Je vous salue !
Aujourd'hui je publie le chapitre 46.
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la merveilleuse J K Rowling, aux comics et à Netflix, sauf l'histoire.
Un soupçon de magie
Crossover Harry Potter et Umbrella Academy
Résumé : Et si les Hargreeves faisaient leur entrée à Poudlard en même temps que Harry, Ron et Hermione.
Attention : pour coller à l'univers de JK Rowling, ici les frères et sœurs Hargreeves seront nés en 1980.
Voilà fin du blabla
On se retrouve en bas.
Bonne Lecture
Chapitre 46 :
Cinq soupira en se rendant dans la Grande Salle le lendemain matin. Il n'avait pas réussi à fermer l'œil de la nuit. Lorsque la directrice l'avait libéré, il avait deux jours et neuf heures avant le début de sa mission. Désormais, il lui restait deux jours et une heure.
Il resta debout, commanda un café et le but. Il commença à faire les cents pas, sa mission occupant toutes ses pensées. Il avait esquivé une conversation avec le directeur, refusant de lui dire ce qui était arrivé dans la Chambre des Secrets.
« Cinq ? » L'appela Allison.
Il l'ignora, continuant sa marche sans but, trop occupé à essayer de prévoir la manière dont il tuerait les membres du conseil d'administration de la Commission Tempus.
« Comme vous avez pu le constater, les deux élèves pétrifiée et Numéro Cinq Hargreeves sont de retour parmi nous... »
Cinq ignora le reste du discours de Dumbledore. Il comprit entre temps que Lockhart était parti à l'hôpital pour sorciers. Tant mieux, ce prof était un débile.
Le banquet de fin d'année eut lieu. Cinq s'en alla, sans rien toucher, beaucoup trop préoccupé.
Vint rapidement le moment de reprendre le train. Il monta en compagnie de sa famille, ils s'installèrent dans un compartiment et il resta silencieux.
« Ça va Cinq ? » Lui demanda Vanya.
Il se tourna vers elle, sans lui sourire. Elle était inquiète. Il le voyait bien, mais il n'avait pas envie de parler de la directrice ou même de son futur travail.
« Je vais bien. » Répondit-il.
Elle ne souriait pas. Elle devait voir qu'il était ailleurs, mais elle n'ajouta rien.
« Cinq ? » L'appela Harry, alors qu'ils étaient presque arrivés à la gare.
Il se tourna vers son ami et leva un sourcil.
« Pourquoi tu m'as envoyé dans les toilettes de Mimie Geignarde, alors que tu étais en difficulté face au serpent ? »
Oh ça... Cinq décida d'être honnête.
« Le Basilic t'avais mordu. Si je n'avais pas remonté le temps, tu serais mort. » Déclara-t-il d'une voix neutre.
« Ah... » Murmura Harry.
« Tu viens chez moi Harry ? » Préféra-t-il demander.
« Je... »
« Ah ! Non ! Pas de refus petit Harry. Tu viens chez nous ! Tu fais parti de la famille ! » Intervint Klaus.
« Ouais, si tu viens pas j'égorge ton oncle avec un couteau à beurre. » Grogna Diego.
« Diego ! » Le réprimanda Allison.
« C'est pour ça que tu n'as pas d'ami. » Fit remarquer Cinq.
« Tiens, tu parles toi ? » Intervint Luther.
« Ok je viens. » Sourit Harry.
« Parfait. »
Cinq attrapa un carnet et un crayon, commençant ses calculs pour sa mission.
Lorsqu'ils arrivèrent à la gare, Pogo vint les chercher pour les ramener chez eux. Cinq passa tout le voyage sur ses équations, essayant de rester concentrer alors que les heures s'écoulaient, le rapprochant inévitablement de sa mission.
Un jour et vingt-trois heures.
Ils venaient d'arriver à l'académie. Il fila dans la cuisine pour se préparer un sandwich au beurre de cacahuète accompagné de guimauves et d'un café noir.
Il dégusta son repas en toute tranquillité. Il termina sa tasse et fixa une armoire repérant une araignée qui tissait sa toile. L'araignée, c'était elle, la directrice. Elle avait tissé sa toile avec lenteur, attendant avec patience qu'il soit piégé dans le fil. Il était tombé dans le piège et il avait été obligé d'accepter sa proposition pour être délivré.
Et si elle le renvoyait là-bas... ? Non. Il ne devait pas penser à cela. Il devait rester concentré sur sa mission. Il laissa sa tasse et se dirigea vers sa chambre.
Il était plongé dans ses calculs. Il pouvait entendre qu'une nouvelle dispute avait éclatée. Il soupira.
Un jour, dix-sept heures et huit secondes.
Il se sentait fatigué. Mais il ne pouvait pas dormir. Il savait qu'il n'arriverait jamais à fermer l'œil alors qu'une importante mission l'attendait.
Un jour et cinq minutes.
