Bonjour à toutes et à tous ^^

Avez-vous passé trois bonnes semaines ?

Merci pour les reviews *-*

mimibou: En effet, Harry était trop optimiste XD Content que le chapitre t'ait plu :)

Je vous laisse avec ce nouveau chapitre ;)

Bonne lecture ;)


Chapitre 3 : Organisation et découverte

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13 juin

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En début d'après-midi, Draco arriva avec Fierno qui disparut aussitôt que son maître était arrivé à destination.

- Severus n'est pas encore là ? demanda le Serpentard.

- Pas encore. Il ne devrait plus tarder.

Draco vit Ron en train de discuter avec sa sœur et Susan. Il s'avança vers eux.

- Comment vas-tu, Ginny ? J'étais présent quand Sirius a appris ton accident à ta mère.

- Je suis choyée par tout le monde, tout va bien. Même si je pouvais utiliser la magie, on la mettrait à Gringotts tellement je n'ai rien le droit de faire, lança la jeune fille.

- Tu as oublié que tu as été inconsciente pendant près d'une demi-heure par ma faute ? s'exclama Ron.

- Ne recommence pas, soupira Susan. Sinon je demande à Harry le nom de sa psychomage…

- Fiona Patil, répondit aussitôt Draco.

Susan, Ron et Ginny le regardèrent, stupéfaits.

- Comment es-tu au courant ? Tu ne sortais même pas avec Harry quand il a fini de la voir, songea Ron.

- Alors tu as loupé un passage, rétorqua Draco. Harry continuait de la voir épisodiquement durant sa cinquième année et l'a vue quelques fois durant l'été après avoir vécu ce qu'il s'est passé au Ministère. Et comme je n'étais pas bien non plus, je l'ai côtoyé quelques mois. Et comme c'est un sujet dont je ne voulais pas parler, c'est resté assez secret. Mais du coup, je suis de l'avis de Susan. Ce serait bien que tu la consultes, je comprends que tu aies été choqué par la blessure de Ginny mais cela peut arriver à tout le monde, y compris ceux qui pratique le transplanage depuis des dizaines d'années.

- Dit celui qui n'a pas encore son permis, répliqua Ron. Donc tu ne peux pas comprendre et je souhaite que cela ne t'arrive jamais.

Draco l'observa un moment.

- D'accord, oublions ça. Je vais aller rejoindre Harry, Severus ne devrait pas tarder à arriver.

Au même moment, Severus entra dans la maison alors que des flammes vertes apparurent dans la cheminée remplacées par un homme qui ressemblait à Sirius.

_ Regulus ? Que fais-tu ici ? demanda Harry, surpris en regardant sa sœur qui paraissait tout aussi surprise.

Regulus était le frère cadet de Sirius. Bien qu'ils aient grandi dans la même maison, ils étaient complètement différents depuis leur enfance : alors que Regulus suivait les préceptes de sa famille sur la pureté du sang, suivait les idées sur la magie noire, était entré à Serpentard comme le reste des Black, Sirius avait atterri chez les Gryffondor et était entré en guerre avec sa famille. À leur sortie de Poudlard, Regulus avait rejoint les rangs des Mangemorts tandis que Sirius avait rejoint l'Ordre du Phénix. Tout laissait croire que les deux frères étaient différents jusqu'à la mort supposée de Regulus en 1979. La vérité avait éclatée deux ans plus tôt : alors que l'Ordre du Phénix s'était reformée quinze ans après la disparition de Voldemort, Sirius avait été recontacté par son frère qui avait fait croire à sa mort pour chercher de quoi détruire le mage noir pour de bon. Quelques mois plus tard, il avait tué le mage noir au Ministère, révélant sa « résurrection » au monde entier. Alors que la nouvelle famille de Sirius s'était établie à nouveau au Rêve d'été, la famille de Regulus était restée au Square Grimmaurd.

- J'ai cru comprendre que quelqu'un de la famille… ou plusieurs réquisitionnait le Square et demandait la permission du propriétaire, répondit l'oncle de Harry et Susan.

- Je croyais que nous devions en parler, intervint Severus.

- On s'assoit ? suggéra Harry, mal à l'aise. Sauf si tu as quelque chose de prévu, Regulus. Je ne m'attendais pas à ce que tu viennes ici aussi vite. Tu aurais pu donner ta réponse à papa vu que c'est lui qui t'en a parlé…

- Très rapidement et j'ai compris qu'à moitié ce qu'il me disait. Mais comme votre mère est la Directrice de la Justice Magique, je ne veux aucun problème avec les parents.

- Merci, enfin un peu de bon sens dans cette famille, lança Severus.

- De toute façon, tu étais venu pour discuter, alors discutons, dit Harry. Ron, Ginny, Susan, vous venez ?

- Non, toi, tu restes là, dit Ron.

- Fiche-moi la paix, Ron, s'exclama Ginny. Je sais encore faire quelques pas pour aller m'asseoir à une chaise. Je ne suis pas impotente, juste blessée au bras. Et crois-moi, mineure ou pas, ne me cherche pas, Ronald Weasley.

