Heya !

Nouveau chapitre !

Merci pour vos quelques commentaires, ils font plaisir.

Bonne lecture !

Pilou.

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Chapitre 2 : Sauvetage ironique.

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Izuku et sa mère se préparaient à partir, le docteur l'ayant déclaré bon pour rentrer chez lui avec des béquilles, quand quelqu'un frappa à la porte. Inko alla ouvrir et tomba sur Ragdoll, toujours dans son costume de Héro. La femme leur sourit et dit :

_ Bonjour, Midoriya-san, Midoriya-kun. Désolée de vous déranger, mais j'espérais pouvoir vous parler avant votre départ.

Inko hocha la tête et s'écarta. Ragdoll garda son sourire, malgré son anxiété. Elle ne savait pas comment les deux devant elle réagiraient à ce qu'elle avait à dire, mais c'était important et ils avaient le droit de savoir. Elle s'assit dans la chaise des visiteurs, pendant que Midoriya-san s'asseyait à côté de son fils sur le lit.

_ Est-ce qu'il y a un problème, Ragdoll-san ?

_ Je ne sais pas s'il s'agit d'un problème, à proprement parler. Qu'est-ce que vous savez de mon alter, au juste ?

Ce fut le garçon qui répondit d'un ton excité :

_ C'est un alter de recherche ! Ils vous permet de savoir où se trouve quelqu'un à partir d'une photo et de connaître leur état général, pas vrai ?

_ En partie, oui. Mon alter est plus complet que ça. Quand je vois une personne et que je l'active, je peux savoir non seulement sa position et son état physique général, mais aussi son caractère et ses forces et faiblesses. Par exemple, rien qu'en voyant ta photo, j'ai su que tu n'étais pas sans-alter, loin de là.

_ Oh ! Ça aurait été super utile quand le méchant docteur a dit que ma résistance au froid était pas un effet secondaire d'un alter latent, grommela-t-il.

Elle eut une légère grimace en hochant la tête. Ça lui aurait sûrement évité de se retrouver dans cette situation.

_ En effet... C'est pour ça que je compte jeter un œil aux photos de tous ceux que l'on pense sans alter pour voir s'il y a d'autres cas comme le tient. Je n'ai jamais pensé à utiliser mon alter de cette façon, mais, en y repensant, c'est assez évident comme utilisation. Même s'il reste le plus utile pour garder un œil sur des Vilains ou chercher des personnes disparues.

Il hocha la tête vivement avec un large sourire.

_ C'est cool ! J'espère que vous en trouverez d'autre ! Mais pourquoi est-ce que vous êtes venu nous voir ? Est-ce que votre alter a vu quelque chose sur le mien ?

Elle hocha la tête et aborda le sujet de sa visite.

_ Quand je te vois, je peux détecter deux caractères différents, deux présences. Il y a toi, Midoriya Izuku, un petit garçon de dix ans plein de bonté et de curiosité. Et il y a une autre présence, ancienne et endormie, qui est liée à un pouvoir bien plus grand que celui auquel tu as accès, bien qu'il semble endommagé.

Elle vit l'inquiétude aussitôt dominer les traits des deux personnes devant elle et la mère passa un bras autour des épaules de son fils pour le serrer contre elle.

_ Vous voulez dire qu'il a une seconde personnalité ?

Elle se renfrogna tout en scannant un peu plus le garçon.

_ Je ne pense pas, j'ai déjà vu des personnes avec un dédoublement de personnalité et ce n'est pas exactement la même chose. C'est plus comme si Izuku était la partie émergée d'un iceberg. L'autre conscience est semblable à la sienne à un niveau fondamentale, mais aussi beaucoup plus ancienne. Et, comme je l'ai dis, elle est endormie.

Izuku pencha la tête sur le côté avec un air pensif alors que Inko avait l'air encore plus inquiète pour son fils. Finalement, le garçon questionna :

_ Comme une vie précédente dont je ne me souviendrais pas entièrement ?

Elle cligna des yeux à ça, puis y réfléchit avant de hausser les épaules.

_ C'est une bonne hypothèse, je suppose.

Sauf que la présence était beaucoup trop vieille pour être une vie humaine, elle devait avoir plusieurs siècles. Et ça lui faisait encore plus peur.

_ Izuku ? Pourquoi dis-tu que tu te souviens ?

_ Hum... Je sais pas si c'est ça, mais je fais parfois des rêves bizarres. Et parfois y a ces pensées qui sortent de nul part. Mais je me souviens jamais des rêves, juste qu'ils sont bizarres. Sauf celui-là où je suis tout seul dans le froid, à pleurer encore et encore sans que personne ne vienne me chercher.