Le temps filait à une vitesse folle. Il ferma les yeux. La dispute était encore d'actualité en bas. Décidément ses frères ne savaient pas se tenir. Il descendit se refaire un sandwich, tout en pensant à l'énergie qu'il allait devoir déployer pour tuer onze personnes.
Il était en train d'avaler sa dernière bouchée, lorsque des pas familiers attirèrent son attention. Pogo. Il se tourna vers lui, avalant le contenu qui se trouvait dans sa bouche.
« Bonjour monsieur Cinq. » Salua-t-il.
« Que veux-tu Pogo ? » Demanda Cinq.
« Je... »
« Je sors dans très précisément vingt-quatre heures. » Prévint Cinq, avant de quitter la pièce.
Il retourna à ses calculs tout en ignorant ce qu'il se passait dans cette foutue maison.
La nuit tomba.
Sa famille était déjà partie se coucher depuis un moment maintenant, mais lui, il n'arrivait pas à dormir. Pourtant, il était épuisé. Lors des deux dernières semaines, il avait passé son temps à compter, inlassablement. Puis sa mission avait été imposée.
Comment dormir dans ces conditions ?
Le temps défilait. Il défilait encore. Toujours.
Il attendait. Il ne faisait que cela. Attendre. Encore et encore. Attendre. Attendre.
Vingt heures.
Il soupira et quitta l'académie pour aller boire un café chez Griddy. Agnès était toujours aussi sympathique. Il commanda plusieurs cafés noirs, prenant son temps, s'assurant d'avoir l'énergie nécessaire pour son prochain travail.
Quatorze heures.
Lorsqu'il rentra chez lui, il lui restait encore quatorze heures à attendre.
Il replongea dans ses calculs.
C'était pour bientôt.
Dix heures.
Il arrêta ses équations, et commença à faire les cents pas dans sa chambre.
Il arrêta au bout de deux heures, décidant de s'allonger un peu. Il observa les murs verts couverts d'équations. Il n'avait plus de place dans cette pièce. Et si il s'attaquait à une autre salle ?
C'était une bonne idée, mais il doutait qu'elle plaise à Luther. Numéro Un n'avait pas du tout apprécié la nouvelle décoration de sa chambre. Il lui avait immédiatement fait part de son mécontentement. Résultat un trou était apparu dans l'une des portes de son armoire.
Six heures.
Encore six heures et il aurait la mallette. Encore six heure et il pourrait se rendre en 1982.
Un frisson le parcourut. Tuer onze personnes. Un massacre. Un bain de sang.
Il se redressa et observa le ciel par la fenêtre. L'aube était toute proche. Sa famille allait bientôt se lever. Il prit le temps d'observer ce ciel. Dans l'apocalypse le feu se mélangeait souvent avec la lueur rouge orangée qui teintait le ciel. Là, il était dépourvu de cendres, de feu, de fumée. Il n'y avait que la ville, l'air pur, et tout était visible et non en morceaux.
Il ferma les yeux et lâcha un petit soupir. Le moment allait bientôt arriver. Il allait devoir rester concentré. Il se détourna du ciel et décida d'aller reprendre un café et un sandwich spécial. Il devait faire le plein d'énergie, malgré la fatigue.
Il était en train de terminer son repas, se préparant un autre café, lorsque Diego entra dans la cuisine.
« Salut. » Lança Numéro Deux.
« Salut. »
« Tu étais où hier ? »
« Dans ma chambre. »
« Évidemment. »
« Que veux-tu Diego ? » Soupira Cinq.
« Rien. »
Il quitta la pièce sans rien ajouter, laissant l'adulte terminer sa boisson.
Une fois cela fait, il retourna dans sa chambre, faisant les cents pas. Il attendit. C'était long. Si long. Il en avait assez d'attendre.
Trois heures. Trois longues heures. Mais il ne pouvait faire que cela. Attendre. Il ne faisait que ça. Merde.
Un cri l'interpela et il se téléporta instantanément vers sa source. Il fut surpris de trouver Klaus affalé sur Harry en bas des escaliers.
« Qu'est-ce que vous foutez ? » Demanda-t-il.
« Je suis monté sur le dos de Harry, et on est tombé. » Expliqua Numéro Quatre.
« Idiots... »
« Tu viens manger avec nous Cinq ? » Lui demanda Harry.
« Je vais prendre un café. »
Il les accompagna jusqu'à la cuisine, salua brièvement les autres et se prépara du café.
Il écouta les conversations sans réellement y prêter attention. Il était en train de jouer avec un couteau, taillant distraitement dans le bois de la table.
« Cinq ? »
Une équation fut gravée. Il l'observa avec lenteur. Les chiffres dansaient devant lui. Il était vraiment épuisé, il en était conscient. Mais le plus important, c'était son travail. C'était sa mission.
« CINQ ! » Cria Luther, abattant son poing sur la table le faisant réagir.
Il releva la tête et jeta un bref coup d'œil à son frère. Il rebaissa les yeux vers son équation et remarqua qu'elle ne voulait rien dire. Oh... étrange, habituellement ses calculs avaient toujours du sens.