- Je crois que vos professeurs ont assez de problèmes avec Poudlard pour ajouter un petit écart concernant la restriction de magie chez les sorciers de premier cycle, Ginny, souligna Severus. Puis-je savoir ce qui vous est arrivé ?

- Plus tard, proposa Draco en le regardant avec insistance.

Les deux adultes et les cinq adolescents vinrent s'asseoir à la table. D'un coup de baguette, Susan fit venir un pichet de limonade et des verres.

- Bien. Sans entrer dans les détails, Ron et Ginny sont le parfait exemple du pourquoi nous avons pensé à ce plan, expliqua Susan. Nous nous doutions que certains parents ne seraient pas très conciliants à comprendre pourquoi tous les élèves ont défendu Alice.

- Alice ? La jeune vampire qui a continué ses études ? demanda Regulus, sceptique.

- C'est ça. Qu'en penses-tu, toi ? répondit Harry. Bien que tu aies grandi avec papa, tu ne partageais pas du tout ses convictions quand vous étiez jeunes. Et j'avoue que je ne te connais pas tant que ça, sans vouloir t'offenser.

- Il n'y en a aucune, révéla Regulus. Pour tout te dire, j'étais assez sceptique quand j'ai appris cela dans la presse. Comme je savais que Birdman était le compagnon de Narcissa, j'ai été la voir et elle m'a tout expliqué. Je dois avouer que quand j'ai lu cet article, Sarah et moi nous sommes demandés si les garçons étaient encore en sécurité là-bas. Mais quand nous avons été voir Narcissa et que nous avons rencontré Birdman, nos doutes se sont dissipés. Même ceux qui auraient des à priori sur les vampires, il suffit juste de voir combien les professeurs et les élèves ont aidé cette jeune fille pour voir combien elle est loin d'être le monstre que tout le monde croit. Et si j'étais contre, je l'aurais dit à Sirius aussitôt. Je veux juste savoir votre plan exactement pour me prononcer. Sarah sera de mon avis donc la décision que je prendrais à l'issue de vos explications vaudra comme réponse définitive.

- La mère de Ron et Ginny ne les a pas laissé s'expliquer. Habituellement Mrs Wesley est assez ouverte d'esprit sauf que cela touchait un de ses enfants plus particulièrement vu que Ginny est l'une des meilleures amies d'Alice, déclara Susan. Du coup, Ron a emmené Ginny ici pour éviter tout conflit. Le lendemain, papa a emmené Mrs Weasley chez Narcissa où elle a rencontré Alice. Notre but est de donner un refuge provisoire à des élèves qui n'arriveraient pas à faire entendre raison à leurs parents le temps que l'un de nous emmène les parents chez Narcissa pour rencontrer Alice. Bien sûr, les baguettes seront confisquées à chaque arrivée pour éviter qu'ils agressent Alice.

- Mais comme nous avons monté ce plan dans le train, il nous était difficile de prévenir tout le monde, continua Ron. Et nous ne savions pas comment faire pour qu'ils préviennent un Préfet et où les loger. Nous avions pensé au Chaudron Baveur mais même si certains sont assez aisés financièrement, ce n'est pas le cas de tout le monde. Et j'avoue que Harry a eu une super idée en proposant le Square. Il est assez grand pour accueillir pas mal de personnes et vu qu'il n'y aurait que des brefs passages, il n'est même pas dit que le Square serait rempli de haut en bas sauf si vraiment tous les parents s'y mettent.

- Et d'un autre côté, cela assurerait à l'élève en question, s'il est mineur, de continuer ses études à Poudlard car si les parents refusent de rencontrer Alice ou qu'ils ne veulent pas après-coup de laisser leur enfant à Poudlard et qu'elle reste ouverte, cela créerait d'autres conflits. Et si l'élève fugue, il saura au moins où aller, expliqua Harry.

- Votre plan est parfaitement bien élaboré mais au niveau de la légalité, qu'en faîtes-vous ? demanda Severus. Car je ne pense pas que votre mère accepterait que ses enfants soient accusés de kidnapping.

- Sois sans crainte. J'en ai parlé avec Gary hier soir et il est prêt à nous aider. La dossier sur la défense de Poudlard est presque complet et tout ce que nous pourrions faire dans le but d'aider les élèves ne ferait que rajouter des pièces au dossier, annonça Draco. Si des dizaines de parents récalcitrants décident de témoigner en faveur d'Alice, ce sera gagné d'avance. Severus, nous avons tout prévu. Nous étions une vingtaine d'élèves quand nous avons élaboré ce plan et nous étions à peu près quatre ou cinq par maison. Tous les élèves de notre année sont prêts à nous aider. Il y aura au moins deux élèves de notre année au Square pour surveillait les plus jeunes, plus ils seront nombreux, plus nous le serons. De là à ce qu'il y ait les quarante futurs élèves de septième année et une centaine d'autres années, cela n'arrivera pas. Mais nous nous sommes préparés à vivre un été difficile et si c'est le prix à payer pour que Poudlard reste ouvert, alors oui, nous le ferons. Et non on ne regrettera rien. Nous avons vécu de très belles années à Poudlard, il nous en reste une à vivre là-bas mais plusieurs pour les autres, de quel droit le Ministère volerait ces années à des adolescents qui n'ont rien demandé ?

