Superman : Dawn

PROLOGUE

"Clark vivait une vie assez rythmée. Il n'avait presque aucun repos. Il travaillait en tant qu'assistant scientifique-technologique au sein de LexCorp, et pouvoir maintenir sa vie quotidienne au sein de Metropolis. Et par-dessus tout, il était également Superman.

L'homme d'acier, l'homme de demain, le futur incarné et représenté par son S qui brillait sur son torse, inspirant l'espoir à chacun des jeunes chérubins qui croisaient son chemin. Il était ce berger étranger, par son origine d'une planète lointaine, très lointaine qui était l'épitome de toute une civilisation. Il arborait le costume de ces ancêtres extraterrestres et faisait perdurer leur héritage à chacune de ses interventions.

Le fardeau de tout un peuple sur ses épaules, lui le dernier fils de Krypton, sa terre natale, se devait de le porter. Une mission qui lui incombait depuis maintenant trois années à la suite de son apparition au monde tel le sauveur de l'humanité, cristallisant l'attention et les croyances de toute une humanité subjuguée, par un être dépassant l'entendement.

Il avait du fait de sa simple présence, répondu à tant de questionnement que les plus grands cerveaux de l'humanité se posaient maladroitement. Il nourrissait également tout un folklore, tout un mythe autour de l'existence. Car au-delà des dogmes auxquels les humains se consacraient depuis des millénaires, ils avaient à présent une conviction, une certitude. Il y'a bien quelque chose de plus grand que l'humanité, un savoir à atteindre, une puissance à acquérir, des lieux à explorer, et tout un tas d'innombrables mystères. L'avènement de Superman, était une porte ouverte à un monde infini de connaissances auquel l'humanité pouvait accéder.

Kal-El de son vrai nom kryptonien, était censé être le guide, capable de les amener dans ces terres inconnues et de les protéger contre les chimères pouvant se dresser sur leur passage. Par sa nature, cette grandeur l'enrôlait dans cette mission grandiloquente qui allait être une épreuve olympique.

Mais au fond de lui, il n'était qu'un simple humain, le fils de Jonathan et Martha Kent, ayant grandi à Smallvile au Kansas. Au-delà de servir la bonne cause, qu'est-ce que lui en tant que Clark Joseph Kent ou Kal-El ou encore Superman, désirait réellement ? "

METROPOLIS

Une ville pleine de vie et rayonnante, oscillant entre une architecture futuriste de par ses immeubles et gratte-ciels hors du communs, et une plutôt old-school de par sa composition citadine, et de par les habitants qui y vivent. Plus de 78 millions d'habitants dans cette cité luxuriante et lumineuse dont l'existence remonte à plusieurs siècles.

L'histoire de Metropolis remonte à l'année 1542 lorsque le navigateur italien Vincenzo Gnanatti découvre la région alors occupée par une tribu Amérindienne : nous sommes en pleine colonisation et les européens vont s'y installer. Toutefois, le premier établissement ne sera fondé qu'en 1634 par le Néerlandais Paul De Vries. Ce bâtiment et ceux qui suivront n'ont pas totalement disparus et des traces subsistent dans la vieille ville à l'est du Queensland Park. Ce quartier va de développer et connaître une croissance économique pour arriver à un petit train de vie prospère.

Il sera même l'un des points stratégiques pour George Washington et son armée lors de la Guerre d'Indépendance des États-Unis. En 1783, c'est la première banque qui ouvre. Durant le XIX° Siècle, la militante Edna Luthor se fait connaître pour son message d'amour, de tolérance et de paix et la volonté d'apporter de la grandeur à la ville. En 1905, la cité prend le nom de Metropolis et elle continue de se développer pour devenir l'une des villes les plus importantes du continent.

Par la suite, durant le XX° Siècle, la ville va accueillir les plus grands personnages de l'univers DC pour devenir l'une des villes les plus célèbres d'Amérique. Lex Luthor s'y installe afin de fonder Lexcorp et de devenir l'un des plus grands magnats de l'Industrie du pays. Il va œuvrer pour amener un essor sans précédent sur la cité et c'est véritablement avec lui que Metropolis se développe véritablement et est doté d'industries de pointes.

Il va travailler sur le plan architectural en la dotant des plus beaux buildings et aussi sur le plan culturel en finançant la construction de musées tel que le musée Jules Verne et enfin, il favorise le commerce local en aidant des restaurants (chez Joey's) et des magasins de luxes à se développer et à acquérir une certaine renommée.

Luthor devient donc le protecteur de la cité, son sauveur, sa figure populaire. Mais son honnêteté reste à prouver d'autant que la ville est infestée par les mafieux et le crime. Par la suite, Superman débarque et avec lui, c'est un véritable rayon de soleil qui éclaire la ville. Il combat le crime et permet à la ville de retrouver une certaine grandeur et de devenir la « Ville de Demain ».

"Ici Vicki Vale, et nous sommes actuellement en plein cœur de Metropolis ! Nous avons à présent, Atomic Skull qui se déchaîne en plein centre-ville de Metropolis, à l'aide de projections d'énergies qui ne cessent d'affluer ! La population est sous le choc, et de nombreux accidents ont été causés, mettant en péril la vie de plusieurs dizaines des citoyens de la ville. La question que se pose chacun d'entre nous, est : Où est Superman ? "

"J'ai été envoyé sur la planète Terre, il y'a plus de 23 années. Mes parents Jor-El et Lara Lor-Van m'ont placé dans ce vaisseau spatial, emportant avec moi leurs rêves, leur espoir ainsi que leur amour.

Jonathan et Martha Kent m'ont accueilli à bras ouverts, me faisant entrer dans leur monde qui est devenu le mien, au fur et à mesure que les années se soient écoulées. Auprès d'eux j'ai pu apprendre ce qu'c'est d'être un homme bon, noble et juste. La bravoure et l'amour sans pareil de ma mère envers son prochain, l'abnégation et le sens du devoir de mon père.

Mon cœur n'oubliera jamais ses racines kryptoniennes qui sont ancrés dans ce qu'ils appellent le Pôle Nord, parmi ses profondeurs inexplorées, là y repose et m'attend ma forteresse pour me recueillir en pleine solitude. "

En tant que Clark Kent, j'ai pu vivre une vie unique, j'ai aimé, j'ai pleuré, j'ai souffert, j'ai souri, j'ai échoué, j'ai réussi, je me suis fait des amis, des ennemis, je me suis forgé à Smallville afin de mieux bâtir mon avenir au sein de Metropolis.

"Mais au-delà de tout, qui je suis ? Je suis Superman. "

" Superman, est-ce que vous me recevez ? "

La voix grave et imposante de cet homme n'était autre que celle de Bill Henderson, l'actuel commissaire de police de Metropolis. Il communiquait avec l'homme d'acier à l'aide d'une oreillette sans fil connecté à une intelligence artificielle et résistante qui permettait de tracer et de suivre les déplacements de l'homme de demain, de l'accompagner dans ses interventions.

Il était face aux nombreux écrans d'ordinateurs du QG de la police de Metropolis qui lui permettaient d'avoir une vue d'ensemble sur la ville de Metropolis et de pouvoir coordonner les différentes unités de ses équipes d'interventions au sein de la cité.

Ce dernier, qui était reclus du haut de son immeuble de New Troy en plein air, se propulsa à vitesse moyenne afin de se diriger au centre-ville de Metropolis. Son ouïe surhumaine lui octroyant la capacité d'entendre à des dizaines de milliers de kilomètres.

" Oui Bill, je te reçois ! " Un Superman plutôt enjoué vis-à-vis de la situation, déconcerta quelque peu le commissaire qui se demandait bien ce qui y'avait de si amusant. C'était ce côté quelque peu naïf de la part du natif de Smallville qui désabusait le cher Bill Henderson :

"Vous m'avez l'air particulièrement enthousiaste à l'idée de sauver le monde, Sup'. "

"C'est toujours un plaisir, Billy ! "

" Hé je ne m'appelle p-"

Il n'eût guère le temps de répliquer, il n'entendit que les secousses à travers le ciel que Superman réalisait lorsqu'il se déplaçait à haute vitesse en plein vol. C'était très impressionnant visuellement, et cela provoquait l'émoi de nombreux civils.

Très vite, il comprit aussitôt la gravité de la situation à l'aide de sa vision X. Il se reconstitua les évènements un par un des attaques de la part d'Atomic Skull ayant causé les différents accidents et problèmes en plein cœur de Metropolis.

La population scanda le nom de l'homme d'acier dès son apparition, tel un champion du peuple opprimé. Il calma la foule d'un simple geste tout en douceur de la main, afin qu'il puisse se concentrer sur la menace qui continuait de semer la terreur parmi la population locale. Il entendit une simple interférence dans son oreillette qui lui déplu :

" J'ai oublié de vous souligner que j'ai envoyé Guardian s'occuper d'Atomic Skull il y'a de cela une bonne vingtaine de minutes... Ne vous chamailler pas trop, les garçons ! "

"Je pensais qu'il avait pris ses congés... Dis-donc, vous ne lui faites pas faire des heures supp' par hasard ? "

CENTRE-VILLE DE METROPOLIS

Atomic Skull continuait de projeter ses rayons d'énergies complètement amusé et n'avait que faire des cris de détresse des citoyens de Metropolis. Du haut de sa tête montrant son crâne squelettique lumineux du fait des radiations qui composaient son corps, donnant un air monstrueux à l'individu qui salivait devant le spectacle macabre dont il était le cruel auteur.

Fraîchement évadé de la prison de Stryker Island, la plus grande prison de Metropolis accueillant les plus dangereux individus dotés de super-pouvoirs, il avait à cœur de retrouver sa liberté. Superman l'avait enfermé dans cette prison depuis maintenant 2 ans et il lui en voulait terriblement pour cela.

À première vue, il était particulièrement redoutable pour n'importe qui. Depuis maintenant quelques minutes, il combattait contre Guardian, ce héros expert en arts martiaux, dont les aptitudes physiques sont au pic de du potentiel humain lui permettant de pouvoir rivaliser avec lui, un tant soit peu.

Ce dernier se mouvait derrière les différentes voitures, réalisant des cascades prodigieuses afin d'échapper aux radiations d'énergies qui atomisaient chacun des véhicules derrière lesquels il se réfugiait. Cela faisait un petit bout de temps, qu'il jouait à cache-cache et il comptait ne pas rester là sans rien faire :

"Cette fois-ci, c'est moi qui te fais la cour ! "

Guardian mit son bouclier en opposition afin qu'il puisse absorber le rayon surpuissant de la part d'Atomic Skull. Il maintient sa position pendant quelques instants, grimaçant au fur et à mesure que la puissance du rayon ancrait ses pieds au sol même. D'un effort prodigieux, il dévia la trajectoire de la radiation qui alla briser les colonnes d'un immeuble abritant une myriade de locataire.

Guardian bondit en avant, le bouclier en opposition afin de pouvoir repousser avec fermeté l'antagoniste qui recula de quelques mètres, surpris par la force du justicier. Ce dernier l'attaqua de nouveau sans plus attendre, lui assénant une série de coups de pieds-poings à laquelle Atomic Skull subit sans apparente souffrance.

L'affrontement entre Guardian et Atomic Skull faisait rage, créant un chaos destructeur dans les rues de Metropolis. Les radiations émanant du crâne lumineux d'Atomic Skull continuaient de projeter des rayons d'énergie dévastateurs, mais Guardian, armé de son bouclier et de ses compétences martiales exceptionnelles, ne reculait pas face à la menace.

Guardian savait qu'il devait mettre fin à cette dévastation, protégeant ainsi les innocents pris au piège du duel titanesque. Il esquivait habilement les attaques énergétiques tout en contre-attaquant avec une maîtrise des arts martiaux, espérant trouver une faille dans la résistance apparente d'Atomic Skull.

Pendant ce temps, Atomic Skull, malgré les coups répétés de Guardian, affichait un sourire sadique. Les radiations qui constituaient son corps semblaient le rendre insensible à la douleur physique, le transformant en un adversaire redoutable. Il repoussait les assauts de Guardian avec une force surhumaine, renvoyant les coups sans broncher.

Soudain, une explosion retentit au loin, attirant l'attention des deux combattants. Ils virent une colonne de fumée s'élever dans le ciel, indiquant une nouvelle source de chaos à laquelle ils devaient faire face.

"Tu croyais pouvoir me distraire si facilement ?" ricana Atomic Skull, dévoilant son crâne lumineux dans toute sa sinistre splendeur.

Guardian, ne se laissant pas déconcentrer, se prépara à intensifier ses attaques. Il savait que Metropolis dépendait de lui pour mettre fin à cette menace. Les citoyens regardaient de leurs fenêtres, terrifiés par le spectacle, mais aussi plein d'espoir envers leur défenseur.

Le combat reprenait avec une intensité renouvelée, chaque coup porté et esquivé ajoutant à l'ampleur de la confrontation. Les rues résonnaient des grondements des combattants, tandis que le destin de Metropolis semblait pendre à un fil.

Alors que le combat entre Guardian et Atomic Skull atteignait son paroxysme, les citoyens de Metropolis observaient avec appréhension depuis leurs refuges temporaires. Les secours s'organisaient pour évacuer les zones les plus dangereuses, tandis que les forces de l'ordre tentaient de maintenir un périmètre de sécurité.

Guardian, déterminé à mettre fin à cette menace, redoubla d'efforts. Il combinait ses compétences martiales avec des manœuvres astucieuses, cherchant à trouver une faiblesse dans la résistance surhumaine d'Atomic Skull. Cependant, ce dernier ne montrait aucun signe de faiblesse, repoussant chaque assaut avec une puissance dévastatrice.

Soudain, une silhouette familière apparut dans le ciel. Superman, le protecteur emblématique de Metropolis, survolait la scène avec une expression grave. Il comprit rapidement la gravité de la situation en voyant Atomic Skull causer des ravages dans la ville. Sans hésitation, il se joignit au combat aux côtés de Guardian.

"Guardian, on doit coopérer pour arrêter cette menace", déclara Superman d'une voix ferme.

Les deux héros unirent leurs forces, créant une synchronisation impressionnante. Guardian coordonnait ses attaques au corps à corps avec les capacités surpuissantes de Superman. Ensemble, ils formèrent une équipe redoutable, contrecarrant les attaques d'Atomic Skull et lui infligeant des dégâts considérables.

Atomic Skull, surpris par cette nouvelle tournure des événements, ne put contenir sa frustration. Les radiations énergétiques qui enveloppaient son corps faiblissaient sous l'assaut combiné des deux héros. Il comprit qu'il était désormais confronté à une opposition bien plus redoutable qu'auparavant.

Sous les regards admiratifs des citoyens de Metropolis, Superman, l'emblème de l'espoir, déchaîna tout son potentiel contre Atomic Skull. Son regard déterminé, éclairé par la lueur rougeoyante de ses yeux, exprimait la ferme intention de protéger la ville coûte que coûte.

Les deux héros se coordonnaient avec une précision impressionnante. Guardian et Superman attaquaient de concert, utilisant une combinaison de stratégie et de puissance brute. Les rues de Metropolis devinrent le champ de bataille où les pouvoirs extraordinaires s'affrontaient.

Superman, avec une rapidité fulgurante, esquivait les rayons énergétiques d'Atomic Skull tout en livrant des contre-attaques dévastatrices. Son souffle ardent, symbole de sa super-respiration, éteignait les incendies déclenchés par les attaques précédentes. La foule retenait son souffle, captivée par la démonstration de force inégalée.

Atomic Skull, bien que puissant, commençait à montrer des signes de fatigue sous la pression combinée de Guardian et Superman. Les radiations qui l'enveloppaient vacillaient, et ses attaques devenaient moins précises. La marée de la bataille tournait en faveur des défenseurs de Metropolis.

Soudain, Superman prit l'initiative. D'un mouvement aussi rapide que l'éclair, il se propulsa vers Atomic Skull, évitant habilement ses rayons. La force de son coup était phénoménale, envoyant l'antagoniste voler à travers les airs. Superman le rattrapa en plein vol, mettant ainsi fin à sa menace destructrice.

Le silence s'abattit sur la ville, remplacé par les applaudissements et les cris de joie des citoyens reconnaissants. Superman, aux côtés de Guardian, salua la foule, incarnant l'esprit de justice et d'héroïsme qui définissait Metropolis.

La nouvelle se répandit rapidement : Metropolis avait été sauvée une fois de plus grâce à l'unité de ses héros. La confiance des citoyens envers Superman et Guardian s'en trouva renforcée, et l'esprit de solidarité régnait dans les rues récemment ravagées.

La nuit se calma, laissant derrière elle une ville reconnaissante et des héros qui veillaient sur elle. Les étoiles, tels des témoins silencieux, brillaient dans le ciel, soulignant la victoire de la lumière sur les ténèbres.