Donc, le garçon essayait de se souvenir mais ne pouvait pas encore. Elle ne savait pas si c'était une bonne chose ou non. Izuku se tourna vers elle avec un air curieux.

_ Est-ce que vous savez comment je pourrais le réveiller ?

Évidemment qu'il allait demander ça...

_ Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, répondit-elle d'un ton hésitant.

_ Pourquoi ?

_ C'est juste les émotions que je capte de lui... Je ne pense pas qu'il ait eu une bonne fin.

Inko la fixa avec un air sérieux, tout en serrant encore plus son fils contre elle.

_ Quelles émotions ?

_ Rage, sentiment de trahison et de haine de soit, peur, douleur, solitude... Son caractère semble être rusé, joueur et curieux, extrêmement curieux, et protecteur. Il n'a pas l'air d'être foncièrement mauvais, mais quelque chose me dit qu'il n'appréciera pas d'être réveillé.

_ Est-ce qu'il est un danger pour Izuku ?

_ Non. Pas directement. Tous ce que je peux ressentir pointe vers une dépression profonde, mais je ne pense pas qu'il soit hostile envers Izuku ou un danger pour ceux autour de lui. Du temps qu'on ne s'en prend pas à ce qu'il protège.

La femme hocha la tête, soulagée. Puis, elle se tourna vers son fils.

_ Izuku, bébé, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de le réveiller. Laisse-le se reposer un peu, okay ?

Il fit une moue boudeuse, mais hocha la tête. Ragdoll se sentit soulagée à ça, même si elle savait qu'elle ne devrait pas l'être. C'était juste que la présence l'inquiétait, considérant la puissance à laquelle elle avait accès.

_ Je pense qu'elle ne se réveillera pas, à moins qu'Izuku ne se retrouve dans une situation de vie ou de mort. Ou qu'il soit sous l'emprise d'un alter mental.

Inko hocha la tête avec un léger sourire.

_ On fera attention. Merci de nous avoir informés de vos découvertes.

Elle acquiesça avec un faible sourire rassurant.

_ Ce n'est rien, Midoriya-san.

Puis, elle se leva.

_ Si vous n'avez pas d'autres questions ?

_ Non, c'est bon, merci.

_ Bien, dans ce cas, je vais y aller. Je te souhaite un bon rétablissement, Izuku-kun.

_ Merci Ragdoll-san ! Au revoir !

Elle sourit encore, plus joyeusement cette fois et salua une dernière fois le duo avant de partir. Sa mise en garde était passée, elle verra bien où ça les mènera.

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-sSs-

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Izuku rentra dans l'appartement avec une moue irritée. Il pensait que retourner à l'école serait cool, maintenant qu'il avait un alter, mais c'était pire qu'avant ! Son ancienne école avait fermé, suite à une enquêtes sur les professeurs et la façon dont ils géraient les enfants, il avait donc été transféré dans une autre école du coin. Et d'autres élèves de son ancienne école s'étaient retrouvés avec lui.

_ Izuku ? Qu'est-ce qui ne va pas, bébé ?

Il se tourna vers sa maman et essaya de faire un sourire rassurant, mais elle n'y cru clairement pas, alors il reprit son air irrité en se laissant tomber dans le canapé.

_ Je déteste l'hypocrisie de notre société.

Sa maman leva un sourcil, puis alla s'asseoir à côté de lui et lui prit les mains dans les siennes, le tournant vers elle. Il se glissa aussitôt sur ses genoux pour se blottir contre elle et elle referma ses bras sur lui. Il se détendit aussitôt dans l'étreinte, sa maman était vraiment la meilleur. Elle commença à passer une main dans ses cheveux et demanda doucement :

_ Qu'est-ce que tu veux dire ?

_ Les autres, d'Aldera, avant, ils me rabaissaient tous le temps, se moquaient de moi quand je disais que j'allais devenir un héro. Et maintenant ? Ils me disent qu'ils savaient depuis le début que je serais un grand héro, qu'avec un alter comme le mien je suis super cool et tout. Même les anciens amis de Bakugo essayent de devenir ami avec moi. Et pas un seul ne s'est excusé ! Il y en a même un qui a dit qu'il comprenait pas pourquoi Bakugo allait dans une école spéciale pour jeune délinquant quand il m'a aidé à découvrir mon alter.

