Disclaimer : Ça y est ! Nous sommes le 25 Décembre … et toujours aucun droit d'auteur offert parmi les cadeaux ? Ok, souhaitons maintenant que J.K. Rowling prenne réellement de bonnes résolutions au 1er janvier. =^x^=

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Blablamiaou : Juste un rikiki-maximus cadeau supplémentaire, pour celles qui seraient restées sur leur faim hier. Après tout, Noël sans une chaude dinde fourrée au menu ne serait pas très festif, n'est-ce pas ? =^w~=

Bon appétit et Joyeux Noël !

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«Un présent sublimant l'avenir.»

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À son retour, lorsqu'il sortit incognito de la salle des scellés, l'Auror contempla la même scène mélancolique. Draco était toujours rêveur. Les yeux vaguement fixés sur les légers flocons virevoltant paisiblement au dehors, et se reflétant magiquement sous terre quelque soit l'étage concerné du Ministère de la Magie. A priori, son présent dans le passé n'avait absolument pas modifié le futur ! Franchement, Harry s'y attendait un peu. Plus de vingt ans s'étaient écoulés. Le vain cadeau au petit héritier avait largement dû être terni, piétiné, par des années de maudit conditionnement. De maltraitance psychologique de la part de Lucius Malfoy.

Le cœur lourd, il comprenait que son Noël, au même titre que le reste de sa déplorable existence, serait privé de l'exaltante présence de son amant à ses côtés. Un rocambolesque amour désormais conjugué au passé. Certes, pourrait-il encore voyager dans le temps ! Éviter in extrémis la fâcheuse dispute, générant cette morne réalité. Malheureusement, il se sentait excessivement las. Exténué et vidé comme jamais, pour sauter à nouveau vers le passé. Ou même résoudre cette affligeante affaire en se confrontant à lui dans le présent ! Finalement, peut-être, son destin n'était-il pas de finir avec Draco ! D'ailleurs, sa cavalière et téméraire intervention n'avait-elle pas bousculé leur relation ? Avait-elle seulement jamais existée dans cette dimension ?

- « Gamin ! Tu nous rejoints ? » le héla subitement une puissante voix rauque, qui lui était agréablement familière. Son ancien tuteur, Nolan O'Reilly, un irlandais paternaliste au physique d'ours bourru, ne cessait de l'interpeler ainsi. Malgré qu'il n'était plus un novice, ni un gamin d'ailleurs. Ça ne l'importunait pas vraiment cependant. Car l'affection dans ce simple terme y était clairement évidente.

« Pour célébrer Noël, on va boire au Chaudron Baveur ! » l'incita-t-il, euphorique à partager un bon moment festif ensemble. Enfin, plus exactement à s'enfiler, sans modération, des tonnes d'hydromel aux épices ou du bon vieux whisky Pur Feu ! S'il participait à la caricaturale réputation de bons vivants de son peuple, le sieur s'en foutait sacrément ! C'était le cadet de ses soucis quand il était question de s'amuser avec ses coéquipiers, tout en se remplissant la panse.

« Amène-toi ! » L'invitante injonction attira, aussitôt et pleinement, son attention sur le groupe s'apprêtant à sortir ripailler joyeusement. Tout comme elle troubla le cheminement de pensée de Draco, qui tourna lentement son regard vers lui. Enfin semblait-il prendre conscience de sa présence ! Néanmoins, sauf à le fixer sans émotion flagrante, le Prince de Serpentard ne chercha nullement à échanger avec lui.

- « Pour aujourd'hui, je passe … » s'excusa humblement Harry, décidément trop lessivé et anéanti pour jouer à l'homme heureux et insouciant. Non seulement la prise de conscience de sa rupture était insupportablement douloureuse, mais son trajet dans l'espace-temps avait aspiré toute once de son énergie. Même pour un héros tel que lui, il n'était pas anodin d'aller et venir ainsi, à répétition, à travers les époques. De graves séquelles pourraient ultérieurement le réduire à néant. Indéniablement, pouvait-il se satisfaire de s'en tirer à si bon compte ! Pour le moment.

« Amusez-vous bien ! Bonne fête ! » les salua-t-il d'un geste chaleureux, forçant une parodie de sourire. C'était le mieux qu'il puisse offrir en cette solennelle minute. Tel un automate, son corps s'était naturellement rapproché de son bourreau. Entre ses mains, Harry avait l'impression d'être une marionnette, privée de tout libre arbitre. Parfois, avait-il réellement une tendance masochiste ! Pourtant, c'était plus fort que lui. Sentir et profiter, une ultime fois, même brièvement, de la douce chaleur de son amant était vital. Conscient que, demain, le sevrage serait mortel.

