Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 4.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la série Netflix et aux comics, sauf l'histoire.

T'apercevoir

Résumé : Lors du combat contre la commission (fin saison 2) Cinq est blessé, il s'évanouit, mais lorsqu'il se réveille, il remarque rapidement qu'il est handicapé.

Attention ce sera très similaire à la saison 3, mais quelques modifications étant donné la situation de Cinq.

Voilà fin du blabla

On se retrouve en bas.

Bonne Lecture


Chapitre 4

Cinq ne savait pas où il était. Il avait sauté parce qu'il voulait être seul. Il n'arrivait pas à gérer cette situation. Aveugle… il était aveugle… putain… comment faire ? Et puis… où était-il ? Il devait réfléchir. Il avait besoin d'un café. Ou de quelque chose de plus fort…

« Cinq ? »

C'était Klaus.

Appuyé contre le mur, l'utilisant comme point de repère, Cinq tourna la tête vers son frère. Il avait été surpris lorsqu'il l'avait embrassé. Il avait été surpris, mais il était confus et pourtant… il sentait qu'il avait aimé cela.

« Klaus… » Souffla-t-il.

Comment l'avait-il retrouvé si vite ?

« Tu veux que je t'aide ? »

« Je… je veux le faire seul… »

« D'accord. »

L'adolescent s'éloigna du mur. Il fit un pas, puis un autre. Il s'arrêta. Si il ne se trompait pas, le mur était derrière lui. Un autre pas. Il s'écroula. Klaus vint immédiatement lui apporter son aide. Cinq le repoussa brusquement. Il ne pouvait pas se permettre de pleurer. Il devait faire des calculs… il devait savoir ce qui n'allait pas dans cette ligne temporelle.

« Je peux le faire. J'ai besoin, d'un café. » Déclara-t-il.

« D'accord. Mais est-ce que tu sais où tu es ? » Demanda son frère.

« Non… » Admit Cinq.

« Tu es devant l'hôtel Obsidian. »

« C'est quoi cet endroit ? »

« Un endroit où j'ai déjà séjourné. »

« Un endroit bizarre quoi. »

Cinq avança de quelques pas. Il devait l'avouer, il ne savait même pas où se trouvait l'entrée de ce foutu hôtel. Il soupira, il devait savoir où était l'entrée.

« Klaus ? »

« Hmm ? »

« Peux-tu m'indiquer où se trouve l'entrée ? »

« Bien sûr. »

Il lui attrapa le coude. Surpris, Cinq fit un bond sur le côté. Il ne voulait pas blesser son frère, mais il voulait le faire tout seul.

« Désolé. » S'excusa numéro quatre. « Dévie un peu vers la gauche. »

Cinq se tourna légèrement vers la gauche.

« Voila, si tu avances tout droit, il y a un escalier. »

Le garçon avança d'un pas. Puis d'un autre. Un troisième. Un quatrième.

« Stop ! Il y a l'escalier. » Le prévint son frère.

« Combien de marches ? »

Cinq entendit Klaus murmurer le compte des escaliers.

« Huit ! »

Cinq avança doucement son pied. À cet instant, il se rendit compte qu'il était pied nu et sans doute en blouse d'hôpital. Ses orteils heurtèrent la première marche, Cinq posa son pied dessus.

« Klaus ? »

« Oui ? »

Cinq remarqua qu'il se trouvait à sa gauche. Sans doute prenait-il des précautions au cas où il tomberait.

« Tu as un manteau ? »

« J'ai ma veste. »

« Donne la moi. J'ai froid. » Se justifia-t-il.

Un bruit de tissu parvint aux oreilles du garçon. Derrière lui, la circulation était dense. Toutes ces voitures, ces bruits, les klaxons, les paroles des passants… C'était trop pour lui. Cinq voulait être au calme. Klaus déposa doucement sa grande veste sur les épaules de son frère qui l'enfila doucement, appréciant l'odeur qu'elle dégageait. Ensuite, une à une, il monta les huit marches. Une fois arrivé en haut, il avança d'un autre pas. Le sol n'était pas le même. Il sursauta, surpris par ce changement soudain et bascula en arrière, perdant l'équilibre. Il se serait sans doute écroulé dans les escaliers, si Klaus n'avait pas été là pour le rattraper.

