AVERTISSEMENT: Je ne possède pas Harry Potter, même si j'avoue que j'adorerais. Je ne possède pas non plus les séries, livres ou films que je pourrais utiliser dans mon histoire.
A SAVOIR :
- Ce chapitre contient plusieurs passages venant du canon, et plus exactement d'Harry Potter à l'école des sorciers.
- J'ai modifié la date de naissance de mes personnages. Harry est né le 31 Juillet 1982, ses parents sont morts le 31 Octobre 1983. Sa vie a changé a son 7éme anniversaire le 31 Juillet 1989 et il commence Poudlard le 1er Septembre 1993.
- J'ai utilisé des informations venant de Twilight, Anita Blake, La Communauté du Sud et Merry Gentry pour le moment. Ce n'est pas quelque chose que l'on verra avant un moment. Les prochains chapitres vont tourner autour de Poudlard.
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Réponses aux Reviews
Sylvie Chevasson : J'essaye. J'ai un peu peur de ne pas être très clair pour les descriptions des Vampires, des Faes, et Métamorphes. Je note. J'avoue que j'ai relu rapidement sans faire attention, dès que j'aurais le temps j'irais voir.
nanounne972 : merci. Oui, j'aime cette série, en vérité je connais vraiment que deux séries adolescentes avec l'université -' Je n'ai pas encore pensé à une âme-sœur en vrai. Perso je connais beaucoup de fic avec Daphné G. Le soucis c'est qu'Harry ne pourra pas être ouvertement ami avec des Serpentard, faut que je pense à quelque chose de plausible.
CutieSunshine : pas de noblesse dans cette histoire, je ne suis pas trop fan de cela. Il va quitter l'Angleterre sans se retourner.
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Chapitre 03 Juillet 1993
"Il était prêt pour revenir dans la société magique anglaise. Il ne pouvait rien faire de plus, il devait patienter et continuer d'étudier. Il se devait d'être patient, rusé, loyale, courageux et intelligent. Il ne pouvait pas se permettre d'être une seule maison, il avait besoin d'être les quatre maisons à la fois."
Après la discussion, Hadrian avait reprit son programme estival habituel avec l'inscription aux associations mais aussi pour les visites qu'il aimait faire. Aujourd'hui était le 15 Juillet et il allait visiter un zoo, il aimait les animaux, même s'il trouvait triste qu'ils soient enfermés dans des cages, il pouvait comprendre que cela pouvait aider à les protéger dans une certaine mesure. Comme d'habitude il évitait les Dursley, ils étaient tous parfaitement heureux de vivre ainsi.
C'était un samedi ensoleillé et le zoo était bondé de familles en promenade. Grâce à son collier, il put entrer sans que l'on lui pose de questions sur le manque d'accompagnateur. Il voulait se faire plaisir alors il s'offrit une belle glace au chocolat tout en se promenant. Il vit un Gorille se gratter la tête, il trouva que l'animal ressemblait étrangement à Dudley, sauf qu'il n'était pas blond.
C'était vraiment une matinée agréable, passant devant chaque animal et lisant les descriptifs. Il déjeuna au restaurant du zoo où il prit un hamburger accompagné de frites, il profitait des sorties du samedi pour faire une entorse à son régime équilibré et manger ce que l'on peut considérer comme du gras. Après son repas, il alla voir les reptiles du vivarium. L'endroit était sombre et frais, avec des cages de verre éclairées qui s'alignaient le long des murs. Derrière les vitres, on voyait toutes sortes de lézards et de serpents qui rampaient et ondulaient sur des morceaux de pierre ou de bois. Hadrian voyait des enfants, et même quelques adultes, coller leur nez contre les vitres et tapoter les vitres dans l'espoir de faire bouger une des créatures.
Hadrian était là depuis quelques minutes quand il sentit une traction sur sa magie, il décida de suivre et avança dans la direction qu'on lui désignait. Il vit ce qui devait être le serpent le plus grand du vivarium, il était si long qu'il aurait pu s'enrouler deux fois autour d'une voiture et la réduire en un petit tas de ferraille, mais pour l'instant, il ne semblait pas d'humeur à tenter ce genre d'exploit. En fait, il dormait profondément. Hadrian s'approcha, contemplant les anneaux luisants du reptile. Il n'aurait pas été surpris que le reptile soit mort d'ennui à force de rester seul dans cette cage sans autre compagnie que tous ces imbéciles qui passaient la journée à taper contre vitre. Cela devait être pire que de coucher dans son ancien placard avec pour toute visite celle de la tante Pétunia qui tambourinait à la porte pour le réveiller. Lui, au moins, pouvait se déplacer dans la maison.
Le serpent ouvrit soudain ses petits yeux brillants. Lentement, très lentement, il leva la tête jusqu'à ce qu'elle soit au même niveau que celle d'Harry.
Et il lui fit un clin d'œil.
Hadrian resta bouche bée. Bien sûr il savait qu'il avait le don de parler, et comprendre, les serpents, mais il n'avait jamais été vraiment en contact avec ces animaux autrement que dans des zoos et même là ils avaient l'air si blasé qu'Harry n'avait jamais vraiment prit la peine de leur parler, surtout lorsque vous aviez autant de moldus autour d'eux à ce moment-là. Il jeta un coup d'œil autour de lui pour s'assurer que personne ne le regardait, puis il adressa à son tour un clin d'œil au serpent.
Le reptile fit un signe de tête en direction des gens dans la pièce, puis il leva les yeux au plafond. Il semblait dire à Hadrian : "J'ai droit à ça sans arrêt."
- Je sais, murmura Hadrian. Ça doit être vraiment agaçant.
Le serpent approuva d'un hochement de tête vigoureux.
- D'où tu viens ? demanda Harry.
Le serpent pointa le bout de la queue vers le petit écriteau apposé à côté de la vitre.
- Boa Constrictor - Brésil, lut Hadrian. C'était bien, là-bas ? demanda-t-il.
Le boa pointa à nouveau la queue vers l'écriteau et Harry lut la suite : "Né à la ménagerie."
- Ah, d'accord, je comprends. Donc, tu n'as jamais été au Brésil ?
Tandis que le serpent confirmait d'un signe de tête, un hurlement assourdissant retendit et les fit sursauter tous les deux.
- MARC ! MARC ! REGARDEZ LE SERPENT !
Un garçon revint vers la cage aussi vit qu'il le pouvait.
- Pousse-toi de là, toi, dit-il en donnant à Hadrian un coup de poing dans les côtes.
Pris par surprise, Hadrian tomba sur le sol de ciment. Ce qui se passa ensuite fut tellement rapide que personne ne vit comment c'était arrivé. Soudain, alors que le garçon qu'il l'avait poussé et un autre se tenaient côte à côte devant la cage de verre. Les deux enfants firent un bon en arrière en poussant des cris d'horreur.
Hadrian se redressa, le souffle coupé : la vitre qui retenait le boa prisonnier avait disparu. Il connaissait la magie accidentelle mais cela faisait longtemps qu'il n'en avait pas fait. Le long serpent se déroula rapidement et quitta sa cage en ondulant sur le sol. Pris de panique, les visiteurs du vivarium se précipitèrent alors vers la sortie en hurlant de terreur.
Au moment où le serpent glissa rapidement devant lui, Hadrian entendit une voix basse et sifflante dire :
- Merssssi, amigo. Je vais au Brésil mais avant ...
Hadrian vit le serpent s'approcher de sa main et déposer quelque chose de rond dans sa main. Hadrian baissa les yeux et vit qu'il avait maintenant un œuf dans sa main. Comment ? Pourquoi ?