Sa maman lui faisait voir un psy pour tout ce qu'il avait vécu ces six dernières années et Barukku-san avait enfin réussi à le convaincre de ne plus appeler son ancien ami Kacchan. Sa mère resserra son étreinte et il se détendit de nouveau, s'étant de nouveau énervé sur la fin. Barukku-san lui avait aussi dit d'un peu plus extérioriser ses émotions, plutôt que les refouler jusqu'à ce qu'il craque.

_ Lequel a dit ça ? Je veux juste avoir deux mots avec ses parents.

_ Sakazuki... Il a un alter de lave. Je l'aime pas, il est trop chaud.

_ Je vois.

Elle lui tapota la tête et il ferma les yeux en restant blotti contre elle. Les autres le traiteraient peut-être de bébé, mais il s'en fichait.

_ Est-ce que tu veux changer d'école ? Il n'y en a pas beaucoup à proximité, mais on peut essayer d'en trouve rune où il n'y aura personne d'Aldera.

Il y réfléchit un instant, avant de demander avec une voix hésitante :

_ Est-ce que je peux pas plutôt aller sur une école en ligne, jusqu'à UA ? Comme ça on a pas à chercher super loin pour une école et à payer les transports...

Il savait qu'ils avaient pas beaucoup d'argent, même si sa maman était une super avocate qui gagnait bien sa vie. Elle mettait beaucoup de côté pour les urgences et ses frais de scolarité quand il sera à UA. Le lycée coûtait assez cher, donc il fallait économiser maintenant. Sa maman resta silencieuse un moment, puis, elle soupira.

_ D'accord. Mais à une condition.

_ Laquelle ?

_ Tu sors régulièrement. Et pas uniquement pour aller à tes cours d'art martiaux ou à la salle de muscu. Je refuse que tu sois cloîtré toute la journée à la maison, même si ça veut dire aller travailler dans un café ou un parc.

Il y réfléchit et décida que c'était raisonnable. C'était pas comme s'il pouvait croiser qui que ce soit de son âge s'il sortait pendant les heures de cours.

_ D'accord. Mais il me faudra un ordinateur portable.

_ Bien sûr. Aller, viens, on va voir quel genre d'école en ligne il existe.

Il hocha la tête et se leva, avant de suivre sa mère dans son bureau où elle avait un ordinateur, tout en retirant ses vêtements parce qu'il avait vraiment trop chaud. Et peut-être un peu parce qu'il voulait être bleu.

Ils finirent par se décider sur une école du nom de « Takato » qui proposait des modules par matières selon le niveau de l'élève, plutôt que son âge, avec des modules optionnels débloqués quand il complétait certains modules. C'était comme monter de niveau dans un jeu vidéo ! Avec des quêtes secondaires. Ça ne prit pas longtemps pour que le directeur, Nezumi, n'envoie un mail de confirmation. Izuku devait juste passer un petit test de placement, et il recevra ses modules. Il n'y avait pas d'emplois du temps à suivre, ce qui voulait dire qu'il pouvait travailler à son rythme.

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-sSs-

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Il se rendait à un café qu'il avait trouvé la veille sur internet, il aimait tester les différents cafés à porter de son appartement, en particulier leurs chocolats chauds et desserts à base de pommes. Il avait toujours adoré les pommes, surtout les jaunes. Même s'il pensait qu'elles devraient être plus sucrées.

À quoi il pensait, déjà ? Une toux forte lui rappela pourquoi il s'était arrêté et il se tourna vers l'allée sur sa droite. Il y avait un homme blond, émacié, qui crachait ses poumons dans son poings, Izuku pouvait même voir du sang ! Il se précipita dans l'allée et l'homme leva la tête vers lui.

_ Hey, vous allez bien ? Est-ce que vous avez besoin d'un hôpital ?

_ Ah non, c'est gentil, mon garçon, mais ça ira.

_ Vous êtes sûr ? Vous crachez du sang ?

_ Je sais, c'est normal. Il n'y a rien que l'hôpital puisse faire, j'en ai bien peur.

_ Oh.

L'homme avait vraiment l'air mal en point et Izuku était vraiment désolé, et un peut inquiet, pour lui. Il sembla le remarquer parce qu'il essaya de lui faire un sourire rassurant, avant de cracher de nouveau une gerbe de sang. Izuku se précipita vers lui, tout en ne sachant pas quoi faire pour l'aider.

_ Vous êtes sûr que vous ne voulez pas aller y faire un tour vite fait ?

_ Certain, merci. Mais dis-moi, pou...

_ Oh ! Regardez ce qu'on a là ! Un vieux malade et un gamin qui sèche les cours !