- « Nous devons parler. » lui chuchota fébrilement Draco, prenant grand soin d'être discret en interceptant souplement sa main pour le stopper dans son potentiel retrait. Harry ayant légèrement donné l'impression de subitement se raviser, en modifiant sensiblement sa trajectoire. Un Malfoy accepterait-il seulement d'être évité ? Non, pas moyen !

« En privé. » souligna-t-il, croyant bon de préciser au cas où le Gryffondor aurait eu la saugrenue envie d'être lynché en place publique !, levant sur lui des yeux implacables. Harry ne pouvait jamais détourner ni feindre d'ignorer ses magnifiques perles anthracites. De majestueux bijoux, tour à tour, délicieusement fiévreux ou colériquement orageux. Néanmoins, présentement, ne laissaient-ils toujours filtrer aucune émotion spéciale, positive. L'Auror supposait légitimement que le glas sonnait, de façon assourdissante. Fatal pour leur avenir. Draco lui annoncerait et confirmerait assurément qu'ils seraient désormais des ex-amants ! Rien de plus.

« Salle d'audience du Magenmagot. Maintenant. » le somma-t-il plus impérieusement, d'une voix constamment basse, se relevant avec grâce de sa position assise pour entamer le trajet vers ce mythique lieu de supplices. Aïe ! Harry ne gardait pas vraiment un souvenir impérissable de son dernier passage au sein du tribunal magique. Là où, adolescent, il avait jadis comparu, suite à un usage inapproprié du sortilège du Patronus.

« Sur la chaise d'accusation. » ordonna sans plus d'amabilité Draco, tournant tel un rapace autour de l'angoissant instrument. Intimement satisfait qu'Harry n'ait même pas songé, une seconde, à fuir la prochaine sentence. Le couperet du jugement dernier allait faire mal ! Personne, encore moins Harry, n'aimait être auditionné en ce lieu. Ni lors d'un procès ni en dehors. Heureusement, aujourd'hui, la place était vide. Dans les tribunes surélevées, encerclant cette maudite chaise, aucun juge disposé à le dévisager soupçonneux, ni à le disséquer ou le condamner.

« Bien. » le félicita-t-il, voyant avec quelle facilité le plus grand des héros du Monde Sorcier lui obéissait aveuglément. Se soumettant complètement à son autorité, sans nulle contestation ni rébellion. Pour ne pas perdre le bénéfice de cette soumission volontaire, Draco se hâta cependant d'invoquer prestement les ensorcelées chaines restrictives propres à la chaise. Attachant fermement ainsi son amant. Harry, ligoté de la sorte, était désormais à sa totale merci. Un petit plaisir délicieusement jouissif pour son côté sadique !

- « Pas la peine de jouer. Vas-y franco ! … Assène-moi ton putain coup de grâce ! » s'impatienta soudainement le captif, jusqu'ici pourtant amplement collaborateur. D'aucuns supputeraient alors qu'il était peu désireux d'éterniser ce douloureux cauchemar, qui ruinerait à jamais ses espoirs d'une vie meilleure. La fatigue aidant, Harry n'était plus très enclin à supporter l'obscène et cruelle comédie concoctée par son dépravé persécuteur. Il voulait seulement s'isoler, loin de tout et tous. Qu'on lui foute une paix royale, pour qu'il puisse indéfiniment ruminer son terrible et colossal chagrin.

« Qu'on en finisse, vite. … » baragouina-t-il, sa voix profondément ébranlée et résignée. Définitivement dépité, il courba l'échine. Misérablement. Son fulgurant pic d'énervement dissipé aussi vite qu'il était apparu ! Auprès de Draco, Harry était coutumier des sinueuses montagnes russes ! Autrefois, c'était ce qui rendait leur lien explosif si palpitant.

Toutefois, à aucun moment, Harry n'estima-t-il pertinent d'imaginer que la froide attitude de Draco puisse être éventuellement due à son acte irresponsable au sein de la salle des scellés. L'ancien Prince de Poudlard le connaissait, le devinait tellement bien, que cela n'aurait nullement été étonnant qu'il le pince contre son gré. Qu'il le démasque aussi aisément. Franchement, en y repensant plus posément, dans son malheur, Harry avait une incroyable chance de cocu ! Quel enfer ça aurait été, si son flegmatique bienaimé fut ne serait-ce qu'un membre éminent de la Brigade de Police Magique ! Bien qu'au vu de ses nombreuses et brillantes aptitudes, il aurait totalement sa place parmi eux. En effet, Draco était un redoutable tireur d'élite … dans un lit ! Oui, Harry pouvait largement en témoigner ! En tout cas, il avait sérieusement eu chaud au cul, cette fois encore !