- Prends ssssoin de lui pour moi. Je ssssais que tu l'aimera. Adiossss.
Et sur ces mots, ne laissant pas Hadrian répondre, le serpent se dirigea vers la sortie. Le sorcier eut juste la présence d'esprit de mettre l'œuf dans sa poche avant que le gardien du vivarium entre dans la pièce en état de choc.
- La vitre, répétait-il. Où est passée la vitre ?
Le directeur du zoo en personne offrit une tasse de thé fort à Hadrian ainsi qu'aux parents des deux enfants qui balbutiaient d'un air ahuri pendant que l'homme se confondait en excuses. D'après ce que Harry avait pu voir, le serpent ne leur avait fait aucun mal, il s'était contenté de claquer des mâchoires tout près de leurs mollets pour s'amuser à leur faire peur.
- Monsieur, ce n'est pas à vous de vous excuser par contre je crois que ces deux garçons le devraient. Je n'apprécie guère d'être bousculé avec un coup dans le ventre et jeté à terre, parla Hadrian.
- Comment osez-vous jeune homme ? Nos garçons sont des enfants tout ce qu'il y a de plus poli et respectueux, s'exclamèrent les parents.
- Vraiment ? Alors je suis sûr que les caméras présentes dans la pièce pourront prouver cela ou non ... De même que le bleu que je dois sûrement avoir.
Il y eut encore quelques disputes avant que le directeur appelle la sécurité pour apporter la vidéo, celle-ci montra celui qui s'appelait Marc bousculer Harry en lui donnant un coup dans le ventre. Après cela, l'homme ne présenta plus d'excuses mais leur demanda de partir, en offrant à Harry des Pass pour venir quand il le voulait pendant l'été.
Hadrian rentra chez lui via un portoloin et se rendit dans le salon où il sortit l'œuf. Il raconta sa journée à ses parents.
- C'était un serpent magique ? demanda Lily.
- Non, par contre l'œuf l'est. Je sens bien la magie venant de lui, cela m'appelle.
- Je pense que tu as trouvé ton familier. Si je me souviens bien, pour pouvoir pratiquer la magie Fourchelangue il faut avoir un familier de type serpent. Tu dois toujours le garder avec toi pour que ta magie le protège et s'en occupe.
- Tu crois que ce sera aussi un Boa ?
- Non... Il y a de grandes chances que ce soit un serpent magique, pour que tu es un lien avec ... mais je demande comment il est arrivé au zoo avec ce boa brésilien.
- Je me posais la même question.
Le reste de ses vacances reprit tranquillement. Il attendait avec impatience sa lettre pour Poudlard maintenant. Une des discussion récurrente qu'il avait avec ses parents était la maison dans laquelle il allait finir, ils savaient qu'il avait moyen d'entrer dans toute, Gryffondor serait sûrement le plus facile mais il pensait que Serdaigle lui irait le mieux, bon en vérité c'était Serpentard mais il aurait trop de surveillance à gérer, les gens penseraient directement qu'il était un futur Seigneur des Ténèbres s'il entrait dans cette maison donc elle était enlevée. Il ne croyait pas qu'il fera un bon Poufsouffle puisqu'il n'avait actuellement de loyauté que pour lui-même. Gryffondor était compliqué, c'était là où il était sûr qu'on attendait qu'il finisse et puis c'était la maison de ses parents donc un moyen d'être plus proche mais en même temps alors qu'il pensait qu'il était courageux, il ne croyait pas au fait de foncer sans réflexion. Et il restait Serdaigle, il aimait apprendre, il pensait vraiment que la connaissance était le pouvoir mais d'après ce qu'il avait entendu de ses parents c'était aussi une maison très solitaire qui prônait l'intelligence avant tout et rejetait la différence. Ouais il avait encore besoin de réflexion.
Il avait enfin reçu sa première lettre, ce matin en descendant il l'avait vu sur la table de la cuisine. Il était écrit :
Mr H. Potter
Dans le Grenier
4, Privet Drive
Little Whinging
Surrey
L'enveloppe, lourde et épaisse, était faîte de parchemin jauni et l'adresse était écrite à l'encre verte émeraude. Il n'y avait pas de timbre. En retournant l'enveloppe, les mains tremblantes d'excitation, Harry vit un sceau de cire frappé d'un écusson qui représentait un aigle, un lion, un serpent et un blaireau entourant la lettre "P". La lettre de Poudlard était enfin là. Il remonta directement dans sa malle pour l'ouvrir en présence de Lily et James.
- J'ai ma lettre.
- Super fils. Ouvre là, s'exclama James.
Hadrian prit la lettre et l'ouvrit délicatement. Il voulait garder cela en souvenir, même si Poudlard allait être une période difficile à vivre, cela restait un endroit où avait été ses parents, ainsi que plusieurs membres de sa famille, et surtout c'était la création de ses ancêtres : Salazar Serpentard et Godric Gryffondor, et donc une partie de son histoire familiale.
COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers.
Cher Mr Potter,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, chez Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distinguées.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe
Harry lut la lettre plusieurs fois avant de comprendre qu'il y avait un petit soucis.
- Hum... Papa, Maman, dîtes moi si je me trompe mais n'est-ce pas une lettre pour ceux élevés dans la magie ?
- C'est vrai. Je n'ai pas reçu cela, en fait la mienne a été donné directement par McGonagall qui m'expliqua la magie, commença sa mère.
- J'ai eu exactement la même lettre, reprit son père.
- Je suis sûr que si je vais dehors il n'y aura pas de chouette attendant que j'envoie une réponse. Et je sais que Dumbledore et McGonagall, ainsi que Hagrid, savent que je suis ici, et que je suis sensé n'avoir aucune connaissance de la magie donc cette lettre est aberrante.
En effet, alors qu'il travaillait sur son Occlumancie, Hadrian avait retrouvé certain ancien souvenir, dont plusieurs avec ses parents lui montrant à quels points ils l'aimaient, il savait qui était exactement Patmol et Moony, il espérait les retrouver dans les prochaines années. Mr Lewis avait essayé mais tout ce qu'il avait découvert était que Patmol, Sirius Black était actuellement enfermé à Azkaban pour avoir soi-disant trahi les Potter et tué 12 personnes. Hadrian avait décidé de voir s'il pouvait en savoir plus.
Il y avait un souvenir qui était vraiment clair, cela avait lieu peu de temps après l'attaque dans leur maison.
**SOUVENIR**
Hadrian était triste, il voulait sa maman et son papa mais le méchant homme leur avait fait quelque chose, puis Patmol était venu mais un grand homme l'avait forcé à le laisser alors Patmol était parti. Le grand homme l'avait emmené en voyage, il s'était endormi pendant un moment puis il avait été réveillé lorsqu'ils s'étaient arrêtés.
Il était dans les bras du grand homme, Hagrid, et celui parlait avec un homme avec une barbe blanche, Dumbledore, et une femme stricte avec un chignon, McGonagall.
- Que faisons-nous ici Albus ? demanda la femme.
- Je suis venu confier Harry à sa tante et à son oncle. C'est la seule famille qui lui reste désormais.
- Vous voulez dire ...non, ce n'est pas possible ! Pas les gens qui habitent dans cette maison ! s'écria le professeur McGonagall le doigt pointé sur le numéro 4 de la rue. Dumbledore... vous ne pouvez pas faire une chose pareille ! Je les ai observés toute la journée. On ne peut pas imaginer des gens plus différents de nous. En plus, ils ont un fils... je l'ai vu donner des coups de pied à sa mère tout au long de la rue en hurlant pour réclamer des bonbons. Harry Potter, venir vivre ici !