- As-tu pensé à être avocamage ? demanda Regulus, le regard admiratif. Car tu sais défendre ton projet et ce n'est pas donné à tout le monde.

- Euh… non, je n'y avais pas vraiment pensé… Merci, dit Draco, surpris.

- Qu'en pensez-vous ? demanda Ginny en regardant Regulus et Severus.

Les deux adultes se regardèrent.

- Vous avez mon accord, annonça Regulus.

- Je vais me faire incendier à Poudlard mais cela m'est égal, déclara Severus. Je vous suis à certaines conditions.

- Cela m'étonnait aussi que nous aurions carte blanche, marmonna Draco.

- Je peux aussi revenir sur ma décision et vous mettre des bâtons dans les roues, argua Severus.

- Je n'ai rien dit. Nous t'écoutons.

- Allons dans l'ordre. Premièrement, il faudrait que Sirius puisse envoyer un Miroir à tous les Préfets puis plus tard à tous les élèves de votre promotion.

- Anthony Goldstein, Lisa Turpin, Ernie Macmillan et Daphné Greengrass n'en ont pas, Hermione, Draco et nous évidemment en avons déjà un, répondit Harry. Ce sera fait rapidement.

- Bien. Deuxièmement, il faut au moins deux personnes par jour au Square au cas où quelqu'un arriverait. Si jamais l'élève recueilli n'est pas de leur maison, ils appellent leurs collègues pour les prendre en charge. Certains élèves ne seraient pas trop en confiance avec des Préfets des autres maisons, argumenta Severus. Ayez toujours votre Miroir sur vous. Harry, Draco, jusqu'à ce que vous obteniez votre permis de transplanage, vous utiliserez la Poudre de Cheminette pour vous rendre au Square. Ne laissez pas tout à vos homologues.

- Ce n'était pas notre intention, s'écrièrent les deux garçons.

- Parfait. Nous allons également réquisitionner nos elfes : Dobby, Fierno et Nefli. Pour éviter tout problème, ils s'occuperont de les transporter jusqu'au Square. De plus, il suffit qu'un élève en appelle un pour qu'il apparaisse aussitôt. En trois secondes, l'élève est mis en sécurité.

- C'est le plus important, remarqua Susan.

- Je ne vous cache pas que certains malins voudront en abuser. Alors je sais que vous n'êtes plus à Poudlard mais si vous constatez que la raison de leur arrivée au Square ne correspond pas à la cause que vous défendez, prévenez immédiatement un professeur qui viendra faire une mise au point et raccompagnera l'élève en question chez lui.

- Imaginons que l'élève n'est pas du tout en conflit au sujet de leur camarade mais qu'il subit des violences ou autres et qu'il lui suffisait d'une aide extérieure pour s'en échapper, suggéra Regulus.

- Franchement, c'est une question où il n'y a même pas de débat à avoir, répliqua Severus. D'une, vous faîtes appel immédiatement à un professeur et de deux et dans la seconde qui suit, vous mettez l'élève en sécurité, on ne sait jamais. Vous l'isolez dans une pièce pour que les autres élèves s'il y en a viennent le ou la voir et vous restez avec elle tandis que l'autre Préfet restera en dehors pour accueillir le professeur et si besoin, faîtes appel à un collègue. Ensuite, nous nous chargerons personnellement du problème. Enfin, dernier point. Quand vous avez accueilli l'élève, vous prévenez un professeur qui ira voir les parents en question. Et à partir de ce moment, nous nous en chargerons. Y a-t-il des questions ?

- Comment les élèves sauront quoi faire ? songea Ron.

- Quand je vais rentrer, je vais rédiger une lettre que j'enverrai à tout le monde précisant les modalités à suivre. J'enverrai une seconde à votre promotion pour récapituler ce que nous venons de dire. S'il y a des cas avant, nous ferons en sorte de les accueillir le plus rapidement possible mais je voudrais que tout soit opérationnel d'ici lundi.

- Lundi ? Cela nous laisse même pas deux jours ! s'exclama Harry.

- C'est votre plan, je vous rappelle. Je ne fais que mettre un peu d'ordre dans tout ça.

- On y arrivera. Quitte à aller voir Ernie, Lisa, Anthony et Daphné nous-mêmes, intervint Susan. Si nous appelons Hermione, nous serons déjà trois. Nous nous répartirons les tâches et nous ferons une réunion d'urgence. Nous leur expliquerons tout à ce moment-là.

- Je vais même faire mieux, je chargerai Nefli de les amener ici directement, déclara Severus en réfléchissant. Je vais peut-être rester un peu plus longtemps…

- Non, tu dois retourner à Poudlard, l'interrompit Regulus. Je resterai ici. Envoie les lettres le plus vite possible, c'est le plus important.

- Tout le monde est prêt ? Car dès que je partirai d'ici avec Nefli, vous n'allez plus pouvoir vous reposer, prévint Severus.

- Nous sommes prêts, répondirent d'une même voix Ron, Harry, Susan et Draco.

- Alors c'est parti, lança le Directeur-adjoint en se levant.