- « Non. » se réjouit celui qui était secrètement une Langue-de-plomb, étonnamment brillant élément du département des Mystères, pas peu fier de malmener malicieusement sa prestigieuse proie. Fin et adroit comploteur, il tourna silencieusement autours. Se délectant infiniment de cette sensation anxiogène, déferlant avidement dans les veines de son homme. Harry Potter avait peut-être un sang-froid à toute épreuve, pourtant il était passé maitre dans l'art de le désarçonner.

« Hors de question ! » souffla-t-il vivement calculateur, interrompant promptement sa fourbe manœuvre pour se planter strictement devant lui. Son esprit lubrique aima particulièrement à contempler les jambes entravée et écartées de son amant. Il serait tellement aisé de s'inviter entre elles. Le tourmenter effrontément jusqu'à ce qu'il se pâme puissamment. Prodigieusement sous un savant coup de langue.

« Je n'aime pas la souffrance. … » lui avoua-t-il sensuellement au creux de l'oreille, se rapprochant suffisamment de sa cible préférée pour taquiner distraitement de son genou le sexe assoupi. Absolument pas honteux pour un sou, Draco raffolait qu'Harry soit son jouet fétiche. Sa chose exclusive. Souvent, le rapport de force entre eux n'était pas des plus équitables !

« Il faut un minimum de … préparation. » s'amusa-t-il, chevauchant subitement, sans gêne, les cuisses astucieusement immobilisées. Diablement débauché, Draco lécha alors exagérément l'oreille à disposition, pour mieux téter par la suite le pauvre lobe à sa portée. La réaction espérée ne se fit nullement attendre. Le sexe frondeur d'Harry aurait ridiculisé toute fausse résilience ! Dès que Draco l'asticotait ou se frottait contre lui, par devant ou par derrière, l'estimé Auror perdait toute moralité. La moindre once de pudeur s'envolait. C'était vraiment un jeu d'enfant de le tourner en bourrique !

- « Draco … » déglutit péniblement Harry, prêt à bafouiller ou bégayer piètrement, tellement il était excessivement excité au fil des secondes. Sentir les torrides mains aventureuses de son mec déboutonner consciencieusement, l'une après l'autre, les satanées attaches de sa tenue lui donnait le vertige. Et ce n'était là que d'insipides et pâles préliminaires avant que son glorieux et brave phallus, s'exposant fièrement sans entrave, ne soit durement et étroitement enserré dans une poigne de fer !

« Pitié ! Draco … » Malgré tout raisonnement sensé, Harry ne pouvait qu'anticiper un impétueux échange charnel. Une aliénante affaire totalement inconvenante, indécente, au sein de cette respectueuse et solennelle institution ministérielle ! Or, à l'heure actuelle, qui pourrait sincèrement lui reprocher de perdre ainsi la tête sous cette douce torture ? Merlin, il se laisserait sagement damner à jamais … Si tel était le désir profond de son pervers adoré ! Où était donc l'adorable et innocent angelot blond croisé plus tôt ?

« Ô Draco … Libère-moi ! » pleurnicha-t-il grotesquement, ne parvenant pas à se mouvoir correctement pour participer activement aux prometteurs assauts. Sa gémissante invocation valant autant littéralement que sexuellement. Les chaines du fauteuil d'accusation faisant merveilleusement leur devoir, il lui était absolument impossible de bouger. Contraint, Harry pensait alors devenir fou sous ces divines attaques pernicieuses. Le pire, Draco savait parfaitement où et comment le titiller pour enclencher en lui une avalanche d'ascensionnelles sensations !

« Libère-moi, bordel ! » le supplia-t-il plus ardemment, tirant frénétiquement sur ses indestructibles liens. Conjurer mille fois, avec les yeux inondés de larmes de frustration, était pitoyable. Indigne du héros ayant vaincu si admirablement le sinistre Voldemort ! Or, instamment, n'avait-il aucune solution pour contrer son vil adversaire. Sans nul doute, ce dernier estimait-il, à raison, que ce spectacle était un triomphal succès. Parfois, leurs fantasmes avaient une troublante pointe glauque. Car clairement, ce n'était pas la première fois que le magnifique blond s'adonnait à cette asservissante domination sur sa personne !