Guardian, essoufflé mais souriant, s'approcha de Superman, tapant amicalement sur l'épaule du Kryptonien :

"Eh bien, Superman, on dirait que nos vacances à Metropolis sont encore annulées. "

Superman, riant légèrement, répondit avec un clin d'œil.

"C'est ça, Guardian. Je pensais qu'on pourrait prendre quelques jours de repos, mais il semble que cet affreux n'a pas entendu parler de nos projets. "

Guardian, taquin, ajouta avec un sourire.

" Au moins, on ne s'ennuie jamais. J'espère que tu as gardé de la place pour un sauvetage de la ville dans ton emploi du temps. "

Superman, avec une expression espiègle, répliqua.

" Toujours, Guardian. Metropolis ne peut pas se passer de nous. On dirait que c'est une autre soirée de travail acharné pour les héros. "

Les deux héros échangèrent un regard complice, prêts à affronter les prochains défis qui se dresseraient sur leur chemin. La ville était en sécurité, du moins pour l'instant, et Metropolis pouvait respirer grâce à l'alliance inébranlable de Superman et Guardian.

Superman, arborant un sourire bienveillant jusqu'aux oreilles, s'affaira à mettre en lieu sûr les camions et les véhicules malmenés par les déferlantes de lasers du squelette énergisé. Son attention, aiguisée par sa super ouïe, capta un son anormal provenant des canalisations de la ville, signalant une fuite de gaz imminente, un péril mortel pour les habitants de Metropolis. Cependant, un autre danger se glissa jusqu'à lui.

Les cris déchirants d'une petite fille, confrontée à un camion retourné et écrasé, ensevelissant son père sous les débris, attirèrent l'attention compatissante de Superman. Se déplaçant presque instantanément à ses côtés, il inspecta les lieux, comprenant la tragédie qui s'était déroulée. Les restes du corps morcelé du père gisaient sous le poids du véhicule. Une scène d'horreur qui heurta la sensibilité même de l'Homme d'Acier.

D'un geste rapide empreint de respect, Superman recouvrit la dépouille du père de la petite fille avec sa cape, préservant sa dignité même dans la mort. Son regard peiné se posa sur l'enfant, anticipant la douleur à venir, les épreuves qu'elle devrait affronter sans la présence rassurante de son père.

Voulant alléger ne serait-ce qu'un instant le fardeau qui pesait sur les épaules frêles de la fillette, Superman s'agenouilla, lui offrant un réconfort tendre. Les larmes de la petite s'écoulèrent dans ses bras, un cri muet face à l'injustice de la vie. Les mots réconfortants de l'Homme d'Acier, bien que sincères, ne pouvaient apaiser la douleur abyssale de la perte.

"Je veillerai sur toi. Tout ira bien."

Cependant, l'attention de Superman fut détournée par une dame affolée, se précipitant vers eux. Il comprit qu'il s'agissait de la mère de la petite, consumée par l'angoisse. Les paroles hostiles de la mère déchirèrent l'air, marquant un moment rare où un citoyen s'en prenait ouvertement à Superman en plein cœur de la cité.

a mère, le regard empli de chagrin et de fureur, s'avança brusquement vers Superman, sa voix portant les tourments de son âme meurtrie.

"Retire tes mains de ma fille immédiatement !"

Les paroles furent comme des lames tranchantes, perçant l'atmosphère chargée de tension. La foule observait, témoin muet de ce moment poignant où la douleur se heurtait à la puissance surhumaine.

Superman, habitué à être l'émissaire de l'espoir et du salut, demeura figé, les mains toujours posées avec délicatesse sur les épaules de la fillette. Son expression, d'ordinaire assurée, reflétait cette fois l'impuissance devant le deuil inconsolable et la colère justifiée.

La mère, débordant de souffrance, laissa éclater sa douleur dans un torrent de paroles amères, son visage crispé par la tristesse et la colère.

"Où étais-tu lorsqu'il avait besoin de toi ?! Dis-le-moi ! Où étais-tu ?!"

Le silence s'installa brièvement, les mots de la mère résonnant comme un reproche universel. Superman se sentit submergé par la réalité implacable de ses limites, incapable de sauver chaque vie, malgré son désir profond de le faire.

"Je ne peux pas sauver tout le monde...", murmura-t-il, sa voix empreinte d'une tristesse profonde. "Mais je me donnerai toujours corps et âme pour y arriver..."

La mère, plongée dans sa détresse, répliqua avec amertume : "Ce n'est pas suffisant... Ce n'est pas suffisant !"

Superman baissa la tête, acceptant le poids de ses propres échecs. Dans cette séquence déchirante, il devint évident que même l'être le plus puissant sur Terre était limité face à l'ampleur des souffrances humaines.

"Je sais...", murmura-t-il, une acceptation teintée de tristesse dans ses yeux. Les murmures de la foule environnante révélaient une atmosphère chargée d'incompréhension, de compassion, et peut-être aussi de remise en question.

Les critiques acerbes de la mère, combinées à la séquence filmée par WGBS, promettaient de laisser une cicatrice dans l'image publique de Superman. La vérité amère de cette confrontation était que même l'être doté de super-pouvoirs avait des limites insurmontables, et parfois, il ne pouvait que partager la douleur des autres sans pouvoir la guérir.

Il s'éleva dans les cieux, son esprit en proie à une tempête d'émotions tumultueuses. Le poids des récentes tragédies l'assaillait, laissant Superman désemparé. En planant au-dessus de Metropolis, il observa les équipes d'urgence et les autorités locales s'affairant pour sécuriser la zone et prodiguer les premiers soins. Un sentiment d'impuissance l'étreignait, car malgré sa toute-puissance, il savait qu'il ne pouvait pas tout résoudre.

Les lumières de la ville scintillaient en contrebas, un rappel cruel de la dualité de sa mission. Il aurait pu faire davantage, mais ce soir-là, son cœur était lourd, ses pensées tourbillonnantes. Il se sentait ébranlé, une rare fragilité émanant de l'homme d'acier, habituellement porteur d'une confiance inébranlable.

Des sentiments contradictoires se bousculaient dans son esprit. Le chagrin, la rancœur, la colère, la tristesse, le pessimisme ; autant d'émotions qui le hantaient. Néanmoins, il s'efforça de mettre ces tourments de côté, soucieux de ne pas laisser l'obscurité envahir son jugement. Il aspirait à demeurer impartial, à la hauteur des événements qui secouaient sa conscience de justicier.

Le firmament étoilé était le seul témoin de ses pensées profondes. Le vol solitaire de Superman devint une méditation en apesanteur, une introspection dans les cieux. À travers ses yeux empreints d'humanité, on percevait un questionnement profond, une quête intérieure en quête de réponses aux tourments qui le hantaient.

Ce moment dans les airs était bien plus qu'une simple pause entre deux missions. C'était une traversée émotionnelle, une plongée dans les abysses de l'âme du héros. Les étoiles, d'ordinaire insignifiantes devant la puissance de Superman, semblaient cette fois-ci témoigner de la fragilité inhérente à sa nature.

Ainsi, dans ce ciel infini, Superman s'interrogeait sur son rôle, sa place, et la portée de son influence sur le destin de ceux qu'il s'efforçait de protéger. Une symphonie de pensées complexes s'entremêlait, faisant de ce moment aérien une exploration émotionnelle profonde et touchante.

Dans cet instant suspendu entre terre et ciel, Superman se sentait déchiré par des réflexions qui transcendaient les frontières de sa force physique. Les échos des cris de détresse et des reproches de la mère hantèrent ses pensées. Il lui semblait percevoir chaque visage des personnes qu'il n'avait pas pu sauver, chaque tragédie qu'il n'avait pas pu empêcher.

Le symbole emblématique sur sa poitrine, habituellement synonyme d'espoir et de justice, semblait peser plus lourd que jamais. Pour la première fois, il se demandait s'il était à la hauteur de ce rôle qu'il s'était imposé. Les lumières de Metropolis, d'ordinaire un réconfort, devenaient des témoins silencieux de ses limites.

Une introspection douloureuse s'empara de lui. "Est-ce que chaque vie perdue était un échec personnel ?" se demanda-t-il, cherchant à comprendre comment concilier la réalité implacable avec son désir sincère de protéger tous ceux qui en avaient besoin.

Sa vision perça l'obscurité de la nuit, se fixant sur chaque coin de la ville qui demandait son aide. Il sentait la lourde responsabilité de chaque citoyen sur ses épaules, une charge qui semblait insurmontable malgré toute sa puissance. Il se remémora les paroles de la mère éplorée, et chaque syllabe était une plaie sur son cœur.

Pourtant, au-delà de l'abattement, une lueur d'espoir perçait. Il se rappela les visages souriants qu'il avait sauvés, les familles réunies grâce à ses actes. Ces moments lui redonnaient un semblant de force, une force différente de celle qui le faisait soulever des immeubles ou arrêter des trains.

"Je ne peux pas sauver tout le monde, mais je peux faire une différence", se dit-il avec résolution. Il n'était pas un dieu intouchable, mais un être doté d'une puissance extraordinaire qui devait composer avec les limites de l'humain.

Alors, dans le silence nocturne, Superman prit la décision de ne pas laisser la tragédie éclipser l'espoir. Sa mission ne serait jamais exempte d'épreuves, mais il s'efforcerait de transformer chaque défaite apparente en une leçon, chaque souffrance en une motivation supplémentaire pour protéger ceux qui ne pouvaient se protéger eux-mêmes.

Il plongea vers le sol avec une nouvelle détermination, laissant derrière lui le tumulte des émotions pour retrouver sa place parmi les étoiles. Metropolis, baignée dans la lumière artificielle, s'éveillait aux nuances d'un espoir renouvelé, porté par un homme d'acier prêt à affronter l'aube d'un nouveau jour.

APPARTEMENT DE LOIS LANE

L'appartement de Lois Lane, niché au cœur de Metropolis, était un sanctuaire intime où les éléments du quotidien se mêlaient harmonieusement à une touche personnelle. Lorsque l'on pénétrait dans cet espace chaleureux, les nuances de couleurs sobres mais apaisantes dominaient l'atmosphère. Les murs, peints dans des tons neutres, réfléchissaient la lueur tamisée des lampes dispersées judicieusement dans la pièce.

Le salon, point central de l'appartement, se dévoilait comme une symphonie d'objets choisis avec soin. Un canapé confortable, agrémenté de coussins aux teintes terreuses, trônait au centre, invitant à la détente. À côté, une table basse en bois foncé portait fièrement des magazines méticuleusement disposés et un vase de fleurs fraîches. Les étagères intégrées aux murs exposaient des livres aux reliures usées, des souvenirs de reportages et des bibelots qui racontaient des histoires muettes.

Le coin cuisine, ouvert sur le salon, était fonctionnel et épuré. Des étagères accueillaient des épices, des tasses colorées et des pots de confiture faits maison, ajoutant une note personnelle à l'espace culinaire. Un petit coin repas, avec une table et deux chaises, complétait cette zone, offrant un cadre intime pour les repas partagés.

La chambre à coucher, un havre de tranquillité, dévoilait un lit aux draps soigneusement arrangés, invitant au repos. Des rideaux épais, d'un ton assorti aux murs, encadraient la fenêtre, permettant à la lumière naturelle d'embrasser la pièce tout en préservant l'intimité.

L'appartement de Lois Lane était plus qu'un simple lieu de résidence ; c'était un espace imprégné de son caractère, de ses expériences et de son amour pour le journalisme. Chaque coin, chaque objet semblait raconter une histoire, formant ainsi une toile visuelle qui reflétait l'essence même de Lois Lane.

Le ciel nocturne s'étendait au-dessus de Metropolis, scintillant de lumières lointaines. Lois Lane, assise à sa table en train de rédiger un article, fut interrompue par un léger bruissement extérieur. Elle leva les yeux et, à sa grande surprise, aperçut Superman flotter près de sa fenêtre.

" Lois... "

Lois, étonnée mais reconnaissante, ouvrit la fenêtre pour laisser entrer le héros. Le souffle léger du vent nocturne accompagna l'entrée de Superman dans l'appartement.

" Clark. Qu'est-ce qui t'amène ici ? "

Superman, le regard chargé de soucis, s'approcha doucement de Lois.

" J'avais besoin de parler. De me confier, je suppose. "

Lois, ressentant l'urgence dans la voix de Superman, l'invita à s'asseoir. Ils choisirent le canapé, baignés par la lueur tamisée des lumières de la ville.

" Cette nuit... tout ce qui s'est passé. C'est difficile à supporter. " dit-il en soupirant.

Lois, attentive, posa une main rassurante sur l'épaule de Superman.

" Tu fais tout ce que tu peux, Clark. Tu es humain autant que le reste d'entre nous, même si parfois on a tendance à l'oublier. "

Superman baissa légèrement la tête, ses pensées en ébullition.

" J'ai le sentiment que j'aurais pu faire plus, Lois. Plus vite, mieux. Des vies auraient pu être sauvées. "

Lois releva doucement le visage de Superman, croisant son regard.

" Tu n'es pas Dieu, Clark. Tu es un homme extraordinaire, mais tu n'es pas infaillible. Tu as le droit de ressentir de la tristesse, de la colère, mais tu ne peux pas tout porter sur tes épaules. "

Superman, reconnaissant, laissa un faible sourire se dessiner.

" Merci, Lois. J'ai juste besoin de savoir que je ne suis pas seul dans tout ça. "

Lois lui sourit tendrement.

"Tu ne l'es pas. Tu as Metropolis derrière toi, et tu as moi. "

Ils restèrent là, dans le silence réconfortant de l'appartement, partageant un moment d'intimité et de soutien. Lois observa le visage fatigué de Superman, ses épaules pesant le poids du monde. Elle se leva et revint avec deux tasses de café chaud, posant l'une d'elles devant Superman.

" Prends ça. Ça te fera du bien. "

Superman esquissa un sourire reconnaissant, mais ses yeux trahissaient toujours une profonde détresse.

" J'essaie de rester fort, Lois. Pour eux. Pour Metropolis. "

" Tu n'as pas à être fort tout le temps, Clark. Parfois, la force, c'est aussi de montrer ses faiblesses. " dit-elle tout en douceur.

Superman hocha la tête, appréciant les paroles réconfortantes de Lois. Il prit une gorgée de café, savourant le réconfort de la boisson chaude.

" C'est juste que... je me demande si je peux vraiment tout changer. "

Lois posa sa main sur celle de Superman.

" Personne ne peut tout changer, Clark. Mais tu fais la différence là où tu peux. C'est déjà énorme. "

Superman la regarda, reconnaissant pour sa présence et son soutien inconditionnel.

" Merci, Lois. Pour être là, pour comprendre. "

Lois sourit doucement.

" Toujours, Clark. Toujours. "

Superman, prenant une gorgée de café, laissa échapper un soupir.

" Parfois, j'ai l'impression d'être pris dans une course sans fin, Lois. Sauver des vies, combattre le crime, mais est-ce que je fais vraiment une différence ? "

Lois, attentive, répondit avec empathie.

" Clark, tu es bien plus qu'un sauveur en costume. Tu es un homme avec des convictions, des peurs, des doutes. Et c'est précisément ça qui te rend exceptionnel. "

Superman esquissa un sourire reconnaissant.

" Mais il y a tellement de choses que je ne peux pas changer. Des tragédies qui se déroulent sous mes yeux, et... "

Lois posa doucement sa main sur celle de Superman.

" Et tu prends tout sur toi, n'est-ce pas? Mais tu n'es pas seul, Clark. On est là, Metropolis est là. Tu ne portes pas le poids du monde tout seul. "

Superman baissa légèrement la tête.

Je crains de ne pas être à la hauteur, Lois. Peur de ne pas être capable de protéger tout le monde. "

Lois lui sourit doucement.

" Personne ne peut tout protéger, Clark. Mais chaque vie que tu sauves, chaque acte de bonté que tu fais, ça compte. Et tu as des gens qui croient en toi. "

Superman regarda Lois avec gratitude.

" Toi, par exemple. Comment ai-je la chance de t'avoir dans ma vie? "

Lois lui donna un coup d'épaule taquin.

" Eh bien, tu n'es pas le seul à sauver des vies, tu sais. Je sauve des scoops! "

Ils partagèrent un rire sincère, la tension s'évaporant peu à peu.

" Merci, Lois. Pour être ce pilier sur lequel je peux m'appuyer.

" C'est réciproque, Clark. On se soutient mutuellement. "

Superman, replongeant dans ses souvenirs, esquissa un sourire nostalgique.