« Merci… » Souffla-t-il.

« Un café ou un scotch ? » Répliqua son frère.

« Les deux… »

« Allons-y ! »

Klaus l'aida à se stabiliser, puis il avança guidé par son frère.

« Attention ! » Cria numéro quatre.

Trop tard ! Bam !

Cinq venait de se manger une porte…

Il grogna contre ses yeux de merde qui ne lui servaient plus à rien, puis il poussa la porte alors que Klaus se retenait de rire.

« Ta gueule Klaus ! » Lança-t-il, en avançant vers le hall.

Déjà, ici, c'était plus calme.

« Je suppose que tu as prévenu les autres… »

« Pas encore, je voulais passer du temps avec mon prépubère de frère. »

« Le bar ? »

« Sur la droite, mais il faut prendre une chambre avant. »

« Ok… »

Klaus alla donc réserver une chambre.

« Je peux avoir un costume ? » Demanda Cinq.

« Un costume ? » S'étonna le réceptionniste.

« Oui un costume. Les chaussures, le pantalon, la chemise et le reste. »

« Ah, oui… notre tailleur se trouve pas très loin. »

« Parfait. Klaus, on va chez ce tailleur. »

« Ça me touche… »

« Qu'est-ce qui te touche ? »

« Bah que tu acceptes enfin mon aide. »

Cinq soupira.

« Pour une fois que tu es utile. »

« Moi aussi je t'aime… »

Cinq s'arrêta net. Alors les mots qu'il avait entendu lorsqu'il était inconscient… ce n'était pas un rêve… Klaus les avait vraiment dit. Mais comment expliquer à Klaus, que lui aussi il l'aimait ? Qu'il n'avait fait que penser à lui pendant l'apocalypse. Que Dolores n'était qu'un moyen d'oublier la douleur sourde qui entravait son être lorsqu'il songeait au beau brun qui était son frère adoptif.

« Klaus… c'est par où ? »

« Excuse moi. Tu veux prendre mon bras ? »

« Mouais, j'ai pas le choix. »

« Allons-y Amigo ! »

Cinq sentit leurs bras se frôler. De sa main gauche, il toucha la main de son frère, puis il remonta jusqu'au poignet, puis jusqu'au coude. Une fois sa poigne autour du bras de l'adulte, Cinq indiqua qu'il était prêt. Klaus se mit en marche, avançant lentement, Cinq songea qu'il prenait garde à lui.

Une fois chez le tailleur, un costume sur mesure fut fabriqué pour l'adolescent. De ses mains, il caressa le tissu doux. D'après l'homme, il était noir, c'était ce qu'il avait demandé. Il abandonna la blouse d'hôpital, rendit la veste à son frère et il s'habilla avec difficulté dans la cabine. Lorsqu'il en ressortit, Klaus éclata de rire.

« Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Tu as oublié des boutons. »

« Franchement, tu crois que c'est facile ?! »

« Je vais t'aider. »

« Non ! Je veux le faire tout seul ! »

Lentement, ses doigts parcoururent les boutons. Il les accrocha, fermant la chemise.

« C'est mieux là ? »

« Oui, juste la cravate… »

Cinq passa ses doigts sur son col… là il ne pouvait pas le faire… il le savait.

« Tu… tu peux le faire… ? » Marmonna l'adolescent.

« Oui. »

« Et te fous pas de moi. »

Numéro quatre ajusta sa cravate. Il en profita pour bien mettre en place la veste et la chemise, avant de reculer d'un pas.

« Et voilà ! Tu es tellement beau ! » S'écria Klaus.

« Merci. » Souffla Cinq. « Le bar… »

« Oui. »

À nouveau, il attrapa le coude de son frère et ils se dirigèrent vers l'emplacement du bar.

« Un café… » Soupira Cinq, en s'installant lentement sur un tabouret.

« Oui, monsieur ! » Sourit son frère.

Les bruits d'une tasse et d'un liquide versé, lui parvinrent.

« La tasse est devant vous très cher ! »

Doucement, Cinq approcha sa main devant lui. Il effleura la tasse, l'attrapa et la porta à ses lèvres. Il but une gorgée du liquide brûlant, appréciant la saveur du café dans sa bouche.