Si, en théorie, Draco n'aimait pas spécialement Noël, il prenait néanmoins un malin plaisir à palper audacieusement les fragiles boules et le déjà si dégoulinant sucre d'orge exalté de son émoustillé prisonnier. Tout en fredonnant malicieusement, pour parfaire le festif numéro, un aguicheur « All I want for Christmas is you ». Qu'importe alors le qu'en-dira-t-on, pas moyen qu'Harry l'enguirlande pour autant ! Au contraire, une salve de luxurieux gémissements, impudiques et passionnés, lui échappa spontanément quand le rythme saccadé s'amplifia énergiquement. Que l'électrisante et traitreuse prise le cintra jusqu'à lui faire voir milles et un astres stellaires. Une mirifique galaxie toute entière. Oubliée sa langueur passée ! Désormais, il était l'incarnation de la vigueur. Admirablement et fougueusement revigoré.

À lui seul, Draco était véritablement le meilleur et plus époustouflant des remèdes ! Une miraculeuse potion défonçant, annihilant, allègrement toute barrière ou réticence. Avec lui, aucune chance de rester en berne ! Depuis toujours, Harry était complètement dévasté par l'ascendance souveraine que son compagnon avait sur l'intégralité de son corps. De son âme, absolument esclave et otage sous son tyrannique joug. Au creux de son poing, l'invincible champion du Ministère n'était qu'une simple et dépendante poupée de chair. D'ailleurs, d'incontrôlés spasmes musculaires signalaient, à l'évidence, que la jouissance ne tarderait pas à jaillir. Tel un puissant volcan, violemment mis sous-pression et menaçant prochainement d'une fulgurante éruption, les chaudes coulées de lave éclabousseraient très loin aux alentours. Souillant, très justement au passage, l'impur flagorneur ayant délibérément osé réveiller cette monstrueuse bête endormie !

- « Chut ! … » sourit l'espiègle instigateur de son affriolant malheur, lui baisant sporadiquement ses fiévreuses lèvres tout en lui caressant plus suavement et flegmatiquement l'entre-jambe. À cru, de manière si dilettante et pourtant si fourbement appuyée, c'était juste infernalement exquis. Toute sa volonté était réquisitionnée pour ne pas faiblir prestement. Cependant, instamment, Harry pourrait le tuer pour oser contrecarrer l'inévitable en faussant subitement les règles du jeu. Son amant avait le don de le mettre constamment sur les nerfs ! En toutes circonstances.

« Pas d'inquiétude. C'est dans mon intention. » Ne reculant devant aucune audace, pour pimenter leurs ébats, le facétieux et taquin fauteur de trouble frôla intentionnellement le trou qui l'accueillait si généreusement d'habitude. Cependant, légèrement incommodé, ne parvenant pas à accéder pleinement à l'étroit passage chaleureux, Draco le libéra sommairement des envahissantes chaines. Juste ses membres inférieurs. Histoire de mieux satisfaire leur envie débridée.

« Ne bouge pas ! » le somma-t-il néanmoins, saisissant son menton pour le défier, enclin à stopper immédiatement tous préliminaires si sa proie osait délibérément lui désobéir. Pour appuyer sa vile menace, Draco mordit voracement la tremblante lèvre inférieure. Harry était foutrement excitant, quémandeur à souhait et l'œil vitreux d'un plaisir incommensurable. Dans son infinie sagesse, il lui pardonnait cependant les frénétiques déhanchements incontrôlés. Subliminal appel au coït, à être explicitement et instamment combler.

- « Abrège ma souffrance … espèce … d'enfoiré ! » maugréa Harry, délicieusement grivois et perdant toute contenance, courbant effrontément et autant que possible son dos pour inciter ces habiles doigts expert à nettement l'explorer davantage. Tellement plus intimement et intensément. Foncièrement désireux qu'il était que sa sensible prostate soit vivement émoustillée, pillée sans vergogne. Après cette expérience sensorielle inégalable dans ce lieu froidement austère, l'Auror jurerait honnêtement ne plus avoir peur d'y trainer les pieds ! Merlin, seul Draco était suffisamment couillu et blasphémateur pour baiser au sein de cette inflexible et impitoyable enceinte ! De quoi la désacraliser merveilleusement !

