pour leur parler directement.
Il n'était pas inquiet vu que les vampires ne connaissaient pas l'inquiétude. Non, mais il voulait faire un point d'étape, comprendre la relation qui liait Draco et l'humain.
Il les accueillit dans la pièce jouxtant la grande salle qui lui servait de bureau.
- Je suis content de constater une amélioration nette de votre relation à tous les trois, mais il me semble néanmoins qu'elle est un peu trop fusionelle, n'est-ce pas ?
Les deux premiers nés de Draco ne surent quoi répondre à la remarque de leur roi.
Ils attendirent que celui-ci en dise un peu plus.
- Ce n'est qu'après votre morsure, dans les premiers temps de votre dépendance à notre espèce, que normalement vous devriez être aussi proche de mon fils et lui de vous.
Je suis surpris que l'on sente encore vos ébats plusieurs fois par jour dans les couloirs.
- Il a besoin d'oublier, mon roi répondit Vladimir.
- D'oublier ? Questionna Abraxas.
- L'humain, enchaîna Natacha, lorsque l'envie devient trop forte, il essaie de la diriger vers une autre source de plaisir. Votre fils sait bien qu'il est beaucoup trop tôt, alors il patiente, mais cela joue sur son comportement.
- Alors, il en est déjà rendu à ce stade ? Murmura le roi. C'est plus rapide que ce à quoi je m'attendais...
- Il vous faudrait sentir cette odeur pour comprendre majesté, elle est terriblement tentante, il est vrai.
- Mais, il n'a rien fait d'irréparable encore n'est ce pas ? Ce n'est pas toi Vladimir qui m'avait raconté une conversation édifiante que vous aviez eu toi et Draco avec un erzast d'humain ?
- Effectivement, sire, et mes recherches actuelles ne donnent toujours rien de concret à ce sujet. Mais rassurez-vous, bien que votre héritier en ait terriblement envie, il n'est a pas lié à l'humain.
- C'est juste, rajouta Natacha, que leurs magies se reconnaissent désormais, elles...s'appellent l'une et l'autre pourrait-on dire. L'humain est affecté bien plus fort que ne l'est Draco.
Visiblement, il est en manque.
- Je vois, dit le roi, c'est pour cela que vous remontez tous les deux à la surface, alors ?
- Oui majesté, approuvèrent les deux vampires conjointement.
- Bien, je comprends mieux maintenant. Je vous demanderez à tous les deux de veiller à ce que leur relation n'évolue pas trop vite, encore. Tant que nous n'en savons pas plus sur cette histoire d'Horcruxes et de fourchelangue, surtout.
Vladimir, j'aimerai que tu ailles discuter avec l'héritier d'Orion dans sa cellule, il vient de l'Est, peut-être aura t'il une façon d'aborder le problème à laquelle nous n'avons pas pensé jusqu'à lors. Autant, n'est ce pas, joindre l'utile à l'agréable...
Abraxas sourit.
OoOoOoOoOoO Attention scène violente OoOoOoOoOoO
Akira était attaché, les deux mains jointes tendues vers le plafond mais pas par des bracelets ordinaires. Ceux qu'on lui avait mis avaient des aiguilles à l'intérieur et à chaque mouvement qu'il effectuait, elle lui transperçaient les poignets.
Étant de nature vampirique, son sang et ses chairs se régénéraient, mais cela lui faisait mal continuellement et l'affaiblissait.
Il avait été torturé par des crochets dans ses chairs, des fers rouges lui avaient laissés des traces dans le dos, on lui avait arraché l'un de ses crocs mais il n'avait pas lâché une plainte.
Stoïque, il savait ce qu'il risquait en s'aventurant sur le territoire des Malfoy pour leur voler des esclaves. Il connaissait les risques et avait bien compris que sa torture pourrait durer des années encore.
Il avait joué, il avait perdu et ne se faisait pas d'illusion sur le fait que son père allait essayer de le récupérer mais qu'il n'y arriverait pas ! C'était dans leur loi.
Il se consolait en se disant que son clan avait d'autres héritiers que lui, et que son action n'entâcherait pas le prestige de son clan. Son père l'oublierai vite, c'était dans leur nature.
Il ne s'attendait pas à recevoir de la visite aussitôt néanmoins, parce que ses geôliers étaient habituellement réglés comme du papier à musique, et qu'il n'y avait pas un quart d'heure qu'ils étaient partis.
Sans bruit, il observa le nouveau venu. Un de la première génération a n'en pas douté, cela se sentait.
Qu'est ce qu'il lui voulait donc ? S'amuser ? Ou poser des questions ?
Akira penchait plutôt pour la seconde solution, un premier né avait toujours un but caché,... Il allait lui poser des questions... Et s'amuser... Aussi. C'était évident.
Vladimir prit le temps de fermer doucement la porte, et de faire semblant d'admirer la décoration. Le mobilier était succinct ; une chaise et des instruments de torture le long des murs.
Rien d'autre.
Pas de lit, pas de pot pour se laver ou faire ses besoins, il n'y avait rien d'autre que la chaise et le matériel nécessaire à la torture.
Il observa un à un les objets alignés sur les murs de la cellule, et arrêta son choix sur une sorte de collier muni d'une fourche double.
Il s'approcha alors d'Akira qui voulut le mordre en prévention mais il était affaibli par la perte de sang, et attaché solidement. L'héritier n'eut pas d'autre choix que de se laisser placer la double fourche le long de la gorge. Il ne pouvait plus baisser la tête sous peine de s'embrocher lui même le menton sur son cou.
