Remarque : C'est la premiére fois que je couche sur des mots, une histoire qui me trote dans la tête depuis un certains temps. Ecrire est un loisir que je découvre tout juste, et des retours seraient fortement apprécié, même négatif. N'hésitez donc pas à laisser un commentaire, et à me dire ce qui vous plait, et ce qui ne vous plait pas, afin que je puisse affiner ma plume. Ne vous attendez pas non plus à de la régularitée. Je peut publier 10 chapitres en une journée, comme 1 par mois, tout dépent de ma motivation. Merci d'avoir prêter attention à ce petit message, agréable lecture à vous.
Addendum : Cette histoire peut contenir des scénes de violences graphique détaillée. Elle pourrait ne pas convenir à tout les lecteurs. Soyez averti.
Addendum 2 : Bla bla, l'univers est de Rick Riordan bla bla, vous connaissez la chanson, pas besoin de le répéter.
Cette histoire commence par une cuite. Une énorme cuite, comme on en prend seulement dans sa jeunesse, et ou l'on se réveille sans savoir comment on s'appelle, ni comment on en est arrivé là. Un rapide coup d'œil autour de moi, m'aide petit à petit à faire le point sur ma situation. Une soirée comme ça, à seize ans, ce n'est rien d'extraordinaire. J'observe lentement les alentours, encore un peu dans le vague. Premièrement, un mal de crâne intense. Au moins, si j'ai mal, c'est que je suis toujours en vie. Je me retrouve dans une chambre, ou une dizaine d'autre adolescent de mon âge, sont allongé, sur le sol, comme sur le lit, comme sur le canapé. Je repousse doucement la chevelure blonde qui retombe sur mon torse, et entreprends de m'extraire du lit. Je palpe les poches de mon pantalon, et, à mon grand soulagement, y retrouve les quatre objets qui composent mon quotidien. Un smartphone bas de gamme, un portefeuille remplit d'une poignée de dollars, un trousseau de clé, et un couteau de survie, à l'allure légèrement doré, particulièrement élégant, dernier souvenir de ma mère. Il paraitrait qu'elle l'a eu de mon père, mais pour ce que ça m'importe. Je laisse échapper un grognement, et titube vers la salle de bain, en agrippant mon sac à dos au passage. Je m'observe dans le miroir de la salle de bain, en laissant échapper un soupir. Si les souvenirs de la veille m'échappent encore, j'ai encore le visage marqué. Une légère toison qui orne mon menton, dans un petit bouc, tout ce qu'il y à de plus classique, une belle marque de coup sur la joue, surement obtenue dans la soirée, et mes cheveux brun, mi-longs, que je ramène dans un catogan à l'arrière de ma tête. J'attrape un sweat shirt, que j'enfile rapidement, avant de me glisser sans un bruit vers la sortie. Je passe la baie vitrée de l'immense maison dans laquelle se déroulait la délicieuse nuit de beuverie à laquelle je dois mon mal de crâne, et tombe nez à nez avec Andrew MacField.
Andrew MacField, c'est le genre de fils à papa, rempli d'oseille, persuadé que tout lui est dû, et avec un bon embonpoint, une coupe de cheveux blonde ignoble, qui rappelle à tous que son paternel touche plus que nous tous réunis. Je me glisse rapidement sur le flanc, et commence à me diriger vers la sortie, avant de sentir une main sur mon épaule, qui me repousse en avant. L'avantage de faire des arts martiaux, c'est qu'au moins, on se tient plus ou moins prêt à tout. Je pivote rapidement sur le côté, et décale sa main vers le haut, avant de reculer rapidement de deux pas, l'une des lanières de mon sac sur l'épaule, une main dans la poche.
- Tu te rappelles de moi, Connard ? Me lance t-il, en avançant.
- Qu'est-ce que tu me veux, MacField ? J'ai pas ton temps, la !
