Bonne année à tous ! En espérant que 2024 vous apporte santé et bonheur… Et en prime, un nouveau chapitre :D
Désolé pour le chapitre précédent, j'ignore pourquoi le site a autant bug sur la mise en page. J'espère que ce petit chapitre vous plaira, c'est mon cadeau de bonne année. Il est court, mais je me ferai pardonner aux suivants :)

Petit rappel :

Vol Rouge : Domaine de la Vie, dirigé par la matriarche Alexstrasza, la Lieuse-de-Vie
Vol Noir : Domaine de la Terre et de la Mort, dirigé par la matriarche Maléfique, la Nymphe de la Mort.
Vol Vert : Domaine de la Nature et du Rêve, dirigé par le patriarche Harry, sans épithète.
Vol Bleu : Domaine de la Magie.
Vol de Bronze : Domaine du Temps.

Créatures connues :

Harry Potter : Dragon originel n'ayant pas atteint sa maturité
Luna Lovegood : Elfe du clan Lovegood
Neville Londubat : Dryade du clan Londubat
Aaron : Kitsune, ami d'enfance de Luna, Neville et Harry, trois ans plus âgé.
Blaise Zabini : Jorogumo
Severus Rogue : Vampire
Filius Flitwick : Demi-gobelin
Nymphadora Tonks : Harpie, lignée maîtresse
Maria Delamire : Vampire, princesse de l'essaim de l'Est, dont le lié est Olivier Dubois
Minerva McGonagall : Inconnu, a scellé son héritage
Draco Malefoy : Harpie, lignée maîtresse

Ysera : Premier Aspect du Vol Vert, décédée il y a plusieurs milliers d'année après avoir été corrompue par le Cauchemar. Elle a repris une forme physique et dénuée de corruption en Ombreterre, le royaume des Morts, qu'elle ne peut quitter. Elle continue de Rêver et peut entrer en contact avec les vivants à travers leurs songes.

Eryxia : Dragonne du Vol Noir de l'âge de Harry, fille de Maléfique.

Inspiré de l'univers de World of Warcraft, toutefois, pour les éventuels joueurs et/ou connaisseurs, suite aux nouvelles informations que nous obtenons lors de Dragonflight, je m'en éloigne relativement.

Chapitre 16 : La malédiction de Goldrinn

Ce jour où Harry dévoila son plus grand secret à ses amis changea beaucoup de choses pour les adolescents.
Si Théo, Pansy et Draco restaient relativement discrets – la menace de leurs parents étant trop grande pour être ignorée – les autres furent de plus en plus vus ensemble. Petit à petit, les étudiants commencèrent à les surnommer « La bande de Potter. » et ils adoptèrent le surnom avec sourire.

Eryxia fut introduite quelques jours plus tard auprès de la bande, même si Harry avait été très réticent à lui ouvrir la Salle sur Demande. Poudlard restait son nid, et cette salle était très précieuse pour un dragon vert.
Mais contrairement à ce qu'il crut, elle se montra respectueuse. Aussi arrogante et énervante soit-elle, elle restait une dragonne, avait-elle souligné. Et même si elle n'appréciait pas un autre dragon, elle restait respectueuse du territoire des autres.

Au grand dam du dragon vert, Eryxia s'entendit très vite avec les autres filles de la bande, mais elle se rapprocha particulièrement de Pansy. Eryxia était aussi exubérante que Pansy était discrète, et étrangement cette combinaison semblait ravir les deux jeunes filles. De ce fait, elle était très souvent présente dans la Salle sur Demande.

Blaise tenta de la séduire, envouté par le charme qu'elle dégageait. Il fut proprement envoyé sur les roses, et même si la dragonne avait gardé un sourire très froid durant toute leur altercation, il avait saisi le message : les dragonnes, ce n'était clairement pas pour lui. Trop violentes à son gout, surtout celles du Vol Noir.

Mais les secrets ou les rêves qu'ils avaient tous partagés avait renforcé leurs liens. Il n'était pas rare de voir Pansy, Ginny et Cédric étudier ensemble, quelques livres de droit posés à côté de la Serpentard. Théo et Neville discutaient souvent de médecine, quand Hermione et Draco parlaient des nouvelles technologies moldues.

