Bonjour à tous,

J'ai essayé de mettre le chapitre ce week end, mais je fais tout sur le téléphone et je n'arrivais pas à accéder à mon compte... Donc dzl.

Merci à tous ceux et toutes celles qui mettent en favoris, qui suivent l'histoire. Merci pour vos commentaires.

Merci à JKR !

Merci à ma bêta qui a corrigé ce chapitre.

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Bonne lecture !

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L'excitation était montée d'un cran tous les jours de la dernière semaine. Si bien que le premier septembre, Harry ressemblait à une grenade dégoupillée.

Il avait des fourmillements dans tout le corps. Il allait revoir Draco, enfin !

Seulement, alors qu'il était arrivé avec une heure d'avance, lorsque le train partit, il n'avait toujours pas vu son ami.

Pourtant, il lui avait trouvé le dernier compartiment, celui tout au bout du train, celui qui ne dérangerait personne.

Il avait salué les autres Serpentards mollement, en attendant un autre qui ne venait pas et n'avait pas voulu rester avec ses camarades.

Il n'était pas là, et Harry eu soudain mal à la poitrine. Comme un déchirement qui le pris d'un coup au cœur….

La présence de Vladimir et de Natacha, toujours officiellement là car Voldemort n'était pas attrapé et que Draco n'avait pas confiance dans les aurors, ne servit pas cette fois.

Il avait tenu bon durant deux interminables mois, mais la date du premier septembre s'était comme gravée au fer rouge dans son esprit. C'était la fin du manque, la fin du trou dans sa cage thoracique. Et il n'était pas là….

….

Où es- tu Draco ?

Il se pelotonna en boule sur la couchette du train, la main de Natacha courant dans ses cheveux, la tête sur les genoux de Vladimir. La vampire avait été obligée de s'accroupir sur le sol pour pouvoir aider Harry un tant soit peu, mais visiblement leur présence à tous les deux n'était plus suffisante.

Le brun pleura doucement, une larme s'échappant de ses yeux toutes les trente secondes, mais il pleura longtemps.

Toute la journée en vérité.

Il fallut lui faire revêtir sa robe d'école comme si il était un enfant en bas âge. Il était comme déconnecté de la réalité.

Au fur et à mesure que les heures avançaient, son sang réagissait, appelant à lui Draco. Harry ne douta pas un seul instant que c'était le produit (lui ne savait toujours pas ce que c'était) qu'il lui avait mit sur la main qui agissait. Il le sentait. Cela pulsait, sourdement, dans ses veines, appelant, cherchant…

Au moment de prendre les calèches, ne découvrant pas non plus Draco sur le quai, il était monté dedans le dernier, ses mains se mirent à trembler et il eu soudain froid.

Là encore il se pressa contre Vladimir, respirant aussi fort qu'il le pouvait, mais cela ne l'aida que très peu.

Aucun des trois ne parlaient. Les vampires étaient impressionnés par les instincts de cet humain. Personne n'avait expliqué à Harry pourquoi, véritablement ils l'accompagnaient. Pourtant, il semblerait qu'il ait trouvé tout seul, et qu'il n'en éprouvait aucune honte.

Le brun avait mis son nez dans le cou du premier né. Et il lui avait déjà trempé sa chemise.

- Natacha…s'il te plaît….

Ce n'était qu'un murmure, mais elle comprit la supplique.
Doucement, elle lui passa la main dans le dos, releva les jambes d'Harry et les posa sur les siennes. Dans cette position, le brun était comme dans un cocon.

Il respira encore une ou deux fois puis, comprenant que ça ne le calmait pas :
- Putain ! Mais où il est bordel ?

Les larmes coulaient vite maintenant, ça ne suffisait pas, ça ne suffisait plus, comme si il manquait un bout du blond.
Il était là mais au deux tiers et Harry n'était pas suffisamment con pour croire à sa présence même en fermant très fort les yeux.