" Tu te souviens de cette nuit où nous avons regardé les étoiles depuis le toit du Daily Planet? C'était comme si le monde entier s'était arrêté, juste pour nous. "

Lois, souriant elle aussi, se perdit un instant dans le passé.

" Comment pourrais-je l'oublier? C'était un de ces moments magiques, où tout semblait parfait, même dans ce monde chaotique. "

Superman, fixant l'horizon, ajouta avec une pointe de mélancolie.

" Même si nos chemins ont divergé, je n'ai jamais cessé de ressentir cette connexion. "

Lois, délicate, répondit après un court moment de réflexion.

" Peut-être que le monde a besoin de Superman, mais moi, j'ai besoin de Clark. Tu es bien plus qu'un héros en costume, Clark Kent. "

Superman tourna son regard vers Lois, l'expression empreinte d'une tendre affection.

" Et toi, Lois Lane, tu es bien plus qu'une journaliste intrépide. Tu es celle qui a toujours vu l'homme derrière le costume.

Lois lui lança un regard significatif.

" Peut-être que le monde ne peut pas tout avoir, mais qui sait? Peut-être qu'il y a une chance pour nous de trouver un équilibre. "

Superman hocha la tête, reconnaissant la sagesse dans les paroles de Lois.

" Peut-être, Lois. Peut-être. "

Ils restèrent là, sur le canapé, laissant les échos du passé et les possibilités de l'avenir planer dans l'air nocturne.

SUICIDE SLUM

Dans les quartiers oubliés du Suicide Slum, un jeune couple dont l'histoire était tissée de rêves, d'amour et de tragédie. Leurs noms étaient Emma et Daniel, deux âmes destinées à être ensemble dans la tourmente de la cité des héros.

Daniel était un homme au charme artistique, avec des traits expressifs qui reflétaient sa passion pour l'art. Ses yeux bruns étincelaient d'intelligence, soulignant un regard pénétrant. Ses cheveux bruns, légèrement ondulés, encadraient son visage anguleux, et une barbe soigneusement taillée ajoutait une touche de mystère à son apparence. De taille moyenne, il dégageait une présence assurée, portant toujours sur lui une aura d'inspiration créative.

Emma, quant à elle, était d'une beauté douce et raffinée. Ses cheveux noirs, soigneusement coiffés en une cascade d'ondulations légères, encadraient un visage délicat. Ses yeux d'un bleu profond reflétaient la sagesse et la bienveillance, éclairant son regard d'une lueur douce. De taille moyenne, elle avait une silhouette gracieuse, dégageant une élégance naturelle. Emma portait souvent des vêtements simples mais bien choisis, mettant en valeur sa grâce naturelle et son charme discret.

Ils vivaient dans un petit appartement, un cocon douillet où les murs résonnaient de rires, de projets communs et de promesses d'un avenir radieux. Leurs familles les soutenaient, partageant l'espoir que la vie dans le Suicide Slum pouvait être belle malgré les défis.

La soirée tombait sur le Suicide Slum lorsque Daniel entra dans leur petit appartement, portant une toile sous le bras. Les couleurs vives et les formes abstraites semblaient danser à la lumière tamisée de la pièce. Emma, assise à la table, corrigeait des devoirs d'école avec un sourire.

Emma (levant les yeux) "Hey, comment s'est passée ta journée ?"

Daniel (déposant doucement la toile) "Comme d'habitude. J'ai eu une discussion animée avec le propriétaire de la galerie. Il ne comprend vraiment rien à l'art moderne.

Emma(riant doucement) "Tu sais comment les critiques sont. Ils ne voient que ce qu'ils veulent voir."

Daniel hocha la tête, déposant un baiser sur le front d'Emma. Les deux jeunes gens partagèrent un moment de complicité, chacun complétant l'autre de manière unique.

"Et toi, ma professeure préférée, comment se sont comportés les petits génies aujourd'hui ?"

Emma (souriant) "Ils ont été plutôt sages. J'ai d'ailleurs une petite surprise pour toi."

Elle montra une carte de remerciement faite par l'une de ses élèves, une représentation maladroite mais touchante de Daniel devant une toile colorée."

Daniel (émouvant) "C'est adorable. Ces enfants ont vraiment une place spéciale dans mon cœur."

Ils partagèrent un dîner simple, discutant de leurs rêves, de leurs espoirs, de tout ce qui les faisait vibrer. La chaleur de leur amour emplissait chaque coin de l'appartement.

(posant sa fourchette) "Tu sais, Emma, j'ai une idée. Pourquoi ne pas aller au Ace O Club ce soir pour fêter notre anniversaire de mariage ?"

(surprise) "C'est une excellente idée, Daniel. J'avais justement pensé à quelque chose de spécial."

Ils se préparèrent rapidement, partageant quelques éclats de rire en se taquinant sur leurs choix vestimentaires.

Daniel (ajustant sa cravate) "C'est fou comme une simple soirée peut nous faire oublier tous les tracas."

(ajustant les plis de sa robe) C'est ça l'amour, Daniel. Il nous offre une échappatoire, un moment de légèreté.

(clin d'œil) "Et dire que certains pensent que les artistes et les professeurs vivent dans un monde de rêves."

Emma (riant) "Et pourquoi pas ? Si vivre dans un monde de rêves signifie être avec toi, alors je signe tout de suite."

(embrassant la main d'Emma) "Tu es vraiment trop douée avec les mots."

Emma (lui tapotant l'épaule) "Et toi avec les pinceaux. Ça tombe bien, parce qu'on va en avoir besoin pour notre tableau commun."

(intrigué) "Un tableau commun ? Qu'est-ce que tu mijotes, Emma ?"

(mystérieuse) "Oh, une petite surprise pour notre anniversaire."

Daniel(surpris et ravi) "Une surprise, hein ? Je suis curieux de voir ça."

(souriant) "Et tu verras, ça te plaira."

Alors qu'ils continuaient de badiner, la conversation dévia naturellement vers des sujets plus sérieux.

"J'ai entendu des rumeurs, tu sais. Des disparitions dans le quartier."

(fronçant les sourcils) "Oui, j'ai aussi entendu parler de ça. Certains disent que des gangs sont responsables, d'autres parlent de quelque chose de plus sombre."

(sérieux) "C'est étrange. On dirait que le mal rôde de plus en plus près de chez nous."

(inquiète) "Espérons que les héros de Metropolis régleront ça avant que ça n'atteigne notre petit coin de paradis."

(déterminé) "Et si ce n'est pas le cas, eh bien, peut-être que c'est à nous de devenir les héros de notre propre histoire."

Alors que Daniel et Emma poursuivaient leur soirée au Ace O Club, une étrange atmosphère commença à s'installer. Les membres du personnel semblaient agir de manière étrange, leurs regards fixés sur le couple avec une intensité dérangeante. Certains chuchotaient entre eux, jetant des regards furtifs dans leur direction.

Daniel (baisse de ton) "Emma, tu as remarqué comme ils nous regardent ?"

(inquiète) "Oui, c'est étrange. On dirait qu'ils nous dévisagent."

Daniel jeta un coup d'œil autour d'eux, sentant que quelque chose n'allait pas. Des murmures indistincts flottaient dans l'air, ajoutant à l'inconfort du couple.

(chuchotant) "Ça devient bizarre. On devrait peut-être partir."

Emma acquiesça, partageant le malaise de son mari. Ils se levèrent, laissant leurs assiettes à moitié pleines derrière eux. Alors qu'ils se dirigeaient vers la sortie, la tension dans l'air semblait monter.

Un serveur, le regard étrangement fixe, bloqua leur chemin.

(d'une voix monotone) "Vous ne pouvez pas partir si facilement. Vous devez rester ici."

(défiant) "Qu'est-ce qui se passe ici ? Pourquoi agissez-vous tous de cette manière ?" fit Daniel

(sourire inquiétant) "Vous allez comprendre bientôt."

Les autres membres du personnel se rapprochèrent, formant une sorte de barrière humaine devant la sortie. La musique envoûtante semblait avoir pris un ton lugubre.

(inquiète) "Daniel, quelque chose ne va pas. On devrait partir maintenant."

Le couple tenta de se frayer un chemin à travers le personnel étrangement impassible, mais la pression autour d'eux augmentait. Des murmures inintelligibles se transformaient en chuchotements menaçants.

(déterminé) "On n'a pas le choix, Emma. On doit sortir d'ici."

Ils réussirent finalement à se libérer et se précipitèrent hors du Ace O Club, laissant derrière eux cette étrange soirée qui avait viré au cauchemar. Les portes se refermèrent derrière eux dans un grincement sinistre, les laissant seuls dans les ruelles sombres du Suicide Slum.

Daniel et Emma s'enfonçaient dans les ruelles sombres du Suicide Slum, la tension pesant dans l'air comme une chape de plomb. Les échos lointains de la musique du Ace O Club résonnaient derrière eux, tandis que leur fuite les guidait à travers un dédale obscur.

(haletant) "Daniel, on doit trouver une sortie ! Ça devient de plus en plus étrange."

(regardant par-dessus son épaule) Je le vois, Emma. On doit accélérer."

Les ombres des ruelles semblaient s'animer, des murmures inquiétants les poursuivant. Les lampadaires clignotaient au rythme de leur course effrénée, créant des stroboscopes inquiétants.

Soudain, une silhouette sinistre émergea devant eux, bloquant leur progression.

(d'une voix glaciale) Vous ne pouvez pas vous échapper.

Sans hésitation, le couple fit demi-tour, cherchant un autre chemin. Les murmures se transformèrent en chuchotements menaçants, les ruelles se refermant derrière eux comme une gueule affamée.

(paniqué) "Emma, on est cernés ! Il faut trouver un endroit sûr."

(effrayée) "Par ici !"

Ils bifurquèrent brusquement dans une ruelle adjacente, mais les ombres les poursuivaient, devenant des silhouettes distordues et inquiétantes.

La course-poursuite se transforma en une danse macabre, les ruelles étroites devenant un labyrinthe terrifiant. Les zombies de Parasite, déformés par le pouvoir qu'il avait absorbé, les encerclaient, rendant leur fuite de plus en plus désespérée.

(criant) "On doit trouver une issue, Emma !"

(luttant contre la panique) "On ne peut pas les laisser nous attraper !"

Les ombres mouvantes s'amplifièrent, se révélant être les visages déformés des créatures de Parasite. La musique envoûtante du Ace O Club résonna, amplifiant l'horreur de leur fuite.

(hurlant) "Daniel, je ne peux plus !"

(déterminé) "Tiens bon, Emma ! On doit rester ensemble !"

La danse infernale atteignit son paroxysme, les zombies se rapprochant, les ruelles semblant se refermer sur eux. La terreur enveloppa Daniel et Emma, les plongeant dans une course-poursuite terrifiante au cœur des ombres du Suicide Slum.

Les ruelles du Suicide Slum semblaient se resserrer autour de Daniel et Emma, comme les serres d'une bête démoniaque. Les lueurs vacillantes des lampadaires projetaient des ombres mouvantes, créant un spectacle de terreur. Les échos lointains de la musique du Ace O Club résonnaient dans l'obscurité, une symphonie discordante ajoutant à l'angoisse ambiante.

(haletant) "Daniel, je ne sais pas où nous allons !"

(regardant frénétiquement autour de lui) "Trouvons une porte, une fenêtre, n'importe quoi pour sortir d'ici !"

Les murmures de Parasite résonnaient dans les ruelles, une voix sinistre qui se moquait de leur fuite. Les ombres s'étiraient et se tordaient, prenant des formes déformées qui semblaient se mouvoir de manière délibérée.

(voix éthérée) "Où pensez-vous aller ? "

(Emma criant) "Non, non, non !"

Ils atteignirent une intersection sombre, leurs silhouettes projetées contre les murs décrépits. Les ombres des créatures de Parasite se rapprochaient, leurs mouvements étrangement synchronisés avec la musique envoûtante.

(déterminé) "On ne peut pas abandonner ici, Emma. On doit continuer."

(luttant contre les larmes) J'ai tellement peur, Daniel."

Daniel prit la main d'Emma, cherchant frénétiquement une issue dans ce labyrinthe d'horreur. Soudain, une porte délabrée apparut sur leur chemin.

(pointant du doigt) "Là ! On va là !"

Ils se précipitèrent à travers la porte, se retrouvant dans une vieille arrière-cour. Le calme soudain était aussi déconcertant que les ruelles oppressantes.

(reprenant son souffle) "On doit trouver de l'aide, appeler la police."

Emma : (observant les environs) Mais où sommes-nous ? Cet endroit n'a rien à voir avec le Suicide Slum.

Un rire glaçant se fit entendre derrière eux. Parasite émergea des ténèbres, les fixant de ses yeux luisants.

(d'un ton mordant) "Vous pensiez vraiment pouvoir vous échapper si facilement ?"

La musique discordante reprenait, faisant écho dans l'arrière-cour, alors que Parasite se préparait à les traquer une fois de plus. La terreur persistait, leur lutte pour la survie ne faisait que commencer.

Daniel et Emma, acculés dans cette arrière-cour mystérieuse, se rendirent compte que fuir Parasite n'était pas aussi simple. Le rire dément résonnait dans l'air, et les ombres se déployaient autour d'eux, prenant des formes grotesques qui semblaient se moquer de leur détresse.

(Parasite riant) "Vous êtes à ma merci."

Daniel jeta un regard autour de lui, cherchant désespérément une échappatoire. L'arrière-cour semblait dépourvue de toute issue, et chaque recoin cachait une menace potentielle.

(à voix basse) "On doit se battre, Emma. Trouvons quelque chose, n'importe quoi pour nous défendre."

Ils scrutèrent l'obscurité, cherchant un objet qui pourrait les aider. C'est alors qu'Emma repéra une vieille poubelle métallique renversée près d'eux.

(déterminée) "Ça pourrait faire l'affaire."

Ils se dirigèrent vers la poubelle et, avec précaution, la redressèrent. Daniel chercha quelque chose à utiliser comme arme, et il trouva un morceau de bois cassé à proximité.

(brandissant le morceau de bois) "C'est mieux que rien."

Parasite les encerclait lentement, sa présence imposante éclipsant la lueur faible des lampadaires environnants.

(sifflant) "Vous croyez vraiment que ces misérables objets vous sauveront ?"

(Emma défiant) "On ne se laissera pas faire, peu importe qui ou ce que vous êtes."

Une bataille désespérée s'engagea dans l'arrière-cour obscure. Daniel et Emma, armés de leur courage et de bricolages improvisés, faisaient front contre les illusions terrifiantes de Parasite. Des ombres dansaient autour d'eux, créant une symphonie macabre avec la musique envoûtante.

(Parasite riant sadiquement) "Plus vous vous débattez, plus je m'amuse."

Cependant, même dans cette lutte désespérée, Daniel et Emma trouvaient en eux une force inattendue. Leurs mouvements étaient synchronisés, une danse de survie dans cette chorégraphie cauchemardesque.

Finalement, Parasite, irrité par la résistance acharnée du couple, décida de passer à l'offensive. Des illusions horribles de monstres surgirent des ombres, provoquant la peur et la confusion.

(criant) "Daniel, je ne sais pas combien de temps on peut tenir !"

(regardant autour de lui) "On doit trouver un moyen de l'affaiblir. Quelque chose qui puisse le stopper."

Dans un élan désespéré, Daniel aperçut une vieille bonbonne de gaz à proximité. Une idée germa dans son esprit.

(chuchotant à Emma) "On doit attirer Parasite près de la bonbonne de gaz. On pourra peut-être l'utiliser pour le neutraliser."

Ils continuèrent leur lutte, cherchant l'opportunité idéale. Parasite, confiant dans son pouvoir, les poussa davantage vers la bonbonne de gaz.

(Daniel attirant Parasite) Viens par ici, sale monstre !"

Parasite, toujours dans son amusement, suivit Daniel de près. C'était l'instant critique. Avec un geste rapide, Daniel frappa la bonbonne de gaz, provoquant une fuite de gaz dans l'air.

(Daniel à Emma) "Recule !"

Une étincelle soudaine illumina l'arrière-cour, déclenchant une explosion qui engloutit Parasite. L'énergie dévastatrice le frappa de plein fouet, le projetant violemment en arrière.

Emma et Daniel, protégés derrière un mur, observèrent le résultat de leur audacieux plan. Parasite gisait au sol, affaibli par l'explosion, mais pas totalement vaincu.

(grognant) "Vous ne faites que retarder l'inévitable."

La fumée de l'explosion se dissipait lentement, révélant la silhouette affaiblie de Parasite gisant au sol. Cependant, le moment de soulagement fut de courte durée. Du corps de Parasite jaillirent des ombres tourbillonnantes, prenant forme pour devenir une armée de zombies Parasite.