- C'est le meilleur endroit pour lui, répliqua Dumbledore d'un ton ferme. Son oncle et sa tante lui expliqueront tout quand il sera plus grand. Je leur ai écrit une lettre.
- Une lettre ? répéta le professeur McGonagall d'une voix éteinte. Dumbledore, vous croyez vraiment qu'il est possible d'expliquer tout cela dans une lettre ? Des gens pareils seront incapables de comprendre ce garçon ! Il va devenir célèbre - une véritable légende vivante -, je ne serais pas étonnée que la date d'aujourd'hui devienne dans l'avenir la fête d'Harry Potter. On écrira des livres sur lui. Tous les enfants de notre monde connaîtront son nom !
- C'est vrai, dit Dumbledore en la regardant d'un air très sérieux par-dessus ses lunettes en demi-lune. Il y aurait de quoi tourner la tête de n'importe quel enfant. Être célèbre pour quelque chose dont il ne sera même pas capable de se souvenir ! Ne comprenez-vous pas qu'il vaut mieux pour lui qu'il grandisse à l'écart de tout cela jusqu'à ce qu'il soit prêt à l'assumer ?
Le professeur McGonagall ouvrit la bouche. Elle parut changer d'avis, avala sa salive et répondit :
- Oui... Oui, bien sûr, vous avez raison.
Elle regarda l'enfant dans les bras de Dumbledore, celui-ci l'avait prit à Hagrid.
- C'est là que ? ... murmura le professeur McGonagall.
- Oui, répondit Dumbledore. Il gardera cette cicatrice à tout jamais.
- Vous ne pourriez pas arranger ça, Dumbledore ?
- Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Les cicatrices sont parfois utiles. Moi-même, j'en ai une au-dessus du genou, qui représente le plan exact du métro de Londres. Bon... Il est temps de faire ce qu'il faut.
Il se tourna vers la maison des Dursley. Il enjamba le muret du jardin et s'avança vers l'entrée de la maison. Avec précaution, il déposa Harry devant la porte, sorti une lettre de sa cape et la glissa entre les couvertures.
- Harry, je sais que cela sera horrible ce que tu vivra ici mais c'est pour le Plus Grand Bien, murmura-t-il. J'ai besoin que tu sois faible. Tu seras ma parfaite petite arme. On se reverra dans dix ans et ne t'inquiète pas tu restera vivant tant que j'en ai besoin.
Après ces quelques mots, il revint vers les deux autres. Quelques minutes plus tard, on entendit des Pop ! et le bruit d'une moto repartant et Harry Potter était seul sur le pas d'une porte en pleine nuit.
**SOUVENIR**
Hadrian se souvenait parfaitement de ces quelques mots et il n'allait jamais les oublier. L'homme, que beaucoup pensait être le nouveau Merlin, était au final juste quelqu'un de manipulateur capable de faire du mal à des innocents, car en vérité quoi de plus innocent qu'un bébé ? Il savait qu'il devait faire attention en sa présence, et c'était pour cela qu'il avait fait de son mieux avec son Occlumancie, il avait trouvé dans le journal d'un certain Andrew Peverell, Maître des Arts de l'Esprit, comment créer un faux esprit pour protéger le vrai. C'était comme mettre en place une superposition. A l'avant il y avait ses souvenirs vrais, et faux, qui montraient ce que les gens voulaient voir, grâce à cela les gens n'allaient rarement plus loin et donc cela protégeait complétement le vrai Palais de l'esprit.
Hadrian avait fait quelque chose qui semblait naturel, son "esprit" était une forêt avec une cabane où se trouvait ses connaissances, ses souvenirs et ses pensées, tous montraient un enfant qui avait été abusé pendant des années, mais qui aimait beaucoup lire, un garçon solitaire, timide avec un grand besoin d'acceptation.
Comme il ne pouvait rien faire pour la lettre, il décida de laisser Dumbledore jouer, il voulait voir ce qu'allait faire le vieil homme.
Le lendemain, il y eut une deuxième lettre toujours avec la même adresse, il la trouva encore une fois sur la table de la cuisine mais il y avait aussi Pétunia qui avait l'air de l'attendre.
- Tu voulais quelque chose Pétunia ?
Cela longtemps qu'il avait abandonné le semblant de respect familiale qu'il avait envers eux, il ne les aimait pas assez pour se donner la peine de leur donner du tante et du oncle.
- Oui... Ceci, dit-elle en montrant du doigt la lettre. Tu sais n'est-ce-pas ?
- En effet... Je sais depuis longtemps. J'ai fait en sorte que même si nous vivons dans la même maison nous n'ayons pas à nous supporter. Je sais que tu ne m'aimes pas.
- Tu ...
- Je sais aussi pourquoi. Je sais aussi que j'ai été forcé de vivre avec vous.
- Que vas-tu faire ?
- Je ne peux pas répondre. J'attends de voir ce que le vieil homme va faire.
- Tu vas y aller ?
- Bien sûr. Tu sais comme moi que je n'ai pas le choix en la matière, comme nous n'avons pas le choix sur ma présence dans cette maison.
- Je n'ai jamais voulu de toi. Nous voulions pas de vous... Tu aurais dû être avec d'autres monstres comme toi... Tout ce que je voulais c'était ma famille normale...
- Je sais... Et je pense que j'ai fait de mon mieux pour que tu l'ai ces dernières années, tu n'a pas eu à t'occuper de moi. Je suis allée à l'école et j'ai fait ma vie sans te gêner.
- J'ai vu... Je...
- Pas besoin de remerciement. Comme toi, je n'ai aucun désir d'être avec vous plus que nécessaire. Prochainement je me doute pas qu'il y aura d'autres lettres, sûrement plusieurs par jour, cela sera ainsi jusqu'à ce quelqu'un comprenne que je n'ai aucun moyen de répondre puisque je suis sensé être élevé comme un moldu.
Pétunia le regarda, il ne ressemblait plus à l'enfant dont elle se souvenait. Il était grand pour son âge, il était beau et surtout il était le parfait mélange entre Lily et James.
- Autre chose ? demanda Hadrian.
- Qu'est-ce-que je fais avec les lettres ?
- Laisse les ici, je les prendrais le matin si je ne les récupère pas avant. Tu dois te douter que quelqu'un viendra pour moi... je dirais le jour de mon anniversaire.
- Je ... Je vais voir pour qu'on soit absent.
- Cela sera mieux je le crois. Marge sera sûrement heureuse de vous avoir pour un weekend.
- Je... je pense aussi. Je trouverais une excuse pour Vernon. Essaye juste de garder cela loin de nous.
- Je ferais de mon mieux. Je reste au grenier comme d'habitude.
Les jour suivants furent pareil, il reçut trois lettres, sept, douze, vingt-quatre, ... il arrêta de compter le jeudi lorsqu'il vit qu'elles étaient encore plus nombreuse que la veille. Vendredi, il y en avait sûrement une centaine. Quel gaspillage ! Pétunia réussit à convaincre Vernon de partir le jeudi soir, ainsi ils ne virent pas les nombreuses lettres. Vendredi soir, Hadrian ne dormit pas, il n'y arrivait pas. Il avait attendu d'avoir onze ans depuis si longtemps. Il était installé dans le grenier, regardant un film, il était minuit lorsqu'il entendit soudainement un bruit.
BOUM ! BOUM !