Il s'agrippa à la chemise de Vladimir, resserrant fort ses jambes contre Natacha.
- Draco, murmura t'il, j'ai besoin de toi m-a-i-n-t-e-n-a-n-t….

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Ils ne l'avaient pas amenés dans la grande salle. Ce n'était pas la peine. Harry n'aurait rien compris, aurait peut être même fait une crise de panique, alors ils avaient rapidement demandé à l'un des préfets de Serpentard le mot de passe et ils étaient partis dans le dortoir.

De toute façon Harry leur avait dit qu'il n'avait pas faim, qu'il avait le ventre totalement noué.
Son odeur aussi avait changé. Elle était plus forte, plus puissante appelant Draco.
Et les deux premiers nés espéraient vraiment que leur créateur arriverait rapidement.

Le brun avait voulu être torse nu, faire du peau à peau, fermer les rideaux pour garder leur odeur le plus longtemps possible et qu'elle ne s'évade pas dans la pièce. Mais même ainsi, ils le voyaient perdre pied.
C'était psychologique pour beaucoup. Il avait très bien tenu les deux mois, c'était juste la date fatidique à passer. Mais ça n'allait pas.
Natacha avait beau le lui répéter en boucle, Harry ne l'entendait même plus. Il n'arrivait plus à se calmer, il avait besoin d'extérioriser sa peine.
Il était dépendant. Complètement.

Il se savait dépendant d'un… …d'un... …..

Il aurait dû avoir peur, mais n'y arrivait pas. C'était comme ça. C'était sa magie qui le voulait, c'était son corps qui le réclamait. Il le voulait. Terriblement. A ses côtés. Pour toute la vie.

Ce fût une très longue nuit.

Le seul ennui qui le chagrinait encore, c'était de ne pas savoir quand…. Quand Draco allait le mor….. Quand il allait mourir. Il voulait bien mourir dans ses bras. Il voulait bien mourir avec lui, à cause de lui, même. Mais il aurait voulu pouvoir choisir le moment. Sa soumission à la magie vampirique était telle, qu'il en était arrivé à cette acceptation de son état.

Et puis vers cinq heures, soudain, il releva brusquement la tête.
- Vous avez senti ?

Oui, ils avaient senti, mais non ils ne croyaient pas que lui y arriverait. Pas à cette distance là…pas alors qu' il n'était pas marqué…

Ils eurent à peine le temps de se regarder pour décider quoi faire que déjà Harry repoussait les couvertures allègrement, et se dirigeait vers la porte.

Le couvre feu ?
Il l'avait oublié.
Son haut de pyjama ?
Il l'avait zappé.
Ses chaussures ?
Elles étaient restées au pied du lit.

Draco arrivait et c'était bien plus urgent que tout le reste. C'était vital.

Rapidement, il monta les deux étages, certain de savoir où se trouvait le blond.

L'impossibilité de transplaner dans Poudlard c'était fait la malle avec le reste et cela ne le perturba pas du tout de devoir l'attendre près d'un lavabo plutôt que près des portes du hall.

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- Mon roi ?

Le vampire n'en menait pas large.
Draco était à prendre avec des pincettes en ce moment, à la moindre contrariété il mordait les esclaves ou leur cassait les bras. Plus la rentrée approchait, moins il croyait au fait que les travaux finiraient dans les temps et cela le mettait en rogne !

- Nous avons trouvé le tunnel qui remontait vers la sortie mais nous sommes dans l'impossibilité d'ouvrir le passage.
Nous avons essayé de démolir le mur, mais il n'a pas bougé du tout.

VLAM !

La gifle partie aussitôt. Et le corps du garde vola sur deux mètres tellement elle avait été puissante.

Draco n'en revenait pas, il n'avait que quelques heures de retard, finalement et il était bloqué par une ouverture magique ! Infernal !

Il hurla : SILENCE !

Et tous se turent.

Il en avait besoin pour réfléchir.