Il se leva, vacilla, puis il tituba vers la porte de la cuisine, ignorant les appels de Vanya et de Ben et laissant derrière lui un café froid et une famille inquiète.
Il retourna dans sa chambre et s'allongea sur son lit et ferma les yeux. Il se sentait dériver, mais il le savait, il ne devait pas dormir.
Plus qu'une heure et demie.
Y parviendrait-il ? Tuerait-il tous les membres du conseil ? Il n'avait pas le choix, il devait y arriver. Pour sa famille. Il tuerait n'importe qui.
Il se releva et ouvrit la fenêtre. Il descendit par l'issue de secours et arriva rapidement en bas. Il marcha tranquillement jusqu'à la bibliothèque. C'était l'adresse inscrite sur le papier. Elle viendrait lui donner la mallette ici.
Une fois arrivé au lieu qu'il voulait atteindre, il constata qu'il lui restait encore une demi-heure à patienter. Il attrapa un livre de science-fiction au hasard et observa le titre. Tien, celui-ci il ne l'avait pas encore lu.
Il était en pleine lecture lorsque la directrice apparut avec une Mallette.
« Bonjour Numéro Cinq. » Salua-t-elle, alors qu'il refermait son livre.
« Je vous le ramène ici. » Lança simplement l'assassin, en tendant la main vers la Mallette noire.
« Elle est déjà programmée pour 1982. »
Elle lui lança un petit sourire et lui toucha la joue avant de lui tendre la valise sombre.
Il se recula, affichant un visage neutre, près à accomplir sa mission. La Mallette s'activa et il cacha la Mallette dans un cul-de-sac et entra dans le bâtiment où se trouvait le conseil d'administration.
Il discuta quelques instants avec une femme, lui demandant où se trouvait le club du soja du Midwest, puis de la monnaie, dans le but d'être certain d'avoir l'énergie nécessaire pour sa tâche. Il était épuisé et un peu de sucre était le bienvenu. Elle lui donna quelques pièces en échange d'un billet. Il se dirigea vers le distributeur et inséra l'argent, sélectionnant un Fudge Nutter.
Il l'observa. Elle n'était pas tombée. Il passa sa main au cas où il l'aurait manqué, mais non, il n'y avait rien. Il regarda pour la monnaie, mais il n'y avait rien.
« C'est une blague »
Il tapa plus fort.
« Allez, fait chier ! Putain de barre de merde ! » Grogna-t-il, secouant le distributeur.
Notant que la barre ne tombait pas, il donna un grand coup de pied dans la vitre qui se brisa. Il souffla et se dirigea vers la pièce indiquée par la femme qu'il avait rencontrée à l'entrée. Oh un gâteau. Il passa son doigt, attrapant le glaçage, puis il le porta à sa bouche. OK. Il pouvait s'en contenter. Maintenant, il devait faire le vide dans son esprit et se concentrer.
Il repéra la porte ainsi que le panneau. Tournant les yeux, cherchant une potentielle arme, il attrapa rapidement une hache, ne faisant pas attention à écriteau « à n'utiliser qu'en cas d'urgence », la faisant tourner dans sa main. Elle ferait l'affaire.
Il avança tranquillement vers l'entrée alors que les membres du conseil discutaient d'un article quelconque.
« Vous ?! » Cria AJ Carmichael. « Appelez tout suite la sécurité. »
Une femme attrapa le téléphone, mais Cinq s'était déjà téléporté lui coupant le bras d'un coup net. Le sang coula. Le rouge tâcha le bois de la table. Il sauta, abattant inlassablement la hache. Dans le ventre, une jambe. Il desserra un peu sa cravate. Un cou. Il attrapa un verre d'alcool et en but une gorgée.
« Qu'est-ce qui vous prend ? » Demanda un homme qu'il ne connaissait pas.
Il plaça ses mains sur le manche de la hache et il agita sa baguette envoyant deux hommes à travers le plafond.
« Non ! » Cria AJ.
Il planta l'arme dans la tête d'une dernière personne, puis il se téléporta. Le poisson rouge qui avait le corps d'un homme se releva, il s'était caché sous la table. Cinq se téléporta devant lui, le dominant, la hache se balançant à ses côtés.
« C'est elle qui vous envoie ? » Demanda AJ.
« Qu'est-ce que ça peut faire ? » Demanda Cinq.
« Peu importe ce qu'elle vous paie, je peux le doubler, non le tripler. »
« Ce n'est pas pour l'argent que je fais ça. » Répondit Cinq, levant la hache pour l'abattre.
Quelque chose le percuta et il fut plaqué au sol, ignorant la vive douleur qui le traversait au niveau de la poitrine. Peut-être s'était-il cassé une côte. Ce n'était pas important. La hache lui fut arrachée par la femme de l'accueil.
La douleur s'accentua, mais il l'a mit de côté.
« Lâchez moi ! » Cria-t-il, se débattant.
« Tu vas me payer les dégâts que tu as fait au distributeur jeune homme ! » Cracha-t-elle.
