OoOoOoOoOoO
Bonjour à tous.
Merci à tous ceux et toutes celles qui mettent en favoris, qui me suivent. Merci à vous lecteurs ! Je regarde les statistiques et elles augmentent mois après mois, ça fait chaud au cœur !
Merci à ma bêta !
Comme vous vous en doutiez, nous passons à l'été !
J'espère que le chapitre va vous plaire. Bonne lecture !
OoOoOoOoOoO
Durant l'été Natacha et Vladimir ne l'avaient pas quitté. Les Dursley s'étaient proprement enfuis de leur maison, tous les jours de tout l'été, et Harry avait été tranquille.
Avec les deux vampires, il n'avait pas trop souffert du manque. Effectivement, leur présence, tellement ressemblante à celle du blond, avait suffit à calmer le petit brun.
Vladimir avait bien dû s'absenter quelques jours à un moment donné, mais il était revenu relativement rapidement et l'humain avait vite oublié son inconfort.
- Je vais entrer en frénésie Harry, c'est pour cette raison que je dois partir. Je ne veux pas te mordre toi.
- Mais pourquoi tu pars exactement, avait demandé Harry ?
- Ne sais donc tu pas ce que veut dire ''entrer en frénésie'' ?
Harry avait secoué la tête et Natacha s' était chargée des explications.
- Notre créateur étant un sang pur, nous sommes ce que l'on appelle des vampires de la première génération Vladimir et moi. Tous les cinq ans environ nous avons un fort besoin de sang. Nos canines s'allongent d'elles-mêmes, nos yeux deviennent rouges, nos griffes grandissent et nous restons en état de manque tant que nous n'avons pas bu du sang humain.
Il est donc hors de question que Vladimir reste. Il tremble déjà.
- En fait... Il va aller tuer quelqu'un, là ? Avait murmuré timidement Harry.
- Harry, avait soupiré Natacha, tu nous vois comme des amis, mais… nous restons des vampires….
Elle s'était accroupie et lui parlait sur un ton très doux.
L'adolescent avait fermé les yeux. Et sans un mot, il était monté dans sa chambre. C'était idiot de réagir comme ça, il le savait… Mais c'était d'un meurtre dont ils étaient en train de parler…
Et Harry ne pouvait pas rester insensible.
Les deux vampires s'étaient regardés et elle avait fini par pousser le premier né dehors.
- Tu ne peux pas rester ici, Vlad, tu connais son odeur, ça va t'attirer comme une mouche….
Il avait acquiescé, l'embrassant sur la tempe et il était partit.
C'était le seul incident des deux mois, en réalité. Lorsque le russe était revenu, ses tremblements partis, Harry n'avait rien dit.
OoOoOoOoOoO
Plus l'été avançait, plus Harry avait eu besoin de câlins.
En réalité cela c'était fait progressivement, graduellement. La première fois qu'il avait ressentit le manque c'était lorsque Vladimir avait dû s'absenter.
Tout à coup, il avait eu envie de lui parler. Il se retournait pour lui dire ou pour lui montrer quelque chose. Mais comme le russe n'était pas présent, et que ces situations se répétaient dans la journée, l'adolescent avait finit par comprendre…
Il lui manquait. Cela au moins c'était certain. Or, lorsque Harry pensait à ces amis, dont il recevait encore une lettre par semaine, il pouvait dire aussi, indubitablement que Théo, Blaise, Vincent et Greg lui manquaient. Au moins un peu.
Seulement, lorsqu'il comparaît les sensations avec le manque qu'il ressentait pour Vladimir… Ce n'était pas pareil.
Pour Vladimir ce n'était pas un manque… Normal, naturel. Il lui manquait d'une façon indéfinie, curieuse…
La tarte à la mélasse lui manquait. La vie au château lui manquait. Et Harry en avait des dizaine d'autres comme ça. Les rires avec ses camarades Serpentards, les blagues qu' ils faisaient à Daphnée, les escaliers qui bougeaient tous seuls…
Bizarrement, le Quidditch d'ailleurs ne lui manquait pas.
Mais Vladimir, c'était… Une autre sensation qu'un simple souvenir. Ce n'était pas juste une réminiscence d'image, un vestige du passé.
C'était…
Il ne savait pas ce que c'était. Comment définir ce manque là ? Il lui apparaissait plus puissant, plus fort, plus véritable….
Ce n'était pas bien grave si il ne mangeait plus de tarte à la mélasse de sa vie, tout compte fait, il n'en mourrait pas… Non pas qu'il est envie de mourir si Vladimir ne revenait pas. Non, mais c'était… Plus important comme manque, moins anecdotique.