Mais ce qui surpris le plus Harry, fut Ron. Eryxia n'était pas présente lors de sa réunion avec eux, elle n'aurait jamais pu se douter que le rouquin était un grand fan de musique. Quelle ne furent pas la surprise des Gryffondors lorsqu'ils découvrirent Eryxia, un jeudi soir, en train de chanter à plein poumons sous les rires et applaudissements des autres Serpentards, qui avaient fini les cours plus tôt qu'eux ce jour-là.

Voyant les quatre Gryffondors de troisième année entrer, les yeux de la dragonne pétillèrent encore plus fort. Harry se dit qu'elle était vraiment différente, quand elle souriait. Il aurait aimé connaître cette facette de la jeune fille, plutôt que subir constamment ses foudres. Ce jour-là, elle avait continué à chanter à tue-tête pendant au moins vingt minutes, et Ron finit par la rejoindre. Loin de se moquer de lui, les étudiants applaudirent le duo à tout rompre. Depuis, il n'était pas rare que de la musique – provenant de la radio ou de la bouche même de la bande – ne retentisse dans la Salle sur Demande. Même Harry se mettait à chanter, parfois, malgré son talent inexistant. Parfois, Luna et Hermione dansaient comme si le monde n'existait pas.

Et c'était un peu la réalité. Dans la Salle sur Demande, rien d'autre n'existait, si ce n'était l'amitié qui liait les étudiants. De la joie de la bonne humeur était monnaie courante, chacun évacuant son stress en présence des autres, que ce soit par la discussion, la chanson, l'étude…

— A quoi tu penses Harry ? s'enquit gentiment Cédric.
— A quel point notre vie est différente ici par rapport à Poudlard. J'aimerais que chaque étudiant puisse avoir de tels moments de bonheur dans cette école, sourit Harry.
— C'est vrai. Tu sais, je n'aurais jamais pensé voir des Gryffondor et des Serpentard s'entendre si bien. Et puis tu es arrivé, et je me suis dit que votre génération allait être la pire… Et je suis très heureux de m'être trompé.

Harry sourit à l'étudiant plus âgé.

— Tu as bon cœur Harry, et tu es ouvert d'esprit. Je suis content d'avoir rencontré quelqu'un comme toi.
— Tu es pareil, Cédric… dit le dragon en se sentant un peu gêné.
— C'est vrai, et je me suis longtemps senti seul dans ce monde, où seules les maisons importaient, avoua-t-il. C'est rafraîchissant, et rassurant, de voir que nous les jeunes, on est un peu moins cons que nos parents.
— C'est pas dit, ça… ricana Harry en désignant Ron et Draco s'engueuler au-dessus d'un échiquier renversé.

Cédric rit lui aussi.

— Mais tu sais ce qui me fait le plus plaisir ? demanda le Poufsouffle
— Dis-moi ?
— Quand je vous regarde, et toi en particulier, je vois des enfants qui ont grandi trop vite, avec trop de responsabilités. Et j'ai trouvé ça triste. Et puis… Je vous ai vus vous battre comme des enfants à cause d'un changement de couleur de cheveux. Et ça m'a rassuré. Vous avez beau être détenteurs de grandes responsabilités, vous n'oubliez pas d'être des enfants parfois.
— Je suis un ado ! s'offusqua Harry.

Cela ne fit que sourire Cédric.

— Mais assez parlé de nous. Tu as parlé à Cho ? s'enquit le dragon.
— Non… rougit le Poufsouffle.
— Le bal de Yule, c'est cette année pour elle, rappela Harry. Tu devrais en profiter. Avec qui tu étais allé à tes quinze ans ?
— Personne, je ne me sentais pas prêt.

Chaque année, le ministère tenait le bal annuel de Yule. Il était de tradition que les étudiants ayant fêté leur quinzième anniversaire avant le 31 décembre se présente officiellement à la population sorcière, quinze ans étant l'âge minimal légal pour devenir chef de famille.