- « Récemment … Je me suis souvenu d'un homme… et de paroles … émanant de mon enfance. » l'abandonna méchamment Draco à sa dévastatrice détresse, sans autre forme de procès. S'extirpant négligemment des cuisses impatientes, il lui sourit même allègrement. Faisant parfaitement abstraction combien lui-même avait le sang échauffé, essentiellement dans une certaine région de son anatomie, suite à leur indécente promiscuité, il débuta ce dialogue impromptu. Y a pas ! Draco avait sournoisement convenu de rendre Harry définitivement cinglé. Voir le transformer en dangereux assassin, menaçant sa propre existence ! L'héritier Malfoy était-il lassé de vivre ?

« C'est étrange de … ne m'en rappeler que … maintenant, non ? » persista-t-il, inconscient de la rage couvant inexorablement dans les veines de son détenu. Retors jusqu'au bout des ongles, l'insupportable teigne prit soin, au passage, de libérer lentement son membre. Le masturbant amoureusement. Comme si, présentement, cette action était des plus normales. Son regard perfide intercepta aisément celui terriblement affamé d'Harry. Dernier se léchant, nerveusement et outrageusement, les lèvres devant ce spectacle sensuellement aphrodisiaque. Ses yeux flamboyant lui promettaient un meurtre terriblement sanglant, s'il n'était pas immédiatement et profondément pris ! Vigoureusement embroché. Impétueusement culbuté.

- « Baise-moi, enculé ! » beugla ouvertement et grossièrement Harry, tirant tel un dément sur les chaines cintrant encore son buste et ses bras. Son intense désir de s'accoupler le rendant particulièrement rustre et bestial, il ouvrait effrontément ses jambes pareil à une graveleuse catin. Le Serpentard était indéniablement le seul à parvenir à le transformer et le désinhiber de la sorte ! Assurément, son fan-club adorateur aurait été terrifié, consterné, par d'aussi offusquantes paroles s'ils avaient tous deux été en représentation publique !

- « Je ne connais même pas l'identité de cet homme … m'ayant dispensé cette sage prophétie. » poursuivit Draco, un brin pensif, totalement insensible aux atroces tourments tiraillant son amant d'infortune. Indéniablement, ne restait-il plus aucune trace vivace du charmant bambin quitté tantôt et n'ayant d'yeux que pour son mystérieux bienfaiteur. Adieu au frêle chérubin respectueux, semblant infiniment le vénérer ! Était-ce là une punition divine à l'encontre d'Harry pour son sacrilège à avoir tenté de rectifier le passé ?

« Ses traits sont flous à ma mémoire. … Je le regrette. » déblatéra-t-il, légèrement exaspéré de ce piètre état de fait, se délestant mollement de ses vêtements bien trop encombrant pour la suite de son plan infernal. Harry, qui avait renoncé à s'égosiller en vain, ne suivait que vaguement sa diatribe, plus appliqué à le dévorer littéralement des yeux. N'écoutant que partiellement, si ce n'est absolument pas !, ses lancinantes et exaspérantes divagations, il tentait de s'imaginer assailli par ce beau mais indélicat manipulateur. Pourquoi ses élucubrations ne pouvaient-elles pas attendre après leurs ébats ? Parfois, Draco était impitoyablement vicieux !

« Pourtant, sa voix résonne … délicieusement en moi. » s'extasia-t-il aimablement, un semblant de tendresse indéniable dans le timbre de sa voix. Durant son introspection dans le hall du deuxième étage, Draco s'était brièvement égaré. Étrangement perturbé, il s'était imaginé que l'homme mystère pourrait-être, éventuellement, Harry. L'impression persistante l'avait longuement troublé. La simplicité et la silhouette actuelle de son amant semblaient parfaitement correspondre à la vague réminiscence ancrée dans ses souvenirs.

« Il m'a promis de l'amour … » rougit-il subitement, dévoilant une facette que peu de monde avait entraperçu depuis le jour de sa naissance. Secrètement, Draco s'était interrogé : aimait-il Harry parce que ce dernier lui rappelait étrangement cet inconnu ? Un fantôme ayant pris son cœur grâce à sa gentillesse et son attention. Quand bien même, il l'avait lâchement abandonné. Sans nulle explication. Acte odieux qui l'avait profondément brisé. Malgré ça, depuis ses cinq ans, aucune fille, ni femme par la suite, n'avait trouvé grâce à ses yeux. Grotesquement, il lui était resté fidèle … jusqu'à sa foutue rencontre avec l'insupportable Gryffondor.