Il fallait juste qu'il se rappelle….en deuxième année…

Dans la chambre des secrets, alors que Draco faisait les cent pas, les vampires qui étaient là ne bougèrent même pas le petit doigt.

Et puis au bout de quelques minutes sur un :
J'AI TROUVÉ !, tonitruant, ils virent leur roi courir à travers les tuyaux, grimper rapidement l'escalier et hurler à un mur (qui décidément était un vrai salopard) des mots en fourchelangue.

Ce serait mentir de dire qu'ils n'avaient pas d'appréhension. Eux étaient plutôt d'accord avec les premiers nés d'Abraxas, il fallait juste attendre la majorité de l'humain convoité par Draco. Et arrêter d'en faire toute une histoire.

Ils changèrent d'avis immédiatement une fois la porte ouverte.
Un parfum pareil, ils n'en avaient jamais senti !

Harry en voyant l'entrée s'ouvrir n'eut même pas peur, il n'était pas venu en deuxième année après tout donc c'était la première fois qu'il observait le spectacle et il était sûr que le blond était derrière.

Il se jeta dans les bras de Draco tout de suite. Remarqua à peine qu'il avait encore grandit en l'espace de deux mois et respira à plein poumons !

Il était là et putain que c'était bon ! Depuis 63 jours…. C'était bien trop long…

Il se colla au corps accueillant, ne vit même pas que plusieurs vampires sortaient aussi par l'espace laissé libre du lavabo. Il pensait aux bras de Draco dans son dos, son odeur si délicieuse, son souffle dans son cou, sa peau si douce.

Au bout de quelques minutes, il finit par ouvrir les yeux et en profita pour plonger dans ses orbes argentées. Il sourit, d'un vrai sourire soulagé. Draco lui prit le menton entre les doigts et murmura tout contre sa joue, comme un baiser aérien :
- Tu m'as manqué.

Harry eut à peine conscience que le blond le portait, pour le ramener dans leur dortoir. Il ne se rendit pas compte que Vladimir et Natacha avaient disparu, donnant des ordres aux nouveaux arrivants pour organiser les rondes des gardes.
Il sentit par contre très exactement le moment précis où Draco repris l'ascendant sur sa respiration. Il fronça les sourcils ne comprenant pas pourquoi c'était si important pour le blond. Il eut un ou deux ratés mais très vite, accepta le rythme voulu par le blond.
C'était juste un tout petit peu plus lent que ce qu'il voulait lui et Harry sut que Draco voulait l'endormir.

Lorsque Draco le coucha dans le lit, et qu'il y resta, Harry ne se posa plus de questions. Il positionna sa tête contre le torse de Draco, ne rougit même pas en se rappelant que lui aussi était torse nu et laissa Draco mener sa respiration où il le désirait.
En deux minutes, il dormait.

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- Il sait, mon roi.

- Il sait ?

- Avec Vladimir nous en sommes presque certain. Il sait.

- Putain, Natacha qu'est ce qu'il sait ! Explique toi !

Il était six heures du matin, Draco venait à peine d'arriver dans son dortoir et elle le faisait chier à parler par énigme ! Il n'avait même pas pu profiter convenablement du corps contre lui.

- C'est… C'est suite au retour de Vladimir après sa frénésie. Au début, je croyais qu'il lui en voulait d'avoir '' tuer'' quelqu'un. Qu'il ne se rappelait que maintenant que nous étions lui et moi bel et bien des vampires. Et puis, j'ai compris. J'ai compris que Vladimir lui avait manqué, pas autant que vous bien sûr, mais en tout cas de la même manière, avec la même urgence que vous.

Draco s'était redressé un peu. Il caressait le dos d'Harry endormi et écoutait les oreilles grandes ouvertes. Il aurait voulu être là, quand Harry comprendrait. Il aurait voulu voir son regard.

- Les autres étés, lorsqu'on le surveillait, il ne pouvait s'empêcher de nous poser dix milles questions à la minute.

- où est ce que vous alliez ?
Est-ce que on avait des nouvelles ?