« Je ne veux pas vous faire de mal ! » Siffla Cinq, pressé alors que le poisson s'était enfui.
« Tu crois que tu me fais peur, espèce de petite boule de pue ? »
Elle lui donna un coup de poing dans la mâchoire et il grogna avant de l'assommer. Il se releva, et chercha la hache.
« Merde ! » Cria Cinq.
Il attrapa un morceau de bois qui pourrait faire l'affaire et se téléporta devant AJ Carmichael.
« On... on peut s'arranger. Quid Pro Quo. » Balbutia le poisson.
« Ça peut se faire. Voilà votre Quid. » Il abattit son arme dans le ventre de son ennemi. « Votre pro. » Un autre coup fut porté. « Et pour finir. Votre Quo. » Termina Cinq, lançant le bout de bois vers la tête du poisson rouge.
Le verre se brisa, le corps de l'homme tomba et le poisson se tourna, sautant et s'agitant, sans air. Il soupira, grimaçant, satisfait d'avoir réussi sa mission. Deux femmes entrèrent, l'observèrent avant de repartir immédiatement. Il les ignora, attrapa un sac transparent qu'il trouva sur une table, y fourra le poisson dedans et le rempli d'eau, de se téléporter dans le cul-de-sac où il avait laissé la Mallette.
Il l'activa et se retrouva dans la bibliothèque où la directrice l'attendait dans un coin discret. Il lui tendit le sac et la Mallette et elle lui lança un grand sourire et les attrapa.
« Coucou AJ ! » S'écria la directrice.
Elle se tourna vers Cinq.
« Impressionnant. »
Elle lui tendit, comme promis le petit boîtier que la Commission avait fabriqué. Il l'attrapa et l'observa un instant, avant de le mettre dans une de ses poches.
« N'oubliez pas, j'arrêterai l'apocalypse. » Prévint-il, avant de se téléporter hors de la bibliothèque.
Il était épuisé, couvert de sang et il avait une ou plusieurs côtes cassées à en juger par la douleur qui l'accablait. Il passa dans des ruelles sombres pour éviter d'attirer l'attention, puis lentement, il entra à l'académie. Dans un dernier saut, il se téléporta dans sa chambre, puis il se coucha dans son lit sans se laver ou se déshabiller, l'adrénaline le quittant, il s'endormit dès qu'il plongea sous ses couvertures.
Harry était un peu perturbé depuis le début des vacances. Il avait à peine vu Cinq. Que se passait-il donc ? Il était étrange depuis son réveil à l'infirmerie. Déjà il avait passé une grande partie de la journée dans sa chambre. Il ne cessait de boire du café ou de manger ses sandwichs étranges, alors qu'à Poudlard il ne mangeait pas autant. Et il avait gravé une équation dans le bois de la table de la cuisine, sans réellement la comprendre. Décidément, c'était vraiment étrange.
Harry entendit un bruit à l'étage. Peut-être qu'il devrait aller voir Cinq pour essayer de lui parler. Il décida d'y aller et monta les escaliers tranquillement. Il remarqua que la porte de la chambre de son ami était fermée. Comme d'habitude. Il toqua deux légers coups et ouvrit la porte. La pièce était baignée de soleil et Cinq, il était... oh... il était couché, dans son lit.
Il devait être épuisé pour dormir en pleine journée. Ah bien y réfléchir, il était mignon quand il dormait. Cela tranchait avec l'image du garçon-adulte qui cherchait toujours un plan pour arrêter l'apocalypse.
« Cinq ? » Appela Ben. « Harry ? »
Numéro Six entra dans la chambre, se plaçant derrière Harry. Il remarqua que son frère dormait. Il resta silencieux, l'observant avec inquiétude.
« Harry ? Ben ? » Appela Vanya.
Elle entra à son tour, s'apprêtant à demander quelque chose, mais elle s'arrêta en remarquant que Cinq dormait.
« Il est mignon... » Souffla-t-elle.
« Oui... mais c'est la nuit qu'il faut dormir. » Soupira Ben.
« Vous faites quoi les gars ? » Demanda Klaus, entrant dans la chambre. « Oh, notre petit assassin fait une sieste. » Constata-t-il, avec un grand sourire.
« Chut ! » Siffla Vanya.
« Qu'est-ce qu'il se passe ? » Cria Diego.
« Les gars, je ne savais pas qu'il y avait une réunion dans la chambre de Cinq ?! » Lança Allison, alors que les deux nouveaux arrivants recevaient des regards noirs de la part de Ben, Harry et Vanya.
« Oh... Il dort... » Constata Luther, qui venait d'entrer à la suite d'Allison.
Ils restèrent là à l'observer. Mais Harry remarqua vite qu'il y avait un problème. Il décida d'en faire part aux autres.
« Je... il y a un problème. » Déclara le Survivant à haute voix.
« Hein ? » Demanda Klaus.
« Chut ! » Grogna Vanya.
« Quoi comme problème ? » S'inquiéta Diego.
« Quand on était à Poudlard, dès que quelqu'un entrait dans le dortoir, il le savait avant tout le monde. C'est un assassin. » Expliqua Harry.