Quelqu'un frappait à la porte à cet heure ? Hadrian se redressa et commença à descendre doucement. Les sorciers n'auraient pas été assez stupide pour envoyer quelqu'un en plein milieu de la nuit ? ... Quel idiot ! Bien sûr que oui !
BOUM ! BOUM !
On frappa à nouveau. Hadrian activa le glamour et s'approcha de la porte en pyjama. Il ouvrit la porte.
Un véritable géant se tenait dans l'encadrement. Son visage était presque entièrement caché par une longue crinière de cheveux emmêlés et par une longue barbe broussailleuse, mais on voyait distinctement ses yeux qui brillaient comme deux scarabées noirs au milieu de ce foisonnement. Hadrian reconnut Rebues Hagrid. On lui avait envoyé le gardien de Poudlard et non un professeur. Il fit un pas en arrière.
Le géant se glissa à l'intérieur de la maison en inclinant la tête pour ne pas se cogner contre le plafond.
- Bonjour, qui êtes-vous ? Et surtout pourquoi vous entrez chez moi à cette heure comme ça ?
- Je suis Rubeus Hagrid, Gardien des Clés et des Lieux à Poudlard.
- Super... mais cela n'explique pas ce que vous faîtes ici à une heure pareil.
- On m'a envoyé car tu ne répondais pas à ta lettre bien sûr.
- Cela est compliqué de répondre lorsque l'on n'a pas de chouette ! Je vis dans le monde non magique. Ma tante m'a tout expliqué lorsque la première lettre est arrivée mais nous n'avons trouvé aucun oiseau pour répondre, on espérait que quelqu'un viendrait mais je ne pensais pas honnêtement que vous débarqueriez au milieu de la nuit.
- Je ...
Hadrian voyait que l'homme était gêné par ces mots mais en même temps c'est juste de la logique, et puis il faut dire qu'il était agacé d'être dérangé à cette heure.
- Vous veniez pourquoi ?
- Vous donnez votre lettre et vous emmener chercher vos affaire.
- A cette heure ?
- Heu...
- Et si vous reveniez demain matin ? Vers 9h ? Cela nous laissera la journée pour faire les courses.
- heu...
- Très bien. Je vous dis à demain alors.
Hagrid salua le garçon, et partit. Hadrian alla se coucher. Le lendemain matin, l'homme était de retour dès neuf heure, Harry avait discuté avec son père et sa mère avant son arrivé et il savait qu'Hagrid était l'homme de Dumbledore de bout en bout, il vénérai presque l'homme et fera tout ce qu'il voulait sans poser de question, c'était un grand naïf au cœur doux. Hadrian l'invita à prendre le thé avant de partir. Hagrid lui annonça qu'il avait envoyé une chouette à l'école pour dire qu'il avait bien donné la lettre. Hadrian avait décidé que Pétunia était parfaite pour expliquer les connaissances de base qu'il avait sur le monde magique et Poudlard. Ainsi, il savait que ces parents avaient été tués par un mauvais sorcier, qu'il avait survécu on ne savait comment, qu'il était lui-même un sorcier et qu'il devait aller à Poudlard. Il connaissait aussi le Chemin de Traverse et Gringotts même s'il n'y avait jamais été.
Ils étaient dans le métro direction Charing Cross Road où se trouvait le Chaudron Baveur et donc l'entrée du Chemin de Traverse, endroit parfait pour obtenir ce qu'il devait avoir pour la rentrée.
COLLEGE POUDLARD - ECOLE DE SORCELLERIE
Uniforme
Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés :
1) Trois robes de travail (noires), modèle normal
2) Un chapeau pointu (noir)
3) Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)
4) Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent)
Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève.
Livres et Manuels
Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants :
Le Livre des Sorts et Enchantements (niveau 1), de Miranda Fauconnette
Histoire de la Magie, de Bathilda Tourdesac
Magie Théorique, de Adalbert Lasornette
Manuel de Métamorphose à l'Usage des Débutants, de Emeric G. Changé
Mille Herbes et Champignons Magiques, de Phyllida Augirolle
Potions Magiques, de Arsenius Beaulitron
Vie et Habitat des Animaux Fantastiques, de Norbert Dragonneau
Forces Obscures : Comment s'en Protéger, de Quentin Jentremble.
Fournitures
1 baguette magique
1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)
1 boîte de fioles en verre ou cristal
1 télescope
1 balance en cuivre
Les élèves peuvent également emporter un hiboux, un chat ou un crapaud.
IL EST RAPPELE AUX PARENTS QUE LES ELEVES DE PREMIERE ANNEE NE SONT PAS AUTORISES A POSSEDER LEUR PROPRE BALAI.
- On ira en premier lieu voir les gobelins, tu as de l'argent dans un coffre pour toi à Gringotts.
- De l'argent ?
- Bien sûr, tu crois que tes parents t'auraient laissé sans rien ?
Après cela, il eu une discussion sur Gringotts, le ministère de la magie et Poudlard. Hadrian apprit que la banque avait des dragons pour aider à garder leurs coffres, et qu'Hagrid rêvait d'en avoir un et que le ministre de la magie se nommait Cornelius Fudge et qu'il était un peu idiot demandant souvent de l'aide et des conseils auprès de Dumbledore.
Ils arrivèrent enfin à destination.
- C'est là, dit Hagrid. Le Chaudron Baveur. Un endroit célèbre.
C'était un pub minuscule et miteux, coincé entre une grande librairie et une boutique de disques. Si Hagrid ne lui avait pas montré, Harry ne l'aurait jamais remarqué. D'ailleurs personne d'autre n'y faisait attention, c'était comme si Hagrid et Harry avaient été les seuls à le voir. Lorsque le géant le fit entrer à l'intérieur, Hadrian fut surpris qu'un endroit célèbre paraisse aussi sombre et misérable.
De veilles femmes étaient assises dans un coin et buvaient de petits verres de xérès. L'une d'elles fumait une longue pipe. Un petit homme en chapeau haut de forme parlait à un barman chauve dont la tête ressemblait à une noix scintillante. Lorsque Harry et Hagrid entrèrent, la rumeur des conversation s'interrompit. Tout le monde semblait connaître Hagrid ; on lui adressait de toutes parts des signes de main et des sourires.
- Comme d'habitude, Hagrid ? demanda le barman en tendant la main vers une rangée de verres.
- Peux pas, Tom. Je suis en mission pour Poudlard, répondit le géant en donnant une tape sur l'épaule de Harry dont les genoux fléchirent sous le choc.
- Vraiment ? Qui est-ce ?
- Ho.. heu... voici Harry Potter, annonça fièrement Hagrid.
Harry n'apprécia pas cela, et encore moins les regards qui apparurent sur le visage des gens autour de lui.
- Seigneur Dieu, dit le barman en regardant le jeune garçon. C'est... Est-ce que c'est vraiment ? ...
Soudain, les clients du Chaudron Baveur ne dirent plus un mot, ne firent plus un geste.
- Par le ciel, murmura le vieux barman. Harry Potter... Quel honneur !
Il se hâta de contourner le comptoir et se précipita sur Harry pour lui serrer la main. Il avait les larmes aux yeux.
- Soyez le bienvenu, Mr Potter. Bienvenue parmi nous.
Harry était étonné par le comportement de tous le monde. Tous les regards étaient tournés vers lui. La veille femme continuait de tirer sur sa pipe sans se rendre compte qu'elle était éteinte? Hagrid rayonnait. Puis on entendit les chaises racler le plancher et, un instant plus tard, Harry se trouva entouré de gens qui tenaient à tout prix à lui serrer la main. Pas un seul client du bar n'était pas resté assis.