« BOUH ! » Cria Diego.

Cinq sursauta, il recracha son café, la tasse lui échappa, s'écrasant au sol avec fracas, il tomba du tabouret et il se serait écrasé au sol, si Luther ne l'avait pas rattrapé de justesse.

« Putain, t'es con ou quoi ? » S'énerva Allison.

« Si on peut plus rire… » Soupira numéro deux.

« Il est aveugle ! Connard ! » Lança Vanya.

Cinq s'extirpa des bras de son frère. Bon sang, il aurait tout donné pour que Klaus soit à la place de Luther. Il attrapa le tabouret et le lança dans la direction de Diego.

« Et non ! Manqué ! » Se moqua-t-il.

« Tu veux que je te crève les yeux, on verra si tu vises toujours aussi bien avec tes couteaux ! » Le refroidit Cinq.

« Bon bah voilà… » Soupira Luther. « Tu te sens comment Cinq ? »

« Je vais bien. »

« Tu ne peux pas aller bien, tu es aveugle… » Indiqua Vanya.

« Et alors ? » Grogna l'adolescent.

« Tu es vulnérable. » Déclara numéro trois.

« C'est plus un gosse les gars… » Lança Klaus.

« Il me faut à boire. » Cinq se pencha par-dessus le bar, il tendit le bras et tâtonna, cherchant une bouteille. « Voilà, trouvé. »

Il dévissa le bouchon, puis porta le goulot à sa bouche pour boire une gorgée. Il se délecta des bienfaits de l'alcool.

« Cinq… » Commença Diego.

« Je vais bien OK ! »

« Mais… »

« Quoi, tu veux une bouteille ? »

Le garçon se pencha à nouveau, il attrapa une autre bouteille et la proposa à Diego.

« Heu… non… non merci… »

« Bah c'est pour moi ! »

Cinq posa l'autre bouteille qu'il tenait sur le comptoir, puis il dévissa celle qu'il venait de prendre, et la porta à sa bouche. On lui déroba la bouteille.

« Putain, si tu la voulais, il fallait le dire ! » Cracha l'adolescent.

« C'est du vinaigre Cinq. » Indiqua Allison.

« Merde… »

Il essaya d'attraper la bouteille qu'il avait posée, mais donna un coup de coude dedans et elle s'écrasa au sol.

Et merde.

Bon tant pis pour l'alcool et le café. Il devait réfléchir…

« Nous avons plus important. »

« Toi, tu es important. » Indiqua Vanya.

« Bref, résumons, cette ligne temporelle est un peu bizarre. » Reprit Cinq.

« Ouais, des gars et un cube de merde nous ont pris notre maison. » Lança Diego.

« Oui, mais nous… papa ne nous a pas adopté, j'ai raison ? »

« Il m'a dit qu'on l'avait dégoutté en 1963, du coup il a adopté des gosses différents de nous, pour pas nous avoir dans les pattes. » Déclara Klaus.

« Ok. Donc papa ne nous a pas adopté, et nous, nous sommes là… »

« Oui et où est le problème ? » Intervint Luther.

« On a peut-être des doubles qui se baladent dans le coin. »

« Nos doubles ! Explique leur la psychose de la paranoïa Cinq ! »

« Quoi ?! » S'écrièrent Diego et Allison.

« Hmm oui, baissez le volume s'il vous plaît, j'ai mal au crâne. Si on traîne trop avec son double, on devient cinglés, donc si vous croisez le votre… »

« On le tue. » Déclara Diego.

« On se le tape ! » Sourit Klaus.

« Vous l'évitez. » Soupira l'adolescent.

« Vous êtes débiles… » Murmura numéro un.

« Bah quoi ? Tu grimperais pas le Mont Luther ? » Demanda numéro quatre.

« Je peux avoir une feuille et un crayon ? » Demanda Cinq.

« Pourquoi ? » S'inquiéta Vanya.

« Pour calculer, si… Fait chier ! »

La mallette !

Il se concentra, visualisant l'endroit où il voulait aller dans sa tête, puis il se concentra sur son pouvoir tout en gardant bien l'image en tête, et finalement, il sauta.


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

À bientôt.

Biz

Gin' pour vous servir