Disclaimer : À l'exception d'un personnage secondaire, les personnages présents dans cette fanfiction ne m'appartiennent pas. Ils sont la création géniale et la propriété d'Olivier Baroux et Kad Merad. Seule l'histoire sans aucun sens provient de mes deux neurones. Bonne lecture!
Chapitre un:
Une question de confiance
Washington, Amérique des Etats Unis.
16 am.
Douglas Riper réajusta son badge visiteur dans le miroir de l'ascenseur du FBI.
Avec les années, ses cheveux et sa courte barbe étaient devenus presque entièrement blancs et son costume trois pièces était à présent trop serré.
Les muscles sûrement.
Oui, ce devait être çà. Les muscles.
L'ascenseur s'arrêta. Le cadran numérique venait d'afficher le 14ème étage. Les portes s'ouvrirent sur le couloir au sol étincelant. Le pas déterminé et la tête haute, Riper se dirigea vers le bureau du lieutenant Walter Donuts et toqua.
'Oui entrez! Ah Riper, merci d'avoir fait vite,' salua Donuts en se levant de son fauteuil. 'Vous avez fait bon voyage? Maintenant que vous vivez en France, j'imagine que Washington n'est plus la porte d'à côté.'
Douglas lui serra chaleureusement la main. 'Ce n'est pas grand chose. Quelques heures de marches tout au plus.'
'Je vous en prie, asseyez vous.' Donuts se dirigea vers son mini bar. 'Un verre d'eau?'
Le sourire de Riper se figea une micro seconde. 'Non merci, j'ai arrêté.'
'Sage décision. Je dois admettre que votre determination m'impressionnera toujours. Dans ce cas, un petit scotch?'
'Avec plaisir.'
'Alors dites moi tout, Riper. Comment se passe votre nouvelle vie depuis votre départ à la retraite?' demanda Walter.
'Bien, plutôt bien. Merci.' Douglas lui rendit le rouleau. 'J'ai repris le jardinage, je me suis inscris à des cours de poterie et j'ai surtout rencontré celle qui partage ma vie depuis près de trois mois: Daphné.'
'Je vois…' Donuts lui fit un clin d'oeil 'Une femme.'
'Non, un hérisson. Je l'ai trouvé sur le bord de la route et je l'ai recueilli.'
'Ah.'
'Pour être tout à fait honnête avec vous Donuts,' Riper s'avança sur le bord de sa chaise. Il abordait enfin ce qui l'avait travaillé depuis son arrivée aux States des Etats Unis 'pourquoi m'avez vous demandé ici? Je croyais que le FBI ne voulait plus de moi depuis ma dernière affaire?'
'C'est le cas,' admit son ainé 'sauf que ce n'est pas officiellement le FBI qui vous demande cette fois mais c'est moi.'
Intrigué, Douglas ouvrit la bouche mais quelqu'un toqua à la porte du bureau.
'Entrez! Ah parfait. Refermez bien derrière vous, Bullit.'
Bullit? Bullit comme dans Bullit?
Confus, Douglas se retourna.
Son ancien coéquipier lui tapa dans le dos et prit place à ses cotés.
'Alors le Frenchy, on visite la tour de Pise?'
'C'est la tour Eiffel…' Douglas ferma les yeux et poussa un long soupir. 'Qu'est ce qu'il fait là, Walter?'
'Il est là parce que je l'ai invité, tout comme vous Riper. C'était la seule façon de vous réunir en toute discrétion et j'espère sans enfantillage.'
'Comment çà?'
Donuts s'avança sur le bord de son fauteuil en cuir.
'J'ai — écoutez, j'ai une faveur personnelle à vous demander,' confia le lieutenant dans un murmure. 'Personne au FBI n'est au courant et j'aimerais que ça reste ainsi, d'accord?'
Bullit s'étira. 'Vous pouvez compter sur moi lieutenant, après Riper… je ne sais pas.'
'Qu'est ce que ça veut dire exactement?' Douglas se tourna vers son ancien coéquipier. 'Que je ne sais pas garder les secrets?'
'C'est tout à fait çà.'
'Je sais garder les secrets,' s'offusqua Douglas, piqué au vif.
'C'est bien une première,' se moqua Richard.
'Très bien alors est-ce que j'ai déjà balancé à tout le monde que vous aviez délibérément échangé les vêtements du cadavre dans l'affaire Johnson avec les vôtres parce que vous les trouviez plus jolis?'
'Vous avez fait çà Bullit?' s'étonna Donuts.
'Pas du tout!' se défendit Richard. 'Du moins pas totalement. Pour votre gouverne Riper, sachez que ce n'était pas tous les vêtements, c'était juste ses chaussettes et en plus elles étaient rembourrées et à ma taille! Grosse différence!'
'Ah oui? Et la fois où vous avez échangé les lettres du clavier de Nancy Brownies pour faire le mot "Bite" çà aussi c'était une grosse différence? Elle a mis plus d'une semaine à essayer de remettre les touches dans le bon ordre pour finalement se tromper et tout mettre dans l'ordre l'alphabétique.'
'Oh arrêtez un peu de faire votre sainte nitouche, Riper! Si mes souvenirs sont bons, vous aviez bien rigolé aussi! Alors molo sur les reproches!'
'C'est bon, ça suffit tous les deux!' Donuts frappa du poing sur la table. 'Après toutes ces années, je pensais que vos querelles étaient derrière vous.'
'C'est ce que je croyais,' marmonna Riper.