- Je peux te parler un instant ? demanda Draco. C'est urgent.

- Bien sûr. Allons dehors.

Tandis que ses amis fêtaient la réussite de la mise en place de leur plan, Draco et Severus sortirent de la maison et se dirigèrent vers la plage.

- De quoi voulais-tu me parler ?

- Es-tu toujours en contact avec Fiona Patil ?

- Pourquoi ? Tu as encore besoin de la voir ? s'étonna Severus.

- Pas moi, ce serait pour Ron. Sauf qu'il refusera de la voir de son plein gré et il est dans une spirale qui commence à être destructrice pour lui et pour les autres.

- Tu n'exagères pas un peu ?

- Non ! Je venais à peine d'arriver avant que tu n'arrives. J'ai aussitôt vu que Ron n'était pas dans son état normal. Et de là à ce que Ginny veuille transgresser la loi et faire usage de la magie alors qu'elle n'a pas encore l'âge, c'est qu'il doit vraiment la mettre à bout. Et cela ne fait que deux jours que cela s'est produit.

- De quoi parles-tu ?

- Quand Ron les a fait transplaner ici, Ginny a été désarticulée au niveau de l'épaule et du bras. Depuis, Ron s'en veut énormément et est pire qu'un papa poule. Et j'ai bien vu que cela ne servait à rien de lui dire qu'il n'était pas responsable, que ça pouvait arriver à tout le monde, il refuse d'écouter. Alors, je me suis dit que Fiona réussirait à faire quelques chose. Après je n'ai aucun droit sur Ron, il est majeur mais tu connais la puissance de Ginny. Son maléfice de chauve-furies est redouté par tout le monde, ses sortilèges ont une puissance phénoménale, tout le monde le sait. Et je sais également que quelqu'un de blessé voit sa magie instable…

- Et en cas de désartibulage, c'est clairement contre-indiqué, confirma Severus. Je vais voir ce que je peux faire. Je vais d'abord en parler avec Remus et ce sera à lui de prendre cela en charge, merci de m'en avoir parlé. Allez, va rejoindre les autres. Nefli.

- Merci, Severus, dit Draco en souriant alors que son parrain disparaissait avec son elfe.

Puis il se retourna et vit Harry qui l'observait sur le seuil de la porte.

- Tu m'espionnes ? lança Draco en souriant.

- Moi ? Pas du tout. Je me demandais juste où tu étais parti.

- C'est mignon. Je voulais juste parler à Severus au sujet de Ron.

Harry fronça les sourcils.

- On ne peut pas le laisser dans cette culpabilité s'il veut nous aider. Alors j'ai pensé que Severus pourrait le mettre en relation avec Fiona.

- Ce n'est pas bête mais Ron est têtu, encore plus que moi. J'ai eu vraiment du mal à me confier à elle au tout début. Mais elle est super compétente et si ça peut aider Ron, ce serait génial. Merci pour lui.

Harry enlaça le Serpentard et l'embrassa tendrement.

- Rejoignons les autres.

Ils rentrèrent dans la maison.

- Harry, tu diras à Sirius que tout est ok pour le Square. Vous pouvez même l'utiliser dès maintenant pour faire vos réunions entre Préfets, suggéra Regulus. Je vous fais entièrement confiance.

- Merci, Regulus, dit Harry en , il va falloir que j'en parle à Dobby.

- Je m'occupe de Fierno, ajouta Draco. Je ne pense pas que ma mère sera contre.

- Cela fait un moment que je ne l'ai vue. Cela te dérange si nous y allions ensemble ?

- Non, au contraire, cela va lui faire plaisir aussi, acquiesça Draco en souriant.

- Tu n'as pas encore ton permis je crois ?

- Non, je le passe le trois juillet.

- Je t'attends dehors. À bientôt les enfants.

Il sortit tandis que Draco saluait tout le monde.

- Je reviendrai bientôt, dit-il à Harry.

- Attendons que notre plan se mette en place pour qu'on puisse se retrouver. J'ai hâte de nous retrouver juste tous les deux, murmura ce dernier.

- Nos retrouvailles n'en seront que plus chaleureuses. J'y vais, à bientôt.

Ils s'embrassèrent puis Draco s'éloigna pour transplaner avec Regulus.

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Quand Sirius rentra quelques heures plus tard, il trouva Harry assis sur un rocher près de la plage. Inquiet, il vint le voir.

- Harry ? Tu as un problème ?

- Je ne sais pas mais je vais m'en charger seul, dit-il.

- Apparemment, cela te préoccupe. Dis-moi ce qui se passe.

Harry se tourna vers lui.

- Tu me jures que tu ne feras rien ?

- Cela dépend de quoi il s'agit.

- Dobby. Cela fait trois heures que je le cherche, que je l'appelle mais il ne me répond pas et ça m'inquiète.

- Ah, fut la réponse de Sirius.

Harry fronça les sourcils. Pourquoi son père ne se montrait pas plus surpris que ça ?

- Tu me caches quelque chose, affirma Harry. Je me rappelle que tu t'étais montré dur avec Dobby le soir de notre arrivée. Que s'est-il passé depuis les vacances ?