« Et alors ? » Grogna Luther.
« Ce qu'il veut dire, c'est que Cinq ne dormirait jamais tranquillement alors qu'on est tous là en train de le regarder. » Clarifia Allison.
« Oh merde... regardez ça. » Souffla Klaus, qui s'était penché vers Cinq.
« Quoi ? » Luther se pencha vers Klaus.
Harry s'approcha un peu et il remarqua que le visage de son ami était couvert de sang.
« Vous pensez qu'il est blessé ? » S'inquiéta immédiatement Vanya.
Diego s'était vivement approché et à présent, il secouait son frère, assez brutalement.
« Cinq ? » Appela-t-il.
« Allez chercher Pogo ! » Cria Ben.
« Pourquoi ? » Demanda Luther.
« Dépêchez vous ! » Cria Diego.
Allison et Luther quittèrent la pièce et Harry observa plus attentivement le garçon endormi. Il était couvert de sang, mais quelque chose clochait. Ses lèvres... Elles avaient pris une légère teinte bleutée.
Merde...
Pogo entra rapidement dans la chambre. Diego l'observa avec attention, puis il retira les couvertures. Harry fut choqué. La chemise blanche et la cravate noire étaient couvertes de sang. Allison, Vanya et Klaus poussèrent des cris horrifiés. Diego, Luther et Ben se figèrent et Harry passa lentement ses doigts près d'une blessure qui s'étalait sur la poitrine de Cinq.
« Sortez les enfants ! » Ordonna le singe, alors qu'il posait un sac sur le sol.
Ils obéirent sans rechigner, rejoignant le salon pour une petite réunion.
« Putain... » Souffla Ben.
« Mais qu'est-ce qu'il a encore foutu ? » Demanda Diego.
« Comment veux-tu qu'on le sache ? » Grogna Luther.
« Il ne nous dit rien ! » Rétorqua Allison.
« Harry, tu ne sais rien ? » Demanda Klaus, qui jouait avec un petit objet carré qui comportait des touches, un peu comme une télécommande.
Automatiquement, tous les regards se tournèrent vers lui. Harry prit quelques instants pour réfléchir. Il ne voyait qu'une seule chose que les autres ignoraient au sujet de Cinq.
« Vous vous souvenez... Quand Allison était pétrifiée, on était dans un couloir avec Lockhart et on a croisé Cinq. » Commença Harry.
« Ouais. Je m'en souviens. » Indiqua Luther.
« Ouais, Parkinson l'a touché et il s'est téléporté sur son dos et il est tombé. Il n'arrivait même plus à se relever. » Rappela Diego.
« Hein ! Mais on est pas au courant nous ! » S'écria Klaus.
« C'est quoi cette histoire ? » Demandèrent Ben, Allison et Vanya.
« Alors... Cinq n'a pas que sauté sur le dos de Parkinson. » Révéla Harry. « En fait il l'avait tuée et il a remonté le temps. »
« Quoi ? » Cria Diego.
« Il te l'a dit ? » Demanda Vanya.
Harry hocha la tête.
« Bah merde... » Souffla Ben.
Le silence s'installa. Un silence gênant, pesant, jusqu'à ce que les pas particuliers de Pogo se fassent entendre. Le singe entra dans la pièce, une expression inquiète sur le visage.
« Monsieur Cinq est hors de danger, pour le moment. » Déclara-t-il.
Ils poussèrent tous des petits soupirs, le soulagement nettement présent dans la pièce.
« Tout le sang... » Commença Diego.
« Ne lui appartenait pas, enfin pour la plupart. » Répondit le singe.
« Quoi ? Mais comment ? » Commença Luther.
Il fut interrompu par l'ouverture d'un portail. Cinq apparut devant eux, s'écrasant au sol, les mains plaquées contre ses oreilles.
« Cinq ! » Crièrent Allison, Vanya, Diego et Harry, alors qu'ils se précipitaient vers le garçon.
Ses perles exprimaient une grande douleur. Il fixait chaque personne, semblant chercher quelque chose. Il se figea et tendit une main vers Klaus.
« Cinq ? » Appela Vanya.
« Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » Demanda Diego.
La mâchoire de Cinq se contracta. Il tendit encore la main vers son frère. Harry détacha ses yeux du garçon pour les tourner vers Numéro Quatre. Il repéra encore le petit boîtier d'apparence inoffensif. Était-ce cette chose que Cinq désirait ?
« C'est quoi ça ? » Demanda Diego, dérobant l'instrument des mains de Klaus.
Il appuya sur quelques touches et immédiatement, le corps de Cinq se mit à trembler violemment, un petit gémissement lui échappa et il ramena sa main vers sa tête, grimaçant de douleur.
Luther arracha le boîtier des mains de Numéro Deux et il appuya encore sur des touches, sans connaître la réel utilité de cet objet.
Un long hurlement déchira le silence.
« Le boîtier ! » Cria Harry. « Il faut le désactiver ! »
Ben l'arracha des mains de Luther.