Daniel et Emma, toujours derrière le mur, observaient avec horreur la résurrection de l'ennemi. Parasite, même affaibli, était capable de manipuler les ombres pour créer une force terrifiante.

(paniquée) "Daniel, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?"

(regardant autour de lui) "On ne peut pas rester ici. Il nous faut un plan, vite !"

Ils s'échappèrent de leur cachette, mais les zombies Parasite les poursuivaient avec une détermination sinistre. La danse macabre recommençait, et les ombres semblaient s'animer pour dévorer toute trace de lumière.

(courant) "Trouvons un endroit sûr, un moyen de les arrêter."

(essoufflée) "Daniel, on ne pourra pas les éviter éternellement. On doit trouver un moyen de les neutraliser."

Alors qu'ils couraient à travers les ruelles sombres, Daniel aperçut une vieille usine abandonnée au loin. C'était leur unique chance."

(pointant du doigt) "Là-bas, l'usine. On pourrait peut-être les piéger à l'intérieur."

Ils atteignirent l'usine et s'y engouffrèrent, poursuivis par la horde de zombies Parasite. Les cris déformés et les ombres menaçantes résonnaient dans les murs délabrés.

(terrifiée) "Daniel, je ne sais pas combien de temps on peut tenir."

(regardant autour de lui) On doit les attirer dans un endroit confiné. C'est notre seule chance.

Ils élaborèrent rapidement un plan, espérant que leur ruse les sauverait de cette horreur. Daniel attira l'attention des zombies Parasite, les incitant à le suivre à l'intérieur de l'usine. Emma, pendant ce temps, préparait un moyen de les bloquer à l'intérieur.

(courant) "Venez par ici, monstres !"

Les zombies Parasite le poursuivirent, agitant leurs bras déformés dans une tentative grotesque de les attraper. Pendant ce temps, Emma parvint à bloquer partiellement l'entrée avec des objets lourds trouvés à proximité.

(respirant fort) "Daniel, dépêche-toi !"

Daniel sprinta vers l'entrée partiellement bloquée, les zombies Parasite toujours à ses trousses. Emma acheva le blocage, piégeant la horde à l'intérieur de l'usine.

(soufflant) "On l'a fait, Emma. Mais pour combien de temps ?"

Ils se tenaient là, épuisés et terrifiés, écoutant les gémissements des zombies Parasite derrière les murs de l'usine.

(regardant Daniel) "Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?"

(serrant les poings) "On ne peut pas les laisser en liberté. On doit trouver un moyen de les arrêter définitivement."

Ils s'aventurèrent plus profondément dans l'usine abandonnée, cherchant un moyen de neutraliser la menace qui les traquait. La tension dans l'air était palpable, et chaque ombre semblait dissimuler une nouvelle terreur.

(regardant autour de lui) "Il doit y avoir quelque chose ici, Emma. Quelque chose qui puisse les arrêter."

(trouvant un vieux panneau électrique) "Peut-être qu'on peut court-circuiter l'électricité de l'usine. Ça les affaiblirait, non ?"

Ils travaillèrent ensemble pour manipuler le vieux panneau électrique, espérant que cette stratégie improvisée fonctionnerait contre les créatures Parasite. Cependant, même s'ils réussissaient, ils savaient que la véritable menace, Parasite lui-même, les attendait quelque part dans l'obscurité.

Daniel et Emma, après avoir manipulé le vieux panneau électrique, réussirent à court-circuiter partiellement l'électricité de l'usine. Des étincelles crépitèrent dans l'obscurité, et les gémissements des zombies Parasite devinrent plus faibles.

(essoufflé) "Ça marche, Emma. On doit trouver Parasite et mettre fin à tout ça."

Ils se dirigèrent plus profondément dans l'usine, les ténèbres enveloppant chaque recoin. Cependant, à mesure qu'ils avançaient, une sensation de malaise grandissait en eux.

(regardant autour d'elle) "Daniel, quelque chose ne va pas. J'ai l'impression d'être observée."

(tendant l'oreille) "J'entends quelque chose. Reste derrière moi."

Alors qu'ils avançaient avec précaution, une ombre massive se matérialisa devant eux. Parasite était là, plus menaçant que jamais, ses yeux luisant d'une lueur malveillante.

(ricanant) "Vous avez réussi à éteindre la lumière, mais cela ne fait que retarder l'inévitable.

(déterminé) "On ne vous laissera pas détruire notre ville."

Parasite, sans répondre, leva la main, faisant jaillir une énergie sombre. Daniel tenta de le repousser, mais Parasite était plus puissant. Emma, ne pouvant supporter de rester en retrait, s'interposa pour protéger Daniel.

(regardant Parasite) "Vous ne le toucher pas.

Parasite, un sourire démoniaque aux lèvres, concentra son énergie. Il absorba l'énergie vitale d'Emma, laissant Daniel impuissant face à la scène tragique qui se déroulait sous ses yeux.

(criant) "Non ! Emma !"

Les yeux d'Emma perdirent leur éclat, sa vie aspirée par Parasite. Daniel, rongé par la douleur et la colère, s'effondra à genoux.

Daniel se réveilla dans un lit d'hôpital, la lumière blanche éclatante lui faisant plisser les yeux. Il sentit une douleur lancinante dans tout son corps, et la mémoire de la tragédie qui s'était déroulée à l'usine lui revint en mémoire. Il se redressa brusquement, cherchant frénétiquement autour de lui.

Bill Henderson, le commissaire de Metropolis, entra dans la chambre d'hôpital, arborant une expression grave.

(s'approchant) "Daniel, calmez-vous. Vous avez subi un choc important."

(agitée) "Où est Emma ? Qu'est-ce qui s'est passé ?"

(s'asseyant) "Nous avons retrouvé votre femme, Emma, inconsciente près de l'usine. Elle est actuellement dans une unité de soins intensifs. Les médecins font de leur mieux pour la stabiliser."

(inquiet) "Mais qu'est-ce qui lui est arrivé ? Et qu'est-ce qui se passe dans le Suicide Slum ?!"

"C'est ce que nous essayons de comprendre. Des témoins ont signalé des événements étranges, des créatures semblables à des zombies, des pannes de courant. Tout cela semble connecté à ce qui s'est passé à l'usine."

(fronçant les sourcils) "C'était Parasite. Il était derrière tout ça."

"Parasite ? Vous voulez dire ce criminel qui peut absorber l'énergie des autres ?"

"Oui, c'est lui. Il a attaqué l'usine, et Emma a essayé de me protéger."

(notez) "Parasite est de retour, et il semble plus puissant que jamais. Nous allons tout faire pour l'arrêter. Mais j'ai besoin de votre aide, Daniel. Vous êtes la seule personne à avoir vu ce qui s'est passé."

Daniel hocha la tête, malgré la douleur physique et émotionnelle. Il devait aider à arrêter Parasite et comprendre ce qui était arrivé à Metropolis.

(Bill Henderson sincère) "Nous allons retrouver Parasite, et nous allons résoudre tout ça. Mais vous devez coopérer avec nous."

Daniel acquiesça, son esprit tourbillonnant entre la réalité brutale de la perte d'Emma et la détermination de mettre fin à cette menace croissante qui pesait sur Metropolis. La nuit avait apporté son lot de ténèbres, mais Daniel était prêt à faire face à l'ombre qui s'était abattue sur sa vie et sa ville bien-aimée.

Bill Henderson sortit de la chambre d'hôpital de Daniel, refermant délicatement la porte derrière lui. Il se dirigea vers le couloir lumineux de l'hôpital, où Guardian l'attendait, scrutant les nouvelles de la situation.

(regardant Bill) "Comment va-t-il, Bill ?"

"Il vient de se réveiller. Il est encore sous le choc, mais il coopérera. J'espère que nous pourrons enfin élucider ce mystère autour de Parasite."

(Guardian, sérieux) "C'est la deuxième fois que Parasite frappe notre ville. On dirait qu'il est de retour avec une vengeance."

(soupirant) "Et cela ne fait qu'ajouter à l'intrigue. Tu te souviens de l'affaire précédente avec Parasite, n'est-ce pas ?"

(fronçant les sourcils) "Bien sûr, l'affaire qui a été mystérieusement abandonnée. On n'a jamais su pourquoi."

(réfléchissant) "Exact. On avait rassemblé des preuves, des témoignages, mais quelque chose a forcé l'arrêt de l'enquête. Les rapports officiels parlent de "raisons inconnues". Et maintenant, il est de retour."

(pensif) "C'est étrange. Qui aurait l'influence nécessaire pour stopper une enquête sur Parasite ?"

" C'est ce que nous devons découvrir. Il pourrait y avoir des connexions plus profondes que nous ne pouvons l'imaginer. Daniel a mentionné que Parasite semblait plus puissant que jamais."

(déterminé) "Alors, nous devons agir rapidement. Trouver Parasite avant qu'il ne cause plus de dégâts."

(acquiesçant) "Exact. J'ai déjà des équipes en train de fouiller le Suicide Slum. Nous devons retrouver Parasite et comprendre pourquoi il est de retour à Metropolis."

Ils se dirigèrent vers le bureau du commissariat, prêts à coordonner leurs efforts pour affronter la menace grandissante que représentait Parasite. Les ombres du passé se mêlaient aux ténèbres du présent, formant un tableau complexe que seul le duo de Bill Henderson et Guardian pouvait espérer démêler.

Dan Turpin et Lupe Theresa Escudio étaient rassemblés dans le bureau du commissariat, examinant les informations disponibles sur le retour de Parasite. Les dossiers épais étaient étalés sur la table, révélant des détails troublants sur les événements passés et présents.

(Dan Turpin grattant sa barbe) "Parasite de retour à Metropolis. Ça ne présage rien de bon. On a besoin de comprendre comment et pourquoi."

(Lupe Theresa Escudio consultant les dossiers) "La dernière fois, il y avait des connexions avec des expériences scientifiques. On a même soupçonné une implication de Lex Luthor à l'époque."

(Dan Turpin fronçant les sourcils) "Lex Luthor. Toujours dans le coin quand il s'agit de problèmes. Mais cette fois-ci, ça pourrait être différent."

(Lupe Theresa pensant) "Et si cela avait un lien avec ce qui s'est passé dans le Suicide Slum ? Des rumeurs parlent de disparitions étranges."

(réfléchissant) C'est possible. Parasite pourrait avoir trouvé un moyen de se nourrir des énergies de ces disparus. Une source d'énergie humaine."

Lupe Theresa Escudio (inquiète) "Si c'est le cas, il pourrait devenir plus puissant que jamais."

(Dan Turpin décidé) "On doit résoudre ça avant que ça n'empire. Mais devrions-nous informer Superman ?"

( Lupe Theresa pensant) "Si c'est lié à des expériences scientifiques ou à des énergies inhabituelles, Superman pourrait avoir des informations utiles."

(Dan Turpin (résolu) "D'accord, informons Superman. Il pourrait être notre meilleur atout dans cette affaire."

Ils se mirent à rédiger un rapport détaillé pour informer Superman de la situation. Choisir la voie de la transparence semblait être la meilleure option, compte tenu de la gravité de la menace que représentait Parasite.

Bill Henderson sortit de la chambre d'hôpital de Daniel, cherchant à obtenir des réponses sur les événements qui venaient de se dérouler. À l'extérieur, Guardian attendait, impatient de savoir ce que la police comptait faire pour retrouver Emma.

(Guardian croisant les bras) "Alors, Bill, quelles sont les nouvelles ?"

(Bill Henderson soupirant) "On sait peu de choses pour l'instant. Daniel semble être la seule personne à avoir survécu à ce cauchemar dans le Suicide Slum."

(fronçant les sourcils) "Ça ne nous dit pas où est Emma. On doit agir vite."

Guardian et Bill étaient aux courants que Emma était en réalité porté disparue. Il n'avait pas voulu révéler la vérité à Daniel, de peur qu'il ne soit plus apte à coopérer

(Bill Henderson sérieux) "C'est là que ça devient compliqué. J'ai été en contact avec l'agent Turpin et Lupe Theresa Escudio. Ils veulent informer Superman."

(Guardian fermement) "Hors de question. La police de Metropolis est capable de gérer ses propres affaires. Pas besoin d'un alien pour s'immiscer dans nos enquêtes."

(Bill Henderson argumentant) "Guardian, tu as vu ce qui s'est passé. Parasite est impliqué. On ne peut pas se permettre de prendre des risques."

(Guardian déterminé) "On a résolu des problèmes bien pires sans l'aide de Superman. On peut gérer ça."

(Bill Henderson regardant autour pour s'assurer personne ne les écoute) Guardian, il y a quelque chose que tu ne sais pas. Cette affaire n'est pas nouvelle."

(Guardian (interloqué) Comment ça, pas nouvelle ?"

(Bill Henderson baissant la voix) Il y a des années, avant même que tu ne deviennes Guardian, il y a eu des disparitions similaires dans le Suicide Slum. Parasite était impliqué.

(Guardian surpris) "Et personne n'en a parlé ? Pourquoi cette affaire a été abandonnée ?"

Bill Henderson (regrettant) "Il y avait des pressions. Des forces plus grandes que nous ont fait en sorte que l'affaire soit classée sans explications."

Guardian (furieux) "C'est inacceptable, Bill. On ne peut pas permettre que cela se reproduise."

Bill Henderson : (sincère) "Je suis d'accord. Mais pour l'instant, la priorité est de retrouver Emma. On peut reprendre l'enquête, mais on doit être prudents."

Guardian : (réticent) "D'accord, retrouvons Emma. Mais dès que cette affaire sera résolue, je veux des réponses sur ce qui s'est passé par le passé."

(acquiesçant) " Je te le promets, Guardian."

Ils se dirigèrent vers le commissariat, gardant le secret sur le retour de Parasite vis-à-vis de Superman, du moins pour le moment.

DAILY PLANET

Dans les locaux d'un des journaux les plus plébiscités de la ville, une atmosphère totalement pesante régnait au sein des services du Daily Planet. La tension était palpable car tout le monde se demandait bien quelle sera la décision de l'éditeur Perry White concernant ce qui venait de se produire en cet après-midi au centre-ville de Metropolis.

De nombreux médias s'étaient empressés de s'emparer de l'affaire afin de pouvoir publier toutes sortes d'headlines en première de couverture qui allaient probablement fustiger et mettre à mal la réputation de Superman au sein de la cité de Metropolis. Sa côte auprès du public était plutôt élevé et le maire de la ville, Franklin Berkowitz laissait entendre la possible remise des clés de la ville de Superman dans les semaines à venir. Nul doute que cette terrible tragédie viendrait susciter quelques interrogations dans le camp Berkowitz, soucieux de son électorat et de sa popularité, en vue des prochaines élections municipales.

Perry White qui entendit les nombreux ragots qui se faufilaient entre les murs du Daily Planet, se questionnait sur l'article qui allait apparaitre sur les journaux à la première heure et dans l'heure qui allait suivre sur Internet.

Pour ce faire, il convoqua son équipe de journaliste attitrée composée de Lois Lane, Jimmy Olsen, Cat Grant, Ron Troupe, Trish Q et Steven Lombard, afin qu'ils puissent ensemble échanger sur la décision à prendre concernant l'évènement entourant Superman qui prenait une ampleur considérable :

"Je pense qu'il faut le fusiller en pleine place publique. C'est une véritable opportunité pour nous, et on pourrait saisir l'occasion pour enfin rétablir la vérité sur ce type. " Steven Lombard était particulièrement limpide sur le cas Superman. Du haut de son mètre 90, de sa chevelure mi-longue rousse, de sa moustache imposante et de son look texan, il fustigeait l'homme d'acier quant à son incapacité à sauver la vie de l'homme ayant péri sous les décombres.

"Et en quoi est-ce une bonne chose que de s'aligner crapuleusement aux côtés de toutes les autres lignes éditoriales ? Je pense qu'il faut prendre du recul et avoir une vision d'ensemble. " Jimmy Olsen martela ses mots avec ferveur. Pour lui il était hors de question d'accabler l'homme d'acier, étant donné qu'il n'était pas responsable de tous les maux du monde.

" Tu parles de prendre du recul ? Tu sembles omettre un détail important. Une personne est morte, Jimmy. Je pense que t'en as suffisamment du recul. Superman n'est pas cette personne qui est capable de sauver le monde entier. Il joue aux héros mais n'en est pas un. Il n'est pas ce Dieu ou cet être au-dessus de tout que vous prônez tant... Tôt ou tard, il était amené à rencontrer les limites de son pouvoir. Il est juste remarquablement humain en fin de compte... " Trish Q une journaliste amérasienne habituée à la presse people, se réjouissait d'avance quant à la débâcle de l'homme de demain.