- Je ne sais pas, avoua Sirius. Depuis deux mois, Dobby déserte la maison et j'ai beau essayé de le lui demander, il ne veut rien me dire. J'aurais aimé que tu lui parles, que tu essaies d'en savoir plus vu que vous avez une relation particulière. Mais s'il ne te répond pas… je ne sais plus quoi faire. Parfois, je me demande s'il ne vaut pas mieux que je le libère…

- Non ! Il doit y avoir une raison, s'exclama Harry. Laisse-moi m'en charger, s'il te plaît.

- Je te laisse deux semaines, après je devrais prendre une décision. Nous ne pouvons pas laisser Manon seule, Dobby s'en chargeait très bien.

- Il est très heureux avec nous, j'en suis certain. Je vais l'attendre dans sa chambre, il finira bien par revenir, songea Harry. Tu es allé voir dedans ?

- Non, il l'a bloquée avec un enchantement. Je ne me suis pas trop posé sur la question et je ne voudrais pas le blesser involontairement, répondit Sirius. Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas.

- Promis.

Harry se leva, sauta du rocher et se dirigea vers la maison. Il alla près du bureau de Sirius où un ancien débarras faisait office désormais de « chambre » pour Dobby. Harry mit la main sur la poignée et dut retenir un cri. La poignée était brûlante comme si elle était passée dans un fourneau à une température très élevée. Il se dirigea vers la salle de bain pour soigner sa main. Il laissa couler un petit filament d'eau tempérée pour éviter un choc thermique pendant dix minutes au moins. Il n'entendit pas Susan venir le voir.

- Harry ? Mais qu'est-ce qui est arrivé à ta main ? s'exclama-t-elle.

- Ne t'inquiète pas, ça va passer. Dobby a piégé la poignée de sa chambre. Je dois trouver un moyen pour y entrer.

- Pourquoi veux-tu faire ça ?

- Car Dobby ne répond pas et s'il a piégé la poignée, c'est qu'il a des choses à cacher. Si je ne trouve pas le pourquoi du comment, papa le libérera.

- Essaye de le rappeler en lui disant que c'est ultra urgent.

- Dobby, viens s'il te plaît, c'est urgent, dit Harry sans conviction.

Pourtant, un clac se fit entendre puis l'elfe des Black se matérialisa devant eux.

- Eh bah voilà, je te le laisse, dit Susan. Et soigne cette main.

- Promis. Dobby, je suis heureux de te voir.

Dobby évita le regard émeraude de son maître. Harry ferma la porte de la salle de bains.

- Dobby, je dois te parler de deux choses très importantes, dit-il fermement en expliquant le plan mis en place. J'ai donc besoin que tu sois entièrement disponible. Puis-je te faire confiance ?

- Dobby serait fier de relever un tel défi pour Maître Harry, dit l'elfe en s'inclinant.

- Je te pose la question car cela fait trois jours que je suis ici et que je ne t'ai pas vu une seule fois. Papa vient de me dire que tu te montrais de plus en plus distant avec maman et lui.

- Do… Dobby ne… ne peut rien… dire.

- Dobby, je sais que tu as vécu des choses difficiles quand tu étais au service de Lucius Malefoy. Mais ici, avec mes parents et moi, tu peux tout nous dire. Dobby, je t'en prie, fais un effort. Je ne devrais pas te le dire mais papa songe à te libérer si je ne trouve pas de réponse.

Les yeux verts de l'elfe s'agrandirent et s'embuèrent de larmes.

- Dobby est un méchant elfe, Dobby est un méchant elfe ! s'exclama-t-il en se cognant la tête contre le mur. Harry dut utiliser sa main gauche pour l'éloigner du mur.

- Je t'interdis de te punir sans en avoir reçu l'ordre, répliqua fermement Harry. Écoute, je vais soigner ma main et nous en discuterons ensemble, tu veux bien ?

- Maître Harry s'est blessé ?

- J'ai voulu aller dans ta chambre mais je me suis heurté à ton enchantement. Tu aurais pu y aller un peu moins fort quand-même. Tu ne bouges pas de là.

Harry était à peine sorti de la salle de bains qu'il entendit un nouveau crac. Il soupira et alla voir son père pour savoir où se trouvait les bandages. Sirius, considérant la brûlure importante, appela un médicomage. Quand ce dernier partit, Sirius alla voir Harry.

- Je t'en supplie, ne te mets pas en danger quand tu cherches des informations sur Dobby !

- Il faut bien que j'essaie quelque chose, rétorqua Harry. D'accord, je m'y suis mal pris mais je ne m'arrêterai pas à cet obstacle. As-tu des livres concernant les elfes de maison ?

- Alors là, je ne sais pas du tout. regarde dans la bibliothèque qui se trouve dans mon bureau sinon peut-être que tu trouveras ton bonheur au Square.

- Merci, dit Harry en se dirigeant vers la bibliothèque des Black entreposée dans le bureau de Sirius.

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Le soir-même, Harry se trouvait encore dans la bibliothèque quand Sirius et Susan vinrent le retrouver.

- Tu sais que tu es en vacances ? lança son père, amusé.