« Comment on fait ?! » Demanda Vanya, très paniquée.
Visiblement, pour elle, une seule option s'offrait à elle. Ses pouvoirs entrèrent en action, elle se focalisa sur le bruit le plus fort, celui du cri de son frère, et le boîtier vola en éclat.
Cinq se figea, même si son corps tremblait encore violemment. Son cri s'arrêta net. Ses perles vertes fixèrent lentement Harry, avant que ses paupières ne se ferment, le laissant inconscient sur le sol.
Diego le souleva doucement et le déposa sur l'un des canapé en cuir. Pogo l'examina une nouvelle fois, puis il indiqua que ça allait. Vanya déposa une couverture sur son frère, puis ils l'observèrent en silence.
Harry ne comprenait pas. C'était quoi cette histoire ? Comment un si petit boîtier pouvait-il faire souffrir Cinq ? Comment était-ce possible ?
Diego pointa la cuisine avec une de ses lames, les autres le suivirent. Ils observèrent Grace qui faisait des cookies, puis Vanya posa la question que tout le monde se posait.
« Depuis quand un truc comme ça peut blesser Cinq ? »
« Je pense que le meilleur moyen de le savoir, c'est de le demander directement au concerné. » Indiqua Ben.
« Il a pas l'air prêt de répondre. » Marmonna Klaus.
« C'est toi qui a activé ce truc ! » Grogna Luther.
« Calmez vous, vous allez le réveiller ! » Intervint Allison.
« Trop tard pour ça. »
Cinq entra dans la cuisine, grimaçant légèrement.
« Tu ne devrais pas te lever. » Le sermonna Allison.
Il s'affala contre la table, observant ses mains encore tachée de sang.
Le silence s'éternisait, mais Diego semblait bien décidé à déranger Cinq.
« Tu comptes nous expliquer ? » Lança-t-il.
Cinq gardait sa tête dans ses bras, il ne bougea pas, ignorant Diego.
« Boîtier... ? » Demanda-t-il, dans un souffle, cette simple question le laissant essoufflé.
« Je l'ai détruit. » Répondit Vanya.
Cinq ne prononça plus un mot.
Harry l'observa attentivement. Il ne bougeait pas, pas d'un pouce. Puis lentement il bascula sur le côté, tombant de sa chaise. Harry le rattrapa avec Ben, qui l'avait vu aussi.
« Eh Cinq ? » Appela Numéro Six.
Il s'affala sur eux et Luther soupira, il le porta et le ramena dans sa chambre.
Harry mangea des cookies avec les autres.
« Vous pensez qu'il était piégé ? » Demanda Allison.
« Je sais pas. Comment il a pu se blesser comme ça ? » Murmura Vanya.
« Vous croyez que ça pourrait être à cause de l'apocalypse ? » Lança Klaus.
« Ou la Commission ? » Ajouta Ben.
« On verra... » Soupira Diego.
Le lendemain matin, Harry trouva Cinq dans la cuisine, en train de siroter du café. Le sang avait disparu, il avait certainement pris une douche.
« Salut Harry. » Lança le garçon.
« Bonjour, comment tu vas ? » Répondit Harry.
« Ça peut aller. Et toi ? »
« Je m'inquiète pour toi. Tu veux parler d'hier ? »
Cinq prit une autre gorgée de café, avant de fixer les perles émeraudes de Harry.
« Je n'ai pas envie d'en parler. Tout ce que je peux te dire, c'est que je peux arrêter tranquillement l'apocalypse maintenant. »
« Et tu comptes parler de ta blessure ? » Demanda Diego, entrant dans la pièce.
« Ou de l'histoire du boîtier ? » Lança Allison, le suivant de près.
« Ou du sang qui te couvrait ? » Ajouta Luther.
« Je peux répondre pour le boîtier. C'est un objet que la Commission a fabriqué pour m'arrêter. C'est basé sur mes pouvoirs... » Commença Cinq.
La tasse lui échappa et elle se renversa sur la table, roulant sur le côté, elle atteignit le bord de la table et bascula au sol, explosant en morceaux. Ses yeux s'écarquillèrent et il se figea.
« Cinq ? » Appela Ben.
Il se mit soudain en mouvement. Il se leva d'un bond, semblant totalement ignorer qu'il était blessé, et tourna la tête à gauche, puis à droite, la surprise marquant son visage.
« Cinq ? » Essaya Harry.
Le garçon ne sembla pas l'entendre, il fit quelques pas et s'écrasa au sol.
« Ce n'est pas réel... Ce n'est pas réel... » Répéta Cinq, en boucle.
Il se mit à ramper avec lenteur, semblant avoir de la difficulté à avancer. Harry s'agenouilla devant lui, Cinq le toucha, mais il ne semblait pas le voir.
« Cinq ? » Appela Diego.
Cinq essayait d'avancer. Il avait la tête sur les genoux de Harry et passait ses mains sur le ventre du Survivant, sans réellement pousser. Que faisait-il ? Que se passait-il ?
