14 - Hanamiya Makoto |bonus| [Jalousie] - Rien qu'à moi ! (lemon hard)
[Trigger Warning /!\ : Présence d'alcool en plus des lemons. Les personnages sont majeurs.]
Cela faisait bien deux heures et demi qu'elle attendait à présent. Son petit ami lui avait dit qu'il passerait chez elle mais il était vraiment en retard. Akira commençait sérieusement à s'impatienter. Elle espérait sincèrement que le basketteur avait une excellente raison pour avoir autant de retard.
La jeune fille faisait les cents pas dans sa chambre, fixant l'écran de son téléphone de ses prunelles vertes avec colère. Il ne l'avait pas prévenue, rien, pas un simple message qui ne prenait que quelques secondes à envoyer. Surtout que ce n'était pas la première fois que cela arrivait, ces derniers temps.
Bien sûr, Akira n'était pas sans coeur, elle pouvait parfaitement comprendre que la défaite de Kirisaki Dai Ichi contre Seirin avait énervé Makoto mais elle n'y était pour rien. Depuis ce jour, soit trois semaines plus tôt, il avait manqué plusieurs rendez-vous et il ne venait quasiment plus la voir à l'improviste. Et c'était vraiment étrange car Hanamiya Makoto était du genre très possessif et il n'aimait pas quand elle se trouvait loin de lui pendant trop longtemps, voulant l'avoir à l'oeil pour éviter que d'autres garçons ne posent leurs yeux avec un peu trop d'intérêt sur elle. Les seuls à qui il faisait confiance étaient ses coéquipiers car il savait qu'ils n'oseraient jamais poser leurs mains sur elle au risque de le rendre complètement furieux.
Seulement, la dernière fois que Akira avait passé du temps avec son petit ami remontait à avant le match fatidique. Il lui manquait atrocement. Ses sourires narquois, son caractère pas toujours facile, ses plans douteux… Lui seul savait lui changer les idées quand elle ne se sentait pas bien, même si c'était en la mettant en colère contre lui… Oui, Makoto avait une manière bien à lui de la consoler. Mais c'était comme cela qu'elle l'aimait.
_ Qu'est-ce que tu fabriques ? marmonna-t-elle en se postant à la fenêtre.
La lycéenne à la chevelure rose laissa errer son regard sur la rue en contrebas en soupirant. Personne. Finalement, elle n'était plus sûre de le voir venir. S'il lui faisait ce coup-là, cela n'allait pas, mais alors vraiment pas le faire. Tandis qu'elle se détourna du ciel nocturne, Akira vit la porte de sa chambre s'ouvrir et celui qu'elle attendait impatiemment daigna enfin apparaître. Elle alla à sa rencontre et se positionna devant lui, une moue désapprobatrice aux lèvres.
_ C'est seulement maintenant que tu arrives ? lui lança-t-elle sèchement. Tu aurais quand même pu me prévenir.
Pendant que sa copine le foudroyait du regard, Makoto esquissa un sourire en coin en posant simplement son sac de sport non loin du lit. Il prit ensuite place sur le matelas avant de lever ses yeux sur elle, un sourcil arqué.
_ Je ne me rappelle pas t'avoir donnée d'heure, Kira, fit le brun comme si de rien était. Et puis, je suis là, non ?
L'agacement d'Akira était perceptible mais le jeune capitaine savait parfaitement comment la calmer. Il profita du fait qu'elle avait fait un pas vers lui pour attraper son poignet et la faire asseoir à califourchon sur ses cuisses musclées. Et puis ce surnom… C'était son arme secrète, elle ne résistait jamais quand il l'appelait de cette façon. Non, elle n'était plus vraiment en colère, comprit-il quand il plongea son regard dans le sien.
_ Makoto…, soupira-t-elle en posant sa tête sur l'épaule accueillante du jeune homme, ça te plaît tant que ça de me faire tourner en bourrique ?
_ Hum… peut-être bien.
Cette réponse ne plut pas vraiment à la jeune fille qui releva la tête avant de le frapper derrière la tête. Il fallait toujours qu'il se moque d'elle ainsi, c'était amusant habituellement car elle adorait répliquer pour voir jusqu'où cela pouvait aller -en général, au lit mais chut- , mais pas aujourd'hui. Elle se sentait quelque peu délaissée et elle avait besoin qu'il la rassure. Aussi décida-t-elle d'oublier sa colère et de profiter simplement d'être dans ses bras. Comme cela lui avait manqué… Akira ne savait plus quand elle s'était retrouvée blottie contre lui ainsi, le basketteur lui caressant les cheveux distraitement pour la calmer.
Les pensées de Hanamiya n'étaient pas aussi chastes que celles de sa petite amie. Son corps chaud abandonné contre le sien et son parfum enivrant de cannelle réveillèrent son désir. Cette fille causerait sa perte, il en était persuadé mais il ne pouvait pas se passer d'elle. Après tout, elle l'aimait comme il était et peu de filles en seraient capables. Bien sûr, il savait qu'elle ne cautionnait pas ses plans violents pour gagner ses matchs mais elle ne lui avait jamais demandé d'arrêter. Et pourtant, si elle lui demandait, il serait capable de jouer normalement, pour qu'elle soit fière de lui. Et rien que cela, c'était vraiment bizarre… Lui avait-elle jeté un sort ou quoi ?
Bon, il fallait qu'il pense à autre chose sinon il allait finir par lui sauter dessus comme un animal. Il n'était pas contre ce genre de pratique en temps normal mais pas maintenant. Makoto préférait se couper une main plutôt que de le lui dire mais elle aussi lui avait manqué. Cela faisait presque trois semaines qu'ils ne s'étaient pas retrouvés seuls ainsi et cela lui faisait du bien. Beaucoup par sa faute mais il ne s'excuserait pas pour cela. Une petite pause dans son quotidien rempli par le basket et les cours. Le brun sentit la rose se blottir encore plus près de lui, ses mains agrippant fermement son t-shirt dans son dos.
_ J'avais l'impression de ne pas exister pour toi, tu sais, soupira soudain Akira en relevant la tête.
La peine contenue dans les yeux verts de la jeune fille ne plut pas du tout au capitaine de Kirisaki. Étrangement, il ne supportait pas qu'elle souffre par sa faute alors qu'une telle chose lui était égale, en général. Peut-être tenait-il encore plus à elle qu'il ne le pensait ?
Quand il y repensait, il ne s'était pas mis en couple avec Endo Akira parce qu'il était tombé amoureux d'elle, non. Elle lui avait toujours beaucoup plu, depuis leur rencontre il y a plus d'un an, mais elle ne s'était pas laissée approcher facilement, connaissant sa réputation justifiée de mauvais garçon. Il avait dû faire preuve de beaucoup de patience et d'obstination pour qu'elle lui tombe enfin dans les bras. Seulement, il s'attachait à elle en passant du temps en sa compagnie, ce qui n'était pas prévu dans ses plans. Makoto avait plusieurs fois pensé à la quitter mais à l'idée d'être éloigné d'elle, la jalousie et la possessivité s'emparaient violemment de lui. Jamais il ne la laisserait à un autre. Akira était à lui et en plus, elle l'aimait, donc raison de plus de rester à ses côtés. Même si avec une autre qu'elle, il aurait cherché à la faire souffrir en profitant de ses sentiments pour lui avant de la quitter sans explication.