- « Draco ? » murmura Harry, nettement calmé, effrayé par la sensiblerie subite et déplacée de son amant. Au départ, il était flagrant que Draco se jouait de lui. Après tout, leur relation était essentiellement basée sur une lutte incessante. Se chamailler faisait intégralement parti de leurs ADN. Or, là, la voix sensuellement amoureuse l'alertait d'un danger imminent. Ses insécurités, qui s'étaient dissipées avec la promesse d'une débauche inespérée, revenaient frontalement au galop. Draco allait-il le quitter pour un autre ? Lui offrait-il une ultime coucherie en cadeau d'adieu ?

- « Selon lui, je serai aimé … d'une personne … exceptionnelle. » s'approcha enfin paisiblement Draco, dans toute sa voluptueuse et splendide nudité. Avec pour modeste et symbolique parure, un érotique pénis joliment dressé et un si innocent sourire doucereux aux lèvres. La pensée de ce mystérieux inconnu faisait renaître en partie le magnifique gamin d'autrefois. Même au plus fort de leurs moments de tendresse infinie, Harry n'avait jamais contemplé visage aussi radieux chez son amant. Et l'affectueuse caresse qui effleura suavement sa joue lui parut aussi violente qu'un amer coup de poing.

« Nous serions, l'un pour l'autre, … le seul et unique véritable amour. » récita-t-il, redessinant, de la soyeuse pulpe de ses doigts fins, les lèvres désormais inquiètes à la prochaine tournure des évènements. Harry ne pouvait se sortir de la tête qu'une catastrophe allait fatalement le terrasser. Pourtant, sagement, Draco reprit sa place initiale sur les cuisses musclées de son compagnon. Enfin presque ! À la subtile différence qu'au lieu d'être pleinement et confortablement assis, il le toisa de haut. Agenouillé autant que possible sur l'assise accessible du siège d'accusation.

« Ça m'a fait réfléchir. » soupira-t-il fiévreusement, courbant précautionneusement l'échine jusqu'à pouvoir atteindre ce beau visage aux émeraudes si inoubliables. Délicatement, il lui sourit avant de nonchalamment l'embrasser. Puis, dans le souci d'une meilleure emprise lors du langoureux baiser, Draco prit religieusement en coupe l'ovale indéniablement masculin. Des courbes légèrement rendues piquantes à cause d'une barbe naissante négligée depuis la veille. Insatisfait par la rugueuse sensation, il préféra remonter et saisir plus franchement les longues mèches brunes. D'ailleurs, plus tard, il devrait conseiller à Harry de les couper quelque peu. Car, souvent, elles l'empêchaient d'admirer convenablement ces merveilles de la Nature.

- « Pitié, Draco … Ne me … rejette pas. » ânonna péniblement Harry, entre deux baisers, cherchant spontanément à emprisonner ce sculptural corps. Oubliant cependant bêtement qu'il n'était pas en mesure de bouger selon son bon vouloir. Détestablement entravé qu'il était par ses liens indestructibles. Silencieusement, juste au travers d'un regard implorant, il quémanda l'autorisation d'être libéré de ces chaines hideuses et restrictives. Malheureusement, sa requête demeura lettre morte.

- « Je cerne enfin … pourquoi je suis … si bien … entre tes bras. » préféra riposter énigmatiquement Draco, reprenant inlassablement cette bouche jugée bien trop bavarde. Détournant cependant, si prodigieusement, l'attention de son inavouable projet. Sans se démonter le moins du monde, et sans qu'Harry n'est jamais soupçonné à aucun moment ce singulier mais néanmoins fabuleux dénouement, il s'empala abruptement sur le sexe perpétuellement dressé de son homme. Pour la première fois de sa vie, l'orgueilleux héritier s'offrait. Cet acte était symboliquement puissant. Jusqu'ici, il n'avait jamais toléré d'être pris.

- « Draco ! » radota Harry, fantastiquement déconcerté et haletant frénétiquement de se sentir aussi à l'étroit dans cette chaude et accueillante cavité charnelle. La sensation était jubilatoire et si dévastatrice qu'il craignit un instant de perdre inopinément connaissance. Quant au fait de ne pas éjaculer, accidentellement, l'Auror fit preuve d'une ténacité et d'une résilience à toute épreuve. Son entrainement intensif lui avait appris à résister à la douleur, à la torture, aussi était-il inconcevable de ne pas brillamment réussir dans cette épreuve ! Toutefois, pour se donner une once de courage, il mordit profondément sa lèvre.