- Si je veux savoir ce qu'a Dobby, je n'ai pas le choix. Mais je pense qu'il faudrait que j'aille sur le Chemin de Traverse, songea Harry. Que venez-vous faire ici ?

- Tiens, tu pourras les envoyer à tes amis Préfets, dit Sirius en donnant sept petits paquets. Je les ai améliorés pour que vous puissiez parler tous les huit ensemble. En lançant un Amplificatum, cela devrait suffire. Il y en a un pour Draco, Hermione et Ron. Je sais qu'ils en ont déjà un mais celui-ci est spécialement modifié pour votre plan. Il suffira de prononcer le mot « réunion » pour que vos Miroirs s'allument.

- C'est une bonne idée. Merci beaucoup. Il faudrait en envoyer quatre à Severus pour qu'il les envoie à Ernie, Anthony, Lisa et Daphné, dit Harry.

- Trois, je sais où habite Ernie, rectifia Susan. Je me demande si on eut appeler Nefli pour les donner directement à Severus.

- Et Draco doit savoir où habite Daphné, se souvint Harry en même temps.

- Bonne idée. Nefli, appela Sirius.

L'elfe apparut et parut étonné de se retrouver face à Sirius, Harry et Susan.

- Bonjour, Nefli. Nous avons un service à te demander. Peux-tu apporter ces trois Miroirs à Severus qui les enverra aux Préfets de Serdaigle ? demanda Harry. Nous ne savons pas où ils habitent et nous devons perdre le moins de temps possible.

- Dis à Severus que j'ai mis le mode d'emploi à l'intérieur des paquets, ajouta Sirius.

- Nefli passera le message.

- Tu peux y aller, dit Susan en souriant.

- Attends, le retint Harry. Peux-tu demander à Remus de me mettre en contact avec son père ?

- Quoi ? s'exclamèrent Sirius et Susan.

- Lyall est un spécialiste en créatures magiques. S'il y a quelqu'un qui peut me dire ce qui arrive à Dobby, c'est bien lui.

- Et pourquoi pas un autre elfe ? supposa Susan.

Harry la regarda, stupéfait.

- Pourquoi n'y ai-je pas pensé avant ? Nefli, il se passe quelque chose avec Dobby. Il se montre distant et ne répond pas à nos appels. Saurais-tu dans quelles situations un elfe ne répondrait pas à ses maîtres ?

- Nefli n'en est pas certain, Nefli ne veut pas dire quelque chose contre Dobby, Nefli ne veut pas rendre malheureux Dobby si Nefli dit quelque chose de mal. Nefli sait que Dobby est un bon elfe qui aime beaucoup ses nouveaux maîtres.

- Dans ce cas, pourquoi ne répond-t-il pas ? s'inquiéta Harry.

- Nefli ne sait rien, Nefli est désolé.

- Merci quand-même. Tu peux y aller.

Nefli s'inclina et disparut.

- Je vais appeler Hermione et Draco pour qu'ils viennent ici pour leur donner leur Miroir, dit Harry.

- Et moi, Ernie, dit Susan en souriant.

- Et avant, vous allez manger, déclara Sirius. À table !

Les deux adolescents sortirent en courant sous le regard amusé de leur père.

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Le lendemain, Harry était retourné dans le bureau de Sirius quand quelqu'un frappa à la porte. Harry alla ouvrir et vit Lyall, le père de Remus.

- Il paraîtrait que tu souhaites me voir ?

- Bonjour, oui en effet.

- Dis-moi tout. En quoi puis-je t'aider ?

- Depuis quelques temps, il paraîtrait que Dobby se montre distant avec la famille et qu'il ne répond pas forcément lorsqu'on l'appelle. J'ai beau cherché dans ces livres, il n'y a rien concernant les elfes de maison. Je me suis dit qu'un expert comme vous pourrait m'aider.

- Déjà tutoie-moi, ce sera mieux. Je suis davantage un expert en matière de créatures spectrales mais j'ai quelques connaissances en matière de créatures magiques de manière générale. Dis-moi un peu plus sur la personnalité de ce Dobby.

- J'ai rencontré Dobby il y a cinq ans, alors que j'étais encore chez mon oncle et ma tante moldus. Il voulait me prévenir de ne pas retourner à Poudlard car des événements terrifiants allaient se produire. Durant toute ma deuxième année, il n'a pas cessé de vouloir me sauver la vie. Au final, il a plutôt failli me tuer à de nombreuses reprises mais du coup, je me suis attaché à lui. Il n'arrêtait pas de se punir et paraissait vraiment craintif envers ses maîtres. J'ai découvert qu'il était sous les ordres de Lucius Malefoy, le père de Draco. À la fin de ma deuxième année, j'ai fait en sorte que Malefoy le libère. Et il y a un an environ, Sirius l'a pris à son service. Je ne l'avais jamais vu aussi heureux. C'est pour ça que je ne comprends pas sa réaction.

- Je vois. En général, si un elfe désobéit à son maître, soit il veut le défier soit il a d'autres occupations.

- Comment ça ?

- Aussi étrange que cela puisse paraître pour certains sorciers, toutes les créatures sont capables d'amour.

- D'amour ? Vous pensez que Dobby est amoureux ?

