J'ai peut-être - juste peut-être hein - oublié de faire une présentation/disclaimer/racontage de life avant de poster... Oupsy?
Rattrapons-nous donc!
Hellooooooooo! :D
Je sais pas vous mais j'adore Link's awakening et surtout le remake tout mignon et coloré qu'ils en ont fait. Du coup j'ai refait le jeu et j'ai aussi été de nouveau triste à la fin en réveillant le poisson-rêve... Et je me suis dit que peut-être Link aussi était triste à la fin de le réveiller et de dire devoir dire adieu à Cocolint, Marine et compagnie. Donc voilà en gros les petites aventure de Link sur cette île mystérieuse et ce que notre Héros à bien pu penser et éprouver durant son séjour là-bas. Avec une touche d'humour pour bien s'amuser en passant!
Bien entendu, l'univers et les personnages de Link's Awakening ne m'appartiennent pas, ceci est une fanfiction.
Bonne lecture!
Jour 1: Naufrage sur Cocolint
Je me souviens d'un mal de tête insupportable, si virulent qu'il me tira de mon sommeil agité. Je me rappelle aussi cette voix douce, apaisant quelque peu la douleur précédente, qui m'accueilli à mon réveil. Qui était-elle? Cette mystérieuse jeune fille, cette jolie inconnue, que j'ai tout d'abord confondue. Mais je me trompais, elle n'était pas Zelda non, loin de là.
Marine… Tel était le nom de la jeune demoiselle qui avait l'air si gentille. Tellement qu'elle ne s'est même pas vexée que je l'appelle par un autre nom.
Cocolint… Encore un nom inconnu. Celui de l'île où nous nous nous trouvions apparemment. Que faisais-je ici? J'avais beau ne pas me souvenir, du moins dans les premiers temps, de la raison de ma présence ici, il me paraissait évident que je n'aurais pas dû me trouver là.
Cette impression m'ordonna de me lever et de tenter de comprendre ce que je faisais ici. Marine m'indiqua comment rejoindre le lieu où elle m'avait trouvé avant de me ramener chez elle et son père. J'espérais que, peut-être, visiter ce lieu m'aiderais à comprendre. A me souvenir.
Armé d'un bouclier qui semblait m'appartenir d'après le nom gravé dessus – Link – je me mis en route.
Sortant de la maison de Marine, je posais alors les yeux sur un environnement luxuriant, aux couleurs chatoyantes et à la nature pleine de vie à ce qu'il semblait. Pourtant, dans ce paysage resplendissant, j'avais une étrange impression que quelque chose clochait. Sentiment renforcé par les quelques conversations que je menais avec les habitants de ce lieu. Tous avaient des informations intéressantes à me partager, mais sans savoir d'où cette connaissance leur venait. Après tout, pour la plupart, ils n'étaient «que des gosses». Que voilà une bien étrange façon d'excuser leur sagesse venue de nulle part et pourtant bien utile pour moi.
Perplexe quant à tout ceci, je décidais ne pas m'attarder là-dessus pour le moment. En quête de réponses, j'aurais bien le temps plus tard de comprendre l'attitude de toutes ces personnes.
Si j'avais peur de me perdre avant d'arriver à destination, je n'aurais pas dû m'en faire pour cela. Mystérieusement – une fois de plus – toutes les routes menant soit dans la forêt, ou ailleurs, semblaient barrées d'une manière ou d'une autre. Enfin, peu importait puisque je n'avais nulle intention de me perdre en explorations inutiles.
Me fiant au son des vagues et piaillements des mouettes qui se faisaient de plus en plus proches, j'avançais prudemment en arrivant sur un début de plage. Quelques monstres semblaient rôder, et je n'avais pas mon épée pour me défendre de leurs attaques éventuelles.
Mon épée? Depuis quand avais-je une épée d'ailleurs? Cela dit, puisque j'avais déjà un bouclier, il était logique qu'une arme l'accompagne. Peut-être lors de mon sauvetage Marine n'avait-elle pas pu la récupérer?
Ce bouclier fut en tout cas bien utile pour parer les quelques attaques que je ne pu éviter des monstres sur mon chemin. Certains, bien qu'immobiles, me barraient la route et étaient bien trop piquants pour que je les déplace sans risquer d'y laisser mes mains. Et peut-être aussi la vie, qui sait…
Arrivant finalement sans perdre trop de plumes, j'aperçu un scintillement inhabituel troubler les vagues tout près du bord. En approchant, j'attrapais le manche orné de ce qui était bien une épée plantée dans le sable fin.
L'effleurant à peine cependant, je ne m'en saisis pas immédiatement. Je fus interrompu avant cela par un drôle de hibou parlant. Il m'apostropha, s'étonnant du fait que cette épée m'appartienne en effet. Ses paroles suivantes à mon égard furent bien obscures. Il me parla d'un «Héraut», des monstres qui s'agitaient à cause de son arrivée – la mienne donc – ainsi que de l'éveil d'un «Poisson-Rêve».
Ce qui attira vraiment mon attention en revanche, fut sa tirade selon laquelle ce fameux Héraut ne pourrait quitter cette île mystérieuse tant que sa mission ne serait pas achevée. Après une brumeuse invitation à rejoindre ce hibou dans la «Forêt enchantée», il partit sans une explication de plus, me laissant un peu plus perdu encore.
Prenant enfin mon épée, sur laquelle une fois de plus mon nom était gravé de sorte qu'il était impossible de douter qu'elle fut à moi, il me fallait maintenant réfléchir.
Où étais-je? Sur Cocolint. Une île étrange, peuplée de personnages plus bizarres les uns que les autres et semblant à la fois en savoir bien trop et trop peu sur beaucoup de choses.
Bien, mais que faisais-je ici alors? Et quelle était donc cette mission dont parlait ce hibou? Car il ne faisait aucun doute non plus que ce «Héraut» ne pouvait être que moi. Un titre tout aussi étrange, et pourtant familier en même temps.
Et au milieu de tout ceci, pourquoi diable mes seuls souvenirs se résumaient-ils à ces deux prénoms? Le mien, «Link», et «Zelda», celui d'une autre jeune fille avec laquelle j'avais brièvement confondu Marine.
Quel était le lien entre tous ces éléments que je ne comprenais pas? Je n'en avais aucune idée, mais peut-être cette quête donnée par ce hibou parlant allait-elle m'en apprendre plus.
En attendant, je décidais de consigner chaque nouveauté digne d'intérêt que je découvrirais sur cette histoire dans un journal. Peut-être ainsi reconstituerais-je les morceaux perdus de ma mémoire défaillante…