- Je suis Doris Crockford, Mr Potter, c'est extraordinaire de vous voir enfin.
- Je suis très fier de faire votre connaissance, dit quelqu'un d'autre.
- J'ai toujours rêvé de vous serrer la main, assura un troisième. Je suis si ému.
- Je suis honoré de faire votre connaissance, Mr Potter, dut un quatrième. Je m'appelle Diggle, Dedalus Diggle.
Harry prit le train en marche et salua tous le monde, il décida de garder ses questions pour un autre moment. Un jeune homme au teint pâle s'avança, visiblement nerveux. L'une de ses paupières était agitée de tics.
- Professeur Quirrell ! s'exclama Hagrid. Harry, je te présente le professeur Quirrell qui sera un de tes maîtres à Poudlard.
- P...P...Potter...balbutia le professeur en saisissant la main de Harry, V...V...Vous ne pou...pouvez pas savoir à...à quel point je suis heu...heu...heureux de vous rencontrer.
- Quelle matière enseignez-vous, professeur ? demanda Harry.
- La dé...défense contre les for...forces du mal, marmonna le professeur Quirrell comme s'il eût préféré ne pas en parler. Mais vous... vous... vous n'avez pas be... besoin, P... P... Potter.
Il eut un rire nerveux.
- Vous... vous êtes venu chercher vos fournitures ? Je... je dois moi-même a... acheter un nouveau li... livre sur les vampires.
Cette perspective semblait le terrifier.
Les autres clients du bar n'avaient pas l'intention de laisser le professeur accaparer Harry, et Hagrid eut toutes les peines du monde à se faire entendre.
- Il faut y aller, dit-il. Nous avons beaucoup de choses à acheter.
Doris Crockford lui serra la main une autre fois et Hagrid l'entraîna hors du bar, dans une petite cour entourée du murs où il n'y avait que des poubelles et quelques mauvaises herbes.
- Hagrid ? Pourquoi ils ont réagit comme ça ? demanda Harry.
- Ha... J'aurais du te prévenir que tu étais célèbre, dit le géant avec un grand sourire.
- Célèbre ?
- Tu sais comment tes parents sont ... décédés ?
- Oui, Pétunia a bien voulu me dire qu'ils avaient été tués par un mauvais sorcier.
- Exactement, mais ce qu'elle n'a pas dit c'est que ce ...mauvais ... sorcier a aussi essayer de te tuer et tu as survécu, on ne sait pas comment mais cela fonctionné. Depuis ce jour tu es connu pour le Garçon-Qui-A-Survécu. On en parlera plus tout à l'heure si tu veux. En attendant, nous avons des choses à faire.
- D'accord. Et maintenant ?
- Maintenant ? Regarde.
Hagrid compta les briques sur le mur, au-dessus des poubelles, puis il tapota trois fois à un endroit précis avec la pointe de son parapluie. La brique se mit alors à trembler et un petit trou apparut en son milieu. Le trou s'élargit de plus en plus et se transforma bientôt en une arcade suffisamment grande pour permettre à Hagrid de passer. Au-delà, une rue pavée serpentait devant eux à perte de vue.
- Bienvenue sur le Chemin de Traverse, dit Hagrid.
La stupéfaction de Harry le fit sourire. Ils franchirent l'arcade qui disparut aussitôt sur le passage pour ne laisser derrière eux que le mur de pierre. Harry connaissait cet endroit grâce aux souvenirs de Tom, mais le vivre réellement était complètement différent. Le soleil brillait sur un étalage de chaudrons, devant un magasin. Une pancarte annonçait : "Chaudrons - Toutes Tailles - cuivre, étain, argent - touillage automatique - modèle pliables."
- Il va falloir t'en acheter un, dit Hagrid, mais on va commencer par aller chercher ton argent.
Harry suivit Hagrid sur le Chemin de Traverse jusqu'à un grand bâtiment d'une blancheur de neige, qui dominait les boutiques alentour. Debout à côté du portail en bronze étincelant, vêtu d'un uniforme écarlate, se tenait un...
- Voici Gringotts, et c'est un gobelin, dit Hagrid tandis qu'ils montaient les marches de pierre blanche qui menaient au portail.
Le gobelin avait environ une tête de moins que Harry. Il avait le teint sombre, un visage intelligent, une barbe en pointe, des pieds et des doigts longs et fins. Lorsqu'ils pénétrèrent à l'intérieur du bâtiment, le gobelin s'inclina sur leur passage et Harry fit de même, le gobelin lui jeta un regard incrédule. Ils se retrouvèrent devant une autre porte, en argent cette fois, sur laquelle étaient gravés ces mots :
Entre ici étranger si tel est ton désir
Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,
Car celui qui vent prendre et ne veut pas gagner,
De sa cupidité, le prix devra payer.
Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,
D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,
Voleur, tu trouveras, en guise de richesse,
Le juste châtiment de ta folle hardiesse.
- Il faudrait être fou pour essayer de voler quelque chose ici, dit Hagrid.
Deux autres gobelins s'inclinèrent devant eux, Harry fit de même et il reçut le même regard que le premier. Ils entrèrent dans un vaste hall tout en marbre. Derrière un long comptoir, une centaine de gobelin étaient assis sur de hauts tabourets, écrivant dans des registres, pesant des pièces de monnaie sur des balances en cuivre, examinant des pierres précieuses à la loupe.
Il y avait tant de portes aménagées dans le hall qu'il était inutile d'essayer de les compter. Certaines d'entre elles s'ouvraient de temps en temps pour laisser passer des clients escortés par d'autres gobelins. Hagrid et Harry s'approchèrent du comptoir.
- Bonjour, dit Hagrid à un gobelin. On est venus prendre un peu d'argent dans le coffre de Mr Potter.
- Vous avez la clé, monsieur ? demanda le gobelin.
Hagrid commença à vider ses poches, répandant ses affaires un peu partout sur le le comptoir et le livre de compte du gobelin. En le voyant tendre une minuscule clef d'or, Harry se demanda pourquoi l'homme avait sa clef de coffre, et surtout qui l'avait eu avant lui.
- La voilà, dit-il en montrant l'objet. J'ai aussi une lettre du professeur Dumbledore. C'est au sujet de Vous-Savez-Quoi dans le coffre numéro 713.
- Hagrid ?
- Oui Harry ?
- Heu... Comment cela se fait que tu ai ma clef ?
- C'est le professeur Dumbledore qui me l'a donné.
- Mais comment ça se fait qu'il avait ma clef ?
- C'est ton gardien, donc il a gardé ta clef.
- D'accord...
Hagrid ne senti pas le scepticisme s'échapper d'Harry. Le garçon avait des doutes sur certaines choses et ce qui se passait aujourd'hui lui prouvait qu'il avait raison de s'inquiéter. Il allait continuer à jouer son rôle d'enfant naïf pour le moment. Pendant ce temps, le gobelin examina la clé, et lut attentivement la lettre.
- Très bien, dit-il. Je vais vous faire accompagner dans la salle des coffres. Griphook !
Un autre gobelin apparut et les conduisit aussitôt vers l'une des portes du hall. Griphook leur tenait la porte. Il les avait menés dans un étroit passage éclairé par des torches. Harry fut surpris de ne pas voir de marbre. Le passage était en pente raide et une voie ferrée courait en son milieu. Le gobelin siffla. Aussitôt, un wagonnet s'approcha dans un bruit de ferraille et vint s'arrêter devant eux. Lorsqu'ils y furent grimpés tous les trois, non sans difficulté pour Hagrid, le wagonnet les emporta. Tout d'abord, ils parcoururent un labyrinthe de galeries tortueuses, tournant sans cesse, à droite, à gauche, sans que Griphook ait besoin de manœuvrer le wagonnet qui semblait connaître son chemin.