Mais la force de son attachement commençait sérieusement à l'inquiéter car il devenait accro à son odeur, à son corps abandonné contre le sien, comme maintenant. Sentant qu'elle bougeait contre lui, il entoura sa taille de ses bras et enfouit son visage dans son cou, sans répondre à ce qu'elle avait dit, un peu avant. Oui, il le savait, cela se voyait sur elle. Il lui manquait et il ne comprenait pas comment elle pouvait aimer un mec comme lui. Bon, pas qu'il s'en plaignait, au contraire, il ne fallait pas pousser, non plus. Hanamiya connaissait son ascendant sur elle et il en profitait parfois un peu trop, même si elle ne lui faisait aucun reproche.
Pourquoi ne disait-il rien ? Cela agaçait Akira quand Makoto l'ignorait ainsi, à croire que ce qu'elle ressentait ne comptait pas pour lui. De plus, il ne lui avait jamais vraiment dit qu'il l'aimait, si elle se souvenait bien, alors que cela faisait plus d'un an qu'ils sortaient ensemble. Pas même lors de leurs nuits endiablées. Ils avaient eu des rendez-vous, des soirées à deux, soit chez elle, soit chez lui, et ils ne s'étaient pas contentés d'en rester au baiser. Impossible avec lui. Il était très convaincant et il savait comment la faire craquer. Mais pas un je t'aime. L'aimait-il seulement ? Elle l'ignorait mais n'osait pas lui demander, ayant peur de sa réponse.
_ Ne m'ignore pas, s'il te plaît, fit-elle avec impatience en se redressant.
Akira fronça les sourcils en voyant le sourire narquois qu'il affichait à cet instant. Quoi ? C'était sa seule réaction à ce qu'elle venait de lui dire ? Il ne comptait même pas le nier pour se défendre ? Elle ne savait pas ce qu'il cherchait mais elle n'était pas d'humeur à cela.
_ Je ne t'ignore pas, c'est toi qui t'énerves, lâcha-t-il en lui tenant le menton. Tu sais, je comptais te dire quelque chose mais puisque tu sembles sur les nerfs, je t'en parlerai plus tard, ajouta-t-il en se levant, la lâchant complètement.
Se penchant pour récupérer son sac de sport, Makoto esquissa un fin sourire presque cruel en songeant à la réaction prévisible de la jeune fille. En effet, elle n'allait pas manquer de relever ce qu'il venait de dire. Il fit mine de se diriger vers la porte fermée pour partir quand des bras fins entourèrent son torse pour le retenir. Il tourna légèrement la tête et vit sa copine complètement collée à lui. Il sentait parfaitement sa poitrine ronde s'écraser contre son dos et il dut se faire violence pour ne pas la renverser sur le lit aussitôt.
_ Attends, ne pars pas, s'il te plaît, murmura Akira, le visage enfoui dans le t-shirt du brun. Tu m'as manqué et je n'ai pas envie qu'on se dispute aussi bêtement.
Satisfait de ne pas avoir à répondre à sa première remarque, le basketteur ne bougea pas pendant quelques secondes, profitant de ce contact délicieux. Mais il en connaissait un autre encore meilleur, aussi il se retourna et s'empara de ses lèvres avec avidité, savourant les moindres recoins de sa bouche. Il faufila ses mains sous le haut blanc de sa belle et caressa sa peau, ne voulant pas se retenir de la toucher. Ce qu'il pouvait la désirer, bon sang ! Il lui suffisait de respirer son parfum pour que son sang se transforme en lave en fusion.
Akira ne pensait plus à rien, son esprit était entièrement accaparé par le baiser brûlant de Makoto. Elle passa ses mains dans la nuque du jeune homme pour qu'il se penche davantage et approfondir encore plus ce baiser. Ce qu'elle pouvait aimer quand il l'embrassait de cette manière sauvage et débridée. Son corps était parcouru de frissons intenses et son coeur battait la chamade.
Seulement, Makoto se redressa légèrement, mettant ainsi fin à ce moment plein de passion. Il était temps, songea-t-il en retenant un soupir. Plus tard, il lui montrerait plus tard l'intensité des sentiments qu'elle lui inspirait. Pour le moment, il devait lui parler et il savait que cela allait lui faire plaisir. Mais il ne put retenir son envie de la taquiner par rapport à ce qui venait de se passer, c'était bien trop tentant.
_ En effet, je t'ai manqué, vu comment tu dévorais mes lèvres à l'instant, dit-il avec un sourire narquois.
_ Je te signale que tu n'étais pas mieux, Hanamiya-kun, dit-elle sournoisement.
_ Ne m'appelle pas comme ça, gronda-t-il en pinçant les lèvres, agacé.
En effet, Akira savait qu'il n'aimait pas du tout quand elle l'appelait ainsi mais elle ne s'en privait pas quand elle estimait qu'il l'avait mérité. Comme maintenant. Et le grognement qu'elle entendit la fit pouffer dans ses bras.
_ Ca te fait rire, hein ? ironisa-t-il en la portant sur son épaule. Je me demande si la suite va te faire rire, aussi.
N'aimant pas du tout quand elle se moquait de lui de cette manière, le brun se demandait comment il allait bien pouvoir se venger. Elle lui demandait de la lâcher mais il fit comme s'il n'entendait rien et il sortit de la chambre pour se diriger vers la salle de bain. Une sourire mauvais aux lèvres, il ferma la porte à clé derrière eux et alluma l'eau de la douche. Il l'avait reposée par terre, le temps de faire couler l'eau mais il était temps qu'elle subisse sa vengeance.
_ Non, Makoto, ne fais pas ça, l'avertit-elle alors qu'il venait vers elle, un sourire de mauvaise augure sur son visage.
_ Ne pas faire quoi ? fit-il mine de ne pas comprendre. Je ne vois pas de quoi tu parles, Kira.
Cette façon qu'il avait de l'appeler la rendait toujours faible devant lui. Hanamiya Makoto était la seule personne qu'elle autorisait à l'appeler comme cela, et il en profitait un peu trop. Mais elle ne parvenait pas à lui résister, malgré tout, quand bien même elle le savait.
Profitant d'un moment d'égarement de la rose, le capitaine de Kirisaki Dai Ichi lui attrapa fermement le poignet sans lui faire mal et la reposa sur son épaule avant de la poser dans la douche, toute habillée. Elle avait l'air d'apprécier particulièrement cette douche glacée…
_ Makoto ! s'écria-t-elle en le fusillant du regard. Je vais te tuer !
_ Je t'attends, la provoqua-t-il en entrant à son tour dans la douche après avoir retiré son haut. Tu vois, je suis là alors, que vas-tu faire ?
En la voyant déglutir péniblement, Hanamiya sourit de plus belle, connaissant l'effet qu'il lui faisait quand il était torse nu. La lueur de gourmandise contenue dans ses prunelles vert sapin lui indiquait clairement qu'elle n'avait plus du tout l'intention de le tuer. Il ricana en s'approchant encore un peu plus d'elle, tandis qu'elle reculait, se cognant bientôt contre le carrelage derrière elle.