- Pauvre con ! Personne ne t'attend, chez toi ! T'as envoyé Anthony à l'hôpital, et tu crois que je vais lais-
Bon. Je ne lui ai pas vraiment laisser le temps de finir. Certes, la violence n'est pas une solution. A qui je vais faire croire ça ? Je veux bien essayer de faire des efforts, mais certaines limites sont à ne pas dépasser. Les insinuations sur ma famille en vont partie. Et je lui fais passer le message à ma façon. Avant même qu'il n'ai le temps de finir sa phrase, il se prends un uppercut dans le bout du menton. Je pense qu'il à du se croquer la langue, au vu de la tête qu'il fait. Ma mère n'a pas toujours été là, à cause du travail, mais elle m'a éduqué comme il se doit. Frappe d'abord, demande ensuite. Je décide de régler le problème rapidement. Ça va faire du bruit, et le connaissant, il doit avoir du monde qui l'attends dehors, ou sur les côtés, que je n'ai pas remarqué. J'avance d'un coup, et lui envoie un coup de genou dans l'estomac, suivit d'un coup de coude dans la tempe droite. En moins de deux secondes, Andrew tombe à terre. De toute évidence, il a perdu connaissance. Je m'élance en avant, je rabats la deuxième lanière de mon sac sur mon épaule, et je commence à sprinter vers le grand portail, qui garde la propriété. Je pousse sur mes jambes, saute, et agrippe le sommet du portail. Quelques secondes plus tard, je suis déjà dans la rue, entrain de m'élancer. J'entends plusieurs personne entrain de crier. Au bas mot, je dois avoir moins d'une dizaine de secondes d'avance sur eux. Cinq seconde, le temps qu'ils prennent une décision. La majorité des gens, devant une situation comme celle-ci, se retrouvent paralysé, incapable de réfléchir, et de se décider. C'est à mon avantage. Je m'élance vers mon unique moyen de m'extraire de ce guêpier. La deuxième chose que ma mère m'ai léguée. Une Kawasaki Ninja, 400 centimètres cubes, entièrement noire. Pas le temps d'enfiler mon casque, je me contente de prier que la police ne se mette pas à trainer dans le coin. J'enjambe le bolide, et j'envoie un coup de pied pour la démarrer. Elle vrombit, mais rien. J'entends les cris qui se rapprochent. 8 secondes, peut-être moins. Je redonne un deuxième coup, toujours rien. Encore un, et un autre. Plus que cinq secondes. Enfin, la délivrance arrive. Le moteur se met à tourner. J'envoie un coup d'accélérateur, et je me catapulte en avant. Les limites de vitesse ? C'est fait pour les vieux qui ne savent pas maîtriser leur véhicule, de toute façon. C'est le matin, de toute façon, et le département de police de Jacksonville, Floride, doit surement dormir sur leurs deux oreilles.
Une dizaine de minutes plus tard, me voilà chez Tante Maria. Après avoir fixé la machine dans un coin, je passe la porte. Une odeur d'alcool ignoble m'envahit les Sinus, et elle ne vient pas de moi. Cette bonne vieille Maria à du boire jusqu'à plus soif. Je suppose que la dépression touche tout le monde différemment. J'avance à pas de loup vers la douche, et entame de me décrasser de cette longue soirée. Je vis chez Tante Maria depuis 3 ans, dans les faits. Depuis la mort de ma mère. Ah, la douce absence de figure parentale ! Ma mère à disparue dans l'explosion d'une usine d'arme, pendant une opération militaire, en Iran. Ah, ma mère. Alexandra Sarah Jones. On ne peut pas la voir comme une mère poule, mais plutôt comme une louve, bien attachée à protéger son troupeau. Son troupeau étant composé de moi, Arthur Connor Jones, et de sa sœur, Maria Olivia Jones. Maman travaillait pour le Special Operation Command. Les forces spéciales. Je n'ai jamais vraiment su ce qu'elle faisait précisément. C'était du travail classifié. Mais ça payait bien, et on avait une vie heureuse, avant. Maintenant, ma tante, alcoolique et dépressive, et moi, on survit sur la pension militaire octroyée aux familles endeuillées par le gouvernement. Je me traine difficilement jusqu'à ma chambre, ou je me laisse tomber sur mon lit, avant d'attraper mon téléphone. Les soixante trois notifications qui m'accueillent, me laisse supposer que la soirée avait effectivement connu des dérapages. Après une lecture approfondie de ceux-ci, comprenant également les 8 jours d'absentéisme consécutif, et la convocation en conseil de discipline de la South Pierra High School, ou je suis sensé me rendre, j'arrive plus ou moins à remonter la piste du déroulement de cette soirée du 8 Mai 2025. Concrètement, il semblerait que le dénommé Anthony, ait été plus ou moins insistant avec une jeune demoiselle, qui ne répondait pas par l'affirmative à ces avances. Je lui ai donc naturellement fracturé la mâchoire, et il offre 500 dollars pour qu'on me péte une jambe. Le genre de soucis dont je pourrais m'occuper plus tard. Avant même de m'en rendre compte, je sombre dans le sommeil.