Ils tournèrent la tête vers l'entrée de l'allée et virent trois délinquants qui devait avoir dix-sept ou dix-huit ans. Izuku se renfrogna en se mettant entre l'homme et eux. Ce qui les fit rire de plus belle.

_ Hey, gamin, file-nous juste ton sac et ton argent avec celui du vieux, et il vous arrivera rien. Pas la peine de jouer les héros.

Il se renfrogna et vit un tuyau par terre, pas loin de lui. Il se doutait que l'homme ne pouvait pas courir dans sa condition, donc il allait devoir battre ces idiots. C'était de la self-défense. Parfaitement acceptable.

_ Juste pour être clair, commença-t-il, c'est une agression ?

Ça les fit éclater de rire et il se déplaça légèrement vers le tuyau. Le chef du groupe hocha la tête avec un large sourie.

_ Ouais, c'est du racket, gamin. Qu'est-ce que tu va y faire ?

_ Je voulais juste confirmer, marmonna-t-il.

Puis, il se saisit du tuyau. Un alter d'animal donnant des écailles, potentiellement faible au froid. Un avec une musculature développée, probablement alter de force. Un avec de longues griffes aux doigts, éviter ses mains. Le chef, avec les griffes rit et l'attaqua aussitôt. Il ignora l'homme derrière lui qui lui disait de courir. Il ne pouvait pas courir et le laisser là ! Une brise pourrait le faire s'effondrer ! Il esquiva le coup et frappa aussitôt avec le tuyau, assommant le gars. Il avait remarqué, qu'avec un appétit bien plus élevé, il avait développé une force supérieur à celle d'un humain normal, ce qui indiquait que son alter avait un facteur de force mineur. Les deux autres foncèrent, mais il fit une plaque de glace sous leurs pieds, les faisant tomber. Il fit brutalement tomber la température autour d'eux, devenant bleuté, même si pas entièrement bleu, et le lézard frissonna, tétanisé par le froid. Il en profita pour asséner un coup de tuyau à la tête de celui avec la force, l'assommant lui aussi. Puis, il baissa encore plus la température et le dernier perdit le combat contre ses instincts et s'évanouit.

Izuku poussa un soupir avant de relâcher le froid pour laisser la température normal revenir, même si ça voulait dire laisser le bleu repartir, puis il lâcha le tuyau et se tourna vers l'homme.

_ Vous allez bien ?

_ Ah, oui, merci. Mais pourquoi est-ce que tu n'es pas parti ?

Il le regarda avec incrédulité avant d'agiter sa main pour le montrer.

_ Vous avez pas l'air du tout en état de courir et je ne pouvais pas vous laisser derrière alors qu'une brise pourrait vous casser ! Vous crachez du sang pour l'amour de Nedzu !

Comme pour appuyer son propos, l'homme cracha de nouveau du sang.

_ Vous voyez !

_ Je...Je vois. J'ai déjà contacté un ami de la police, donc une voiture ne devrait pas tarder.

_ Cool. Vous confirmez que c'était de la self-défense, pas vrai ? Ils ont reconnu que c'était une agression.

L'homme eut un petit rire en hochant la tête.

_ Oui, oui, je confirme.

_ Bien.

Il y eut un silence un peu gênant, Izuku cherchant quelque chose à dire, avant que l'homme ne demande :

_ Comment est-ce que tu t'appelles, au juste ?

_ Ah ! Midoriya Izuku, j'ai douze ans, enchanté de vous rencontrer.

_ Moi de même, Midoriya-kun. Je suis Toshinori Yagi.

Izuku pencha la tête sur le côté, le nom lui disait vaguement quelque chose.

_ Dis-moi, pourquoi est-ce que tu es dehors plutôt qu'en cours ?

_ Oh ! Ça ! Je suis des cours en ligne. J'allais travailler à un café quand je vous ai entendu.

_ Oh, je vois. Est-ce que tu as déjà une idée de ce que tu veux faire plus tard ?

Il hocha la tête avec un large sourire en répondant :

_ Oui ! Je veux être un héro, comme Eraserhead ou les Wild Wild Pussycats !

_ Oh ? Généralement, le premier héro auquel les jeunes pensent est All Might.

(Un grand idiot musclé sans cervelle, ne pense jamais aux conséquences de ses actions.) Izuku se renfrogna. Il aimait relativement bien All Might, mais il n'était pas son préféré. Il était toujours irrité en pensant à lui, pour une raison ou une autre. Puis, il se rendit compte d'où il avait entendu le nom de Yagi Toshinori. Il pointa subitement l'homme.