En tout cas, la vue que Akira lui donnait était des plus appétissantes. Son t-shirt blanc était devenu transparent et il pouvait parfaitement voir le soutien-gorge bleu ciel qu'elle portait. Il ne sentait même pas la fraîcheur de l'eau couler sur sa peau et colla son corps au sien, la faisant prisonnière entre lui et le mur. La pointe dressée de ses seins à cause -en partie- de la fraîcheur de l'eau et le regard quelque peu langoureux qu'elle lui jetait lui offrait un spectacle des plus érotiques. Il sentait d'ailleurs son short devenir de plus en plus serré et gênant.
_ Makoto, souffla-t-elle en lui tendant ses lèvres.
L'ambiance commençait à se saturer en électricité, Akira le sentait. Elle voulait désespérément qu'il l'embrasse mais il ne faisait aucun geste, restant simplement collé à elle, les mains le long de son corps, sans la toucher. Pourtant, elle sentait son désir contre elle alors pourquoi ne faisait-il rien ? Qu'il la touche, prenne possession d'elle comme il savait si bien le faire, elle le laisserait faire car dieu qu'elle aimait cela !
_ Kira-chan, sussura-t-il en se penchant vers elle, tu es sûre que tu veux encore me tuer ?
_ Tais-toi et embrasse-moi, lui intima-t-elle en posant ses mains sur son torse musclé. Maintenant.
Tiens, elle jouait les dominatrices, intéressant, se dit le numéro quatre de Kirisaki. Seulement, il était hors de question pour lui de la laisser dominer la situation et il comptait bien le lui faire comprendre dès maintenant. Tiens, cela lui donnait une idée pour plus tard… Oui, cela lui plaisait beaucoup.
Bon, avec tout cela, il ne lui avait encore rien dit à propos de la soirée du lendemain, pour fêter la victoire de l'équipe de basket durant un de leurs matchs amicaux. Cela leur ferait du bien de penser à autre chose qu'à leur défaite contre Seirin. Même si son envie de se venger d'eux n'avait pas disparu, loin de là. Tant pis, il lui en parlerait plus tard, pour le moment, une chose plus importante attirait son attention et il comptait bien ne pas laisser passer une occasion pareille. Surtout quand Akira s'offrait à lui ainsi…
Dans un mouvement brusque, Makoto attrapa d'une seule main les poignets de la jeune fille et les colla contre le mur au-dessus de sa tête. Il lui mordit ensuite la lèvre inférieure, la faisant légèrement saigner. Il lécha alors sa petite morsure avant de s'emparer de ses lèvres une nouvelle fois. Tout en l'embrassant, il frotta son entrejambe contre celui de la rose qui gémit dans sa bouche.
_ Tu me veux, pas vrai ? la nargua-t-il ensuite, le regard brûlant.
_ Si tu… si tu connais la réponse, pourquoi tu poses la question ? balbutia l'adolescente en se cambrant contre lui.
_ J'adore te l'entendre dire.
Nom d'un chien enragé ! Ce qu'elle pouvait détester quand il la faisait languir ainsi mais elle savait qu'il ne lui céderait pas les rênes, malgré son envie à elle. Il aimait garder le contrôle, même pendant leurs moments d'intimité. Surtout pendant leurs moments d'intimité, devrait-elle dire…
La main libre de Hanamiya malmenait sa poitrine à travers son t-shirt trempé par l'eau de la douche, pinçant par moment les bourgeons gorgés de désir, la faisant ainsi se mordre la lèvre pour ne pas crier. Akira voulut tenter de le toucher mais sa poigne était trop forte. Heureusement, elle n'était pas sans arme. S'il savait comment la rendre folle, le contraire était tout aussi vrai. Donc elle se colla encore plus à lui et commença à taquiner la bosse contenue dans son short avec son genou, ce qui le fit grogner de plus belle.
_ Tu me veux, pas vrai ? répéta-t-elle sur le même ton que lui. Alors qu'est-ce que tu attends ?
Un sourire mauvais naquit sur les lèvres du basketteur qui comprit qu'elle le provoquait. Elle n'avait pas froid aux yeux, et il appréciait cela tout particulièrement chez elle. Son excitation monta encore d'un cran. Très bien, elle l'aurait voulu…
D'un coup sec, il arracha le t-shirt de sa belle, le réduisant en lambeaux, et dévora sa peau sucrée de baisers ardents, lui laissant de temps à autre une marque violette. Il lâcha ensuite ses poignets et entreprit de retirer le sous-vêtement empêchant l'accès à sa poitrine délicieuse. Tout en se baissant, il la couva d'un regard langoureux, auquel elle répondit de la même façon.
Pourquoi ? Pourquoi était-elle si faible quand elle était dans ses bras ? Tout simplement parce qu'elle l'aimait comme une folle, même si elle savait qu'il pouvait lui briser le coeur très facilement en la quittant du jour au lendemain. Mais elle ne devait pas penser à cela maintenant, ce n'était pas le moment, pas quand il jouait délicieusement avec ses nerfs comme cela. Elle dut se mordre la main très fort pour ne pas gémir quand il se mit à malaxer presque brutalement sa poitrine nue dans ses grandes mains calleuses tout en frottant une nouvelle fois son intimité brûlante de la sienne de bas en haut à plusieurs reprises. Akira se retint péniblement à ses épaules pour ne pas tomber et tenta de reprendre le contrôle de son souffle, en vain.
_ Makoto, l'appela-t-elle désespérément.
_ J'ai l'impression que ça n'a pas l'air d'aller, se moqua-t-il avant de lui mordre la peau tendre de son cou. Si je te laissais dans cet état, tiens…
_ Crétin…
En la sentant se cambrer contre lui, le numéro quatre de Kirisaki esquissa un sourire satisfait. Elle ne pouvait pas lui résister, il connaissait son corps par coeur et il savait qu'elle était déjà prête pour lui. Il n'avait même pas besoin de descendre sa main pour le confirmer. Son regard vert voilé et son souffle erratique étaient suffisamment évocateurs. Sans oublier les battement effrénés de son coeur qu'il entendait parfaitement, malgré le bruit que faisait l'eau de la douche. Seulement, il n'avait pas terminé de la torturer, elle devrait le supplier pour qu'il la prenne enfin car il ne comptait pas lui accorder cette délivrance qu'elle lui demandait, du moins pas maintenant.
Il plongea sa tête dans le cou de la rose et aspira la peau entre ses lèvres pour laisser une autre marque par dessus la précédente. Les frémissements dans le corps de sa copine ne le laissaient pas indifférent mais il se contint encore. Ses mains se mirent à parcourir fiévreusement ce corps si attirant, la faisant défaillir contre lui. Il passa ensuite une de ses mains à l'intérieur de la culotte de sa copine et taquina sa fleur intime du bout de ses doigts. Il ricana quand il dut la retenir de son bras libre pour ne pas qu'elle tombe et se moqua d'elle dans le même temps.
_ Alors, on ne tient plus debout ? Comme c'est dommage.