Bullit lui retourna son regard noir.
'Si je vous ai fait venir ici c'est pour une raison bien précise.' L'attention des deux policiers se posa sur le lieutenant. 'Ma nièce Jolly a disparu,' annonça t-il. 'Elle a été kidnappée lundi soir en rentrant chez elle.'
'Kidnappée? Mais enfin, pourquoi est-ce que vous ne voulez pas que le FBI soit mis au courant?' s'étonna Richard.
'Parce que l'auteur de cette fanfiction n'avait pas d'autre idée de scénario et qu'elle ne voulait pas s'embêter à essayer de pondre quelque chose de logique dès le premier chapitre. Et ne me demandait pas comment je sais que c'est un kidnapping.' Donuts poursuivit. 'Je n'ai plus de nouvelle de Jolly depuis presque 2 heures. Son portable ne répond plus. Je sais, elle est adulte certes mais elle n'a que 24 ans.'
'Vous avez une photo?' demanda Richard.
'Bullit…' prévint Riper.
'C'est pour l'enquête.'
'Oui, tenez.' Le lieutenant sortit une photo de son tiroir. 'Je venais de gagner mon premier tournoi de bowling. Huit strikes et six spares. Un petit record personnel.'
'Une photo de votre nièce,' précisa Riper.
'Ah oui, pardon. Voilà, tenez. Nous avons toujours été très proches et sachez que son absence m'inquiète grandement.'
Richard haussa les sourcils. 'C'est — c'est une photo prise à sa naissance?'
'Oui c'est la plus récente que j'ai. Imaginez-la sûrement plus grande que deux jours, avec probablement des cheveux et des yeux bleus ou noirs ou verts, à moins que — gris peut être? Bref, avec des yeux.'
Douglas prit quelques notes dans son calepin. 'Avec des yeux, d'accord. Et qu'est ce que vous pouvez nous dire d'autre?'
'Rien de particulier, rien qui sorte de l'ordinaire surtout. C'est une fille sans problème.'
'Que fait-elle dans la vie?' demanda Bullit.
'Elle suit des études de droits à Cedar Rapids dans l'Iowa. Elle habite dans un petit quartier entre Coconut Groove et Banana Street,' expliqua Walter Donuts.
'Ah oui, je connais bien. Rita a de la famille là bas. C'est près du Golden Bridge?'
'Pas loin, oui. Pour faire simple, lorsque vous arrivez dans le centre ville, il faut prendre le rond point et ensuite prendre la septième sortie à droite mais pas tout de suite à droite parce que sinon vous tomberez sur Pablo.'
'Escobar?'
'Non Pablo. Un vendeur de beignets ambulant. Il fait de très bons tacos d'ailleurs.'
'Boeuf ou poulet?' demanda Richard.
'Les deux pour six dollars. Il fait une promotion le mardi à partir de 20h.'
'Intéressant.'
'Est-ce que l'on peut revenir à la disparition de votre nièce? Merci.' Riper lança un regard chargé de reproches à son ancien coéquipier. 'Pourquoi est-ce que vous ne voulez pas que le FBI soit mis au courant?'
'Pour la simple et bonne raison qu'ils sont incompétents.' Donuts se renfrogna dans son fauteuil. 'Vous avez sûrement entendu parlé de l'affaire du slip rose?'
'Non,' répondirent en coeur les agents.
'Ce n'est pas pour rien. Le FBI a préféré passer sous silence cette affaire qui s'est soldée avec la mort de trois de nos homme étouffés par — bref, je vous passe les détails, c'était pas beau à voir.'
Bullit mima un léger mouvement de déception.
'A l'inverse de l'OM cette saison, je vais aller droit au but, messieurs: je n'ai confiance qu'en vous et j'ai peur que si le FBI s'en mêle, les choses tournent mal à nouveau. Jolly a toujours été appréciée par tout le monde,' poursuivit Donuts. 'Je ne vois pas qui pourrait lui faire de mal.'
'Sûrement quelqu'un qui ne lui voulait pas du bien,' devina Richard.
'C'est en effet une piste à creuser, Bullit.' L'air grave, Donuts croisa ses mains sur le bureau. 'Puis-je compter sur vous deux pour la retrouver et garder le secret sur cette demande personnelle?'
Solidaires envers l'appel à l'aide de leur supérieur, les anciens compères acquiescèrent sans se regarder.
'Merci messieurs, je savais que vous étiez les hommes de la situation. Tenez, voici son adresse et la clef de chez elle. C'est une maison avec des volets. Vous ne pourrez pas vous tromper. Ah, j'oubliais…'
Donuts ouvrit son tiroir.
'Votre arme et votre badge, Riper.'
Celui-ci le regarda incrédule.
'Mais je croyais que —'
'Retrouvez Jolly et je ferai en sorte de vous réintégrer au FBI,' assura Donuts. 'Sauf si vous ne souhaitez plus faire partie de la maison, dans ce cas…'
Il fit de mine de reprendre l'arme et le badge de Riper.
'Au contraire! Je serais plus que fier de reprendre du service. Merci lieutenant.'
'Tenez moi au courant de votre avancée.'
Riper prit congé mais Bullit se retourna sur le seuil de la porte.
'Au fait chef, est-ce que je peux emprunter le jet?'
'Impossible, Bullit. Il est au garage. L'agent Springles l'a encore beugné en le sortant du hangar. Comptez encore une semaine de réparation.'
Richard serra les poings. 'C'est pas vrai…'
'Une prochaine fois...'