Le réveil qui orne ma table de chevet, indique 22h, lorsque j'ouvre les yeux. Génial, mon cycle horaire est complétement mort, et j'en ai pour plusieurs jours avant de retrouver un rythme de vie normal. Je me traîne hors de ma chambre en grommelant, et en arrivant dans la cuisine, c'est une odeur pestilentielle qui m'accueille. J'allume la lumière, et une ombre se dessine sur le canapé. Tante Maria dort depuis longtemps, non ? J'approche d'elle, et lui secoue l'épaule. Elle est glaciale. Je n'ai même pas besoin de prendre son pou pour comprendre. Maria est morte d'un Coma Ethylique prolongé, qui a provoqué chez elle un arrêt respiratoire. Je titube en arrière. Même si ça n'allait pas toujours entre elle et moi, elle reste la dernière personne de ma famille. Restait. Parce qu'elle est morte. Et quand on est mort, on n'est plus rien. On est de la poussière. Je n'avais pas pleuré depuis la mort de Maman. Et là, je les sens monter, comme un ouragan. Les larmes qui se répandent sur mes joues, puis sur le sol, alors que je la secoue en vain. C'est idiot, et je le sais pertinemment. Elle est morte, et elle ne reviendra pas. Jamais. Mais je la secoue, encore et encore. Un bruit sourd sur la porte. Puis un autre. Puis elle vole en éclat, et s'écroule au sol. Dans le reflet du miroir du salon, j'aperçois trois agents de police qui traversent la pièce. L'un d'eux me soulève, et me plaque au sol, et me mettant les menottes. Je ne trouve même pas la force de réagir. Je ne comprends plus grands choses, pour être honnête.
- Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de Maria Jones. Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice, me déclare-t-il d'une voix forte. Vous avez le droit à un avocat et d'avoir un avocat présent lors de l'interrogatoire. Si vous n'en avez pas les moyens, un avocat vous sera fourni gratuitement. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n'importe quel moment d'exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition.
- Je.. Je.. Non ! Je balbutie, incapable de m'exprimer. Qu'est ce qui m'arrive, merde ? Je suis plus fort que ça, et je me fais embarquer pour un crime que je n'ai pas commis ? Je m'écroule à terre. Il me soulève sans ménagement, me plaque contre un mur, et m'envoie un coup de genou dans le dos, je laisse échapper un grognement de douleur, alors qu'il me traîne sans ménagement vers la voiture. Je crois que je perds un peu connaissance, pour être honnête.
Quand je reprends mes esprits, je me sens plus calme. Si je veux sortir de cette merde, je dois être en pleine possession de mes moyens. Il n'y a plus que deux agents dans la voiture. On à quitter le conté, car on est sur une route de campagne, le long de la plage. Qu'est ce qu'on fout la ? On devrait déjà être au Poste, il est à moins de dix minutes de route de la maison. Or, à en juger par l'horloge du véhicule, il est 23h10. Ça fait plus d'une heure qu'on roule dans le noir. Quelque chose cloche. Mes mains, posé sur mes cuisses, sont toujours fermement menottées. Je décide de feindre le sommeil, pour gagner du temps. Un œil entre-ouvert, me laisse apercevoir, dans le rétroviseur central, quelque chose, qui changera ma vie, pour le reste de mes jours.