L'eau coulait toujours sur les deux adolescents mais aucun d'eux n'y faisait attention, emportés par le feu de la passion qui coulait en eux à cet instant. Des gémissements résonnaient dans la pièce, des moqueries et des grognements aussi. Mais d'un seul coup, Hanamiya lâcha sa petite amie qui faillit trébucher et quitta la douche, la laissant pantelante et frustrée. Les yeux de la jeune fille se mirent à papillonner rapidement, Makoto avait rompu le contact de manière si brusque qu'elle se sentait perdue. Elle ne comprenait pas ce qui venait de se passer. Pourquoi s'arrêter maintenant alors qu'ils le voulaient tous les deux ?
Seulement, quand elle entendit ce qu'il dit ensuite, sa colère remplaça bien vite le désir en elle.
_ Je dois aller m'entraîner, on remet ça à plus tard, l'informa-t-il comme si de rien était.
_ Tu plaisantes, j'espère ?
Le plaisir était redescendu si vite que Akira en avait le tourni. Il osait lui faire cela alors qu'il l'avait tentée sans vergogne ? Cela ne se passerait pas comme cela, elle s'en faisait le serment. Il allait le payer cher et il allait s'en mordre les doigts. Certes, elle comprenait que ce soit important pour lui de s'entraîner en vu des prochains championnats mais la laisser en plan ainsi, non elle n'acceptait pas.
_ Non.
Sans dire un mot de plus, Makoto sortit de la salle de bain et retourna dans la chambre de la jeune fille pour enfiler des vêtements secs qu'il avait dans son sac quand il la vit arriver comme une furie. Elle était furieuse, c'était le moins que l'on puisse dire. Mais cela donnait plus de piquant quand ils couchaient ensemble car dans ces cas-là, elle ne se laissait pas dominer facilement. Et il adorait ce genre de petites batailles, bien que c'était toujours lui le vainqueur à la fin.
_ Ne crois pas que tu vas t'en sortir comme ça, Hanamiya Makoto, tu vas me le payer.
Une fois qu'il eut terminé de s'habiller, il se retourna vers elle et marcha dans sa direction, un sourire narquois sur son visage. Ce qu'elle venait de lui dire lui promettait des délices insoupçonnés, il avait hâte de se retrouver seul avec elle pour mettre les idées qu'il avait en tête enfin en pratique.
Le brun se pencha vers elle et lui susurra malicieusement :
_ J'ai hâte de voir ça. Et demain, il y a une fête chez moi, tu es invitée, et tu dors chez moi. Ma mère sera contente de te voir.
_ Je ne viendrai pas ! s'écria-t-elle avec colère.
_ A demain, Kira-chan.
Sur ces mots, Akira vit son copain quitter la chambre, non sans lui avoir adressé un regard plein de sous-entendus. Elle serra les poings, se retenant de le suivre pour le frapper. En voyant l'état dans lequel elle se trouvait après la visite de Makoto, elle se dit qu'il aurait mieux fallu qu'il ne vienne pas, finalement. Cette manière qu'il avait de souffler le chaud et le froid avec elle l'agaçait prodigieusement, surtout que ce n'était pas la première fois que cela se produisait. Sa frustration était telle qu'elle se sentait brûler de l'intérieur et malheureusement pour elle, seul son copain était capable de l'apaiser, durant un temps du moins. Faisait-il cela pour qu'elle soit encore plus dépendante de lui et du plaisir qu'il lui donnait ? Le pire, c'était que cela fonctionnait parfaitement.
Pour tenter de se calmer et remettre ses idées en place, la jeune fille alla dans la salle de bain prendre une douche. L'eau tiède coulant sur elle la détendait, lui faisant un bien fou, même si elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à ce qui avait failli se produire à ce même endroit, vingt minutes plus tôt. Elle se mordilla la lèvre inférieure en fermant brièvement les yeux, revoyant clairement Makoto la rendre folle avec ses caresses ardentes, la narguant sans cesse avec ses sourires en coin. Non, stop ! Elle devait arrêter d'y penser, sinon elle rentrerait dans son jeu.
Elle devait se venger, c'était une certitude mais elle ne savait pas encore comment. En soupirant, elle éteignit l'eau et sortit de la cabine avant d'entourer son corps nu avec une serviette violette. C'est en séchant ses longs cheveux roses qu'elle eut une idée. Makoto lui avait bien parlé d'une fête ayant lieu chez lui avant son départ, non ? Elle allait donc profiter de cette occasion pour se venger de manière éclatante et elle savait déjà comment elle allait procéder.
Akira connaissait parfaitement la possessivité du capitaine de Kirisaki Dai Ichi envers elle donc elle décida de jouer là-dessus pour l'énerver. Avec une tenue un peu -trop- évocatrice pour bien le faire monter en pression, dans tous les sens du terme. Ainsi, il s'énerverait de la voir habillée légèrement et surtout en voyant les regards entendus des autres garçons présents. Cela allait le rendre fou et elle devait se préparer à en subir de belles mais cela ne lui faisait pas peur.
De plus, il devait aussi payer pour l'avoir ignorée durant les trois dernières semaines… Makoto avait réussi à lui faire oublier ce détail important quand il était là mais à présent, elle s'en rappelait très bien. Enfin, elle oubliait toujours tout ce qui n'était pas eux quand ils n'étaient que tous les deux… Ce qui la conforta dans son idée première de lui en faire voir de toutes les couleurs.
_ Tiens-toi prêt, Hanamiya Makoto, le prévint-elle en souriant mesquinement à son reflet dans le miroir. Tu vas voir de quel bois je me chauffe quand tu m'énerves volontairement.
Tout en chantonnant un air sans queue ni tête, l'adolescente à la chevelure rose termina de se sécher et s'habilla dans la foulée. Elle sortit ensuite de la pièce pour se rendre dans sa chambre afin de chercher une tenue pour la soirée de demain. En ouvrant son armoire, elle se mit à ricaner doucement car elle réservait une surprise à son cher petit ami et il allait lui en dire des nouvelles. A présent, Akira avait vraiment hâte d'aller à cette soirée, le lendemain soir…
OoOoOoO
La soirée était commencée depuis presque deux heures et sa petite amie n'était pas encore arrivée. Makoto sentait son impatience monter mais il se contint tant bien que mal car il ne voulait pas croire que Akira ne viendrait pas, comme elle l'avait dit sous le coup de la colère juste avant qu'il ne parte de chez elle, la veille, après l'avoir laissée en plan. Malgré ce qu'il lui avait montré, cela avait été très difficile aussi pour lui de ne pas avoir terminé leur intermède passionné dans la douche. En y repensant, il sentit des frissons lui parcourir l'échine mais il ne montra rien de son trouble devant ses coéquipiers pour ne pas paraître faible devant eux.
_ Endo-san n'est pas encore arrivée ? lui demanda soudain Seto, en lui apportant un verre.
_ Non.
La voix de son capitaine claqua comme un fouet et le pivot comprit qu'il commençait sérieusement à s'énerver. Il savait que Endo Akira aimait sincèrement Hanamiya et qu'elle allait finir par faire son apparition. Simplement, elle voulait faire payer à son petit ami le fait de l'avoir ignorée pendant presque trois semaines. Il était au courant car il avait parlé quelquefois avec la jeune fille pendant les pauses, étant dans sa classe contrairement au capitaine qui était dans la classe voisine. Il n'était pas certain que ce soit une bonne idée mais c'était elle qui décidait et il n'avait pas cherché à l'en dissuader. Seulement, elle ne lui avait pas dit qu'elle aurait presque deux heures de retard, donc il commençait un peu à s'inquiéter. Et quand il entendit la voix de son ami, il réalisa qu'il n'était pas le seul.
