Le soir même, un autre mariage fut célébré, au milieu d'une grande forêt et au bord d'une rivière, non loin d'une grotte et d'une cascade. Piccolo et Eleonore échangèrent un baiser, vêtus de magnifiques habits de noce blancs que Piccolo avait confectionnés lui-même.

« Piccolo ! » fit une petite voix parmi la foule d'invités.

Toutes les créatures du royaume étaient venues assister aux noces. Astriza s'en extirpa et vola jusqu'au guerrier.

« Mon beau Piccolo…» , dit-elle en rougissant et la mine un peu triste. « Ta jolie épouse a bien de la chance… Je vous souhaite beaucoup de bonheur à tous les deux… »

Piccolo sourit, puis pencha sa tête sur le côté et déposa très délicatement un baiser sur la minuscule joue de la petite fée.

« Merci Astriza… Merci… du fond du cœur… Toi et tes frères… vous m'avez sauvé… Vous avez cru en moi, alors que je n'y croyais pas moi-même… Et si aujourd'hui je suis si heureux, c'est en premier lieu grâce à vous trois… Merci de m'avoir amené ici… C'était le plus beau des cadeaux… »

La petite fée rougit terriblement sous le baiser et lui dit :

« J'ai un autre cadeau pour toi… J'en ai parlé avec les autres et… Tiens… Tu as bien mérité de récupérer ceci… On te les rends… »

Piccolo ne comprit pas. De quoi parlait-elle ? Que lui avaient-ils pris ? Une jolie lumière sortit de la paume d'Astriza et enveloppa Piccolo, qui aussitôt, ressentit ce dont elle parlait. Il se regarda, regarda ses mains, puis sourit.

« Merci… »

Il prit sa femme par la taille, et bien qu'elle puisse le faire par elle-même grâce à ses ailes, l'emmena avec lui dans le ciel, tous ses pouvoirs retrouvés. Eleonore écarquilla les yeux et sourit à son mari.

« Tu voles toi aussi ?! »
« Oui ! Et tu n'as encore rien vu ! »

Il se concentra et fit exploser son ki en une myriade de sphères d'énergie magnifiques qui tournoyèrent tout autour d'eux. Eleonore s'émerveilla devant le spectacle. Sur terre, on leur fit un signe de la main, pour leur souhaiter bon voyage. L'âne monta sur la dragonne. En un jour à peine, ils étaient devenus lui et elle relativement proches. Puis, tous deux rejoignirent leurs amis. Piccolo lui lança.

« Merci à toi aussi bien sûr ! Désolé ! J'étais tellement pris par tout ça… ! »
« Ouais c'est ça rattrappe-toi ! Espèce d'ingrat ! »

Tous rirent et s'envolèrent haut dans le ciel, le soleil déjà couché enveloppant tout d'une douce lumière orangée.

FIN