Malgré le vent glacial, Harry ouvrait grand les yeux. Pendant un bref instant, il remarqua un jet de flammes au bout d'une galerie et il se demanda si c'était un dragon, mais le wagonnet avait déjà bifurqué dans une autre direction. Ils s'enfoncèrent de plus en plus loin dans les profondeurs et longèrent un lac souterrain bordé de stalactites et de stalagmites. Enfin, le wagonnet s'arrêta devant une petite porte. Le teint verdâtre, Hagrid alla s'appuyer contre le mur, les genoux tremblants.
- Ça me rend malade de voyager là-dedans, dit-il d'une voix sourde.
Griphook ouvrit la porte. Un panache de fumée verte s'échappa aussitôt. Lorsqu'il fut dissipé, Harry découvrit des montagnes d'or, d'argent et de bronze qui s'entassaient dans une chambre forte.
- Tout ça t'appartient, dit Hagrid avec un sourire.
Le voir sur du papier et le voir en vrai étaient vraiment deux choses différentes, il y avait devant lui une petite fortune en pièces d'or, d'argent et de bronze. Il repensa à ce qu'il avait apprit sur la véritable valeur de ce qui était devant lui. On lui donna un sac, et Hagrid aida Harry à le remplir.
- Celles en or sont des Gallions, lui expliqua-t-il. En argent, ce sont des Mornilles. Il y a dix-sept Mornilles d'argent dans un Gallion d'or et vingt-neuf Noises de bronze dans une Mornille. C'est facile à retenir. Avec ça, tu auras de quoi couvrir tes frais pendant l'année scolaire. On va laisser le reste dans le coffre. Et maintenant au numéro 713, s'il vous plait, ajouta-t-il en se tournant vers Griphook. Et si on pouvait y aller un peu moins vite...
- Désolé Monsieur, répondit le gobelin, la vitesse des wagonnets n'est pas réglable.
Ils reprirent tous les trois le wagonnet pour se rendre au coffre numéro 713. Ils repartirent dans le labyrinthe en s'enfonçant encore davantage dans les entrailles de Gringotts. La température devenait de plus en plus glaciale tandis que le wagonnet continuait sa course en prenant des virages à angle droit. Ils passèrent par-dessus un ravin et Harry se pencha pour scruter ses profondeurs mais Hagrid le ramena par la peau du coup.
La chambre forte numéro 713 ne possédait pas de serrure.
- Reculez un peu, dit Griphook d'un air important.
Il caressa alors la porte du bout des doigts et elle disparut soudain comme si elle s'était volatilisée.
- Si quiconque d'autre qu'un gobelin essayait d'ouvrir cette porte, il serait aspiré au travers et deviendrait prisonnier de la chambre forte.
- Et vous vérifiez de temps en temps s'il n'y a pas quelqu'un à l'intérieur ? demanda Harry.
- Tous les dix ans, environ, répondit Griphook avec un sourire mauvais.
Une chambre forte aussi bien protégée devait contenir un trésor fabuleux, pensa Harry, mais il fut déçu de constater qu'elle était vide. Seul un petit paquet grossièrement enveloppé dans du papier kraft était posé sur le sol, Hagrid ramassa le paquet et le fourra dans une poche intérieure, tout au fond de son manteau. Harry était curieux mais savait qu'il ne fallait pas demander.
- Allez, on retourne dans le wagonnet infernal, soupira le géant.
Après une nouvelle course endiablée dans les profondeurs de Gringotts, ils se retrouvèrent au-dehors, sous un soleil éclatant qui les fit cligner des yeux.
- On va commencer par s'occuper de ton uniforme, dit Hagrid. C'est là-bas.
Il montra un magasin dont l'enseigne indiquait : "Madame Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers."
- Ça ne t'ennuie pas d'y aller tout seul ? demanda Hagrid qui semblait encore un peu pâle. Je te rejoins dans quelques minutes. J'ai besoin de prendre un petit remontant au Chaudron Baveur. J'ai horreur des wagonnets de chez Gringotts.
Harry attendit qu'Hagrid se soit éloigné, puis se redressa avant d'entrer. Madame Guipure était une petite sorcière replète et souriante, vêtue tout en mauve.
- C'est pour Poudlard, mon petit ? demanda-t-elle avant même que Harry ait eu le temps de parler. J'ai tout ce qu'il faut. Il y a un autre jeune homme qui est en train d'essayer son uniforme.
Au fond du magasin, un garçon au teint pâle, le nez en pointe, se tenait debout sur un tabouret tandis qu'une autre sorcière ajustait la longue robe qu'il avait revêtue. Madame Guipure installa Harry sur un deuxième tabouret et lui fit passer une autre robe de sorcier dont elle entreprit d'épingler l'ourlet pour le mettre à la bonne longueur.
- Salut, dit le garçon. Toi aussi, tu vas à Poudlard ?
- Oui, répondit Harry.
- Mon père est en train de m'acheter mes livres dans le magasin d'à côté et ma mère est allée me chercher une baguette magique à l'autre bout de la rue, dit le garçon d'une voix traînante. Ensuite, je compte les emmener faire un tour du côté des balais de course. Je ne vois pas pourquoi les élèves de première année n'auraient pas le droit d'avoir leur propre balai. J'arriverai bien à convaincre mon père de m'en acheter un et je m'arrangerai pour le faire passer en douce à l'école.
En l'écoutant parler, Harry ne pouvait pas s'empêcher de penser à Dudley, le gamin devant lui avait l'air aussi gâté, peut-être même pire.
- Et toi, tu as un balai ? poursuivit-il.
- Non, dit Harry.
- Tu joues au Quidditch ?
- Non, répéta Harry.
- Moi, oui. Mon père dit que ce serait un scandale si je n'étais pas sélectionné dans l'équipe. Tu sais dans quelle maison tu seras ?
- Je ne sais pas encore. Cela dépendra de la façon dont nous sommes trié, répondit Harry préférant garder ses réponses simples même si le comportement du garçon l'agaçait rapidement.
- Tu as raison, on ne peut pas vraiment savoir avant d'être sur place. Mais moi, je suis sûr d'raller à Serpentard, toute ma famille y a toujours été. Tu t'imagines, se retrouver à Poufsouffle ? Je préfèrerais m'en aller tout de suite.
- Mmm... marmonna Harry faisant tout son possible pour ne pas dire ce qu'il pensait.
- Oh, dis donc, regarde un peu ce bonhomme ! dit soudain le garçon avec un signe de tête en direction de la vitrine du magasin.
Hagrid se tenait devant la boutique. Il adresse un sourire à Harry et lui montra les deux grosses crèmes glacées qu'il tenait à la main pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas entrer.
- C'est Hagrid, dit Harry. Il travaille à Poudlard.
- Ah oui, j'en ai entendu parler. C'est une sorte de domestique, non ?
- Il est garde-chasse, précisa Harry qui commençait vraiment à s'énerver.
- C'est ça. On m'a dit que c'était une espèce de sauvage. Il habite dans une cabane, dans le parc de Poudlard, et il se soûle de temps en temps. Quand il est ivre, il essaye de faire des tours de magie et finit toujours par mettre le feu à son lit.
- Moi, je le trouve très sympathique, dit Harry avec froideur.
- Vraiment ? ricana le garçon. Qu'est-ce qu'il fait avec toi ? Où sont tes parents ?
- Ils sont morts !