« Ce n'est pas réel... Ce n'est pas réel... » Répétait Cinq.
Cinq soupira en se levant ce matin là. Le soleil baignait la chambre, il plissa les yeux, essayant de se remémorer les événements de la veille. Que s'était-il passé ?
Il essayait de faire quelque chose. Ah oui... Il avait tué onze personnes... il s'était cassé quelques côtes et il avait été se coucher. Puis une immense douleur l'avait réveillé, le forçant à ouvrir un portail. Il avait immédiatement su d'où venait cette douleur. Il l'avait déjà ressentie. Il avait instantanément cherché le boîtier. Ses frères jouaient avec, jusqu'à ce que Harry indique qu'il fallait le désactiver, au moins une personne avait été assez intelligente pour comprendre cela. Il s'était évanoui, encore trop faible, mais il avait été rapidement réveillé par sa famille. N'ayant pas assez de force, il s'était endormi contre la table. Et là, il venait de se réveiller dans sa chambre.
Il observa lentement son corps, il était encore couvert de sang. Du sang sec des onze personnes qu'il avait tuées. Il frissonna. Il détestait tuer. Il était doué pour cela, mais il détestait cela... Il en avait assez de toutes ces tueries... Il attrapa des vêtements propres et se dirigea vers la salle de bain. Il se déshabilla et remarqua la compresse qui se trouvait sur son torse. Oh... Alors il ne s'était pas cassé que quelques côtes. Il s'était blessé. Mais comment ? Il devait voir l'étendue de la blessure, alors il retira la compresse. Oh... la hache... Il avait dû se blesser lorsque la femme l'avait projeté au sol. D'où la douleur ressentie à cet instant là. OK... il passa lentement ses doigts sur les points de sutures et soupira. Maintenant, il devait retirer tout ce sang.
Il prit une douche brûlante, prenant garde en frottant sa peau. Les points tiraient, mais ce n'était rien. C'était sa punition. Après tout, il avait commis un crime horrible.
Lorsqu'il sortit de la douche, il constata que le sang avait disparu. Enfin, il y avait encore du sang sur ses mains. Il avait toujours eu du sang sur les mains...
Il décida d'aller prendre un café. Il se téléporta dans la cuisine et se prépara sa boisson. Il se servit une tasse lorsqu'elle fut prête et s'installa à table, au moment où il entendait les pas de Harry. Peu de temps après, il entra et Cinq le salua.
« Salut Harry. »
« Bonjour, comment tu vas ? » Répondit Harry.
« Ça peut aller. Et toi ? »
« Je m'inquiète pour toi. Tu veux parler d'hier ? »
S'inquiéter ? C'était inutile. Sans importance. Cela ne servait à rien, il allait bien. Cinq prit une autre gorgée de café, avant de fixer les perles émeraudes de son ami.
« Je n'ai pas envie d'en parler. Tout ce que je peux te dire, c'est que je peux arrêter tranquillement l'apocalypse maintenant. » Déclara le voyageur temporel.
Sa poitrine lui faisait mal. Sa respiration devenait difficile. Il masqua sa douleur alors qu'il entendait les pas de Diego.
« Et tu comptes parler de ta blessure ? » Demanda son frère en entrant.
« Ou de l'histoire du boîtier ? » Lança Allison, le suivant de près.
« Ou du sang qui te couvrait ? » Ajouta Luther.
Non. Il n'en parlerait certainement pas. Ils ne devaient jamais découvrir ce qu'il avait fait. Le crime qu'il avait commis...
« Je peux répondre pour le boîtier. C'est un objet que la Commission a fabriqué pour m'arrêter. C'est basé sur mes pouvoirs... » Commença Cinq.
Le monde avait disparu. Sa respiration se bloqua. Il était entouré de feu, de cendre et de décombres. Non ! Non ! Ce n'était pas possible. Il était avec sa famille. Il était avec sa famille... où étaient-ils ? Où étaient-ils tous passé ? Avait-il voyagé dans le temps sans le vouloir ? Était-ce à cause de la directrice ? L'avait-elle piégé ? Où était-ce simplement son imagination ? Une hallucination ?
Oui, cela devait être son imagination. Il devait se sortir de cette illusion. Il devait trouver une issue. Une sortie. Il se leva et avança de quelques pas. À gauche, du feu, à droite les cendres. Merde... Il avança. Il trébucha sur des décombres et s'écrasa au sol. Il ressentait une vive douleur au niveau de sa poitrine, il l'ignora. Il devait partir d'ici.
« Ce n'est pas réel. »
Ses pupilles fixaient les cendres. Non. Ça ne pouvait pas être réel. Pas vrai ?
« Ce n'est pas réel... »
Il essayait de se convaincre. Mais il sentait qu'il était de retour dans cet enfer. Il essaya de se relever, mais il n'avait plus assez de force. Il n'abandonnait pas.
« Ce n'est pas réel... Ce n'est pas réel... » Répéta-t-il.