- « Tu es mon unique … et seul véritable … ami. … Mon sincère et … honnête confident. … Mon éternel … amour. » déblatéra chaotiquement Draco, libérant ses pensées, balançant hystériquement et de manière complètement incontrôlée son bassin pour amplifier les merveilleuses et indescriptibles sensations parcourant son être. Heureusement avait-il judicieusement songé à se préparer discrètement, tandis qu'il embrassait lascivement et voracement Harry précédemment ! Car, sérieusement, il n'aurait vraiment pas voulu que son plaisir soit ruiné par une vive, désarmante et incommodante douleur. Il voulait profiter, sans attendre et au maximum, de cette expérience surnaturelle.

« J'ai l'impression étrange … que tu es … celui qui m'a … appris … à apprécier … la tendresse. » s'hasarda-t-il, enfouissant désespérément le visage de son assaillant contre lui comme s'il cherchait inconsciemment à l'étouffer, se délectant follement des vas et viens brusques de cette pénétrante verge lui ouvrant les portes d'un Paradis encore inconnu jusqu'ici. Draco ne pouvait plus se passer de cet insolent organe impétueux, grandissant curieusement et scandaleusement encore plus entre ses chairs. Désormais, il comprenait aisément, parfaitement, pourquoi Harry aimait à être comblé par lui. C'était simplement inouï ! Orgasmique !

« Toi qui m'a … initié à … la chaleur d'une … étreinte … d'une … embrassade. » gémit-il lamentablement, sous l'extravagant et fulgurant émoi ressenti, lorsqu'Harry suça cupidement, puis croqua éhontément, ses tétons exquisément excités par sa friponne bouche vengeresse. À croire que ses frondeurs mamelons étaient à sa solde. N'attendant qu'être apprivoisés, disciplinés, par leur maitre légitime. Lui procurant une plaisante ivresse certes, n'égalant cependant nullement les promptes secousses martelant divinement son éprouvé postérieur. Marcher serait problématique durant les prochaines heures ! Pourtant, Draco n'avait cure de cet infime et insignifiant détail. Présentement, il voulait être possédé. Sans réfléchir aux probables conséquences. Au pire des cas, l'insatiable étalon prendrait ses responsabilités en les faisant transplaner précautionneusement jusqu'à chez eux.

« Tu vas devoir … purger … une longue … peine, … car je te juge … coupable ! » le sanctionna-t-il, faussement sévère, alors qu'il se détachait tremblant du torse de son infatigable amant. Se cambrant souplement vers l'arrière, les yeux verrouillés et ancrés aux pupilles pleinement dilatées, il agrippa férocement les genoux de sa monture pour plus de stabilité. Puis, s'arquant davantage pour exposer indécemment son corps en sueur, il remonta polissonnement ses hanches pour les redescendre plus autoritairement. Faisant hurler de plaisir son homme dans cette sadique manœuvre. Qu'il répéta encore et encore, avec un enthousiasme non feint. Le libertin spectacle offert à Harry était foutrement sensuel. Lascivement obscène. Scandaleusement impudique. Merlin, il était tout simplement reconnaissant aux instances supérieures de ne pas être aveugle !

« Coupable d'être … l'homme de … ma vie. » certifia-t-il, décidant qu'il était enfin temps de libérer son otage. Ses forces s'épuisant sensiblement, de s'être ainsi déraisonnablement déchainé sans limite, Harry lui donnerait assurément un bon coup de fouet. Et de main, pour poursuivre leur débauchée chevauchée sauvage ! Son enthousiaste amant ne le fit nullement mentir ! Aussitôt apte à gesticuler, Harry ne manqua pas de l'empoigner possessivement. Par la nuque et l'une de ses fesses. Le ramenant résolument à lui, avec une farouche et solide conviction, pour partager un baiser passionnément ardent alors qu'il le pénétrait virilement. Anormalement silencieux.

« En conséquence … je te … condamne à … la … perpétuité. » énonça-t-il difficilement l'implacable verdict entre des baisers dévorants. Harry, toujours sobrement muet, hormis de profonds et torrides grognements témoignant combien il prenait excessivement son pied, semblait prendre vicieusement plaisir à l'essouffler au rythme de coups de reins diablement cadencés. Faut dire que sa joie était infinie, incommensurable, d'entendre ses révélations inespérées.

« À jamais … tu devras … demeurer … auprès de moi. … » sourit pleinement Draco, savamment espiègle et taquin cependant, comme pour défier ouvertement son cher et tendre. Le grand et fort Harry Potter serait-il capable de tenir la distance, sans déposer les armes trop rapidement ? Le pari était lancé ! Et pour prouver qu'il avait encore une dose substantielle d'énergie et de surprise en réserve, d'un geste sûr et leste, l'Auror pivota acrobatiquement Draco.