_ Putain, elle pourrait m'envoyer un message, quand même !
Makoto faisait les cents pas dans le salon, sous les yeux à la fois inquiets et moqueurs de ses coéquipiers. En vérité, il n'était pas tant énervé qu'inquiet car il se faisait tard et il n'aimait pas la savoir seule la nuit dans les rues, loin de lui pour la protéger d'éventuelles mauvaises rencontres. Il avala son verre d'un trait et grimaça à cause de la brûlure de l'alcool dans sa gorge. En plus, Kira avait manqué sa mère car elle était partie travailler avant son arrivée, elle lui avait donc demandé de lui passer son bonjour quand elle arriverait. Bien sûr, il le ferait mais avant il ne manquerait pas de l'engueuler pour son retard. Plutôt mourir que de lui dire qu'il s'était inquiété pour elle.
_ Elle a peut-être trouvé quelqu'un d'autre, lâcha Hara sans réfléchir.
_ Je t'interdis de dire ça, gronda le capitaine furieusement.
En prononçant cette phrase, Hanamiya attrapa son coéquipier par le col de son t-shirt et lui envoya le regard le plus noir qu'il avait en stock. Il n'aurait pas pu se taire, ce crétin ! Comme si cela ne le travaillait pas déjà ! Non, elle le lui aurait dit, si c'était le cas et elle ne se serait pas laissée faire hier dans la douche. A cette pensée, il sentit son désir d'elle se raviver et elle n'était pas encore là.
Seto soupira. Evidemment, Hara n'avait pas pu s'empêcher de sortir une connerie aussi grosse que lui. Mais la réaction de Hanamiya était plus violente que ce à quoi il s'attendait. Comme s'il était amoureux d'elle… Il esquissa un léger sourire à cette pensée car il n'était pas certain que son ami l'ait compris, malgré sa grande intelligence.
Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit et la silhouette d'Akira fit son apparition. En voyant la scène qui se jouait sous ses yeux, la jeune fille fronça les sourcils. Elle n'avait pas manqué d'entendre la remarque pas très fine du numéro dix de l'équipe de basket et cela ne lui avait vraiment pas plu. Surtout si c'était pour énerver Makoto… Elle posa le sac qu'elle tenait à l'entrée de la pièce et s'approcha doucement sans manifester sa présence.
_ Trouvé quelqu'un d'autre, moi ? fit-elle mine de s'étonner, les poings sur les hanches, faisant sursauter le grisé. Pas du tout et ce n'est pas près d'arriver, alors arrête de parler sans savoir, Hara-kun.
Sans plus le regarder, la jeune fille aux yeux vert sapin prit doucement la main de Hanamiya qui tenait le col de l'autre basketteur et il relâcha sa prise avant de se tourner vers elle. Une lueur qu'elle ne parvenait pas à identifier passa dans les prunelles de son petit ami mais elle avait disparu si vite qu'elle avait l'impression de l'avoir rêvée. En tout cas, il n'était pas très content de son retard, tout comme elle la veille, bien qu'elle n'ait pas prévu d'arriver aussi tard.
_ C'est à cette heure-là que tu arrives, Akira ? Et pourquoi tu gardes ton manteau, idiote ?
Oh, son prénom en entier et une petite insulte ! Non, Makoto n'était pas en colère, il était furieux et Hara n'avait pas arrangé les choses en sous-entendant des choses qui n'avaient pas lieu d'être. Il allait falloir qu'elle le calme, maintenant. Ce n'était pas vraiment ainsi qu'elle avait imaginé son arrivée chez son copain mais tant pis. Elle allait devoir attendre pour sa petite mise en scène.
_ Désolée, Makoto, j'ai oublié mon portable chez moi et j'ai raté mon bus… Il est passé en avance, expliqua-t-elle calmement sans lâcher sa main.
Akira lui caressait sa paume de son pouce, espérant le calmer au moins un peu. Si elle ne le connaissait pas si bien, elle aurait pu croire qu'il s'était inquiété pour elle. Mais non, ce n'était pas son genre. Ignorant sa déception, elle lui adressa un petit sourire et il soupira en baissant la tête.
Pourquoi le calmait-elle avec autant de facilité ? Tout intelligent qu'il était, le capitaine de Kirisaki Dai Ichi ne comprenait pas. Ce pouvoir qu'elle avait sur lui, c'était quoi au juste ? Il la regardait saluer les autres avec un sourire amical et elle n'avait toujours pas retiré son manteau noir. Avait-elle froid ? Cela lui donna un nombre incalculable d'idées pour la réchauffer mais aucune n'était chaste, donc ce n'était pas le moment. Il n'avait absolument pas envie de se donner en spectacle avec Akira devant ses coéquipiers.
Une fois Hanamiya calmé, la soirée continua dans le calme et la gaieté. Voir son petit ami et ses amis aussi détendus et souriants lui faisait vraiment plaisir, car cela lui avait manqué. L'alcool coulait à flot mais elle n'avait bu qu'un seul verre pour trinquer avec eux afin de garder les idées claires.
Dans la foulée, la jeune fille jeta un regard discret vers Makoto et ses yeux bruns semblaient la déshabiller de manière impudique. Il essayait sans doute d'imaginer ce qu'elle pouvait bien porter sous son vêtement sombre et ce petit jeu l'amusait. Bientôt, sa patience serait bientôt récompensée alors il pouvait bien attendre encore un peu. Elle se mordilla la lèvre devant les pensées licencieuses qui envahissaient son esprit et se reconcentra sur sa conversation avec Seto qui n'avait pas manqué le manège du couple.
_ Je ne sais pas comme tu fais pour réussir tous les tests sans réviser, alors que je me prends toujours une mauvaise note, même en ayant travaillé comme une dingue, soupira la rose sous le regard amusé du pivot.
_ Tu y arriveras la prochaine fois, fit le numéro cinq en retenant un bâillement.
_ Je n'y crois pas trop… eh mais ne te moque pas de moi, Seto-kun ! s'écria-t-elle quand elle remarqua le sourire moqueur sur le visage fatigué de son ami.
La soirée battait son plein et Akira s'amusait comme une folle. Entre les danses avec les membres du cinq majeur et les fous rires à n'en plus finir, l'ambiance était géniale. Tiens, elle devait maintenant danser avec Makoto, c'était donc le moment de retirer enfin ce manteau qui la gênait sérieusement. L'air de rien, la jeune fille commença à déboutonner le vêtement et quand il tomba de ses épaules, elle entendit le glapissement de son amant et esquissa un sourire satisfait. Pile la réaction qu'elle cherchait. Elle ignora les sifflements des autres basketteurs et se dirigea vers son petit ami d'une démarche quelque peu sensuelle, ne le lâchant pas des yeux une seule seconde.
Non mais c'était quoi, ça ? Était-elle seulement trop bête ou faisait-elle semblant de ne pas comprendre ? Elle voulait le provoquer à cause de la veille, c'était sans doute cela. Mais elle n'avait pas besoin de montrer son corps à qui voulait bien le voir pour cela ! Hanamiya jeta un regard plein de colère et de désir refoulé à Akira, dont le sourire s'agrandit. Cette robe courte et moulante ne cachait rien de son corps et cela le rendait littéralement fou. Seul lui avait le droit de la voir ainsi et elle ne perdait rien pour attendre.