- Oh, désolé, dit l'autre qui n'avait pas l'air désolé du tout. Mais ils étaient de notre monde, non ?
- Il étaient des sorciers, si c'est ça que tu veux dire.
- A mon avis, Poudlard devrait leur être exclusivement réservé. Ceux qui viennent d'autres familles ne sont pas comme nous, ils n'ont pas la même éducation. Certains d'entre eux n'avaient même jamais entendu parler de Poudlard avant de recevoir leur lettre, tu te rends compte ? Je pense que l'école ne devrait accepter que les enfants issus des vieilles familles de sorciers. Au fait, comment tu t'appelles ?
- Et voilà, c'est fait, mon petit, interrompit Madame Guipure avant qu'il ait eu l'occasion de répondre.
Saisissant l'occasion pour mettre un terme à la conversation avec le garçon, Harry sauta du tabouret .
- Nous nous reverrons à Poudlard, dit l'autre de sa voix trainante. Enfin si tu ne te retrouve pas avec la crasse comme ton ami domestique que tu trouve si ...sympathique.
- ... Tu sais quoi j'en ai marre, répondit Harry en se retournant vers le garçon tout en se redressant avec un masque froid sur le visage. Je me retiens depuis le début. Ton comportement est épouvantable. Vu ce que vous dîtes vous êtes un enfant d'une famille de sang-pur, vous devriez montrer l'exemple et non rabaisser les gens. De plus, vous dîtes vouloir aller à Serpentard mais n'est-ce pas la maison de la ruse et de l'ambition ? Depuis tout à l'heure je ne vois aucune ruse, juste de l'arrogance, Salazar Serpentard doit se retourner dans sa tombe si tous les membres de sa maison vous ressemblent. Je vous conseille de réfléchir avant de parler dorénavant car vous ne savez pas qui vous pouvez insulter. Et si vous aviez correctement apprit l'étiquette et la politesse vous seriez que vous devez vous présenter avant même de demander le nom d'une personne. Sur ceux je ne vous dis pas au revoir car j'espère sincèrement ne pas vous reparler tant que vous aurez ce comportement.
- Comment... Comment osez vous ? Savez vous qui je suis ? Savez vous qui est mon père ? bégaya le jeune sorcier.
- Bien sûr que non je ne le sais pas puisque vous n'avez même pas le respect de vous présenter avant de déblatérer sans fin.
Harry n'attendit pas de réponse et quitta le magasin pour rejoindre Hagrid. Il ne dit pas grand-chose pendant qu'il mangeait la glace (chocolat-fraise aux noisettes) que Hagrid lui avait acheté.
- Quoi de neuf ? demanda le géant.
- Rien, mentit Harry.
Ils s'arrêtèrent dans une autre boutique pour acheter du parchemin et des plumes d'oie. Harry prit aussi un assortiment d'encre dont certaines qui changeaient de couleur en écrivant. Après cela, ils entrèrent dans une librairie qui s'appelait Fleury & Bott pour acheter les manuels scolaires. Sur les étagères s'entassaient jusqu'au plafond des livres gros comme des pavés, reliés en cuir, d'autres pas plus gros qu'un timbre-poste et recouverts de soie, des livres remplis de symboles qu'il reconnu comme des runes, et quelques autres dont les pages étaient blanches. A la caisse, Harry demanda au vendeur d'ajouter un catalogue pour qu'il puisse effectuer des commandes par hiboux. Après les livres, ce fut le tour du matériel de potion avec un chaudron en étain, d'une balance pour peser les ingrédients, de fioles et d'ingrédients. Il prit aussi un télescope pour l'Astronomie. A chaque magasin, Harry demandait discrètement au vendeur d'ajouter le catalogue dans le sac avant que celui-ci soit rétrécie. Il acheta aussi une malle basique avec un seul espace agrandi et une sécurité de base qu'Hagrid lui dit de prendre, il avait de toute façon prévu de refaire ses achats après être aller à Gringotts, donc il décida de ne pas se battre avec le gentil géant. Ils continuèrent leurs emplettes dans les boutiques qui s'alignaient le long de la rue et bientôt, il ne resta que la baguette magique à acheter.
- Il faut que je t'offre un cadeau pour ton anniversaire, ajouta Hagrid.
- Vous n'êtes pas obligé, dit-il.
- Je le sais bien, mais je veux t'offrir un animal. Pas un crapaud, les crapauds ne sont plus à la mode, on se moquerait de toi. Ni un chat, les poils de chat me font éternuer. Je vais t'acheter un hibou. Tous les enfants veulent un hiboux, ils sont très utiles, on peut s'en servir pour le courrier.
Hagrid emmena Harry vers Eeylops, au Royaume du Hibou, une animalerie se spécialisant dans la vente de chouettes, de hiboux et autres oiseaux. Ils entrèrent, une forte odeur les accueillit ainsi que divers bruits de battements d'ailes et autres sons. Harry n'eut pas le temps de faire plus de quelques pas avant qu'il sente un poids sur son épaule et des griffes sur sa peau.
- Et bien, Harry je crois que tu as été choisi, dit Hagrid en riant.
Harry tourna la tête pour voir qui le regardait, c'était une magnifique chouette aux plumes blanches comme la neige avec de magnifiques yeux dorés, Harry sentit qu'il y avait quelque chose de cacher, il sentait de la magie autour d'elle, il devrait s'y pencher de plus près lorsqu'il le pourrait, il la regarda dans les yeux, il vit qu'il y avait beaucoup d'intelligence en eux.
- Et bien... Si je m'attendais à ça. C'est un sacré teigne que vous avez là. Cette demoiselle a beaucoup de caractère, personne n'arrive à l'approcher. Elle vous a choisit. Je vous la laisse pour seulement 5G puisque je sais que je ne la vendrais pas du tout.
- D'accord, combien pour la cage et des friandises ?
- Avec cela et le Harfang des Neiges, cela fera 15G.
Harry paya le matériel pendant que Hagrid sortait 5G pour l'oiseau.
- Merci beaucoup Hagrid.
- Ce n'est rien, répondit le géant d'un ton bourru. Maintenant, il ne nous reste plus qu'à aller chez Ollivander, la meilleure boutique de baguettes magiques. Il te faut ce qu'il y a de mieux.
Enfin pensa Harry, il voulait une baguette depuis ses six ans. La dernière boutique dans laquelle ils pénétrèrent était étroite et délabrée. Au-dessus de la porte, des lettres d'or écaillées indiquaient "Ollivander - Fabriquant de baguettes magiques depuis 382 avant J.C." Dans la vitrine poussiéreuse, une simple baguette de bois était exposée sur un coussin pourpre un peu râpé.
A leur entrée, une clochette retentit au fond de la boutique. L'intérieur était minuscule. Une unique chaise de bois mince était réservée aux clients et Hagrid s'y assit en attendant. Harry éprouvait une étrange sensation, comme s'il venait d'entrer dans une bibliothèque particulièrement austère. Il pouvait sentir la magie dans l'air. Il renonça à poser toutes les questions qui lui venaient à l'esprit et se contenta d'observer les milliers de boîtes étroites qui s'entassaient presque jusqu'au plafond. Il sentit un frisson dans la nuque. La poussière et le silence du lieu semblaient receler une magie secrète.
- Bonjour, dit une voix douce.
Harry avait senti l'arrivé de l'homme, ce ne fut pas le cas d'Hagrid puisqu'il entendu la chaise sur laquelle il était assis craquer bruyamment lorsqu'il se leva d'un bond. Un vieil homme se tenait devant eux. Ses grands yeux pâles brillaient comme deux lunes dans la pénombre de la boutique.