Comme Draco. Il avait envie de voir Draco.
Cette réalisation lui fit cligner des yeux.
Comme Draco… Vraiment ?
Il secoua la tête, chassant la pensée malvenue. Et il décida que puisque Vladimir n'était pas là, il se concentrerait sur la présence de Natacha.
Il se rapprocha beaucoup de la vampire durant les quelques jours où Vladimir fût absent. Parce qu'elle lui semblait soudain être un ancrage dans la réalité. Sa réalité.
Celle dont il avait besoin ?
Ils rirent, sourirent, plaisantèrent à deux comme si Natacha avait comprit qu'il voulait éviter de penser. Ils travaillèrent aussi sur la maison des Dursley.
Et lorsque le vampire russe revient, Harry ne voulut absolument pas parler de ce qu'avait fait Vladimir. Il se mit des œillères, ne posa aucune question. Il voulait pouvoir faire semblant de ne pas savoir. Il ne voulait surtout pas connaître les détails, et s'arrangea même pour ne pas essayer d'imaginer ce qu'il avait fait et pourquoi il avait mis autant de temps.
On parlait d'un meurtre tout de même. Un meurtre de sang froid dont lui, Harry avait été au courant, et pour lequel il n'avait rien dit.
Au départ, avant que Vladimir ne revienne, il avait eu l'intention de demander quand même un peu. Un peu par curiosité, un peu pour sa culture générale… De toute façon c'était fait, et lui n'y pouvait rien, alors…
Mais lorsque Vladimir revient, à la seconde où il franchit la porte du numéro 4 exactement, la magie d'Harry se manifesta, toute heureuse de le retrouver.
Et Harry discerna la vérité. Là, dans cette fraction de seconde impossible à quantifier, il subit un maelstrom d'émotions toutes plus contradictoires.
Comme pour Draco sa magie avait réagit.
Et Harry entrevit les réponses à ses questions.
Toutes les réponses à toutes ses questions.
Si il se concentrait suffisamment, il avait comme l'impression que l'aura du Blond était présente au deux tiers dans la maison de son oncle et de sa tante.
Maintenant, qu'il l'avait sentit, envisagé… Il se faisait l'impression d'être le pire des idiots que la terre n'ait jamais porté… Pourquoi étaient-ils là tous les deux ? Vraiment ? Pour le protéger de Voldemort ? Ou pour une toute autre raison…
Il avait cru mourir de détresse sur le quai, lorsqu'il avait fallu quitter l'autre adolescent et si sa dépendance à Draco était curieuse, le fait que la présence de deux vampires la lui fasse oublier était… instructive.
Cependant, là dans le salon de son oncle et sa tante, là présentement, alors que Vladimir revenait d'il ne savait où, là maintenant que le vampire ne lui manquait plus, il ne voulut pas songer, envisager à ce qu'était Draco.
Draco c'était son jardin secret, sa relation bizarre qu'il chérissait plus que tout. C'était son lâcher prise. C'était une envie terrible et renversante, d'abandon entre ses bras.
Draco pour Harry c'était avant tout un… ami. Au tempérament colérique et dont les gens avait peur. Mais un ami… très, très cher.
D'ailleurs, le brun ne voulait pas savoir non plus pourquoi les autres en avaient peur.
Il ne voulait pas le perdre.
Vladimir en revenant au salon, content de ses quelques jours où il avait bu du sang (et autres trucs) pour la première fois, fut surpris de voir Harry lui lancer un vague bonjour et monter silencieusement les escaliers.
Il interrogea Natacha du regard mais celle-ci ne savait pas ce qu'il se passait.
Le lendemain matin, ce fût un Harry tout ragaillardit qui descendit prendre son petit déjeuner.
La fugace vision de vérité qu'il avait eu la veille au soir ne lui avait apporté qu'un bon mal de tête.
Et si Draco en était un de…?
Il l'avait vu grandir, ils partageaient le même dortoir… C'était impossible, une divagation…
Mais et si Draco en était un…?
Cela expliquerait pourquoi Natacha et Vladimir lui obéissaient, non ?
Mais il était bien jeune tout de même, pourquoi ce serait lui le chef et pas les deux vampires plus âgés ?
Non, c'était juste impossible, une divagation de son esprit errant.
Mais… Et si Draco en était un de… Truc ?
Cela expliquerait sa force, sa vitesse, sa magie différente des autres….