_ Tu peux me dire à quoi tu joues, Kira ? siffla-t-il entre ses dents pendant leur danse.
_ Mais à rien, enfin, nia-t-elle, j'ai juste voulu me faire belle pour toi, c'est tout.
Elle passa ses bras autour de son cou et approcha son visage du sien. Son souffle chaud sur ses lèvres et la façon dont elle se collait à lui faillit le faire craquer mais cela ne marcherait pas comme cela. Un sourire mauvais prit place sur son visage et elle frissonna à cette vue, sachant parfaitement ce qu'il avait en tête. Il ne la croyait pas, c'était évident, mais sa réaction quand il avait vu sa tenue avait été tellement drôle qu'elle ne le regrettait pas.
_ Tu es jaloux ? demanda-t-elle soudain sur un ton amusé.
_ Il n'y a que moi qui peux te voir comme ça, répondit-il en jetant un regard noir derrière elle. Oh les gars, arrêtez de mater ma copine ou ça ne va pas le faire, les prévint-il d'une voix sombre.
Oui, Makoto était possessif avec sa copine, comme il aimait à le préciser et oui, il l'assumait pleinement. Possessif et terriblement jaloux. Cette fille sublime était à lui et il ne comptait pas la partager avec eux, bien que ce soit ses amis. Il ne la quitta pas du reste de la soirée, lui jetant des regards en coin plein de frustration jusqu'au départ des autres basketteurs, deux petites heures plus tard.
Une fois le dernier parti, Makoto referma la porte et donna un tour de clé avant de la retirer de la serrure pour que sa mère puisse rentrer du travail, le lendemain matin. A présent, il était seul avec Akira, pour le restant de la nuit. Et il comptait bien lui faire comprendre qu'il n'avait pas du tout apprécié sa tenue alors que d'autres garçons étaient présents. Si elle avait porté cela pour une soirée en tête-à-tête, il n'aurait rien dit mais là, il était juste en colère.
Sans dire un seul mot, le capitaine de Kirisaki la prit fermement par le poignet, ignorant son cri de surprise, et la tira jusque dans sa chambre avant de la jeter sur le lit. Il monta à son tour et se positionna au dessus d'elle, une lueur inquiétante dans ses yeux bruns.
_ C'était une mauvaise idée de me provoquer comme ça, Kira-chan, lança-t-il à brûle-pourpoint.
_ Je te rends la monnaie de ta pièce pour hier, répliqua-t-elle en le regardant dans les yeux.
La jeune fille se redressa sur ses coudes et sourit d'un air provocateur. Elle savait ce qui l'attendait mais elle ne perdrait pas sans se battre, ils le savaient tous les deux. Et puis, il ne pourrait pas nier que cette robe lui faisait de l'effet, elle l'avait vu la dévorer des yeux durant le reste de la soirée. Sans oublier la bosse qui déformait son pantalon, bien sûr…
_ Dans ce cas, attends-toi à ne pas dormir de la nuit, ma belle, fit-il avec un sourire en coin qui n'annonçait rien de bon.
_ Si tu en es capable, susurra-t-elle lascivement à son oreille.
Tiens, elle oserait mettre en doute ses capacités ? Akira jouait vraiment avec le feu, ou il se faisait des idées ? Il ne pouvait pas accepter une chose pareille. Il allait faire en sorte qu'elle n'ait plus assez de souffle pour ne serait-ce que murmurer son nom et elle allait voir ce qu'elle allait voir.
Ne voulant plus retenir son désir qui le brûlait au fer rouge, Hanamiya s'empara brutalement des lèvres de la jeune fille et étouffa son cri entre leurs lèvres jointes. Il la dévorait comme jamais, ne lui laissant pas le loisir de reprendre son souffle. Et elle n'en aurait pas beaucoup l'occasion, pendant les heures qui allaient suivre. Il lui écarta les cuisses et s'inséra entre elles, histoire de la tenter encore plus. Donnant de légers coups de bassin contre son intimité encore couverte de son sous-vêtement, Makoto sentit la jeune fille se cambrer contre lui et il esquissa un sourire moqueur. Elle ne tenait déjà plus ? Eh bien, la pauvre n'avait pas fini d'en voir, songea-t-il alors qu'il passa ses doigts dans ses longs cheveux roses avant de les tirer d'un coup sec.
Oh mon Dieu… Pas encore tout à fait remise de sa frustration de la veille, Akira se sentait comme brûler de l'intérieur. Le moindre effleurement de ses mains et de ses lèvres déclenchait en elle une vague de désir qu'elle se sentait dériver aux frontières de sa conscience. Les lèvres de Hanamiya goûtaient sa peau avec gourmandise et ses mains taquinaient sa poitrine à travers sa robe. Le tissu était si fin qu'elle sentait parfaitement la chaleur de sa peau traverser le vêtement. Un nouveau coup de bassin plus fort que les précédents la fit soupirer fortement et son souffle commençait sérieusement à lui manquer. Voulant le sentir tout contre elle, la jeune fille entoura la taille de son amant de ses jambes, remontant ainsi sa robe au dessus de ses hanches, et le rapprocha jusqu'à ce que leurs deux corps soient collés l'un à l'autre.
Ses deux mains fines se faufilèrent sous le t-shirt qu'il portait et elle se mit à lui griffer doucement la peau de son dos avec ses ongles, ce qui le fit grogner sombrement. Ensuite, sa bouche lui mordilla le lobe de son oreille, un de ses points les plus sensibles. Akira sourit péniblement quand elle sentit le frisson intense qui prenait possession du corps de Makoto.
Sa petite amie se décidait enfin à ouvrir les hostilités, songea le brun avec délice. Il se redressa de toute sa hauteur, ignorant les plaintes de sa belle, et la couvrit d'un regard brûlant. Il retira ensuite ses jambes de sa taille et remonta la robe noire jusque sous la poitrine palpitante d'Akira. Son ventre était à présent complètement découvert et ce qu'il pouvait aimer cette vue… Il la voyait onduler telle une sirène sur le matelas, l'appelant désespérément contre elle. Mais non, il avait décidé qu'elle allait souffrir pour l'avoir trop provoqué alors elle allait souffrir.
Sans prévenir, Makoto mordit la peau légèrement halée du cou tendre de sa copine et il fit ensuite descendre ses doigts le long de son buste, la faisant gémir de plus belle. Et la façon dont elle lui tirait les cheveux lui montrait à quel point elle aimait cela. Il s'arrêta juste avant l'élastique de sa culotte et remonta vers sa poitrine encore couverte. Il joua de cette façon avec elle pendant quelques secondes avant de poser ses grandes mains de basketteur des deux côtés de la tête d'Akira, qui avait le souffle court.
_ Et si je faisais traîner les choses ? la taquina-t-il avec un sourire presque cruel.
_ Tu… tu vas… me tuer si tu fais ça, protesta-t-elle, la voix tremblante.
_ Vraiment ?