Cat Grant écouta attentivement les échanges de ses collègues avant d'apporter un élément de réponse qui fit sensation :

"Je pense que l'on ne devrait pas le mettre en première de couverture. " Cette déclaration provoqua l'étonnement de tous les journalistes présents au sein du bureau de Perry White :

" Il est de toute évidence impossible pour nous de ne pas évoquer ce qui vient de se passer. Pour la première fois, nous avons là l'image, la preuve, le fait absolu, que Superman malgré tous ses grands pouvoirs, peut se révéler impuissant. Mais il faut aussi garder en tête une chose. À l'heure où la tendance définit les individus, notre société, le monde qui nous entoure, il est important pour nous de ne pas devenir l'une de ses nombreuses chimères.

Nous sommes un journal qui doit représenter l'impartialité, la neutralité la plus juste possible. Ne rien publier, ne pas mentionner cet évènement, serait une erreur. Mais criminaliser, faire de Superman notre bouc émissaire, serait une erreur également. L'erreur est humaine certes, tout autant que Superman. "

"Superman fait partie de notre monde, de notre ville. Il protège notre cité depuis plusieurs années, et se dévoue corps et âme à mettre l'étendue de ses ressources au service de l'humanité. Qui sommes-nous pour être aussi injuste et le vilipender à la moindre déconvenue ? "

" Tu nous demandes de faire preuve de compassion avec lui ? Nous ne sommes pas là pour laisser nos états d'âmes influencer notre jugement ou notre manière de propager l'information. Les sentiments n'ont pas leur place ou ne devraient pas être au premier plan, lorsqu'il s'agit de politique Cat. Tu le sais aussi bien que moi. " Ron Troupe, journaliste afro-américain de Cleveland partageait la même opinion que Steven Lombard. Pour lui, Superman était un être avec lequel, il fallait être intransigeant.

"Alors tu voudrais donc que l'on devienne cette même presse insipide et perfide que Morgan Edge diffuse dans l'ensemble de Metropolis ? " Lois prit la parole quelque peu excédée par les mots employés par Ron Troupe qui ne montra aucun signe d'animosité en retour, particulièrement indifférent.

L'hôtel, joyau architectural de Metropolis, se dressait majestueusement au cœur de la ville, une façade éblouissante de verre et d'acier qui reflétait la lueur des projecteurs comme une étoile scintillante. Des colonnes élégantes encadraient l'entrée principale, accueillant les invités avec une grandeur digne des plus grandes occasions.

Le tapis rouge, déroulé avec soin depuis les marches de l'entrée jusqu'à la rue animée, ajoutait une touche de luxe à l'ensemble. Sous les pieds des convives, il était doux, presque moelleux, signe d'une élégance pensée jusqu'aux moindres détails. Les badauds curieux qui se pressaient autour de l'hôtel, espérant apercevoir une célébrité, étaient repoussés avec diplomatie par une rangée de barrières dorées.

À l'intérieur, le hall principal dévoilait un spectacle somptueux. Des lustres étincelants pendaient du plafond comme des étoiles descendues du firmament. Le marbre blanc du sol, poli à la perfection, reflétait les lumières chatoyantes, créant une atmosphère où la richesse et l'opulence semblaient danser en harmonie.

Le décor somptueux se poursuivait dans la salle de réception, ornée de dorures et de moulures délicates. Des colonnes imposantes soutenaient un plafond orné de fresques évoquant des scènes mythologiques, tandis que des nappes en soie blanche recouvraient les tables dressées avec un luxe étudié. Les arrangements floraux, des compositions exotiques de fleurs rares, ajoutaient des touches de couleur à la palette dorée qui dominait l'ensemble.

La rue menant à l'hôtel était plongée dans une semi pénombre, soulignant davantage la splendeur de l'établissement. Des réverbères au design ancien répandaient une lumière douce, créant des ombres délicates sur les façades des bâtiments environnants. Les commerces chics bordant la rue semblaient rivaliser d'élégance pour s'accorder à l'atmosphère de la soirée.

Les voitures de luxe, alignées comme une procession de bijoux roulants, ajoutaient une touche de glamour à la scène. Des chauffeurs impeccables, vêtus de costumes sombres, ouvraient les portes avec un professionnalisme discret, dévoilant les invités parés de tenues somptueuses.

Les regards des passants se levaient instinctivement vers l'établissement étoilé, laissant échapper des soupirs admiratifs devant cette bulle d'opulence au cœur de la cité. Les plus chanceux parvenaient à entrevoir les silhouettes élégantes des invités à travers les fenêtres, éveillant des rêves éphémères de mondanités et de glamour.

Ainsi, l'hôtel se tenait comme un phare de raffinement au milieu de la métropole, un lieu où se mêlaient luxe, splendeur et une certaine étrangeté, accentuée par la présence de Clark Kent, un observateur solitaire, conscient de la distance qui le séparait de cet univers scintillant.

Morgan Edge, magnat des médias, fit une arrivée tonitruante. Sa limousine noire s'avança lentement, les vitres teintées ne laissant rien transparaître de son occupant. La portière s'ouvrit, révélant un homme au costume noir impeccable, avec une cravate d'un rouge profond. Edge émergea, le regard sûr de lui, accueilli par les flashs des paparazzis et les murmures admiratifs des badauds.

Lex Luthor, homme d'affaires énigmatique, descendit d'un hélicoptère privé atterri sur le toit de l'hôtel. Vêtu d'un costume griffé, il descendit le tapis rouge avec une aisance qui faisait de chaque pas un événement. Son sourire calculateur ne laissait rien présager de ses véritables intentions.

Oliver Queen, le milliardaire philanthrope et justicier masqué, opta pour une entrée plus discrète. Arrivant à bord d'une voiture électrique, il salua la foule avec un signe de la main. Son costume, un mélange subtil de chic et de décontraction, soulignait son statut de rebelle de la haute société.

Bruno Mannheim, figure énigmatique de la pègre, fit son apparition accompagnée de gardes du corps massifs. Son costume sombre et sa démarche assurée révélaient un homme habitué à imposer sa volonté. Le regard de Mannheim balaya la scène, calculateur et observateur.

Shayera Hol, également connue sous le nom de Hawkgirl, fit son entrée en planant dans les airs. Ses ailes d'or étendues, elle descendit gracieusement, attirant les regards émerveillés. Son armure d'un métal scintillant était à la fois une œuvre d'art et une déclaration de puissance.

Clark Kent, en compagnie de son ami Black Lightning, observait la scène avec un mélange d'admiration et de réserve. L'excitation palpable dans l'air contrastait avec la nature plus humble de Clark, qui ne cherchait pas à attirer l'attention. Jefferson Pierce, alias Black Lightning, partageait ce regard critique, conscient des tensions et des rivalités sous-jacentes au sein de la haute société de Metropolis.

Leurs échanges silencieux traduisaient une compréhension mutuelle, une conscience aiguë des masques que portaient chacun de ces invités. Alors que la soirée progressait, les interactions entre ces personnalités diverses révélaient un écheveau complexe de relations, de rivalités et d'alliances qui allaient bien au-delà de l'apparente harmonie de l'événement mondain.

HOTEL METROPOLIS

À l'intérieur de l'hôtel, la réception était une symphonie d'élégance et de sophistication. Les murs richement ornés se perdaient dans des fresques détaillées, évoquant une époque révolue de luxe et de raffinement. Les lustres imposants suspendus au plafond diffusaient une lumière douce, créant une atmosphère feutrée qui enveloppait les invités.

Les invités, vêtus de tenues élégantes, se mêlaient dans une danse sociale délicate. Leurs rires discrets et leurs murmures emplissaient l'air, formant une mélodie harmonieuse qui ajoutait une touche de vivacité à l'ambiance feutrée de la réception.

Les tables étaient ornées de nappes fines et de bouquets de fleurs exotiques, créant des espaces de convivialité où les invités pouvaient déguster des amuse-gueules délicats et des cocktails raffinés. Les serveurs, habillés de manière impeccable, circulaient avec élégance entre les convives, veillant à ce que chaque verre soit toujours plein et chaque assiette débarrassée à temps.

Dans un coin, un orchestre jouait une musique enchanteresse, transportant les invités dans un univers où le temps semblait ralentir. Les mélodies langoureuses invitaient à la danse, créant des parenthèses romantiques au milieu de l'effervescence mondaine.

Clark Kent, accompagné de Black Lightning, se fraya un chemin à travers la foule, cherchant à se fondre dans cet océan de luxe. Les regards curieux se posaient sur eux, mais l'attention était rapidement détournée vers l'arrivée de personnalités plus flamboyantes.

C'est alors que Morgan Edge, magnat des médias, fit son entrée, entouré d'une aura de pouvoir et de charisme. Sa présence attira les regards, faisant naître des chuchotements parmi les invités ébahis. À ses côtés, Lex Luthor, l'homme d'affaires influent de Metropolis, dégageait une assurance tranquille, son regard scrutant la foule avec une intelligence aiguë.

Un peu plus loin, Oliver Queen, l'archer milliardaire, se présentait avec un sourire charmeur, se frayant un chemin à travers les convives tout en échangeant des salutations chaleureuses. L'entrée de Bruno Mannheim, figure imposante de la mafia, ajouta une note de tension à l'atmosphère déjà chargée.

Clark observait la scène avec Jefferson Pierce, alias Black Lightning, à ses côtés. Les deux amis partageaient des regards complices, conscient du contraste entre leur simplicité apparente et la flamboyance de la haute société de Metropolis.

Les murmures et les rires étouffés résonnaient autour d'eux, créant un tableau de contrastes sociaux au sein de cette réception où les mondes se croisaient et se confrontaient.

À l'intérieur de la réception, l'ambiance était électrique. Les lustres scintillaient, la musique douce flottait dans l'air, et les conversations animées résonnaient dans le hall somptueusement décoré de l'hôtel. Clark Kent, toujours en compagnie de son ami Black Lightning, s'immisça discrètement dans la foule.

Les regards se tournèrent vers les nouveaux arrivants, mais l'attention fut vite captée par la présence imposante de Shayera Hol, alias Hawkgirl. Son allure gracieuse et la lueur dorée de ses ailes attirèrent tous les regards. Clark, bien qu'habitué à se fondre dans la masse, ne pouvait s'empêcher de sentir une pointe d'admiration devant une telle présence.

Lex Luthor, vêtu d'un costume impeccable, s'approcha d'eux avec un sourire amical. Le contraste entre la chaleur de l'amitié entre Lex et Clark et l'effervescence sociale autour d'eux créait une dynamique intrigante.

Les lueurs tamisées de la salle de réunion chez LexCorp créaient une atmosphère feutrée alors que Lex Luthor et Clark Kent se retrouvaient autour d'une table en verre éclairée par les éclats de la ville la nuit. Des maquettes de projets innovants trônaient, évoquant des idées qui pourraient changer le cours de l'histoire.

Lex, vêtu d'un costume impeccable, se leva pour verser deux verres de whisky, symbolisant leur alliance tant professionnelle qu'amicale. Il adressa un sourire à Clark, signifiant la confiance mutuelle qui caractérisait leur partenariat.

"Clark, tu es le visage de l'avenir, à la fois chez le Daily Planet et dans le ciel de Metropolis en tant que Superman. Notre collaboration chez LexCorp pourrait être la clé qui ouvrira de nouvelles perspectives pour notre ville et au-delà."

Il sirota son verre avant de poursuivre, son regard percant traduisant l'ambition qui l'animait. "Tu as une influence incroyable, Clark. Metropolis te voit comme un héros, et c'est précisément cette image que nous devons utiliser pour propulser nos projets. Avec les nouvelles technologies que nous développons ici, nous pouvons faire de cette ville un modèle de progrès, un phare pour le reste du monde."

Lex marqua une pause, observant la réaction de Clark qui écoutait attentivement. "C'est là que tu interviens en tant que Superman. J'ai quelques missions spéciales à te confier, des situations où ta présence pourrait faire toute la différence."

Il tendit une tablette électronique vers Clark, affichant des plans et des informations détaillées sur divers projets humanitaires, avancées technologiques et missions de sauvetage. "Nous avons l'opportunité de transformer Metropolis en une cité modèle, non seulement en éradiquant la criminalité, mais en devenant un pôle d'innovation et de durabilité.

Clark étudia les données avec attention, conscient de l'impact potentiel de ces missions. "Lex, je suis prêt à jouer mon rôle. Ensemble, nous pouvons vraiment faire la différence."

Lex sourit, satisfait de la réponse de son ami. "C'est ce que j'attendais de toi, Clark. Travaillons main dans la main pour élever Metropolis vers de nouveaux sommets, et qui sait, peut-être changer le monde."

"Clark, Jeff, ravi de vous voir ici. La crème de la crème de Metropolis est réunie ce soir," salua Lex, serrant la main de Clark avec une poigne ferme.

"Lex, tu as l'art de te fondre dans cette foule élégante. Mais je suppose qu'aucune réception n'est complète sans ta présence," répondit Clark, échangeant un regard complice avec son ami.

"Tu as tout à fait raison, Clark. Il faut bien apporter une touche de charme et d'intelligence à ces événements," plaisanta Lex, avant de se tourner vers Black Lightning. "Et Jeff, comment va notre justicier urbain préféré ?"

"Lex, toujours aussi perspicace. Je fais de mon mieux pour maintenir la paix dans nos rues," répondit Black Lightning, souriant devant la familiarité de Lex.

Lex, Clark et Black Lightning continuèrent à discuter de manière décontractée, échangeant des anecdotes et des nouvelles du monde des affaires et de la justice. Leur amitié était basée sur le respect mutuel de leurs différences et sur la compréhension des enjeux qui traversaient Metropolis.

Alors que la soirée avançait, Lex fit un geste pour attirer l'attention des trois hommes. "Messieurs, permettez-moi de vous présenter Shayera Hol, une invitée très spéciale ce soir."

Shayera, élégamment vêtue et arborant une aura mystérieuse, s'avança avec grâce. Lex présenta Clark et Black Lightning à cette nouvelle venue, savourant l'effet de surprise dans leurs yeux.

"Shayera, voici Clark Kent, notre esprit analytique chez LexCorp, et Jefferson Pierce, alias Black Lightning, notre gardien des rues," présenta Lex.

Les salutations suivirent, et rapidement, l'ambiance décontractée entre amis se mêla à une subtile tension lorsque Shayera et Clark échangèrent un regard qui éveilla des sentiments inexplorés. La soirée s'annonçait pleine de promesses et de mystères, chaque moment s'intensifiant dans cette réception où les liens sociaux et les alliances se tissaient comme une toile complexe.

La soirée avançait, et les invités se mêlaient dans une danse sociale complexe. Clark repéra Shayera à l'écart, observant silencieusement la scène depuis un coin du salon. Intrigué, il s'approcha d'elle avec une discrétion caractéristique.

Shayera, consciente de sa présence, tourna son regard perçant vers lui. Leurs yeux se rencontrèrent dans une tension palpable. Un sourire mystérieux se dessina sur les lèvres de Hawkgirl.

"Clark Kent, l'homme au regard perçant. Vous avez le don de vous fondre dans la foule tout en restant inoubliable."

Clark, légèrement déstabilisé par le compliment, répondit avec un sourire charmant. "Et Hawkgirl, la femme qui plane au-dessus des convenances. On m'a dit que vos ailes sont plus brillantes que les diamants."

Shayera rit doucement. "On raconte beaucoup de choses dans cette ville. Il paraît que vous êtes un journaliste curieux avec un talent particulier pour se retrouver au cœur des événements."

"J'aime penser que c'est juste de la chance", répondit Clark, désireux de maintenir une humilité bienveillante.

Leurs échanges devenaient de plus en plus intimes, un jeu de séduction subtil s'instaurant entre eux. Les sujets légers se mêlaient à des taquineries suggestives, créant une tension qui pouvait être ressentie par tous ceux présents dans la pièce.

Les regards complices, les sourires échangés, Clark et Shayera se laissèrent emporter par la magie de la soirée, unissant deux mondes que peu auraient cru pouvoir coexister. Chacun portait un masque, mais dans cet échange entre Clark Kent et Hawkgirl, il semblait y avoir une promesse de découvrir les secrets dissimulés derrière ces identités. La soirée s'annonçait pleine de surprises et de révélations inattendues.

Leurs échanges évoluaient dans une danse verbale sophistiquée, oscillant entre l'humour taquin et la complicité naissante. Shayera semblait détenir un charme mystérieux, et Clark, d'habitude calme et assuré, se sentait peu à peu captivé par cette femme au caractère énigmatique.

"Vous avez l'art de dénicher les histoires les plus incroyables, Mr. Kent. Même votre façon de les raconter est… envoûtante", murmura Shayera, ses yeux d'un bleu intense fixés sur Clark.

Clark sourit, un mélange de modestie et d'amusement. "Je suppose que je pourrais dire la même chose de Hawkgirl. On dit que vos plumes portent des messages secrets."