Pourquoi on vous obéissez ?

Est-ce que vous nous payiez ?

Où est ce qu'on vivait ?
Pourquoi on avait accepté de le protéger lui ?

Et là, pas une seule. Il nous a regardé. Beaucoup. Il était dans ses pensées. Et puis, il a remarqué que lorsque vous lui manquiez, on venait l'aider.
C'est facile vous savez, de savoir quand il pensait à vous. Il tourne toujours un peu la tête, en levant légèrement l'épaule, il ferme deux secondes les yeux, et il parlait de vous juste après.

Draco était concentré. Ce qu'elle racontait, il pouvait aisément l'imaginer. Il rapprocha un peu Harry de lui, le positionnant contre son torse et l'enveloppa dans ses bras.

Natacha sourit.

- Alors, Vladimir ou moi on arrivait et on le touchait. Il a remarqué que cela le calmait. A la fin de l'été, quand les tâches ménagères ne suffisaient plus à le garder occupé, il nous le demandait de lui-même. On a fait des câlins à 3 dans le canapé toute la dernière semaine.
Il a dit une fois, que si il fermait les yeux, il retrouvait un peu votre présence, mais qu'elle était comme incomplète…
Je crois qu'il attend déjà Usui aussi…

Natacha souriait tendrement en regardant l'humain endormit dans les bras de son roi. Elle avait un immense respect pour ce petit bout d'homme, même pas majeur, qui les avait pleinement accepté, eux vampires, dans sa vie.

Draco soupira.

- Merci de me l'avoir gardé.

Il tendit la main vers sa deuxième née. Et la rattrapa avant qu'elle ne parte.

- Je voudrai être à l'année prochaine. Je voudrai savoir si… Si je vais réussir à tenir la promesse faite à mon père. Je voudrai que cela soit finit, que je devienne fou parce qu'il est mort ou que je sois comblé, je voudrai savoir….

Il resserra son emprise sur Harry.

- Les autres, notamment Samael, ne comprenaient pas pourquoi je voulais à tout prix remonter à la surface. J'ai du me résigner à lui laisser boire mon sang pour qu'il accède à mes souvenirs. Et même après, il a paru extrêmement rétissant. Je suis le roi, Natacha, mais je ne suis pas majeur, et c'est dangereux pour moi d'être à la surface.
Les anciens, de la première génération, trouvent que ce n'est pas raisonnable d'être ici. Ils pensent que le jeu n'en vaux pas la chandelle. Talen a accepté de venir m'épauler. Mais je vois bien qu'ils me jugent. Ils me trouvent inapte, me comparent à mon père….

J'espère que la garde que j'ai emmené avec moi, sera convaincue.

Il s'arrêta. Fit une pause. Puis reprit.

- Et Usui qui a accepté de rester en bas. De faire le lien, entre moi et les messagers qu'il va m'envoyer… Toi et Vlad, je vous ai gardé proches de moi. Je regrette énormément de ne pas pouvoir l'avoir à mes côtés. Mon troisième né. Mais il fallait quelqu'un pour tenir le clan. Et les conseillers ne comprennent pas la situation….

Natacha posa sa main sur l'épaule de son roi, en soutien.

- Si cela peut vous rassurer un peu, je crois que ceux qui sont arrivés avec vous ont déjà comprit. Je les ai entendu en parler entre eux quand on leur montrait les positions à garder, et ils sont déjà impressionnés par l'odeur d'Harry.

Je vais vous laisser avec lui Draco. Profitez bien de ces retrouvailles.

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C'est un petit chapitre je sais.

Les suivants je les ai écrit en décalé... L'un il y a deux ans, l'autre le mois dernier... Et entre temps j'ai changé ma manière de voir les choses,... Ils sont... Biens... Mais lorsque je les lis, je me rends compte de la non fluidité entre eux.

Avec missflo on essaie de vous arranger cela.

Merci encore une fois à tous ceux et toutes celles qui passent par là ;)