- C'est une possibilité. Ou il a des ennuis et il n'ose pas en parler.

- Mmmh… non je pense qu'il en aurait parlé à mon père… C'est pour ça qu'il a piégé sa chambre alors.

- Piégé ?

Harry lui montra sa main bandée et lui expliqua comment il s'était blessé.

- Je peux aller voir ?

Harry acquiesça et tous deux sortirent du bureau pour aller vers la chambre de l'elfe. Lyall observa la porte en lançant quelques sortilèges informulés. Soudain, la porte s'ouvrit.

- Comment avez-vous fait ? s'exclama Harry.

- Il y a toujours des failles chez les créatures magiques. Par exemple, peux-tu me dire comment se débarrasser d'un épouvantard ?

- Si je réponds faux, Remus me tuera, répondit Harry en souriant. Vu qu'un épouvantard se transforme en notre plus grande peur, la méthode la plus efficace est de lancer le sortilège Riddikulus. Mais pour le mettre hors état de nuire, il suffit de rire.

- Excellent. Tu vois, il y a toujours une faille. Qui aurait pu prédire que rire suffisait à détruire un épouvantard ? Mais il est très difficile de rire quand nous sommes face à notre plus grande peur. Avant d'être un expert en matière de créatures spectrales comme les épouvantards, j'ai été un grand chercheur en défense contre les forces du mal.

- C'est intéressant. Et puisque que vous en parlez, j'adore cette matière et enseignée par Remus, elle est encore plus intéressante et passionnante. S'il y a bien une matière dans laquelle je n'ai presque aucun effort à faire, c'est bien celle-là.

- Donc tu voudrais te lancer dans cette voie après ta septième année, supposa Lyall. Si tu as des questions, n'hésite pas. Et si tu veux t'entraîner un peu, je peux t'aider.

- Pas avant un bon mois, je suis né le 31 juillet, grimaça Harry. Mais ce serait avec un grand plaisir. Le problème est que j'ai arrêté les cours de soins aux créatures magiques après ma cinquième année.

- Tu peux demander à ton professeur de t'envoyer le programme de sixième année et tu pourras travailler pour rattraper ton retard. Mais passe par ton directeur de maison d'abord, il fera le lien.

- Merci beaucoup, je contacterai Remus le plus vite possible. Bon, voyons un peu cette chambre.

Lyall illumina la pièce avec sa baguette. Harry entra et regarda autour de lui. La pièce était petite mais c'était suffisant pour un elfe. Harry regarda dans chaque coin et vit un petit coffre qui semblait fermer. Lyall l'ouvrit à l'aide d'un sortilège. Harry soupira, il avait hâte d'avoir dix-sept ans pour utiliser la magie même pour ouvrir un simple coffre. Il jeta un œil et resta bouche bée.

- Il y a un problème ?

- Non. Je ne savais pas que Dobby tricotait. Mais pourquoi le cacherait-il ? dit Harry en prenant un morceau de laine.

- Ooh, je comprends mieux.

- Que comprenez-vous ?

- Regarde bien ce que tu as dans les mains.

Harry prit la laine et l'étira. Il vit qu'il s'agissait d'un tout petit vêtement que Harry pouvait facilement mettre autour d'un doigt.

- Qu'est-ce que ça signifie ?

- Je pense que Dobby est en effet amoureux et cela ne m'étonnerait pas qu'il soit devenu père ou qu'il est sur le point de l'être.

- Dobby père ? s'exclama Harry, choqué. Cela expliquerait tout. Mais où pourrait-il bien aller ?

- Je l'ignore. Et malheureusement, je ne peux pas t'aider davantage.

- Vous m'avez bien aidé, merci. Et je vous remercie pour les conseils que vous m'avez donné, ils vont m'être bien utile.

- Pas de quoi. Tu sais que tu me fais penser à Remus par moment ?

- Vraiment ?

- Il s'intéressait beaucoup à mon métier, je lui en parlais souvent. Ce n'est pas étonnant s'il est devenu professeur de Défense Contre les Forces du Mal.

- Et c'est le meilleur, il a eu un bon professeur, confirma Harry.

- Arrête de me flatter et fais-moi signe quand tu pourras t'entraîner.

- C'est promis.

Lyall le salua et partit après avoir parlé avec Sirius et Amélia. Harry les rejoignit une fois que le père de Remus fut parti.

- Alors, est-ce que Lyall a pu t'aider ? demanda Sirius.

- Oui, j'ai appris pas mal de choses.

- Y a-t-il raison de s'inquiéter ?

- Je ne pense pas. Je n'ai pas encore tous les éléments donc je ne vais pas m'avancer, révéla Harry. Mais je peux parler de quelque chose. Depuis quelques temps, je voudrais me spécialiser en Défense Contre les Forces du Mal après Poudlard.

- C'est une bonne idée, tu as des facilités dans ces matières-là, approuva Amélia. Et je comprends pourquoi tu voulais en parler avec Lyall, c'est celui qui pouvait t'aider au mieux.

- Et il m'a promis de m'entraîner quand je serai majeur. Mais il faut que je rattrape mon retard sur les Soins aux Créatures Magiques. J'ai une année à rattraper.