"Et quel message délivreraient-elles maintenant ?" demanda-t-elle d'un air espiègle.

"Peut-être celui d'une soirée qui promet d'être mémorable", répondit Clark avec un léger sourire en coin.

La tension entre eux était palpable, chaque mot chargé d'une signification sous-jacente. Les taquineries s'intensifiaient, créant un jeu subtil de séduction. Shayera, douée pour lire les expressions, percevait le trouble grandissant chez Clark.

"Vous êtes un homme de secrets, Mr. Kent. Il y a quelque chose derrière ce sourire qui en dit long. Qu'est-ce que vous ne nous dites pas ?" demanda-t-elle, penchant légèrement la tête.

Clark se sentit déconcerté, presque démasqué. "Peut-être que je garde quelques mystères pour préserver un peu de magie."

Shayera sourit, comme si elle avait deviné quelque chose. "La magie peut être une chose puissante, surtout entre deux personnes qui savent comment s'en servir."

Clark se retrouva à la fois intrigué et fasciné. Shayera semblait lire en lui comme dans un livre ouvert, une expérience inhabituelle pour l'homme d'acier habitué à dissimuler sa véritable identité.

"Peut-être que je devrais me méfier de vous, Hawkgirl. Qui sait ce que vous pourriez découvrir ?", plaisanta-t-il, mais il ne put s'empêcher de ressentir une pointe de nervosité.

La soirée se prolongea, chaque échange ajoutant une couche de mystère à la connexion grandissante entre Clark et Shayera. Les regards échangés étaient des promesses implicites, et l'atmosphère chargée de la soirée laissait entrevoir la possibilité d'une aventure qui transcenderait les frontières de leurs identités secrètes

DAILY PLANET

"Nous avons la chance d'avoir quelqu'un comme Superman au sein de notre ville, et il serait totalement débile de notre part de nous en priver, sous prétexte que la tendance veut que l'on ruine sa réputation."

"Le souci, c'est que vous êtes soudainement épris de compassion envers l'homme d'acier mais pas envers la femme qui vient de perdre son mari, le père de son enfant, et sa fille, qui perd son papa."

"Il n'y a qu'une seule façon de procéder avec Superman. C'est soit on fait son éloge, soit on fait sa critique. Il n'y a pas d'entre-deux. "

"Le monde n'est pas aussi simple que ça, Ron. D'autant que ton opinion sur Superman est déjà compromise pour les raisons que nous connaissons tous les deux. "

"Qu'est-ce que tu insinues Lois ?! "

"Allons... Je sais bien que tu détestes Superman car selon toi, il ne soucierait pas du Suicide Slum... "

"Oui bien évidemment ! Et j'irai même encore plus loin. Cependant ce n'est ni le lieu et ni le moment pour en parler.

"Il allait nous faire une transition sacrément douteuse sur sa communauté... " Steven adressa cette pique à l'encontre de Ron Troupe qui s'agaça de plus belle, voulant quasiment en découdre. Il fût stoppé dans son élan par Cat Grant qui le retint d'une simple main posée sur son avant-bras.

"Je pense qu'après vous avoir écouté attentivement et avoir observé les attitudes, les sentiments, les convictions de chacun, j'ai décidé de mettre Superman en première de couverture du journal de demain. " Lois fût complètement abasourdie, et tenta d'intervenir en vain. Elle fût mise à l'écart par Jimmy Olsen qui tira une mine renfrognée :

"Nous ne devons pas faire volte-face face aux évènements tragiques qui viennent de se dérouler devant nos yeux, et ceux du monde entier. Il est temps que le Daily Planet prenne ses responsabilités, et cela commence par là. "

"La dernière fois que le Daily Planet a pris ses responsabilités Perry, vous aviez accusé à tort Superman de l'incident de Stryker Island. Je vois visiblement, que cela ne vous a pas servi de leçon. Je le dis haut et fort. Je ne rédigerai pas un article rempli de calomnies à l'encontre de Superman. Pas cette fois. "

"Très bien. Je ne comptais pas sur vous de toute manière. Je charge Steven et Ron de s'occuper de cet article. Ils sauront sans aucun doute, se montrer à la hauteur de l'évènement."

Chacun des journalistes se mirent à quitter le bureau de Perry progressivement. Seul Lois traîna le pas, très remontée à l'encontre de l'éditeur en chef. Elle ne comprenait pas ses motivations qui ne lui semblaient pas cohérentes, non en adéquation aux valeurs habituelles de Perry White :

"Perry, est-ce que quelqu'un détient une information sur toi, où subis-tu une pression de qui que soit ? "

"Lois, cesses de te compliquer la tâche à la fin ! J'ai pris une décision et je ne reviendrais pas là-dessus. Il faudra l'accepter. "

"Tu continues de me décevoir..."

"Parce que tu crois que j'ai besoin de ta reconnaissance, de ton approbation pour être à l'aise dans ma peau ? Sors de mon bureau. "

SUICIDE SLUM

La nuit pesait sur Metropolis, déversant son obscurité sur le quartier désaffecté du Suicide Slum. Les rues délabrées étaient éclairées sporadiquement par des lampadaires cassés, projetant des ombres inquiétantes sur les façades en ruines des vieux immeubles. Les rares bruits qui résonnaient semblaient étouffés par l'atmosphère lugubre qui enveloppait le quartier.

Le chef de la police, Bill Henderson, avançait prudemment avec une lampe de poche, illuminant son chemin à travers les ruelles étroites et sombres. Les bâtiments abandonnés semblaient s'élever comme des fantômes silencieux, témoins de l'abandon et de la décrépitude qui régnaient dans ces lieux. Des graffitis colorés défiguraient les murs ternes, ajoutant une touche macabre à l'ensemble.

Au loin, on entendait le cliquetis inquiétant d'une vieille enseigne qui grinçait au gré du vent. Le bruit de pas feutrés et des chuchotements à peine audibles flottait dans l'air, donnant à la zone une aura mystérieuse et menaçante.

Bill s'arrêta devant une intersection obscure, où l'obscurité semblait plus dense. Son regard scrutateur tenta de percer le voile de ténèbres qui cachait les secrets du Suicide Slum. La brume épaisse accentuait le sentiment d'isolement et d'abandon, comme si cette partie de la ville avait été délibérément oubliée.

Alors que Henderson continuait son exploration, des bruits étranges se faisaient entendre. Des murmures indistincts, des chuchotements étouffés qui semblaient provenir des coins sombres et des entrées d'immeubles délabrés. Le chef de la police sentit un frisson lui parcourir l'échine, mais son expérience lui dictait de persévérer.

Soudain, la lumière de sa lampe de poche révéla quelque chose d'inhabituel sur le sol : des traces de pas fraîches et des résidus étranges. Le mystère s'épaississait alors que Henderson suivait ces indices, les pas résonnant de plus en plus forts à mesure qu'il s'approchait d'une impasse.

La tension montait alors qu'il pénétrait dans l'obscurité épaisse. Là, il découvrit une entrée dissimulée vers les profondeurs du quartier désaffecté. Un frisson glacial lui parcourut l'échine alors qu'il comprenait que l'enquête venait de prendre un tournant inattendu.

Les murs décrépits semblaient retenir des secrets indicibles, et le chef de la police était résolu à les dévoiler, même si cela le plongeait plus profondément dans l'abîme du mystère du Suicide Slum.

Le couloir sombre et étroit semblait s'étendre à l'infini devant Bill Henderson, comme les entrailles d'une bête mystérieuse. La lueur de sa lampe de poche dansait sur les murs délabrés, révélant des traces de moisissures et des toiles d'araignée qui pendaient comme des guirlandes funèbres. L'atmosphère était lourde, imprégnée d'une énergie étrange et oppressante.

Les murmures, naguère faibles, prenaient maintenant une intensité inquiétante. Des ombres semblaient s'animer au rythme des bruits étouffés qui émanaient des recoins sombres. Henderson avança avec prudence, son arme à la main, conscient que quelque chose d'indescriptible pouvait se tapir dans l'obscurité.

À mesure qu'il progressait, une pièce aux dimensions disproportionnées se révéla devant lui. Les murs semblaient onduler de manière organique, comme si l'architecture elle-même était vivante. Au centre de la pièce, une silhouette massive se dessina dans la pénombre.

"Qui va là ?" interpella Henderson, pointant sa lampe de poche vers la silhouette.

Un rire guttural et déformé résonna dans la pièce, glaçant le sang du chef de la police. La silhouette s'avança lentement dans la lumière, révélant une créature monstrueuse aux contours indistincts.

"Bill Henderson, le valeureux chef de la police de Metropolis. Quelle surprise de te voir ici," grogna la créature d'une voix caverneuse.

Parasite, tel était le nom que les rumeurs avaient murmuré dans les coins sombres de la ville. Une créature avide d'énergie, qui se nourrissait des âmes des citadins malheureux.

"Tu es responsable de toutes ces disparitions, n'est-ce pas ?" demanda Henderson, le regard fixé sur l'horreur qui se tenait devant lui.

"Disparitions ? Oh, non, cher ami. Il s'agit plutôt d'une récolte. Ces âmes étaient destinées à étancher ma soif insatiable. Et maintenant, tu es venu te joindre à la fête," ricana Parasite.

La créature se mit à avancer, les ombres semblant se plier à sa volonté. Henderson, bien que pris au piège de l'obscurité croissante, tint fermement son arme.

HOTEL METROPOLIS

Au cœur de l'effervescence de la réception mondaine, Lex Luthor, Clark Kent, et Bruno Manheim se retrouvèrent face à face, chacun dissimulant ses véritables intentions derrière un masque de courtoisie.

Lex, arborant son costume impeccable et un sourire charismatique, brisa le silence. "Clark, Bruno, quelle coïncidence de vous retrouver ici ce soir. Metropolis n'a jamais été aussi animée."

Bruno Manheim, vêtu d'un costume sombre et imposant, laissa échapper un ricanement grave. "Lex, Clark. Toujours en train de jouer aux philanthropes, je suppose. À quoi bon toutes ces charités quand la ville est gangrenée par la corruption ?"

Clark, le regard perçant derrière ses lunettes, répondit calmement. "C'est justement pour combattre cette corruption que nous sommes ici. Metropolis a besoin d'alliés, pas de fauteurs de troubles."

Un sourire sardonique étira les lèvres de Bruno. "Alliés ? Vous parlez de votre empire médiatique, LexCorp ? Des masques que vous portez pour cacher vos véritables intentions ?"

Lex, un éclat malicieux dans les yeux, intervint. "Les intentions sont parfois plus complexes qu'elles ne le semblent, Bruno. Mais je suppose que vous préférez agir dans l'ombre, laissant la ville se dégrader à votre guise."

La tension monta d'un cran, les regards s'entrechoquant comme des lames invisibles.

Clark tenta de désamorcer la situation. "Nous sommes tous ici pour Metropolis. Il serait plus constructif de trouver des solutions plutôt que de pointer du doigt."

Bruno, cependant, n'était pas disposé à la conciliation. "Les mots et les promesses ne changeront pas la réalité. Quand la ville sombrera dans le chaos, nous verrons qui restera debout."

Lex, sourire confiant, s'adressa à Bruno d'une voix polie mais tranchante. "Bruno, votre vision des choses est simpliste. Metropolis a besoin de progrès, d'innovation. LexCorp a contribué à moderniser la ville, à la préparer pour l'avenir."

Bruno, d'un air sarcastique, répliqua. "Innovation ? Modernisation ? Tout cela n'est que de la poudre aux yeux. Vous faites croire à la prospérité tout en exploitant les faiblesses de la ville. C'est vous, les vrais parasites."

Clark, cherchant la modération, intervint. "Il y a des problèmes profonds dans cette ville, c'est vrai. Mais nous ne pouvons pas avancer en nous accrochant au passé, Bruno. LexCorp et le Daily Planet travaillent ensemble pour créer un Metropolis meilleur."

Bruno, arborant un rictus cynique, contre-attaqua. "Un Metropolis meilleur ? Votre naïveté est touchante. La vraie puissance ne vient pas des pages d'un journal ou des tours de verre, mais des rues, des quartiers oubliés. Et c'est là que je règne."

Lex, gardant son calme, répliqua. "Vous avez votre vision des choses, Bruno, mais vous ne pouvez nier l'impact positif que nos entreprises ont eu sur cette ville. Nous n'ignorons pas les problèmes, mais nous travaillons pour les résoudre, pas pour les exploiter."

La tension entre les trois hommes était palpable, chaque mot pesant lourd dans l'atmosphère électrique de la réception. Leur échange reflétait les différentes facettes d'une Metropolis en mutation, un terrain de jeu où les ambitions, les idéaux et les intérêts s'entremêlaient dans une danse du formulaire

Clark, éloignant discrètement Oliver de l'agitation de la réception, prit un moment pour comprendre la présence de Green Arrow à Metropolis. "Oliver, je ne m'attendais pas à te voir ici. Qu'est-ce qui t'amène ?"

Oliver, ajustant son nœud papillon avec désinvolture, répondit avec un sourire malicieux. "Oh, tu sais, juste la routine habituelle. J'ai entendu parler d'une soirée chic à Metropolis, alors je me suis dit : pourquoi pas ?"

Clark, levant un sourcil de manière sceptique, ne se laissa pas berner. "Oliver, on n'est pas ici pour une simple soirée mondaine. Qu'est-ce qui se passe vraiment ?"

Green Arrow, baissant légèrement la voix, partagea ses préoccupations. "Écoute, Clark, j'ai entendu des rumeurs selon lesquelles quelque chose de gros se prépare à Metropolis. Des activités criminelles en hausse, des disparitions étranges... Je ne pouvais pas rester sans rien faire."

Clark, comprenant la gravité de la situation, acquiesça. "Je ressens aussi quelque chose d'inhabituel. Mais crois-moi, Oliver, LexCorp et la police sont déjà sur le coup. Je vais aussi faire ma part en tant que Superman."

Oliver, hochant la tête, ajouta. "Je ne doute pas de ça, Clark. Mais tu sais que je ne peux pas rester à l'écart quand il y a des problèmes. Si tu as besoin d'aide, je suis là."

Clark, reconnaissant de l'offre d'Oliver, lui tapota l'épaule. "Merci, mon ami. Reste vigilant, et si jamais tu vois quelque chose de suspect, fais-moi signe. Nous devons travailler ensemble pour protéger Metropolis."

Les deux héros se séparèrent, chacun retournant à la réception, conscients que les ombres menaçantes pesaient sur la ville et que leur collaboration serait cruciale pour faire face à l'obscurité qui s'annonçait.

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Soudain, au cœur de la réception étincelante, les lumières vacillèrent brusquement, jetant une ombre éphémère sur l'assemblée joyeuse. Un murmure d'inquiétude se propagea parmi les invités, rompant l'atmosphère feutrée de la soirée mondaine. Des rumeurs sur des perturbations électriques ou des problèmes techniques circulaient, mais quelque chose dans l'air laissait présager un événement bien plus sinistre.

Les murmures se transformèrent en exclamations d'étonnement lorsque les écrans géants diffusant des images idylliques de Metropolis clignotèrent avant de montrer des images déconcertantes : des rues désertes, des ombres mouvantes, et des bruits étouffés évoquant un chaos lointain. Le public, figé, contempla l'apparition soudaine de symboles mystérieux à l'écran, évoquant un message codé ou un avertissement inquiétant.

Lex Luthor, toujours élégant malgré la tension croissante, se leva pour tenter de calmer l'assistance. "Mesdames et messieurs, veuillez rester calmes. Il semble y avoir un problème technique. Nous allons régler cela immédiatement."

Pourtant, avant même que Lex puisse terminer sa phrase, les lumières s'éteignirent complètement, plongeant la salle dans l'obscurité. Des murmures anxieux et des chuchotements nerveux envahirent la pièce, créant un climat de confusion. Lorsque les lumières se rallumèrent brusquement, la surprise et la crainte se peignirent sur chaque visage.

Une voix mystérieuse retentit dans la pièce, amplifiée par des haut-parleurs invisibles. "Citoyens de Metropolis, vous croyez être à l'abri dans vos tours d'ivoire, mais l'heure du jugement est venue. Vos secrets ne resteront pas cachés. Votre cité brillante sera témoin de sa propre chute."

Les regards s'échangèrent, des regards inquiets se posant sur les écrans diffusant ces mots menaçants. Les invités, mélange de curiosité et d'appréhension, comprenaient que quelque chose de bien plus sombre se tramait au sein de leur ville bien-aimée. La soirée mondaine avait basculé dans l'inconnu, plongeant Metropolis dans une tourmente inattendue.