« Me subir … et … me … chérir ! »s'époumona involontairement ce dernier, voyant son dos drastiquement collé contre le torse puissant, mais ressentant surtout intensément une invasion plus étourdissante et phénoménale de son corps. Dans cette anodine position, sa prostate était directement et merveilleusement accessible. Une cible tellement facile qu'Harry fut promptement récompensé de son audace par un florilège de provocantes clameurs stimulantes, et suggestives lamentations frisant le pornographique. Ô Merlin ! Draco ne pouvait pas être plus bandant et impudique qu'en cet instant.

« Ne comptes … surtout pas … sur une … remise de … peine ! … La … sentence est … incompressible. » s'entêta-t-il à discourir inutilement tandis qu'Harry ne cessait de mettre tout son cœur à fusionner furieusement leurs corps en un foutu méli-mélo de membres frémissant et frissonnant. Draco s'avoua définitivement vaincu dès lors que son amoureux combina sournoisement ses éperdus coups de bassin à un intensif pelotage de son sexe durci. Sans oublier un véritable pillage barbare, en règle, de ses somptueuses lèvres, déjà fortement rougies de leurs précédents excès. S'il avait naïvement cru emporter cette bataille haut-la-main, le descendant Malfoy dut se résigner à se soumettre. Contraint à abdiquer prestement dès que son sublime chant du cygne fut couplé à un orgasme hautement démonstratif.

- « Trésor … est-ce que … ça signifie … que tu … ne me quittes … pas ? » bafouilla erratiquement Harry, la voix délicieusement chevrotante et les yeux brillamment en pleurs. Ses larmes étaient de pur bonheur. Draco et lui serait encore un couple pour très longtemps. En son for intérieur, il s'amusa de l'extravagante comédie jouée par son bienaimé. Leur incompréhensible présence au sein du tribunal était désormais logique. Prenait tout son sens. Puisque Draco, en sournois metteur en scène, désirait théâtralement le déclarer coupable du plus beau des crimes et le condamner à juste titre à la peine capitale ! L'amour et l'éternité, voilà de somptueux présents sublimant l'avenir et ravissant suprêmement l'Auror. Un prisonnier bien volontaire, qui ne ferait sûrement jamais appel de pareille sanction !

- « Joyeux Noël, mon petit ami. » lui susurra Draco, pour toute réponse, au creux de l'oreille. Profitant sans remords d'un câlin innocent de son fiancé, son cerveau pervers planifiait déjà activement l'officialisation au Monde de leur impossible relation. D'une manière pour le moins audacieuse. Histoire que tout soit fluide et clair. Irrévocable et sans controverse. Que personne ne vienne par la suite stupidement tenter de les séduire, ou plus improbablement les séparer.

Libéré de la salle du Magenmagot, le célèbre Auror Potter comprendrait aisément comment la Langue-de-plomb Malfoy avait diffusé la nouvelle de leur mise en couple. Surtout en croisant des visages rougissant violemment et systématiquement à leur passage ! Sans nul doute, allaient-ils longtemps être le sujet de discussions privilégiées au sein des couloirs du Ministère de la Magie ! Cependant, le principal était que, désormais, leur avenir allait être infiniment sublimé. Tellement de possibilités se dévoilaient aux yeux d'Harry, dont le chéri venait de lui offrir le plus parlant des présents. Une promesse d'amour et de partage réciproque.

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********** Fin **********

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Blablamiaou : J'ose espérer que mes lignes, moins sages avec ce supplément d'amour, n'étaient pas trop épicées, à votre goût, pour un jour de Noël ! Maintenant, soyez généreuses, dites m'en des nouvelles. Ça me ferait excessivement plaisir en ce jour si particulier. =*v*=

À toutou bientôt et Joyeux Noël ! =^3^=

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II

PS : Pardon pour le retard ! Mais lundi soir, je n'avais pas le temps de réviser convenablement l'ensemble du texte. Donc, j'ai préféré vous faire patienter, quelques heures supplémentaires, plutôt que livrer une ficounette bâclée. Merci de ne pas m'en tenir rigueur ! … Et si les heures se sont malencontreusement transformées en jours, c'est parce que mon pépé-chat (non mon bébé-chat, vu son âge) me fait dernièrement une sacrée frayeur côté santé. Comprenez que j'étais alors beaucoup moins encline à relire cette ficounette. Désolée !

Bonnes Fêtes !