Défi : il fallait donner dix noms d'oiseaux.


Ce que Todoroki comprenait.

Todoroki avait du mal à comprendre l'expression « se donner des noms d'oiseaux ». Bakugo ne donnait jamais de noms d'oiseaux. Pas cigogne. Pas pie. Pas aigle. Mais « double face », « tête d'œuf », « tête d'ortie ». Il n'y avait que Fumikage qui portait réellement un nom d'oiseau : « tête de corbeau ».

Todoroki ne comprenait pas non plus l'expression « chouette ». Que venait faire la chouette dans cette histoire ? Et pourquoi pas le hibou ?

Parfois les gens disaient des choses qui n'avaient rien à voir avec ce qu'ils racontaient. Ce n'était pas toujours facile à suivre.

Mais Todoroki savait aussi des choses. Il savait, par exemple que Bakugo et Deku entretenaient une parade nuptiale un peu comme les paons. Bakugo montrait ses belles plumes, Deku le regardait avec admiration. Todoroki ignorait par contre pourquoi ils n'allaient pas plus loin. Les oiseaux étaient plus rapides qu'eux.

Si tout n'était pas évident, ce que Todoroki comprenait cependant c'était que Bakugo avec son caractère d'émeu aimait râler, bougonner, bouder. Que Deku était plus calme, plus doux. Et que tous les deux étaient ses amis. Et qu'ils s'aimaient à la folie.

Et quand enfin ils s'embrassèrent, enfin, Todoroki ne comprit pas pourquoi les autres élèves firent des têtes de Potoo. Parce que pour lui c'était évident dès le début. Pas besoin d'écarquiller les yeux, bien sûr que Bakugo (avec ses noms d'oiseaux qui n'en étaient pas vraiment) et Deku s'aimaient. C'était une évidence. C'était même plutôt chouette (ou hibou).

Et si on voulait vraiment les nommer comme des oiseaux, Bakugo et Deku devinrent – bien entendu - des inséparables.

Fin.

L'autatrice : cette fic est un peu bof bof, mais le défi ne m'avait pas tant inspiré. J'ai quand même décidé de la publier pour qu'elle ne meure pas dans mon ordinateur.