Métallo, un être à la peau métallique et aux yeux rougeoyants, émergea des ombres, sa présence imposante accentuant le malaise dans la salle. Des câbles et des pièces métalliques fusionnées à sa chair témoignaient de sa transformation monstrueuse. Il se tenait là, une vision cauchemardesque, révélant son corps défiguré par les expériences de Bruno Manheim.

L'annonce résonna dans la salle, glaçant les cœurs et faisant surgir la terreur dans les yeux des invités. Un silence pesant s'abattit, suivant les dernières paroles de la voix mystérieuse, tandis que les écrans projetaient des images terrifiantes de laboratoires clandestins et d'expérimentations inhumaines.

La panique s'empara de la foule huppée. Des exclamations effarées, des cris d'effroi, et le son étouffé de pas précipités résonnèrent dans la salle. Certains invités tentèrent de s'éloigner précipitamment, bousculant les autres dans leur quête désespérée pour trouver une issue. D'autres restaient figés sur place, incapables de détourner le regard de l'horreur dévoilée par les images projetées.

Les écrans diffusèrent alors des images choquantes d'expériences sur des cobayes humains, montrant des individus torturés et transformés de manière grotesque. Les travaux scientifiques, menés secrètement par Bruno Manheim, utilisant la technologie de pointe de LexCorp pour créer le redoutable Métallo, furent exposés au grand jour.

La voix sinistre, appartenant à la créature monstrueuse qui se révéla être Métallo, résonna à nouveau dans la salle. "Citoyens de Metropolis, votre soi-disant paradis repose sur le sang et la souffrance. Regardez ce que votre ignorance a engendré ! Regardez l'œuvre de vos propres dirigeants !"

Les images cruelles continuèrent à défiler sur les écrans, révélant la détresse de cobayes humains sous les expérimentations impitoyables de Métallo. Des cris d'agonie, des visages déformés par la douleur, et la transformation choquante des victimes étaient exposés à la vue de tous. Les murmures horrifiés de l'assistance accentuèrent l'atmosphère tendue qui régnait dans la salle.

Bruno Manheim, le parrain du crime, assistait impuissant à la révélation publique de ses agissements machiavéliques. Son visage se figea, oscillant entre la colère et la panique. Lex Luthor, observant la scène avec un calme apparent, ressentait peut-être le poids de la trahison de la technologie qu'il avait contribué à créer.

Clark Kent, au sein de la foule, était partagé entre le choc des révélations et le fardeau des responsabilités. Le journaliste sentait que les fondements mêmes de la société qu'il croyait connaître étaient ébranlés. Les regards inquisiteurs des invités convergèrent vers lui, comprenant que cet homme, présent dans leur quotidien sous l'identité de Superman, était connecté d'une manière ou d'une autre à ce drame.

Oliver Queen, alias Green Arrow, ne put contenir son mécontentement face à la situation. "Manheim, tu as franchi toutes les limites ! L'utiliser ainsi..." s'exclama-t-il, sa voix portant une pointe de dégoût.

Métallo, fièrement debout au centre de la scène, observait le chaos qu'il avait semé. "Regardez-moi, vous qui avez soutenu ce monde corrompu. C'est la vengeance pour tous ceux qui ont souffert en silence !"

Les invités, tétanisés, cherchaient désespérément une échappatoire tandis que la réception mondaine virait à l'horreur. La tension dans la salle était palpable, chacun se confrontant à la réalité brutale qui se déroulait devant eux.

Métallo, au milieu de la salle, entama son discours d'une voix rauque et déformée par le métal qui constituait désormais son être. Les échos métalliques de ses paroles résonnaient dans la pièce, créant une atmosphère pesante.

"Mesdames et messieurs, citoyens de Metropolis, votre société n'est qu'un amas de mensonges et de faux-semblants. Vous vivez dans une illusion, persuadés que vos dirigeants bien-aimés sont des gardiens de la paix, des protecteurs de la justice. Mais regardez autour de vous, observez les fondations pourries de votre prétendu paradis."

Métallo pointa du doigt les écrans diffusant des images choquantes, ajoutant une dimension sinistre à ses paroles. Ses yeux lumineux, réfléchissant l'éclat métallique, semblaient percer chaque spectateur jusqu'au plus profond de son âme.

"La moralité n'est qu'une farce, une comédie jouée par ceux qui détiennent le pouvoir. Les puissants s'engraissent sur la souffrance des faibles, exploitent les innocents pour alimenter leurs ambitions dévorantes. Vous, peuple de Metropolis, êtes les marionnettes d'un jeu pervers orchestré par des marionnettistes sans scrupules."

Le regard de Métallo se dirigea vers Lex Luthor et Bruno Manheim, accusateurs. "LexCorp, entreprise vénérée, est complice de ce festin morbide. La technologie que vous chérissez tant, offerte par Lex Luthor lui-même, est utilisée pour mutiler et détruire des vies innocentes."

Sa voix se fit plus sombre, empreinte de colère et de désespoir. "J'ai été façonné par la cruauté de ce monde, transformé en une créature dont l'existence même incarne la douleur et le désespoir. Mais vous, vous avez le choix de continuer à vivre dans le mensonge ou d'embrasser la vérité cruelle de votre réalité."

Métallo étendit ses bras métalliques, symbolisant le chaos qu'il s'apprêtait à déclencher. "La destruction est inévitable. Je serai l'instrument de votre réveil, le catalyseur de votre jugement. Metropolis sera purifiée par le feu, et de ses cendres, un nouveau monde émergera."

Lex Luthor, bien que surpris, ne laissa pas transparaître la moindre émotion sur son visage. Il fixa Métallo avec un regard froid et calculateur, avant de répondre d'une voix assurée :

"Métallo, tu es une création de LexCorp, une manifestation de la puissance technologique que nous offrons au monde. Si tu choisis de te rebeller contre ceux qui t'ont donné cette existence, sache que tu ne représentes qu'une infime fraction de la grandeur que LexCorp peut accomplir. Tu n'es qu'un outil, et comme tout outil, tu peux être réajusté."

Lex croisa les bras, affichant un sourire énigmatique. "La destruction n'est pas synonyme de progrès, Métallo. Si tu veux véritablement changer le monde, tu devrais t'associer à ceux qui ont le pouvoir de le modeler intelligemment. La technologie de LexCorp peut être une force pour le bien, si elle est utilisée avec discernement."

Bruno Manheim, le parrain du crime, observa Métallo avec un mélange de curiosité et de mépris. D'un ton cynique, il lança :

"Tu parles de purifier Metropolis, de révéler la vérité. Mais la vérité, mon cher Métallo, c'est que dans ce monde, seuls les plus forts survivent. LexCorp et moi-même, nous ne faisons que prendre notre part du gâteau. Si tu veux jouer à l'ange vengeur, libre à toi. Mais n'oublie pas que dans l'ombre, c'est là que prospère le véritable pouvoir."

Manheim échangea un regard complice avec Lex, suggérant une alliance tacite dans cette confrontation inattendue.

Shayera Hol, également connue sous le nom de Hawkgirl, fixa Métallo d'un regard déterminé, ses ailes déployées, prête à l'action. D'un ton ferme et intrépide, elle répliqua :

"Métallo, peu importe tes motivations ou ton désir de révéler des vérités cachées, il n'y a aucune justification à semer le chaos et la terreur parmi les innocents. Tu as choisi la voie de la destruction, mais tu ne trouveras ni rédemption ni soutien ici."

Elle ajusta sa position, prête à intervenir si nécessaire. "Le monde n'est pas binaire, Métallo. Il existe des nuances, des moyens de changer les choses sans sacrifier l'humanité que tu prétends protéger. Si tu persistes dans cette voie, tu devras faire face à ceux qui sont prêts à défendre la justice et à protéger ceux que tu menaces."

Oliver Queen, alias Green Arrow, fixa Métallo avec intensité, une lueur de défi dans les yeux. D'un ton sarcastique, riposta :

"Métallo, si tu crois que tu peux nous effrayer avec tes déclarations, tu te trompes. On a vu des menaces bien pires et on les a surmontées. Tu parles de révéler des vérités, mais tout ce que tu fais, c'est semer la terreur. On n'a pas besoin de tes leçons de moralité déformée."

"Tu as choisi de devenir une menace, et maintenant tu devras affronter ceux qui se dressent contre les ténèbres que tu propages. Bien essayé, mais Metropolis ne se pliera pas devant toi."

Le regard de Clark Kent, empreint d'une déception profonde, se posa sur Lex Luthor. Le flot d'émotions qui traversa l'espace entre eux était presque palpable. Dans cette fraction de seconde, une vague de trahison étreignit le cœur de Clark. Les yeux de l'Homme d'Acier étaient à la fois interrogateurs et désemparés, comme s'il cherchait des réponses dans le regard même de son ami.

En croisant ce regard empli de déception, Lex Luthor ressentit un pincement de culpabilité. Une lourde responsabilité pesait sur ses épaules, son implication dans les événements qui venaient de se dévoiler entraînait des conséquences inattendues. Malgré ses talents de manipulateur, il ne pouvait ignorer le poids de la déception qui flottait dans l'air.

Lex tenta de masquer son trouble derrière une façade imperturbable, mais dans l'intimité de ce regard échangé, il comprit que les fondements de leur relation étaient ébranlés. C'était comme si le masque de confiance et de coopération qu'ils avaient forgé ensemble commençait à se fissurer. Lex savait qu'il devrait répondre de ses actes, non seulement devant Metropolis, mais aussi devant son plus proche allié.

Métallo, au cœur de l'attention, scruta chacun des visages qui s'étaient exprimés en réaction à ses révélations. Son regard métallique parcourut la salle, analysant chaque expression, chaque réaction. Un sourire malicieux s'étira sur son visage métallique, amplifiant l'aura malsaine qui émanait de lui.

"Ah, les réactions humaines... Si prévisibles. La déception, la culpabilité, la colère. Toutes ces émotions qui vous rendent si faibles, si vulnérables. Lex Luthor, toi qui prétends être le maître de cette ville, tu as échoué à protéger ses citoyens. Les pions que tu croyais contrôler ont échappé à ton jeu de pouvoir."

Son regard se tourna vers Clark Kent, l'Homme d'Acier qui représentait l'espoir de Metropolis. "Superman, symbole de justice et de vérité. Ta foi en l'humanité t'a rendu aveugle aux véritables visages qui tirent les ficelles dans l'ombre. Tout ce que tu as construit, toutes tes alliances, ne sont que des châteaux de cartes prêts à s'effondrer."

Métallo émit un rire métallique, glaçant, avant de continuer. "Vous croyez en la justice, en la moralité, mais c'est un leurre. La vérité, c'est que la puissance domine tout. À Metropolis, comme partout ailleurs. Bientôt, la ville pliera sous le poids de la réalité que je lui impose. Et vous, vous assisterez impuissants à sa chute, car même les héros ne peuvent rien contre la marche implacable de la destinée."

Le silence oppressant qui suivit ses paroles était l'écho du trouble et de l'inquiétude qui s'étaient emparés de l'assemblée. Métallo, la menace incarnée, défiait les héros et les puissants de Metropolis, laissant planer l'ombre d'une menace imminente sur la cité autrefois insouciante.

Clark Kent, bien que dissimulé derrière ses lunettes et son costume de journaliste, sentit un frisson glacial lui parcourir l'échine. Les mots de Métallo résonnèrent comme un coup de tonnerre, ébranlant la certitude de l'incognito qu'il avait si précieusement préservé.

Les yeux métalliques de Métallo, dépourvus d'émotion humaine, semblaient fixés sur lui. Clark s'était toujours efforcé de séparer les deux facettes de sa vie, journaliste le jour, héros la nuit. Mais à présent, cette ligne invisible venait d'être pulvérisée par la voix métallique de la menace qui planait sur Metropolis.

Un instant figé, les muscles de Clark se crispèrent imperceptiblement. L'air autour de lui sembla plus dense, laissant transparaître son trouble intérieur. Il n'avait jamais envisagé que son identité secrète puisse être exposée d'une manière aussi spectaculaire.

Les regards des invités, témoins muets de cette révélation, se tournèrent vers lui, certains affichant la compréhension soudaine, d'autres la surprise et l'incompréhension. Dans ce moment crucial, Clark sentit un poids sur ses épaules, celui de la responsabilité et de la vulnérabilité qui accompagnaient la divulgation de son secret le plus précieux.

Le rapprochement de Métallo avec la véritable identité de Superman était une menace bien plus personnelle que n'importe quelle attaque physique. Clark devait désormais naviguer dans des eaux troubles où son existence double était exposée aux yeux du monde, une perspective à laquelle il n'était pas préparé.

Le regard perçant de Lex Luthor, déjà teinté d'une lueur de culpabilité face aux révélations de Métallo, se durcit davantage en croisant celui de Clark. Il ressentit une colère sourde, non dirigée vers Métallo, mais envers lui-même et son implication dans les expériences qui avaient conduit à la création de cette menace.

Lex n'était pas un homme facile à surprendre, mais l'exposition publique du secret de Superman ajoutait une couche inattendue à l'intrigue qui se déroulait devant lui. Ses mains, habituellement calmes et maîtrisées, se crispèrent imperceptiblement. La pièce vibrait de tension, alimentée par la confrontation silencieuse entre l'homme d'affaires et le justicier.

Au lieu de riposter verbalement ou de chercher à dissimuler ses propres secrets, Lex Luthor choisit une voie différente. Il préféra laisser la colère déferler à l'intérieur de lui, car il savait que dans ce moment, les mots pouvaient être des armes plus puissantes que l'action.

Un sourire sardonique étira les lèvres de Lex, dévoilant une facette plus sombre de sa personnalité. Il ne détourna pas le regard, mais plongea son regard émeraude dans celui de Clark. Ce regard échangea bien plus que des mots : il révéla une alliance fragilisée, des secrets partagés devenus des sujets d'inimitié.

La salle de réception, déjà électrique, vibrait maintenant d'une tension palpable. Les regards des invités alternaient entre Métallo et les deux hommes d'influence qui semblaient porter le poids du destin de Metropolis sur leurs épaules.

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Le visage de Shayera exprima une surprise profonde et subtile en apprenant que Clark Kent était en réalité Superman. Son regard, généralement confiant et taquin, montra une nuance de respect accru. La nouvelle apporta une dimension nouvelle à sa perception de cet homme qui se tenait à ses côtés. Elle se rappela chaque interaction, chaque sourire partagé, sous un nouveau jour.

Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Shayera, mêlant admiration et amusement. Elle comprenait à présent les raisons derrière la prévenance de Clark, son sens inné de la justice, et sa présence constante lors des moments cruciaux. C'était comme si un voile avait été levé, révélant une facette cachée du quotidien.

Le regard de Shayera croisa celui de Clark, et dans ce bref instant, ils partagèrent un échange silencieux. Une compréhension nouvelle s'était établie entre eux, une connexion renforcée par la révélation du secret. C'était comme si elle avait gagné un allié de confiance supplémentaire dans la lutte pour la justice.

Le masque de Bruno Manheim, parrain du crime, se fendit d'une expression de surprise mêlée à un rictus dédaigneux en apprenant que Clark Kent était en réalité Superman. Un éclair de compréhension traversa son regard, dévoilant un mélange de frustration et d'étonnement. La révélation changeait la donne et remettait en question certaines des alliances tacites qui avaient perduré jusqu'à présent.

"Alors, le journaliste était le héros tout ce temps..." murmura Bruno, un sourire sarcastique étirant ses lèvres. "Quel scénario captivant, Lex. Le véritable 'homme de demain' n'était pas dans votre écurie après tout."

Il lança un regard ironique à Lex Luthor, taquinant l'idée que Superman, l'emblème de l'espoir, puisse également être l'ombre qui planait sur leurs activités illicites. Une pointe de défi perçait dans sa voix, comme s'il tentait de souligner que la véritable puissance était peut-être ailleurs.

Lex, quant à lui, ressentit une onde de colère et de jalousie face à la provocation de Bruno. Ses yeux s'assombrirent, et il répliqua d'une voix serrée : "Vous pensez vraiment que cet alien éclipse tout ce que nous avons construit ? L'avenir de Metropolis sera ce que je décide, pas ce que ce 'Superman' décide de faire avec sa cape." La rivalité entre les deux hommes, déjà tendue, atteignit un nouveau sommet dans l'ombre des révélations tumultueuses.

Clark, cependant, ressentit une profonde confusion et un pincement de trahison envers Lex. Les mots "cet alien" prononcés par celui qu'il considérait comme son ami le plus proche résonnèrent comme une lame aiguisée, tranchant les liens de confiance qui les unissaient. Se sentant humilié devant les autres, Clark baissa les yeux, absorbant le poids des révélations et des mots blessants de Lex.

