Disclaimer : À l'exception d'un personnage secondaire, les personnages présents dans cette fanfiction ne m'appartiennent pas. Ils sont la création géniale et la propriété d'Olivier Baroux et Kad Merad. Seule l'histoire sans aucun sens provient de mes deux neurones. Bonne lecture!


Chapitre trois:

Faire bonne impression


Le même jour, dans l'Iowa, 10 minutes plus tard.

La Fuego arriva dans le petit quartier tranquille aux maisons coquettes.

'Ce doit être elle.'

'Jelly?'

'Non la maison.' Bullit lui montra la demeure sur leur gauche. 'Regardez, elle a des volets.'

'Et ils sont ouverts. Bien vu.'

La Fuego se gara devant la maison et les deux agents sortirent avec leurs armes et se mirent à inspecter les alentours de la maison.

'Pas de signe d'effraction,' nota Douglas. Il appuya son front contre la fenêtre du salon. 'L'intérieur semble être en ordre.'

'Pas de courrier non plus. Allons voir dedans.'

Ils examinèrent la petite maison parfaitement rangée.

La main gantée de Bullit inspecta les meubles.

'Aucune poussière, rien. On dirait que personne n'habite ici. C'est incroyablement propre. Faites moi penser à embaucher Jelly lorsqu'on la retrouvera.'

'Presque propre. Regardez çà, quelqu'un a commencé à préparer son petit déjeuner il n'y a pas si longtemps.' Douglas lui montra le bol de lait et le paquet de céréales sur le plan de la cuisine.

Richard serra le poing. 'Encore une qui met le lait avant les céréales! On vit vraiment dans un monde de psychopathes.'

'Calmez vous, Bullit. Il est clair que Jolly est instable psychologiquement mais le kidnappeur n'en reste pas moins dangereux. Soyons sur nos gardes. Allez vérifier le salon, je m'occupe de la chambre.'

Richard acquiesça.

'Congo!' s'exclama t-il quelques minutes plus tard.

'On dit bingo, Bullit… qu'est-ce que vous avez trouvé?'

'Venez voir. Le kidnappeur a laissé un mot.'

Richard se mit à lire la lettre qui était posée sur la table basse du salon.

Je retiens en otage Jelly Donuts. Si je n'ai 10K sur mon compte dans une semaine… elle meurt.'

'10K?' Riper fronça les sourcils et se mit à faire les cents pas dans le salon. 'Pourquoi le K et pas une autre lettre de l'alphabet? Ça n'a pas de sens.'

'C'est peut être un fan de K2000?' proposa Richard.

Riper frotta sa barbe. 'Non ça ne marche.'

'Kamoulox?'

'Non, non, il doit y avoir autre chose. Mais quoi? Et de quel compte parle t-il? Mettez le mot sous scellé, Bullit. Il y a surement des empreintes.'

Les yeux de Riper furent attirés par l'arrivée d'un pick up devant la maison voisine.

La porte d'entrée du voisin s'ouvrit sur un homme chauve d'une soixantaine avec une généreuse barbe blanche.

Douglas sorti son badge. 'Agent Riper et Bullit, FBI.'

'Encore le FBI? Si c'est pour le gars qui mort la semaine dernière dans ma cave, j'y suis pour rien, c'était un accident, d'accord?'

'On est là pour Jelly Donuts. Ça vous dit quelque chose?'

'Donuts? Non connais pas. Pourquoi?'

'Parce qu'elle a disparu,' répondit Bullit 'et elle habite juste en face de chez vous. Sacrée coïncidence.'

'Je ne trouve pas mais j'espère que vous la retrouverez. Bonne journée, messieurs.'

Le voisin referma la porte mais Douglas fut plus rapide et mit son pied dans l'embrasure de la porte. 'Pas si vite. C'est pourtant votre voisine,' souligna t-il.

'Et alors? C'est un crime de ne pas connaitre ses voisins?' défia le sexagénaire.

'Non mais c'est un crime de puer de la gueule comme çà de bon matin.'

'Je me disais bien qu'il y avait une odeur,' rajouta Richard. 'C'est fou parce que je pensais que ça venait des égouts mais en fait pas du tout!'

'Qu'est ce que vous me voulez au juste? Je vous ai dit que je ne la connaissais pas.'

'Laissez faire les pros, Riper.' Richard passa devant son collègue. 'On est là pour Jolly Donuts. Ça vous dit quelque chose?'

'Qu'est ce que vous faites? C'est exactement ce que je viens de dire, Bullit,' s'agaça son coéquipier dans un murmure.

'Non, l'intonation était différente. Je ne sais pas si vous avez entendu mais j'ai accentué le quelque chose. Ça donne plus d'effet. Je l'ai lu dans le livre: "Comment faire pression sur un voisin qui pue de la gueule et qui va nous faire un sale coup dans l'heure qui suit."

Douglas soupira. 'On peut rentrer? On a des questions à vous poser.'

'Dommage pour vous, je connais la loi. Je sais qu'il vous faut un mandat pour pouvoir rentrer,' affirma le voisin nonchalant.

'Ça tombe bien, j'en ai justement un.'

'Ah bon?' s'étonna Richard.

'Ouais.' Douglas sortit son arme le mit devant les yeux du voisin. 'Il est là et il est personnalisé.'

'Pas mal, bien joué Riper,' admit Richard, impressionné.

'Merci, ça fait longtemps que je voulais la sortir. J'attendais juste le bon moment. Alors?' reprit Douglas. 'On peut rentrer?'

Dépité, le voisin recula pour les laisser passer.