Vladimir alla ensuite chercher une pyramide en métal qui possédait 5 arêtes tranchantes comme des lames de rasoir. Là encore, Akira ne se laissa pas faire, mais Vladimir réussit à le placer de telle sorte que l'anus de l'héritier soit pile sur le sommet de la pyramide. Puis, il lui appuya sur les épaules et l'enfonça de plusieurs centimètres.
Sadique, il ne lui avait posé aucune question, voulant juste rigoler, se mette dans l'ambiance. Et d'ailleurs, la vue de l'héritier ainsi malmené lui sembla très plaisante.
Il attendit comme cela, en silence, assis sur la chaise plusieurs heures. Akira, n'étant pas vampire pour rien n'avait laissé échapper aucune plainte. Ce fut lorsque le sang eu rendit la pyramide suffisamment glissante, que ses chairs se découpèrent encore un peu plus sous son propre poids qu'il gémit légèrement.
- Que sais-tu des Horcruxes, Akira ?
La voix de Vladimir était basse, sombre et menaçante mais tout aussi surpris qu'il fut qu'on lui pose enfin une question, l'héritier n'ouvrit pas la bouche.
Vladimir soupira, laissant voir ses deux canines proéminentes et choisit un nouvel instrument.
Il prit une sorte de tournevis géant qu'il approcha du ventre d'Akira.
- Nous savons que ton clan est un expert en magies occultes, utilisées par les hommes, afin de pouvoir mieux les retourner contre eux. J'ai besoin que tu me dises tout ce que tu sais à leur sujet, alors je te préviens que j'ai les moyens de te maintenir en vie très longtemps...
Mais là encore, le jeune héritier ne dit rien.
Il avait perdu énormément de sang et Vladimir une fois que le tournevis était ressorti dans le dos, du se résoudre à appeler un esclave.
Il ne voulait pas les gâcher non plus, car le clan Malfoy n'en possédait pas à l'infini, donc il se promit de faire attention ensuite.
La torture dura les quinze jours entre les deux visites qu'il devait faire à Harry ; du lundi matin au vendredi soir de la dernière semaine d'août.
Le corps de l'héritier à l'issue de ses quinze jours ne pouvait plus être appelé corps, tellement il ne ressemblait à rien.
Le pénis avait été mis à nu, sans peau. Vladimir lui avait tordu les côtes dans l'autre sens, ouvrant littéralement la cage thoracique, son dos était brûlé au fer rouge. Il lui manquait l'ensemble de ses doigts, et des orbites vidées de leur contenu donnaient à Akira un aspect effrayant.
L'héritier, à bout s'était simplement laissé mourir. Dans son dernier souffle, il avait juste prononcé un nom Usui... Kobayachi...
Et Vladimir ne savait pas si c'était une indication par rapport à sa question initiale, ou si cette personne avait un autre rapport avec Akira.
Il ressortit de ses quinze jours assez frustré, finalement, n'étant pas certain d'avoir réussi à obtenir ce qu'il était venu chercher.
OoOoOoOoOoO fin de la scène violente OoOoOoOoOoO
Samael avait réussi avec brio, évidement, il n'avait concédé qu'un hectare aux Tsirufis et ces derniers enrageaient terriblement. Draco n'était pas déçu de la réussite du premier né de son père, mais il ne pouvait s'empêcher de penser que cela était trop facile.
Trop simple.
Il lui semblait que Samael cachait un quelquonque secret, et il aurait aimé découvrir ce qu'il en était avant de repartir à la surface.
La première génération était très forte, presqu'autant que les sang purs finalement. Ils devaient juste se nourrir de sang 2 fois par dizaine d'années, mais c'était à peu près la seule différence flagrante qu'il y avait entre eux. Ça et le fait qu'ils ne pouvaient donner naissance à un vampire naturellement, évidemment.
Aussi Draco savait pertinemment que pour réussir à confronter Samael à son secret caché, il lui faudrait tout donner.
Il n'avait pas atteint sa maturité et donc cela lui était d'autant plus dur... Mais il était d'un naturel patient et il savait déjà qu'il finirait par découvrir le but caché du premier né. Il n'en avait touché mot à personne, ne voulant pas se ridiculiser, car sans preuve d'aucune sorte, sans trahison ni ratage de mission, il ne pouvait donner que son impression pour faire pencher la balance... Ce qui était somme toute bien vague.
D'ailleurs, son père lui dirait qu'il était simplement jaloux ou envieux et Draco ne voulait pas voir la couleur de la déception dans les yeux d'Abraxas.
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Draco devait retourner le jour suivant, à la surface, pour prendre le train avec les autres élèves. Il préparait ses affaires, rangeant les niches le long des murs de sa chambre.
Il ne pouvait rien oublier, ne revenant que l'année prochaine, mais il ne pouvait pas non plus tout emporter. C'est un tri délicat à effectuer qui lui permettait de reprendre lentement pied avec celui qu'il était durant l'année scolaire.
Son père était venu le voir la veille au soir pour qu'il lui détaille mieux ses aspirations envers Harry.
Et ils avaient convenu tous les deux que Draco pourrait le toucher également durant la journée cette année.
Draco était presque fébrile. Pour un vampire.
Il avait hâte !
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Alors dites moi ce que vous en pensez ?
Est ce que la scène violente était violente ? Je pense personnellement, avoir bien fait de prévenir. Je sais que cela gâche un peu le rythme de lecture...mais franchement, c'était à mon avis important.
Ça vous fait plaisir que Vladimir et Natacha se soient réconciliés ?
