Bonjour !

C'est la première fanfiction que je poste, et aussi la première que j'écris sur Esprits Criminels (je suis une grande fan d'Harry Potter et c'est plutôt avec ce monde que je joue d'habitude...) . L'idée m'est venue alors que j'en cherchais après avoir fini de voir tous les épisodes disponibles (ce qui est très, très triste). J'ai la difficulté de n'absolument pas parler anglais, et il se trouve qu'en français, c'est un peu le vide intersidéral sur cette superbe série. Ou du moins, le vide selon mes critères, des longues, complexes, et assez noires. Donc, tadam, me voilà, sans aucune prétention.

Bien évidemment, l'équipe du BAU ne m'appartient pas, je ne fais que les emprunter gracieusement et jouer avec.

Je suis une grande lectrice de fanfiction, et je sais que rien ne m'agace plus qu'un auteur qui ne finit pas ses histoires, alors je vous promets de ne pas abandonner celle-ci (si je vois que j'ai des lecteurs haha ^^), par contre, je ne vais rien promettre sur les délais, je n'écris pas du tout régulièrement. Même si je ne vais pas partir à la chasse aux commentaires, vous êtes libres de m'en écrire ou non, sachez que rien ne me fera plus plaisir que vous lire (et vous répondre), et que ça me motivera également à écrire plus vite (rien de tel que la pression ^^).

Je tiens également à préciser qu'il y aura des mentions et passages entiers de relations sexuelles, viols, torture, ... Bref, ça ne sera pas tout gai. Mais il y aura un Happy End, j'aime les histoires de bisounours où les personnages en bavent bien et finissent quand même par être très heureux. Si vous me le demandez, et que ça en intéresse certains d'entre vous, je pourrais mettre des gros "Attention" sur les chapitres très noirs et très violents pour que vous les passiez (et je ferais un mini résumé le chapitre suivant pour que vous ne soyez pas perdu...)

Sur ce, et bien, bienvenue dans mon univers,

Et bonne lecture !

-EllyanaZoe (Pour ceux qui trouveraient mon surnom très bizarre, c'est lié à l'un de mes OC dans une fanfic HP...)

PS : Promis, je finis vite mon blabla... Je situe mon histoire à la fin de la saison 11 (donc...il y aura des spoilers sur celle-ci. Je peux éventuellement vous les signaler). Morgan est parti, Prentiss est revenue, Hotchner est toujours là, et le nouveau qui remplace Morgan n'existe pas (je n'ai aucun épisode de référence pour cerner le personnage). Je pars donc du principe que mon histoire est l'équivalent de la saison 12, donc ça se passe au moins 4 mois après la saison 11. Le prologue (ci-dessous) se passe lui à la fin de la saison 12. J'espère que c'est clair, et si ça ne l'est pas, n'hésitez pas à venir me demander d'autres explications.


« On se déploie ! »

Les agents du FBI agirent comme un seul homme et se déployèrent dans un silence tendu. Armes à la main, ils encerclèrent le bâtiment neuf dont les panneaux en verre scintillaient sous les étoiles. La lune était pleine et c'était à leur avantage même si ce n'allait pas être très utile à l'intérieur de la tour. Aucun d'entre eux ne savaient ce qu'ils allaient trouver. Ils espéraient seulement, et même les moins croyants d'entre eux priaient, que ce ne serait pas une scène d'horreur qui les accueillerait. Ils étaient inquiets pour leurs amis, tous inquiets les uns pour les autres. Après un signe des démineurs, la porte fut forcée et ils s'engouffrèrent à la recherche de l'homme qui les avait conduit-là. Ils voulaient tous sa peau, être celui qui pourrait le regarder mourir tué de sa propre main. Ils voulaient se venger, et plus encore, ils voulaient, non, ils suppliaient tous les saints et les dieux, pour les retrouver en vie.

Bien à l'abri à des centaines voire des milliers de kilomètres de l'action, les techniciens et informaticiens étaient anxieux et concentrés. Chacun d'entre eux suivait un binôme d'agents et les guidait dans la tour vitrée qui était un véritable labyrinthe. Des coups de feu retentirent dans leurs oreillettes et ce fut à la fois l'euphorie et l'inquiétude la plus vive. Tout se précipita à cet instant, et une véritable course poursuite commença, les forçant à se concentrer encore plus intensément en rongeant leurs peurs en silence.

L'agent qui avait tiré avait loupé sa cible et il essayait de contenir sa rage. Son collègue et lui continuèrent d'avancer en essayant de ne pas se précipiter. Ils furent vite rejoints par quatre autres agents et ils entrèrent tous prudemment dans une vaste salle dont les bureaux avaient été poussés contre les murs. Au centre, une cage de fauve dénotait avec l'environnement froid, presque hospitalier de cet univers bureaucratique. La cage avait quatorze ouvertures qui donnaient sur de minuscules cellules occupées par d'immenses portraits qui les représentaient tous. Trois d'entre eux, ceux d'un homme et de deux femmes, des portraits douloureusement familiers, étaient barrés d'une grande croix rouge. Ce ne fut pourtant pas cette image glaçante qui choqua les six agents. Un corps était pendu au centre de la grande cage, décharné, un pieu ou du moins ce qui y ressemblait enfoncé dans le sexe. Une femme était recroquevillée dans l'une des minuscules cellules, tremblant de tous ses membres. Son corps présentait de très nombreuses plaies et traces de sperme qui brillaient à la lueur blanchâtre de la nuit. Les agents se séparèrent tout de suite en deux groupes pour continuer leur traque et les rejoindre mais la jeune femme se recroquevilla encore plus que possible contre le grillage métallique ne laissant pas l'agent qui s'était approché en tentant de la rassurer l'atteindre. L'autre agent s'approcha du corps qui pendait, cherchant un pouls qu'il ne trouva pas, et secouant la tête comme pour s'empêcher de réaliser sa mort, il entreprit dans des gestes à la fois brusques et tendres de le détacher. Les larmes ruisselaient sur son visage et il commença désespérément un massage cardiaque qui resta inefficace, et il hurlait son nom, il hurlait de douleur.

Des bruits de lutte retentirent et des coups de feu résonnèrent à intervalle régulier, pourtant, personne dans la pièce ne réagit. Le temps semblait s'être comme arrêté pour respecter le désespoir d'un homme tentant de réanimer un cadavre, la terreur d'une femme brisée et la tristesse d'une autre dont la main tendue restait vide. La mort en personne aurait pu être présente dans la pièce tant l'horreur en remplissait tout l'espace. C'était terminé et ils le savaient. Ils n'entendirent et ne virent qu'à peine leurs coéquipiers courir vers eux en s'effondrant à la vue du corps sans vie, laissant eux-aussi échapper leur sourde douleur.

Au commencement ils avaient été quatorze puis treize. Mais ils n'étaient plus que dix, dix êtres brisés.