De manière plutôt officieuse, c'était également là que se jouait beaucoup d'alliances politiques et maritales. De nombreuses familles de sang-pur continuaient de pratiquer le mariage arrangé, pour faire fructifier les affaires de l'une ou l'autre famille. Lorsqu'un couple s'affichait publiquement au bal de Yule, cela envoyait un message fort à la population.

Cédric avait déjà eu le sien, mais Cho avait fêté ses quinze ans cette année, et se présenterait donc fin d'année. Si elle y allait seule, Cédric allait devoir se battre pour attirer son attention, à la condition que la famille Chang accepte un mariage d'amour.

— Imagine si elle y allait avec un autre gars… suggéra Blaise, qui avait entendu la fin de leur conversation.
— Ouais… J'irai lui parler.
— L'équipe de Serdaigle s'entraîne tous les jeudis de dix-huit heures trente à vingt heures trente, signala Luna.

Cédric adressa un sourire éblouissant à la jeune elfe. Il jeta un œil à l'horloge, et détala rapidement en constatant qu'il était presque vingt heures.

Mais l'ambiance légère qui régnait s'alourdit drastiquement lorsque Neville approcha du dragon, la mine sombre. Pour quelqu'un d'aussi jovial que le dryade, cela ne présageait rien de bon.

— Harry, je pense qu'on risque d'avoir un problème…
— Encore ? soupira-t-il. Quelqu'un s'est approché des détraqueurs ?
— Heureusement non, mais notre nouveau professeur de défense est un loup, déclara-t-il sans prendre de pincettes. Et selon Severus, il est un solitaire toujours soumis à la malédiction de Goldrinn.

Harry grimaça à cette annonce.
S'ils avaient, avec l'autorisation du concerné, annoncé que le professeur de potion était une créature magique et qu'il était bien plus aimable dans un cadre privé, la bande avait émis quelques réserves au sujet de Remus Lupin et son comportement des plus étranges.
Avoir la confirmation qu'un énième loup-garou régnait dans les murs était, en soi, relativement mineur : cinq autres loups formaient une meute temporaire dans l'enceinte de l'école.

Ce qui était préoccupant était plutôt les deux caractéristiques du professeur. Un loup solitaire, sur le territoire d'une meute, ça ne faisait jamais bon ménage.

— La malédiction de Goldrinn est avérée ? s'enquit le dragon.
— Severus lui-même brasse la Tue-Loup en ce moment même… grimaça Neville.
— Par tous les dragons, quand est-ce qu'on passera une année normale…
— Les gars ?

C'était Ginny qui les avait interrompus. Neville et Harry se tournèrent vers elle, et constatèrent que les quelques étudiants présents les regardaient avec curiosité.

— C'est quoi, la malédiction de Goldrinn ? Et vous avez parlé de Tue-Loup…
— Les deux sont liés, expliqua Harry en soupirant. Il y a très longtemps, avant que la magie comme nous la connaissons soit maîtrisée, il existait différents types de magiciens. Parmi eux, il y avait, et il y a toujours, les druides, des êtres capables de métamorphose animale, sous la bénédiction d'Anciens. L'un d'eux mena des expériences risquées, et cela tourna au désastre. Les druides sous forme de loup commencèrent à perdre l'esprit et devinrent sauvages, agressifs et sanguinaires. L'épidémie se propagea à travers le monde lorsqu'ils mordaient leurs proies sans les tuer, même parmi des humains normaux. Il y a des milliers d'années, ce fléau fut nommé la Malédiction Worgen, ou bien la Malédiction de Goldrinn, qui a inspiré le druide responsable de ce carnage. Aujourd'hui, nous le connaissons comme la Malédiction du Loup-Garou.
— D'accord… Mais c'est quoi, exactement le problème ? s'enquit Théo, qui ne voyait pas où Harry voulait en venir.
— Les porteurs de la malédiction de Goldrinn sont incapables de se contrôler sous la pleine Lune, à moins de recourir à la potion Tue-Loup, là où les loups qui ont reçu la bénédiction d'Elune ont appris à dompter la bête et restent totalement maîtres d'eux.