La rose vit Hanamiya approcher son visage du sien et son sourire s'agrandissait, elle n'aimait pas quand il jouait avec elle comme cela. Seulement, elle ne put rien dire de plus car il la tourna légèrement sur le côté gauche pour faire descendre la fermeture éclair de sa robe, avant de la remettre sur le dos. La robe quitta son corps avant qu'elle n'ait eu le temps de dire ouf. Ainsi, elle se retrouva presque nue devant lui alors qu'il portait encore tous ses vêtements. Elle avait comme une sensation de déjà-vu et un frisson d'appréhension parcourut son corps à l'idée de ce qu'il avait prévu de lui faire subir. Malgré tout, elle n'allait pas l'arrêter car elle avait bien trop besoin et envie de lui dans l'état actuel des choses, et il le savait. Voilà sans doute l'une des raisons pour laquelle il souriait.
_ Si je te touche ici, ça te fait quoi ? continua Makoto sur le même ton moqueur en effleurant la pointe dressée d'un sein. Et ici ?
A chaque point sensible qu'il frôlait, la jeune fille se cambrait et gémissait de plus belle. Il adorait jouer avec ses nerfs ainsi, cela lui montrait que lui seul contrôlait la situation. Et surtout qu'il était le seul maître de son désir… Voulant en entendre plus, il se pencha sur sa poitrine qui se relevait rapidement et passa sa langue autour du bourgeon sensible sans jamais le toucher, tandis qu'il pinçait le deuxième entre ses doigts agiles.
_ S'il te plaît…, entendit-il soudain.
Son côté sadique adorait l'entendre le supplier ainsi mais elle n'en avait pas encore eu assez. Tout en continuant cette torture, le capitaine de Kirisaki frôla de son doigt l'endroit le plus sensible du corps de sa petite amie, lui procurant une autre vague de plaisir qui la fit crier. Son désir mouillait son sous-vêtement, il devait vraiment la déranger. Devait-il le lui retirer maintenant ou attendre encore un peu ? Il se releva un peu et il passa son doigt de manière plus appuyée à cet endroit, se léchant la lèvre inférieure avec gourmandise. Sa supplique faillit le faire céder mais il se contint, ce n'était pas encore le moment. Il voulait l'amener au bord de l'extase et d'après ce qu'il pouvait en juger, elle atteignait ses limites.
Son corps n'était plus que désir à l'état brut, Akira était emportée par la passion et l'amour qu'elle éprouvait pour Makoto. Elle tirait sur les draps, gémissant sans fin, et ne parvenait plus à se contrôler. Elle était entièrement soumise aux envies du brun mais cela lui était égal. Elle ne voulait plus qu'une seule chose, à présent : qu'il lui fasse enfin l'amour, à sa manière sauvage et passionnée.
_ A quel point me veux-tu, Kira ? lui murmura-t-il lascivement à l'oreille.
Il cessa tout mouvement, attendant simplement sa réponse. Bon sang, qu'elle était belle ! Et elle était dans son lit, à lui, presque nue. Il songea alors à son idée et se dit que c'était le moment idéal pour la mettre en place. Akira ne lui refuserait plus rien, dans l'état où elle se trouvait. Et il en mourrait d'envie depuis si longtemps…
_ Je…
_ Tu ?
Que cherchait-il ? La jeune fille ne comprenait pas et elle n'était pas en état de réfléchir avec lucidité. Ne parvenant pas à parler à cause de son souffle manquant, elle prit une des mains de son petit ami et la posa sur son sein, ce qui le fit sourire malicieusement. Bon, lui-même commençait sérieusement à manquer de souffle et le désir menaçait de le submerger. Il était temps qu'il passe aux choses sérieuses.
Quand il y pensait, c'était la première fois qu'il était autant attiré par une fille et malgré le nombre de fois qu'ils avaient pu coucher ensemble, il la désirait toujours plus. Il n'était jamais rassasié et il ne savait pas s'il le serait un jour. Le sort qu'elle lui avait jeté était plus puissant que jamais. La preuve en était que il sentait la barrière entourant son coeur disparaître peu à peu à son contact. Serait-il finalement tombé amoureux d'elle ?
Préférant ne pas s'attarder sur ce point pour l'instant, Makoto se pencha sur sa petite amie et lui mordilla la lèvre sans vraiment l'embrasser. Mais apparemment, elle n'était pas de cet avis car elle posa ses lippes sur les siennes et il la laisser mener le baiser pendant quelques secondes avant de se redresser, essoufflé. Il en profita pour retirer son haut qui le dérangeait fortement et fit de même avec son pantalon, gardant simplement son boxer.
D'un air gourmand, Akira se mit à genoux pour faire face à son petit ami et effleura la bosse qui déformait son sous-vêtement d'un doigt taquin, le faisant siffler entre ses dents. En réponse, ses mains se posèrent sur ses seins et le jeune homme les malaxa lentement, trop lentement pour elle. C'est alors que la rose se rapprocha encore de lui et il comprit son intention. Elle voulait le dominer… Et puis après tout, il pouvait bien lui laisser ce plaisir au moins une fois, non ? Bon pas trop longtemps non plus, il ne fallait pas abuser.
Sérieusement ? Il la laissait faire ? En le voyant hocher la tête, Akira sentait une joie incommensurable l'envahir. Il lui montrait qu'il lui faisait confiance et cela n'avait pas de prix à ses yeux. Elle monta à califourchon sur lui et entoura sa nuque de ses bras avant de l'embrasser une nouvelle fois, ne parvenant pas à se lasser du goût qu'avait sa bouche. Dans le même temps, elle se déhancha doucement sur lui, frottant leur poitrine l'une contre l'autre, déclenchant une vague intense de frissons dans leurs deux corps en feu. Elle sentait les mains de Makoto se crisper sur sa taille, signe qu'il n'était pas indifférent à ce qu'elle lui faisait. Ses mains le touchèrent partout où elles pouvaient se poser : son dos, son torse, ses épaules, même ses fesses.
Mais alors que ses doigts entouraient le membre gonflé de son homme à travers son boxer, Makoto la renversa sur le matelas et elle se retrouva une nouvelle fois sur le dos. Dans la foulée, il retira la culotte en dentelle et fit entrer un doigt dans son intimité mouillée. Il le bougea un peu, la faisant crier, et son regard s'assombrit encore, le désir prenant complètement possession de lui. Il ajouta un deuxième doigt et fit des mouvements de ciseaux pendant qu'il enlevait son boxer de sa main libre, libérant ainsi son érection.
_ Touche-moi, Kira, murmura-t-il voluptueusement.
Voyant qu'elle avait du mal à bouger, il lui prit fermement la main et la posa sur son sexe gorgé de désir, lui arrachant un grognement. La main de la jeune fille se mit à bouger au même rythme que ses doigts en elle et ils arrivèrent tous les deux assez vite au bord de l'extase. Seulement, il n'était pas question de jouir tant qu'il ne la possédait pas.
Makoto enfila rapidement un préservatif, sous le regard brûlant de sa copine, et il s'inséra entre ses cuisses accueillantes. Il resta immobile quelques instants, profitant de la vue qu'il avait.
_ Tu es à moi, Akira, marmonna-t-il. Rien qu'à moi !