Non, jamais le directeur n'aurait accepté un élève… Truc… Dans son école… C'était idiot. En plus jamais Draco n'avait été attiré par le sang ni quoi que ce soit.
Non, c'était juste une idée aberrante, impossible, une divagation de son esprit errant et de sa magie qui était trop contente de voir arriver Vladimir…
Oui mais, si Draco n'en était pas un de… Truc… Alors, pourquoi sa magie avait-elle réagit comme pour Draco quand Vladimir avait passé la porte ?
J'ai su pour Vladimir.
J'ai su pour Natacha.
Comment je n'ai pas su pour lui hein ?
Peut être que je me trompe encore.
Je l'ai vu grandir, par Zeus ! Grandir avec moi, autant que moi. Plus vite que moi c'est vrai, mais ça ne grandit pas un… Truc … Ça se saurait si ils grandissaient non ?
Et si ça n'était pas ça ? Et si c'était juste moi qui imaginais des trucs ?
Je ne veux pas avoir l'air idiot.
En plus, depuis toutes ces années, je n'ai jamais vu ses canines. Enfin si. Mais elles sont normales quoi. Celles de Vladimir et Natacha sont un peu plus pointues que les miennes mais celles de Draco sont normales.
Bref, Harry avait mal à la tête, vers 3h du matin cela n'arrêtait pas, alors il dû prendre une décision radicale : il arrêtait d'y songer jusqu'en septembre et il demanderait à Draco directement… voila tout.
OoOoOoOoOoO
Cela tenu bien une bonne semaine.
Et Harry était fier de lui, puisqu'il n'y avait pas pensé, ou sinon juste pour compter le nombre de temps depuis le doute.
Et puis, il finit par remarquer les petits gestes. Les petites attentions que les deux vampires lui prodiguaient.
Les Dursley étant partis, Natacha et Vladimir ne se priaient pas pour toucher Harry. En tout bien tout honneur évidement, mais c'était des touchers qui comptaient. Au départ ce ne fût rien. Puis, il comprit que si ils le touchaient, c'est qu'il y avait certainement autre chose dans leur relation qu'un lien garde du corps qui protège d'un sorcier noir.
Ils étaient vampires, tous les deux, de cela Harry en était certain, et les vampires, dans tous les livres magiques qu'il avait lu étaient des êtres froids et insensibles.
Pourquoi lui faire plaisir, à lui, Harry ?
Pourquoi lui sourire ?
Pourquoi lui tendre gentiment le sel, border la couverture lorsqu'ils regardaient à trois un film moldu (Harry était trop content de pouvoir utiliser la télévision d'ailleurs) ?
Pourquoi l'aider sur l'escabeau ?
Ils l'appréciaient. Tous les deux. Ils l'appréciaient. Lui. Un simple humain.
Eux. Dont la magie ressemblait terriblement à celle de Draco.
Draco qui n'avait jamais voulu lui raconter sa vie, ses étés. Draco qui n'était toujours pas là.
Pire ce fût, lorsque deux semaines après cette constatation, Harry comprit que les gestes des deux vampires envers lui avait un autre but.
Oui, ils l'appréciaient, lui, le simple humain, mais surtout ils ne le touchaient pas non plus au hasard.
Quand Harry pensait à Draco, et se morfondait trop longtemps, il pouvait être certain que cinq minutes après, parfois moins, l'un des deux aller rappliquer. Et que leur affleurement de : « passe moi le sel », « va me chercher le pinceau là bas Harry s'il te plait », avaient un but bien précis.
Après, à chaque fois, son manque de Draco était amoindri.
Et plus l'été avançait , plus le manque de Draco grandissait, plus ils arrivaient vite et les effleurements se transformaient en touchers appuyés.
Si au départ c'était juste un « peux tu me passer la cruche d'eau s'il te plaît Harry ? » C'était devenu à la mi été « regardons un film ensemble » tous les trois dans un canapé trop petit. Pour finir, par « ne ferions nous pas la sieste ensemble ? » dans le même lit ? Comme si, au fur et à mesure que le temps passait, que l'absence de Draco se faisait plus incisive, il avait eu besoin de… compenser.
Leur magie était bien trop semblable, la coïncidence était bien trop forte pour que Harry ne comprenne pas.
Mi août, il savait. Il ne voulait même plus en parler avec Draco parce qu'il savait. Le confondre ne servirait à rien.
Il n'avait plus qu'une seule question désormais dans sa tête. Une question lancinante, qui tournait inlassablement.
Il le voulait. Draco le lui avait dit. Il lui avait même dit qu'il le voulait à vie.