- Tu peux le faire, j'en suis sûr, dit Sirius. J'ai d'ailleurs invité Severus, Remus et Matthéo demain soir, tu en toucheras un mot à Remus.

- Merci beaucoup. Quelqu'un a des nouvelles des Préfets ?

- Pas à ma connaissance et Hedwige n'est pas encore revenue, répondit Susan, mais cela ne devrait pas tarder.

Harry hocha la tête.

.

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Alors que Harry et Susan faisaient une partie d'échecs version sorcier, ils furent interrompus par une voix criant « réunion ». Se regardant un instant, Susan se leva et alla prendre un des nouveaux Miroirs et l'agrandit. L'écran se divisa en huit et les visages de Hermione, Ernie et Lisa apparurent.

- Harry ! Susan ! Comment allez-vous ? demanda Hermione.

- Très bien et vous ?

- Super bien, répondit Ernie. J'ai été surpris de voir Hedwige m'apporter ce Miroir.

- Hé, vous auriez pu m'attendre, lança une voix que Harry reconnut aussitôt. Ah, voilà.

Le visage de Draco apparut.

- Si vous avez pu lancer cet appel, c'est que chaque Préfet doit en avoir un, c'était la clé pour que les appels se fassent, déclara Susan. C'est notre père qui nous l'a dit pendant le repas hier soir. Attendons les autres.

En effet, les visages de Daphné et Anthony apparurent peu après.

- C'est super ces petites choses-là, s'exclama Anthony. Où les avez-vous eus ?

- C'est notre père qui les a fabriqués, répondit Harry. C'est une longue histoire. Bref, nous avons des nouvelles concernant notre plan. Il a été mis en œuvre au moins une fois.

- Comment ça ? demanda Anthony.

Susan leur raconta ce qui était arrivé chez les Weasley et comment tout s'était bien fini, en passant sous silence l'accident de Ginny.

- Racontez-nous tout.

- Severus a envoyé une lettre à tous les élèves pour leur dire qu'en cas de problèmes concernant Alice ou s'il y a des problèmes au sein de la famille, ils doivent appeler un elfe, à savoir celui de Severus et Remus, celui de la mère de Draco ou le nôtre et ils les conduiront au 12, Square Grimmaurd à Londres, dévoila Susan. Souvenez-vous de cette adresse car ce sera notre lieu de rendez-vous. C'est une maison assez grande qui peut accueillir facilement une bonne trentaine de personnes, expliqua Harry. Mais il faudrait qu'il y ait au moins deux Préfets pour les accueillir. Ils devront prévenir le Directeur de Maison de l'élève, les professeurs Lupin, Rogue, Slughorn, Chourave et Flitwick ont également un Miroir, il suffira de prononcer leur nom pour que leur Miroir s'allume. Dans le même temps, Gary Birdman fera en sorte que tout soit légal à chaque fois. Je crois que c'était tout ce qu'il y avait à dire.

- Donc il faudrait habiter ce square pendant une semaine ? demanda Ernie.

- Il faudrait établir un planning mais oui, c'est ça l'idée. Et je pense que les autres élèves de notre promotion pourront prendre la relève au cas où, songea Harry. Mais il faut tous les prévenir.

- Nous pouvons nous en charger, affirma Anthony. Chaque Préfet d'une maison préviendra leurs condisciples par lettre. En attendant, il faudrait que deux d'entre nous aillent au Square pour les accueillir.

- C'est une très bonne idée, acquiesça Hermione. Je vais aller voir Neville, il n'a pas encore dix-sept ans.

- Je prendrai le Magicobus, révéla Ernie, je n'ai pas encore mon permis.

- Non, je viendrais te chercher, dit Susan. Pour éviter tout problème, je demanderai à Dobby de nous transporter. Tout le monde serait prêt demain pour faire une visite du Square ?

Les sept autres Préfets confirmèrent avec joie.

- Alors, rendez-vous demain à dix heures, lança Harry.

- Vous avez fait un super travail en tout cas. Avec ça, nous arriverons à sauver Alice et Poudlard, affirma Daphné.

- À demain alors, dirent d'une même voix les Préfets.

Quand Susan raccrocha après l'avoir expliqué à Ernie, Anthony, Lisa et Daphné, elle souriait.

- Notre plan fonctionne à merveille.

- En espérant que peu d'élèves auront besoin de nous.

Susan hocha la tête, pensive. Plus ils seraient sollicités, plus il y aurait du travail en aval à faire et c'était cette partie qui restait la plus difficile à effectuer.

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Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Voici quelques intrigues qui vont être menées durant tout l'été: l'avenir des adolescents comme Harry, Susan, Draco, Ron etc; le mystère entourant Dobby; la défense de Poudlard et ce qui va se trouver autour et quelques petites intrigues secondaires brèves. Bref, j'ai encore pas mal de choses à raconter pour cet été ^^

Je vous donne rendez-vous le samedi 13 janvier 2024 avec un nouveau chapitre intitulé "Le secret de Dobby".

Je vous souhaite un bon week-end, prenez soin de vous et de vos proches ;) Et surtout de belles fêtes entourés de vos proches ;)