Sur le dernier mot, il prit possession d'elle d'un coup de rein puissant, la faisant se cambrer sous lui. Il étouffa son gémissement entre ses lèvres et commença à la pilonner durement, ne lui laissant aucune répit. Il taquina un de ses tétons de sa langue et le mordilla ensuite, sans cesser ses coups de butoir.
_ Makoto, plus vite… murmura-t-elle à bout de souffle.
La jeune fille ne parvenait presque plus à respirer, sous la puissance des coups de bassin de Hanamiya, elle gémissait faiblement. Il entrait et sortait de plus en plus fort et vite, la rendant complètement folle. Elle ne savait plus quoi faire de ses mains, elle les plongea simplement dans les cheveux noirs de son amant et les tira de temps à autre. Ensuite, elle les déplaça au niveau de ses épaules, lui griffant la peau. Plus, elle voulait tellement plus…
La sueur coulait le long de ses bras et de son dos mais Makoto s'en moquait complètement. Il continuait ses coups de bassin puissants, désirant plus que tout se perdre en elle. Et aussi lui faire perdre la tête, bien sûr. Les lèvres pincées, il se retint d'accélérer, voulant que ce moment dure aussi longtemps que possible.
Tiens, et s'il pimentait un peu les choses ? Ce n'était pas une mauvaise idée, songea-t-il sournoisement. Il s'arrêta soudain de bouger et se retira de l'intimité brûlante de sa copine. Elle montra bruyamment son désaccord mais il ne la laissa pas se plaindre plus longtemps. Il la retourna à plat ventre sur le lit et prit ses hanches entre ses mains pour les relever. Lentement, il positionna son visage au niveau de sa fleur intime et souffla dessus, comme pour attiser les flammes de son désir. Il l'entendit pousser un petit gémissement, ce qui l'encouragea pour la suite. Son pouce vint taquiner son clitoris et il joua avec pendant quelques minutes. Elle gigotait faiblement, le priant de venir en elle.
Voulant la goûter, Hanamiya approcha encore plus son visage et tout en continuant de pincer le bourgeon plein de désir inassouvi, il fit pénétrer sa langue à l'intérieur de son vagin. Bon sang, ce qu'elle était délicieuse, songea-t-il après quelques minutes en se redressant. Voyant qu'elle le regardait, il se lécha les lèvres avec un air taquin sur le visage.
_ Tu veux que je te prenne encore ? la tenta-t-il, sa bouche contre une de ses fesses.
_ Vite…, souffla-t-elle péniblement. J'en peux plus…
La laissant dans cette position qui lui donnait une vue superbe sur ses fesses rebondies, Makoto vint positionner son sexe à l'entrée de celui de la jeune fille. Il maintint ses hanches de ses mains et la prit avec force. Il retrouva avec plaisir cette sensation incomparable d'être en elle et entama de lents mouvements de vas-et-viens des plus frustrants, pour elle comme pour lui. Ses mains se crispèrent sur son bassin tandis qu'il sentait déjà les parois d'Akira se resserrer sur son membre.
_ Ne jouis pas maintenant, lui intima-t-il aussitôt, attends mon signal.
Pourquoi lui demandait-il toujours l'impossible ? Mais Akira était dans l'impossibilité de protester, ses soupirs et ses cris lui laissant à peine assez d'air pour respirer. Le visage enfoncé dans l'oreiller, elle sentait pleinement chacun des mouvements du brun en elle. Elle dut se mordre la lèvre pour s'empêcher de venir à plusieurs reprises. Décidément, il ne lui laissait aucun répit, se dit-elle quand elle sentit son torse contre son dos. Ses vas-et-viens se firent plus lents, les amenant doucement mais sûrement jusqu'à l'orgasme. Elle le sentit emprisonner ses mains dans les siennes et lui embrasser la peau transpirante de son dos. Elle rejeta la tête en arrière quand il lui mordit l'épaule, voulant crier mais elle ne fit que gémir silencieusement.
Comprenant qu'elle n'en pouvait plus, Makoto se dit qu'il pouvait bien la laisser venir et il voulait l'entendre crier son prénom au plus haut du plaisir. Il se releva un peu et accéléra une nouvelle fois. Il la voyait se mordre la lèvre et sourit narquoisement.
_ Jouis pour moi, Kira, lui susurra-t-il à l'oreille.
Une de ses mains descendit vers son mont de Vénus et il caressa frénétiquement son clitoris, tout en coulissant brutalement en elle. Il ne fallut pas plus longtemps pour qu'il sente ses parois se resserrer autour de lui et qu'elle explose en criant son prénom. Lui continuait ses mouvements, les yeux fermés et les lèvres pincées. Il gémit doucement son nom avant de la suivre au nirvana.
Essoufflés, leurs corps entremêlés, les deux amants peinaient à redescendre du septième ciel. Hanamiya se retira doucement et enleva le préservatif, le noua avant de le jeter quelque part dans la pièce. Il le ramasserait demain, il était crevé, là.
_ Je ne sens plus mes hanches, lâcha soudain Akira, reprenant difficilement son souffle.
_ Ca t'apprendra à douter de moi, Kira-chan, répliqua-t-il sur un ton malicieux.
_ Pfff… tais-toi, idiot.
Makoto ricana, satisfait de voir qu'elle ne pouvait plus bouger. Il remit les draps correctement en place et s'allongea sur le dos. Il n'attendit pas très longtemps que la jeune fille vienne poser sa tête sur son torse, c'était son habitude après une folle nuit de passion. Distraitement, il lui caressa les cheveux et il entendit sa respiration ralentir, signe qu'elle s'endormait.
_ Je t'aime, Hanamiya Makoto, même si toi non, fit-elle dans un souffle, les yeux fermés.
Comment ça, même si lui non ? Non, il ne pouvait pas laisser passer une chose pareille. Durant cette nuit, il avait compris que s'il ne parvenait plus à se passer d'elle, c'était tout simplement parce qu'il l'aimait. Certes, il ne le lui avait jamais dit -il fallait dire qu'il ne s'en était pas rendu compte non plus- mais ce n'était pas pour autant que ce n'était pas vrai. Seulement, il ne se sentait pas encore capable de le lui dire, peut-être demain. Il ricana pour se moquer de lui-même, Dieu ce qu'il pouvait être niais. Cela ne lui ressemblait pas du tout.
_ Kira ? l'appela-t-il doucement.
Seul le silence de la nuit lui répondit. Il esquissa un sourire presque tendre et lui embrassa le front.
_ Je t'aime, idiote, chuchota-t-il pour ne pas la réveiller.
Son coeur s'accéléra suite à cette déclaration. Bien sûr, elle ne l'avait pas entendue mais c'était quelque chose, quand même. Lui, le mauvais garçon qu'on disait sans coeur, avait finalement trouvé une fille qu'il était parvenu à aimer. Seule Endo Akira était parvenue à réaliser ce miracle.
Comme quoi, l'amour nous tombait dessus même quand on passait son temps à le fuir comme la peste. Malgré tous ses efforts, Hanamiya Makoto était lui aussi tombé dans ce piège mais ce n'était pas dit qu'il cherche à s'en délivrer.
Non, pour la première fois depuis longtemps, il se sentait à sa place, et vraiment heureux. Demain, oui demain, il essaierait de le lui dire car après tout, la nuit portait conseil.