Mais, ça voulait dire quoi ça ?
À vie.
Il allait mourir, sciemment, complaisamment, il allait se laisser mordre, et Draco le viderait de son sang.
Même en sachant cela, il avait envie. Maintenant qu'il avait comprit, qu'il savait, pourquoi le blond adorait mordiller son cou, il le voulait quand même. Même si cela signifiait son trépas à plus ou moins brève échéance.
Harry espérait que cela serait le plus tard possible. Il voulait vivre, il aimait la vie. Et il voulait en profiter encore un peu. Mais il se savait lucide sur la situation. Désormais, il rêvait des crocs de Draco la nuit, même si il ne les avait jamais vu et sa magie et son corps (son sang) avaient tous les deux beaucoup trop envie du blond pour qu'il arrive à résister bien longtemps.
Fin août, la maison et le jardin du numéro 4 resplendissaient.
Harry était crevé. Vladimir et Natacha étaient plutôt inquiets quant à la situation. Lorsque l'humain dormait, ils se regardaient et dans leurs yeux on pouvait presque y lire ;
- Déjà ? Autant ? À ce point là ? Mais et l'horcruxe alors ? Les 17 ans sont encore loin non ? Est-ce que pour notre créateur le manque se fait ressentir également ? Aussi vif ? Aussi lancinant ?
Comme Vladimir était redescendu quelques jours, il pouvait le dire ;
C'était somme toute pire chez Draco, parce qu'il était jeune, qu'il devait apprendre encore, qu'il préférait sentir de la colère plutôt que de s'attarder sur son manque, qu'il était donc constamment en colère, qu'il en prenait des décisions aberrantes ! (construire un tunnel ? Non mais franchement), qu'il lui fallait mordre plusieurs esclaves par jour et qu'à ce rythme là leur clan ne tiendrait pas longtemps…
Oui c'était presque pire chez Draco que chez Harry.
OoOoOoOoOoO
En laissant Harry sur le quai de la gare, Draco avait su que l'été serait compliqué. Mais il s'était accroché à la présence d'Usui qu'il devait changer, l'humain n'attendait que cela depuis plusieurs semaines.
Et le sorcier japonais lui avait au moins un temps empêché de trop ressasser. C'était comme une bouffée d'air la création de son troisième né, c'était utile en plus puisqu'Usui savait véritablement beaucoup de faits sur les Horcruxes, c'était rafraîchissant de devoir de nouveau raffermir un lien. Lorsque Draco baisait, il ne pensait plus.
De plus, Usui lors du rituel avait accepté tout de suite. Il avait dit oui quasiment dès la première seconde, et avoir un troisième né aussi enthousiaste, qu'il n'avait pas fallu convaincre par magie interposée était source de joie pour le vampire.
C'était certain que ce vampire là compléterait admirablement sa triade. Le troisième humain était beaucoup plus difficile à choisir que les deux autres parce qu'il fallait qu'il corresponde à la magie de Draco, mais qu'il complète également la part manquante des deux autres. L'héritier se savait chanceux sur ce coup là et il comptait bien en profiter.
Pourtant, le temps d'insouciance ne dura pas, il dû faire face à la mort du roi. Abraxas avait effectivement tenu bon jusque fin juillet, luttant contre le poison que les loups lui avaient instillé.
Ils avaient à peine échangé 3 mots tous les deux, quelques phrases lorsque Draco eut terminé de transformer Usui.
Juste le temps de dire au revoir, d'arracher la promesse d'attendre les 17 ans du jeune Potter, et donc la majorité de Draco puisque celui-ci était né avant Harry. Abraxas avait regardé intensément derrière l'épaule de son fils, et il avait planté ses yeux dans ceux d'Usui.
Le roi, même malade, avait su instiller à distance un ordre au troisième né de son enfant : empêcher à tout prix l'arrivée d'Harry dans leur clan si il possédait encore un morceau d'âme ne lui appartenant pas.
Draco ne s'était rendu compte de rien, occuper à regarder le vampire qui ne serait plus roi bien longtemps.
Les derniers jours de la vie d'Abraxas furent horribles.
Son corps essayait de se transformer en bête mais ne le pouvait pas car il était né vampire…
Les os poussaient pour mieux se recasser, les muscles avaient des crampes, le poison des loups lui brûlait les intérieurs.
Le roi finit par hurler sa souffrance sur la dernière journée et Draco ordonna ensuite de brûler le corps de ce qui fût son père. Il ne voulait pas avoir à regarder ce tas de chair et de poils informe.