- Bonjour, dit Harry.
- Ah, oui, oui, bien sûr, dit l'homme. Je pensais bien que j'allais vous voir bientôt. Harry Potter. Vous avez les yeux de votre mère. Je me souviens qu'elle est venue acheter sa première baguette, j'ai l'impression que c'était hier, 25,6 centimètres, souple et rapide, bois de saule. Excellente baguette pour les enchantements. Votre père, en revanche, avait préféré une baguette d'acajou, 27,5 centimètres. Flexible. Un peu plus puissante et remarquablement efficace pour les métamorphoses. Enfin, quand je dis que votre père l'avait préférée... en réalité, c'est bien entendu la baguette qui choisit son maître.
Mr Ollivander était si près de Harry à présent que leurs nez se touchaient presque. Harry distinguait son reflet dans les yeux couleur de brume du vieil homme...
- Ah, c'est ici que...
D'un doigt long et blanc, Mr Ollivander toucha la fine ligne de la cicatrice en forme d'éclair sur le front d'Harry.
- J'en suis désolé, mais c'est moi qui ai vendu la baguette responsable de cette cicatrice, dit-il d'une voix douce. 33,75 centimètres. En bois d'if. Une baguette puissante, très puissante, et entre des mains maléfiques... Si j'avais su ce que cette baguette allait faire en sortant d'ici...
Il hocha la tête puis, au grand soulagement de Harry. Il sortit se poche un mètre ruban avec des marques en argent.
- Voyons un peu... De quelle main tenez-vous la baguette ? demanda-t-il.
- Je suis ambidextre, avec une petite préférence pour ma droite.
- Tendez les bras. Voilà.
Il mesura les bras de Harry, de l'épaule jusqu'au bout des doigts, puis du poignet jusqu'au coude, puis la hauteur de l'épaule jusqu'au pieds, puis du genou à l'aisselle et enfin, il prit son tour de tête.
- Chaque baguette de chez Ollivander renferme des substances magiques très puissantes, Mr Potter. Nous utilisons du poil de licorne, des plumes de phénix, ou des ventricules de cœur de dragon. Et de même qu'on ne trouve pas deux licornes, deux dragons ou deux phénix exactement semblables, il n'existe pas deux baguettes de chez Ollivander qui soient identiques. J'ajoute, bien entendu, qu'aucune autre baguette magique ne vous donnera des résultats aussi satisfaisants que les nôtres.
Le vieil homme alla prendre des boîtes disposées sur des étagères tandis que le mètre ruban continuait tout seul de prendre les dernières mesures nécessaires, l'écart des narines, notamment.
- Ça ira comme ça, dit l'homme, et le mètre ruban tomba en un petit tas sur le sol. Essayez donc celle-ci, Mr Potter. Elle est en bois de hêtre et contient du ventricule de dragon, 22,5 centimètre. Très flexible, agréable à tenir en main. Prenez-là et agitez-la un peu.
Harry prit la baguette et la fit tournoyer légèrement en se sentant parfaitement idiot. Mais Mr Ollivander la lui arracha presque aussitôt des mains et lui en fit essayer une autre. Ce manège recommença encore et encore pendant presque deux heures.
- Un client difficile, commenta Mr Ollivander d'un air satisfait. Mais nous finirons bien par trouver celle qui vous convient. Voyons celle-ci. Une combinaison originale : bois de houx et plume de phénix, 27,5 centimètres. Facile à manier, très souple.
Harry prit la baguette, et sentit aussitôt une étrange chaleur se répandre dans ses doigts. Il la leva au-dessus de sa tête, puis l'abaissa en la faisant siffler dans l'air. Une gerbe d'étincelles rouge et or jaillit alors de l'extrémité de la baguette, projetant sur les murs des lueurs mouvantes. Hagrid applaudit en poussant une exclamation enthousiaste. Par contre Harry ne l'était pas autant, il sentait que la baguette fonctionnait pour lui mais il savait qu'il manquait quelque chose, il ne comprenait pas.
- Bravo ! s'écria Mr Ollivander. Très bien, vraiment très bien. Etrange... très étrange...
Il reprit la baguette et la remit dans sa boîte qu'il enveloppa de papier kraft en continuant de marmonner : "Etrange...vraiment étrange..."
- Excusez-moi, dit Harry, mais qu'est-ce qui est donc si étrange ?
Le vieil homme fixa Harry de ses yeux pâles.
- Je me souviens de chaque baguette que j'ai vendue, Mr Potter, répondit-il. Or, le phénix sur lequel a été prélevée la plume qui se trouve dans votre baguette a également fournit une autre plume à une autre baguette. Il est très étrange que ce soit précisément cette baguette qui vous ait convenu, car sa sœur n'est autre que celle qui.. qui vous a fait cette cicatrice au front.
Harry comprenait maintenant pourquoi la baguette fonctionnait pour lui mais pas totalement, elle faisait appel à ce que Tom avait laissé en lui. Il allait devoir trouver un moyen d'avoir une autre baguette.
- L'autre faisait 33,75 centimètres. Elle était en bois d'if. Curieux, vraiment, la façon dont les choses se produisent. Souvenez-vous, c'est la baguette qui choisit son sorcier, pas le contraire... Je crois que vous avez un bel avenir, Mr Potter... Après tout, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer(LE-Nom a fait de grandes choses, des choses terribles, certes, mais quelle envergure !
Harry ne dit rien, il connaissait personnellement l'homme dont parlait Mr Ollivander, mieux que quiconque en ce monde, il préféra donc rester silencieux. Il paya les sept Gallions que coûtait la baguette, et ajouta à cela un kit d'entretien et un étui pour quatre Gallions, et le vieil homme les raccompagna jusqu'à la porte de sa boutique.
Lorsque Hagrid et Harry reprirent le Chemin de Traverse dans l'autre sens, le soleil descendait déjà vers l'horizon. Ils franchirent le mur en sens inverse et traversèrent à nouveau Le Chaudron Baveur, vide à cette heure.
Harry ne dit pas un mot lorsqu'ils retournèrent dans la rue. Hagrid appela le Magicobus, expliquant que c'était un moyen de transport magique pour ceux qui ne pouvaient ou n'aimaient pas utiliser les autres possibilités, pour le ramener au 4 Privet Drive, avant qu'Harry monte dans le bus, le géant lui donna une enveloppe.
- Ton billet pour Poudlard, dit-il. 1er Septembre, gare de King's Cross, tout est écrit sur le billet. Si jamais tu as un problème, envoie-moi une lettre avec ta chouette et n'oublie pas d'envoyer ta réponse en rentrant au professeur McGonagall. Ta chouette saura où me trouver. A bientôt Harry.
Hadrian rentra chez lui. Il était épuisé. Il avait déjà prévu de retourner sur le Chemin de Traverse mais en tant qu'Hadrian et non Harry, il allait pouvoir vraiment profiter de la rue, et aussi aller dans l'Allée des Embrumes. Cela n'avait été que quelques heures mais il savait déjà qu'être Harry Potter dans le monde sorcier allait être épuisant.
-`ღ´- (∩`-´)⊃━ ゚.*・。゚ -`ღ´-
Et voilà Juillet est finit.
- Alors Hermione / Neville / Luna : Amie, Ennemie ou Amour ?
- Quel forme aurait-il comme Animagus ? Je pense à un loup ou un félin comme une panthère ou un jaguar, quelque chose de dangereux, un prédateur.
- Une idée de ce qui se trouve dans l'œuf ?