La salle, plongée dans un silence tendu, assista à ce moment de rupture entre deux figures puissantes de Metropolis. Le nœud complexe de relations, d'alliances et de secrets s'effritait, laissant place à une nouvelle dynamique où la confiance était devenue une denrée rare.

Oliver Queen, indigné par la manière dont Lex Luthor avait humilié Clark, n'hésita pas à réagir. Il s'avança d'un pas ferme vers Lex, les yeux foudroyants, et déclara d'une voix tranchante : "Luthor, tu as franchi la ligne. Humilier un homme de cette manière, surtout un héros, ça ne passe pas. Tu ferais bien de réfléchir aux conséquences de tes paroles."

Cependant, Bruno Manheim, sourire en coin, choisit ce moment pour révéler des informations compromettantes sur Oliver Queen. D'un ton sardonique, il lança : "Queen, tu n'es pas non plus un saint. J'ai des dossiers sur tes affaires pas très nettes. Ton image de justicier n'est qu'une façade bien entretenue. Serait-ce le moment de révéler quelques-uns de tes secrets ?"

La tension monta d'un cran dans la salle, créant un climat électrique où chaque personnage se trouvait exposé aux regards accusateurs. Les révélations s'enchaînaient, jetant une lumière crue sur les zones d'ombre de chacun.

Lex Luthor, arborant un sourire sarcastique, se redressa fièrement. "Oh, Oliver, Oliver. À croire que tu t'es toujours considéré comme l'incarnation de la vertu. Regarde-toi maintenant, un archer masqué, jouant les justiciers, mais c'est toujours plus facile de pointer du doigt les autres, n'est-ce pas ?"

Il fit une pause, savourant chaque mot, avant de poursuivre : "Et parlons de Felicity Jones, ta précieuse compagne. Il semblerait qu'elle ait apprécié la compagnie d'un homme plus... entreprenant. Mais ne t'en fais pas, tu n'es pas le premier à être évincé par un homme de plus grande envergure, que ce soit en affaires ou en amour."

Le ton de Luthor était empreint de venin, sa voix sifflante trahissant une satisfaction malicieuse. La salle était figée, témoin de l'escalade des hostilités entre les protagonistes de cette soirée autrefois mondaine

Lex Luthor, jubilant de son pouvoir sur la scène, enchaîna : "Mais, Oliver, tu t'es bien gardé de mentionner ton implication dans l'incident de Stryker Island. Métropolis a connu des heures sombres à cause de tes choix hâtifs et de ton arrogance démesurée. Des vies ont été perdues, des familles déchirées, tout cela parce que Green Arrow croyait pouvoir être au-dessus des lois."

Le public, témoin de ce règlement de comptes public, retenait son souffle, pris entre la fascination et l'horreur de voir deux figures notoires de Metropolis se déchirer ainsi. Lex, satisfait de son discours percutant, laissa place à Bruno Manheim, le parrain du crime qui ne manqua pas de sauter dans l'arène verbale.

"Oliver, tu es un bien piètre justicier. Même les criminels comme moi ne s'abaisseraient pas à causer de tels dégâts à leur propre ville. Ta soif de vengeance t'a aveuglé au point de devenir toi-même un danger public. La vérité est que tu n'es rien de plus qu'un amuseur public avec un arc et des flèches."

Luthor, arrogant, continua son assaut verbal envers Oliver Queen : "Métropolis n'est pas ta ville, Green Arrow. Tu n'as rien à faire ici. C'est une cité de pouvoir, de progrès, pas un terrain de jeu pour des amateurs déguisés. Retourne dans ton petit monde, là où tes actions insignifiantes ne risquent pas de déranger ceux qui œuvrent pour un avenir meilleur."

Les paroles de Lex étaient un mépris délibéré envers le justicier vert, soulignant son impuissance face aux enjeux qui dépassaient son champ d'action habituel. Oliver, abasourdi, se retrouva dans une position délicate, contrecarré par les mots tranchants de Luthor.

Le silence retentissant qui suivit les échanges houleux fut rompu par la voix grave de Clark Kent, qui avait jusqu'alors observé en silence. Ses yeux, empreints de détermination, fixèrent Métallo, et il prit la parole d'une voix calme mais pleine d'autorité.

"Peu importe vos rancœurs, Métallo, vous avez choisi la voie de la destruction. Métropolis a ses défauts, mais elle est aussi le foyer de milliers d'innocents qui ne méritent pas de souffrir à cause de vos actes. Je suis ici en tant que Superman, prêt à défendre cette ville contre toute menace, même la vôtre."

Son discours était empreint de résolution et de la ferme conviction que le bien triompherait toujours face au mal. Les regards convergèrent vers lui, marquant un changement dans l'atmosphère de la salle.

Haut du formulaireIl sentit que son approche n'était pas forcément la meilleure. Clark se ravisa et décida d'engager une conversation sincère avec Métallo :

"Métallo, je ne peux qu'imaginer la douleur et la solitude que tu as ressenties depuis que ta vie humaine t'a été arrachée. Mais cela ne justifie pas la violence et la haine que tu répands sur cette ville, sur ces gens innocents."

Il prit une pause, laissant ses paroles s'installer dans l'atmosphère chargée de la pièce. "Il y a un autre chemin, une voie où nous pouvons trouver la rédemption, la compréhension, et travailler ensemble pour bâtir un avenir meilleur. Métropolis peut changer, peut s'améliorer, mais pas au travers de la terreur."

Clark cherchait à atteindre l'humanité restante en Métallo, à le reconnecter à la compassion qui avait été étouffée par la colère. "Je ne peux pas te promettre que ce sera facile, mais nous pouvons œuvrer à guérir plutôt qu'à détruire. Ensemble, nous pouvons faire une différence."

Cependant, Métallo, bien que touché par les mots de Superman, demeurait inflexible. "Superman, tu vis dans un monde idéalisé où le bien triomphe toujours. La réalité est bien différente. Métropolis et le monde entier sont des nids de corruption, de mensonges et de faiblesse. Ce monde mérite d'être secoué, purifié par la force."

Il exposa sa propre vision, façonnée par la douleur qu'il avait endurée. "La compassion ne fait que nous rendre vulnérables. La faiblesse doit être éradiquée, même si cela signifie devoir sacrifier l'innocence en cours de route. Tu ne fais que prolonger la souffrance en croyant au bien inaltérable de l'humanité."

Le débat entre les deux icônes prenait une tournure philosophique, chacun défendant ses convictions avec passion. Les regards des invités oscillèrent entre les deux, partagés entre l'optimisme porté par Superman et la sombre vision de Métallo. C'était une joute verbale, mais aussi un conflit idéologique qui secouait la salle mondaine de Métropolis.

Superman, ne renonçant pas à sa tentative de persuasion, reprit la parole avec détermination. "Je refuse de croire que la seule voie vers le changement passe par la destruction et la peur. Métropolis peut être sauvée, mais il faut que nous croyions en la capacité des gens à s'élever au-dessus de leurs failles."

Métallo répliqua, sa voix résonnant avec une froide conviction. "Tu es naïf, Superman. Les gens sont faibles, corrompus. Ils sont aveuglés par leurs propres désirs égoïstes. Regarde autour de toi, regarde cette ville. Ils ne comprennent que la puissance et la crainte, pas la compassion."

La tension monta, chacun campé sur ses positions. "Ce que tu appelles compassion, je le vois comme une force. Une force qui peut inspirer le changement, élever les esprits, et montrer aux gens qu'ils sont capables de bien plus qu'ils ne l'imaginent. La peur peut forcer l'obéissance, mais elle n'engendre que la rébellion."

Métallo rétorqua, sa voix évoquant une résolution implacable. "Tu parles de changement, Superman, mais la réalité est que le monde a besoin d'une transformation radicale. Si je dois être le catalyseur de cette transformation, alors ainsi soit-il. Les faibles seront écrasés pour laisser place à une ère nouvelle."

Le silence pesant fut brisé par les éclats de Métallo. "Tu parles d'inspiration, de compassion, mais combien de vies ont été sacrifiées sous le poids de cette 'compassion' ? Métropolis n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Les innocents continueront de périr tant que des hommes comme toi seront aux commandes."

Superman, inflexible, répondit avec conviction. "La vie humaine a une valeur infinie. Oui, il y a eu des pertes, des moments sombres, mais nous devons apprendre de nos erreurs et évoluer. L'humanité peut s'élever au-dessus de ses échecs, mais cela ne peut pas se faire par la terreur et la destruction."

Les yeux lumineux de Métallo brillèrent d'une lueur froide. "Les idéaux moraux sont des luxes que nous ne pouvons plus nous permettre. La seule vérité est le pouvoir, et le pouvoir nécessite une main forte pour le contrôler. Je suis cette main forte, Superman, et je vais rétablir l'ordre dans ce monde déchu."

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Lex Luthor, profitant de la tension qui régnait dans la salle, prit la parole d'une voix calculée et persuasive. "Superman, tu vois bien où mène ce genre de discours fanatiques. Métallo est devenu une menace pour la ville que nous aimons tous. C'est à toi de protéger Metropolis, de débarrasser la ville de cette menace. Utilise tes pouvoirs pour la justice, pour la paix."

Les regards convergèrent vers Superman, qui, malgré la pression qui pesait sur ses épaules, ne perdit pas sa détermination. "Je ne vais pas céder à la violence, Lex. Il y a toujours une autre voie, une possibilité de rédemption. Métallo peut être arrêté sans sacrifier nos principes."

Lex sourit ironiquement. "Toujours le boy-scout, hein ? C'est ce qui te différencie de moi, Clark. Tu crois en l'humanité, en la rédemption. Mais parfois, il faut prendre des mesures drastiques pour protéger ce que l'on chérit."

La tension dans la salle atteignit un nouveau sommet alors que les mots de Lex planaient dans l'air. Les invités étaient partagés, certains soutenant la vision de Superman, d'autres pensant que la sécurité immédiate de Metropolis devait primer.

La décision de Superman, ultime gardien de Metropolis, allait déterminer le cours des événements à venir.

Bruno Manheim, profitant de l'occasion pour renforcer son influence dans la salle, ajouta d'une voix rauque et persuasive, "Superman, tu crois vraiment que cet être mécanique, cette abomination, peut être sauvé ? Regarde autour de toi, dans cette ville que tu prétends protéger. Les innocents sont en danger, et tu as le pouvoir de mettre fin à cette menace une fois pour toutes."

Il s'approcha de Superman, son regard pénétrant planté dans celui du justicier. "Parfois, les règles doivent être brisées pour le bien de tous. Fais ce que tu sais être juste, même si cela signifie prendre des mesures drastiques. Nous comptons sur toi pour sauver Metropolis."

Les murmures dans la salle continuèrent, certains invités se ralliant à l'opinion de Bruno, estimant que la menace devait être éradiquée, même au prix de la vie de Métallo. La pression sur Superman atteignit son paroxysme, confronté à des choix moraux difficiles qui définiraient son rôle en tant que héros.

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Shayera, dont le regard perçant scrutait la scène, s'avança vers Superman. Elle posa une main rassurante sur son épaule, exprimant ainsi son soutien. "Clark, je sais que tu as un code moral strict. Tu es différent de nous, des extraterrestres, mais c'est cette différence qui te rend unique. Ne perds pas cela en cédant à la pression."

Son ton était empreint de compassion, et son regard suggérait une compréhension profonde des dilemmes auxquels Superman était confronté. "Nous sommes là avec toi, quelle que soit la décision que tu prends. Si tu choisis de raisonner avec Métallo, nous te soutiendrons. Si tu dois prendre des mesures plus sévères, nous comprendrons aussi. C'est à toi de décider ce qui est juste, et nous respecterons cela."

Oliver, arquant un sourcil, lança d'un ton sarcastique : "Ah, voilà le grand homme en collants qui joue aux moralisateurs. On dirait que les dieux ne sont pas tous parfaits, n'est-ce pas, Superman ?"

Son commentaire, teinté d'une pointe de provocation, laissait planer une tension palpable dans l'air. Les regards se tournèrent vers Superman, attentifs à sa réaction face à la provocation d'Oliver Queen.

Lex Luthor, visiblement irrité par les provocations incessantes d'Oliver Queen, fixa son regard intense sur l'archer. Il prit une profonde inspiration pour contenir sa colère, puis répondit d'un ton glacial : "Oliver, même dans la médiocrité, tu parviens à te distinguer par ton manque de discernement. Ton arrogance n'est égalée que par ta témérité."

Il fit une pause, laissant ses paroles pénétrer l'atmosphère électrique de la pièce, puis continua : "Si tu avais la moitié du génie et de la vision que j'ai, peut-être ne te serais-tu pas fourvoyé dans cette arrogance pitoyable. Mais, après tout, le monde a besoin de ses amuseurs publics, n'est-ce pas, Queen ?" Un sourire méprisant se dessina sur le visage de Lex, soulignant le mépris qu'il ressentait à l'égard d'Oliver.

Jefferson Pierce, alias Black Lightning, s'approcha de Clark avec une expression de soutien sur le visage. Il posa une main sur l'épaule de Superman et lui dit d'une voix apaisante : "Clark, ne te laisse pas abattre par les mots de ces gens. Tu fais un travail incroyable pour cette ville, et beaucoup plus que ce que la plupart peuvent comprendre."

Il jeta ensuite un regard sévère à Oliver Queen et lança d'un ton ferme : "Quant à toi, Archer, tu devrais surveiller tes paroles. Superman est ici pour le bien de Metropolis, et il n'a pas besoin de subir tes provocations." Son regard électrifié rappelait à tous qu'il pouvait être un allié redoutable.

Métallo, observant la joute verbale entre Lex Luthor, Oliver Queen et Superman, sourit d'un air dédaigneux. Les échanges acerbes entre les trois hommes semblaient lui donner raison, renforçant sa conviction que l'humanité était empreinte de faiblesse et de corruption.

Il intervint avec un ton moqueur : "Regardez-les, ces prétendus héros, ces prétendus leaders. Ils ne font que se déchirer entre eux, incapables de s'entendre sur la moindre chose. Comment pouvez-vous espérer un monde meilleur avec de tels individus à sa tête ?"

Son regard métallique balaya la scène, captant chaque nuance des émotions humaines qui s'exprimaient dans la pièce. Métallo ajouta d'un ton acerbe : "Superman, tu voudrais enseigner la moralité à un monde qui t'a rejeté ? Laisse-moi te montrer la réalité, celle où le pouvoir et la domination règnent en maîtres. Il est temps de renoncer à tes illusions, Kal-El."

Le visage métallique de Métallo se raidit, ses yeux rougeoyant d'une lueur menaçante. Il écouta les paroles de Superman avec un mépris visible, ne montrant aucun signe de faiblesse ou de doute.

"Tu ne comprends rien, Superman. Cette ville n'est qu'un nid de corruption et d'hypocrisie. Si tu refuses de voir la réalité, alors prépare-toi à en faire partie."

Sans plus attendre, Métallo déchaîna la puissance de ses sbires robotisées. Des formes métalliques surgirent de l'ombre, émanant une énergie destructrice. La foule élégante de la réception se dispersa en criant, cherchant refuge derrière des meubles somptueux et des colonnes doriques.

Les sbires de Métallo, programmés pour semer le chaos, commencèrent à détruire l'environnement luxueux de l'hôtel. Tables renversées, objets précieux écrasés, et les invités terrifiés se réfugièrent où ils le pouvaient.

Superman, Black Lightning, Green Arrow, Shayera, et même Lex Luthor, furent forcés de réagir, chacun utilisant ses compétences uniques pour protéger les civils et contenir la menace grandissante que Métallo représentait.

Sous le fracas des combats et le chaos de la réception, une voix rauque s'éleva, révélant une dernière surprise. Alors que Métallo continuait son assaut destructeur, une silhouette encapuchonnée émergea de l'ombre, observant la scène avec un sourire sardonique.

"Vous avez bien joué, Superman," murmura la mystérieuse figure. "Mais ce n'est que le début."

La silhouette disparut dans l'obscurité, laissant les héros désemparés face à une menace encore plus grande qui planait sur Metropolis. La ville, déjà secouée par les révélations choquantes et la violence déchaînée, semblait être plongée dans l'ombre grandissante de l'inconnu.

Alors que les échos de la bataille résonnaient encore dans les couloirs de l'hôtel, les regards se croisèrent entre Superman, ses alliés, et même Lex Luthor. Une nouvelle ère de défis s'annonçait pour la cité des super-héros, et l'avenir de Metropolis restait suspendu à un fil tendu entre l'ordre et le chaos.

Les héros se tinrent là, prêts à affronter l'inconnu qui planait sur leur ville bien-aimée, tandis que l'ombre grandissante de la nuit enveloppait Metropolis dans le mystère et la promesse d'une aventure encore plus captivante.