Il fallut organiser son intronisation et le fait d'avoir son troisième né auprès de lui, fût un grand réconfort pour Draco. Ils étaient deux vraiment à prendre les décisions, car Usui l'épaula admirablement durant cette période.
Puis, il organisa son année future.
Pour lui, il était hors de question de laisser Harry seul à la surface, quand bien même il était roi. Mais les conseillers, les premiers nés de son père notamment, ne voulurent au départ rien savoir. Notamment Samael. Il fallut les convaincre, leur ordonner même, car Draco n'avait pas l'âge d'être roi, il n'était pas majeur. Il dû en laisser certain le mordre, accéder à ses souvenirs, pour leur prouver qu'il ne pourrait pas, en aucune façon, être séparé d'Harry plus que sur le temps estival. Ce n'était pas juste un caprice de sa part, c'était une réalité.
Ce fût Usui qui suggéra l'idée d'un immense tunnel arrivant sous Poudlard, dans la chambre des secrets. Ainsi, Draco serait relié à son peuple et il pourrait également être auprès de l'humain.
Les autres ne connaissant pas Harry, ne réussissaient pas à concevoir l'attachement déjà profond qui les reliait tous les deux.
De même, Draco profita de la présence de Vladimir, venu mordre un esclave fin juillet, pour s'occuper du cas de Nagini.
Le serpent était enfermé dans une cage et ils lui avaient donnés des souris de temps en temps pour ne pas qu'elle meure avant l'expérience.
Draco, Vladimir et Usui étaient dans la chambre du nouveau roi, entourant Nagini dans sa cage posée au sol. Un esclave d'une dizaine d'années était présent également.
Sa mère avait pleuré lorsqu'on était venu le chercher. Les esclaves n'allaient dans les quartiers de leurs maîtres que pour y mourir. Et le jeune garçon le savait…
Le plan était simple.
Parler à l'horcruxe de Voldemort.
Poignarder Nagini pour qu'elle perde son sang lentement et proposer le corps du jeune garçon pour sauver l'horcruxe.
Ce qui fonctionna très bien.
Lorsque le nuage noir quitta le corps de Nagini pour aller directement vers l'esclave, celui-ci pris peur et se mit à hurler.
Le morceau d'âme essaya durant de longues minutes d'entrer, gardant une volupté qui partait encore de Nagini, et finalement ne réussit à prendre possession du garçon qu'une fois celle-ci morte vidée de son sang.
Draco pris peur alors, croyant que l'horcruxe ne se désolidariserait de son porteur qu'une fois celui-ci tué… Mais Usui lui fit remarquer que c'était le temps qu'il lui avait fallu pour dominer mentalement l'esclave qui avait été trop long.
La prochaine fois, il suffira de prendre un bébé sans conscience réelle d'être lui.
Draco hocha la tête, s'approcha de l'esclave qui avait les yeux rouges rubis et gentiment lui susurra que son premier né avait des tremblements… Et qu'il serait ravi de lui offrir comme premier repas un bout d'âme de l'assassin des parents d'Harry.
La frénésie les rendait dingue. Un vampire frénétique ne faisait pas que boire le sang de sa victime. C'était bien pire.
Du fin fond de son esprit déjà piétiné l'enfant hurla de peur, l'horcruxe ayant accès aux souvenirs de son porteur compris le problème et essaya de se débattre aussi de toutes ses forces, faisant même appel à ce qui lui restait de magie.
Mais Draco et Usui rigolèrent de concert et fermèrent la porte derrière eux laissant l'humain et Vladimir ensembles.
Ils avaient à superviser l'avancée du tunnel sous Poudlard.
OoOoOoOoOoO
Lorsque Vladimir ressortit de la chambre de Draco, quarante huit heures plus tard, il souriait pleinement. Cela avait été bon. Très bon.
Il avait hâte d'être à dans cinq ans pour pouvoir recommencer.
Il alla voir le chantier qui avançait bien, défrustra Draco par une partie de jambes en l'air avec l'aide d'Usui et retourna en Angleterre. La frénésie de Natacha arriverait l'année prochaine et il avait hâte de pouvoir lui raconter.
OoOoOoOoOoO
OoOoOoOoOoO
OoOoOoOoOoO
Alors dites moi ?
Quand avez vous pensé ? À la base, j'avais écrit toute une scène où Harry comprenait alors que Draco était présent. Mais cela m'obligeait à attendre septembre...
Et Harry n'est quand même pas si idiot... Du coup, je l'ai fait comprendre seul durant l'été. J'espère que cela vous va aussi.
À bientôt !