Il se mit à ramper avec lenteur, il était faible. Très faible. Merde. Foutu corps de merde. Il avait mal... mais il devait continuer. Il devait partir. Il devait avancer. Il percuta quelque chose, il avança, surmontant le morceau étrange qui était sur son chemin. Il rampa encore, puis il rencontra quelque chose de dur. Un mur... il avança ses mains et tâta la pierre. Cela serait une bonne surface pour écrire des équations.
« Ce n'est pas réel... Ce n'est pas réel... » Répéta Cinq.
Il devait avancer. Il contourna le mur et poursuivit son avancée. Il rampa, lentement, encore, les décombres le gênait, mais il avançait.
C'était de plus en plus difficile de respirer, et d'un coup, il se retrouva dans le vide. Il était en train de chuter. Merde. Son instinct le sauva. Il se téléporta et s'écrasa au sol. Quelque chose le brûla, et le monde apocalyptique s'évapora.
Oh... il se trouvait dans le salon près de la cheminée. Oh, il s'était brûlé la main. Il était de nouveau dans le monde réel, mais alors, pourquoi avait-il du mal à respirer ? Il se recroquevilla sur le sol. Merde. Putain, ça faisait mal...
Des pas se précipitèrent vers lui.
« Tu as fini de faire l'escargot ? » Demanda Klaus.
L'escargot ? Cinq essaya de se redresser, mais, putain... Ça faisait trop mal. Et pourtant, lui il avait un seuil de douleur élevé. Il n'était pas du genre à pleurnicher pour une petite douleur de merde. Il devait se relever.
Il aperçut une ombre. Qui était-ce ? Le danger approchait. On le toucha, il fut soulevé dans les airs et l'adrénaline le parcourut. Il se téléporta et se releva, dégainant sa baguette, prêt à affronter l'ennemi qui lui faisait face.
« Cinq... » Souffla Harry.
Il se tourna vers le Survivant et trébucha. Il n'y avait pas d'ennemi. C'était famille... simplement sa famille. Oh merde...
Il vacilla, l'adrénaline le quittant. Il fut rattrapé par Diego.
« Putain, Cinq ! T'es avec nous ? » Demanda-t-il.
Il essayait de respirer. Putain, ça faisait mal. Il porta une main à sa poitrine, il sentit un liquide épais et poisseux entre ses doigts.
Ses paupières se fermèrent et ce fut comme des flashs. Il était dans les airs. Puis sur quelque chose de moue. La douleur était toujours là. Toujours aussi vive et intense. L'air n'entrait pas dans ses poumons. Une aiguille. Lui qui essayait de se débattre, refusant d'être endormi. Des voix qui se mélangeaient, créant une cacophonie. L'air qui entrait à nouveau dans ses poumons. La douleur qui le consumait davantage. Puis le noir.
Lorsqu'il se réveilla, il remarqua qu'il se trouvait à l'infirmerie. Vanya se trouvait à ses côtés, lui tenant la main. Il libéra sa main des siennes et l'observa, alors qu'elle lui souriait.
« Comment te sens-tu ? » Demanda-t-elle.
« Je vais bien. » Répondit-il automatiquement. « Que s'est-il passé ? »
« Oh... On ne sait pas trop, on attendait plutôt une explication de ta part. Tu nous expliquais pour le boîtier dans la cuisine, puis d'un coup, tu t'es figé et tu t'es levées, tu es tombé et tu as rampé. »
« Je... j'étais... j'hallucinais, je pensais être de retour dans l'apocalypse. Je rampais au milieu des décombres... j'ai rencontré un mur... »
« C'était Harry. Tu l'as contourné et tu as rampé jusqu'aux escaliers. Tu montais, mais tu allais te faire mal, en plus tu avais rouvert ta blessure. Alors Luther t'a porté, mais... je ne sais pas, tu as mal réagi. »
« Je pensais que je tombais. Alors... je me suis téléporté sans savoir où j'allais. Je me suis brûlé. »
« Ouais, la cheminée. Après ça, tu as semblé reprendre pied. Mais, ta blessure était rouverte, tu perdais du sang et tu semblais ne pas pouvoir respirer. Lorsque Luther a voulu t'aider, tu... »
« Je me suis téléporté et j'ai sorti ma baguette, prêt à arrêter l'ennemi qui me faisait face. »
« Sauf que c'était nous. » Reprit Vanya. « Après ça, tu étais incapable de respirer. On t'a emmené ici. Mais tu étais paniqué. Tu souffrais, mais tu refusais qu'on t'endorme. Pourquoi ? »
« Je suis un assassin. Toujours sur mes gardes, hors de question d'être endormi... »
« Finalement Pogo t'a mis un masque à oxygène et il a commencé à te recoudre, puis tu t'es endormi grâce aux médicaments. »
« Ok... »
« Cinq, tu veux parler d'avant-hier ? » Demanda timidement Numéro Sept.
« Non. »
Il ferma les yeux, indiquant que la conversation était closes.
Un nouveau chapitre fini.
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
À bientôt.
Biz
Gin' pour vous servir