_ Vous êtes le secrétaire d'All Might, non ? Je me souviens que vous avez envoyé une réponse à l'une de mes lettres il y a quelques années.

L'homme rit un peu alors qu'une sirène de police se faisait entendre.

_ Ah, oui. C'est rare qu'on se souvienne de moi.

Izuku haussa les épaules alors qu'une voiture se garait devant l'allée.

_ J'ai une bonne mémoire des noms, surtout concernant des héros et leur agence.

_ Je vois.

_ Toshinori ?

Ils se tournèrent vers l'entrée de l'allée et Izuku reconnu aussitôt le détective.

_ Hey ! Vous êtes le détective avec l'alter de vérité super intéressant !

L'homme lui sourit mais mis un moment avant de le reconnaître. Il s'avança vers eux alors que deux autres policiers emmenaient les délinquants dans la voiture.

_ Oui, je suis détective Tsukauchi. Et tu es Midoriya-kun, c'est ça ?

_ Oui, monsieur.

Il hocha la tête et sortit son calepin en observant la scène.

_ Est-ce que vous pouvez me dire ce qu'il s'est passé ?

_ Bien sûr ! J'allais au café pour travailler mes cours en ligne, quand j'ai entendu Yagi-san tousser dans l'allée. Je suis allé voir s'il n'avait pas besoin de l'hôpital. Et pendant qu'on parlait, ces trois-là nous ont abordés pour nous voler notre argent, et mon sac. Donc, je nous ai défendu en les assommant. J'ai aussi utilisé mon alter, mais je sais que ça tombe sous la loi sur la self-défense.

Tsukauchi hocha la tête en prenant note.

_ Oui, ça tombe dans la self-défense, donc tu n'auras pas d'ennuis pour vigilantisme. Cependant, pourquoi ne pas avoir juste couru ?

Il pointa Yagi qui observait la scène avec amusement.

_ Yagi-san n'a pas l'air de pouvoir courir et je n'allait pas le laisser seul alors qu'une brise pourrait le faire tomber. Il crache du sang, par Nedzu !

Tsukauchi eut l'air particulièrement amusé par sa réponse, mais il ne voyait pas pourquoi. Cracher du sang était très grave !

_ Pourquoi est-ce que tu jures par Nedzu ?

_ Il est une présence ou menace plus tangible que les dieux. En plus, l'est cool.

_ Je vois. Est-ce que l'un de vous deux a été blessé ?

_ Non, ils étaient faciles à battre. J'aimerais juste que les délinquants arrêtent de penser que je suis une cible idéal parce que je suis dehors pendant les heures de cours, grommela-t-il.

_ Comment ça ?

Il se figea un instant en se rendant compte de ce qu'il venait de dire, puis se frotta l'arrière de la tête avec un rire gêné.

_ Ba, vous voyez... C'est pas la première fois que je me fais accoster dans la rue ? En deux ans, c'est arrivé assez régulièrement... Je crois qu'ils commencent à me surnommer Frost, même si je ne suis pas un vigilant et agit toujours en self-défense.

Techniquement vrai. Peut-être qu'il s'était placé une ou deux fois volontairement entre un agresseur et sa victime pour avoir l'excuse de la self-défense, mais personne ne le lui en avait fait la remarque et il voulait que ça reste comme ça. Tsukauchi hocha la tête avec un sourire indulgent.

_ Tu t'attires facilement les ennuis, on dirait.

_ Je sais ! C'est comme si j'avais un panneau lumineux au-dessus de moi qui dit « Victime facile ! Venez attaquer ! » c'est frustrant ! En plus, ça fait s'inquiéter ma mère, à chaque fois que la police lui signal que j'ai été attaqué.

_ Je vois. Du temps que tu n'entres pas dans le vigilantisme et reste en self-défense, tu n'auras pas trop de problèmes. Fait tout de même attention, d'accord ?

_ Oui, monsieur.

_ Bien. Tu peux y aller. Ne t'en fait pas pour Toshinori, il va revenir au poste avec moi.

_ Okay.

Il ajusta son sac sur son épaule et se tourna vers Yagi-san qui avait toujours l'air amusé.

_ Au revoir, Yagi-san, prenez soin de vous, okay ?

_ Bien sûr, Midoriya-kun. Toi aussi.

Il hocha la tête, salua le détective, et s'en alla. Il lui restait plein d'heures de travail devant lui. Il pensa de justesse à envoyer un message à sa mère lui disant qu'il allait bien. Pas de raison de l'inquiéter encore plus.

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Voilà !

Avis ?

Pilou.