L'annonce fut lâchée comme une bombe. Pansy en laissa tomber son livre et Ron écarquilla les yeux. Blaise, Neville et Luna acquiescèrent, peu surpris.

— Des loups-garous qui se maîtrisent ? s'écria Théo. C'est possible ?
— Bien sûr, mais cela demande beaucoup d'entraînement et de volonté pour recevoir la bénédiction d'Elune, qui contre la malédiction de Goldrinn. Dans le cas de Lupin, il n'a, semble-t-il, même pas conscience qu'un choix s'offre à lui, déclara Neville, qui avait fait ses recherches. Le problème étant que, les loups d'Elune ne font aucune distinction entre eux et les loups de Goldrinn. Si Lupin s'aventure sur leur terrain de chasse, sans chercher à rejoindre la meute, ça risque de déclencher une guerre de territoire.

Harry échangea un regard sombre avec Neville. S'il y a bien une chose qu'ils voulaient éviter, c'était un écharpage collectif entre des étudiants et un professeur. Il n'imaginait même pas les problèmes que cela causerait dans la vie étudiante si les étudiants loups se rebellaient contre leur professeur. En plus de causer du grabuge, cela mettrait à mal le secret de tous les loup-garous de l'école, et aucune créature ne souhaitait qu'un des leurs soit exposé : s'il y avait des loups, il pouvait y avoir d'autres créatures.

— Qu'est-ce qu'on fait ? demanda le forestier. On va voir Lupin ?
— Mauvaise idée, s'interposa Luna, ses yeux bien trop vifs pour que cela ne soit bon signe.
— Lupin est encore trop proche de Dumbledore, acquiesça Harry.
— Les visions sont formelles, si vous allez le voir maintenant, vos secrets seront bien trop vite éventés, et Dumbledore ne vous lâchera pas, prévint Luna. Ce fil du destin est tangible, il n'est pas modifiable.
— On va devoir le garder à l'œil alors… grommela Blaise. On avait bien besoin de ça.

Harry hocha la tête, peu ravi.

— Heureux sont les simples sorciers, soupira-t-il. Pas de problèmes de ce type pour eux.
— Euh… ouais… se manifesta Pansy. On vient quand même d'apprendre qu'un loup-garou qui ne se contrôle pas se cache parmi nos profs. Je trouve pas ça amusant, personnellement.
— Oh allez… la taquina Eryxia. Que serait la vie sans un peu de danger ?

Harry leva les yeux au ciel. Ah, ces dragons noirs…


~ H.P ~


Harry se rendit vite compte que Lupin allait être un sérieux problème. Il échangea un regard désespéré avec Blaise et Neville.
Entre le vieillissement prématuré, les cicatrices au visage, l'air éreinté quelques jours après la pleine lune et les vêtements rapiécés, il ne lui manquait vraiment que la pancarte « Je suis un loup-garou » pour finir la panoplie.

Mais l'homme était très compétent. Le cours, basé sur les épouvantards, fut extrêmement intéressant. Harry grinça des dents, toutefois, lorsqu'il l'empêcha d'affronter la créature et décida de rester après le cours.

— Et en plus sa plus grande peur, c'est… marmonna Draco en voyant l'épouvantard de Lupin prendre la forme de la pleine lune.
— Sérieusement… renchérit Hermione. Heureusement que nos camarades ne sont pas les couteaux les plus aiguisés du tiroir.
— Quoi ?
— Ils ne sont pas futés.
— Ah. Oui, heureusement pour lui.
— Quelle idée de s'appeler Remus Lupin aussi… soupira Harry. C'est provoquer le destin aussi…

Ses amis ricanèrent en le laissant seul pour discuter avec son professeur.
Harry savait qu'il allait devoir faire attention : la loyauté de Lupin était entièrement acquise à Dumbledore, toutefois, il voulait ses réponses.
Son ego de dragon avait été profondément heurté par le geste du professeur.

— Monsieur Potter ? s'enquit Lupin en haussant un sourcil.
— J'aimerais savoir pourquoi vous ne m'avez pas laissé affronter l'épouvantard, monsieur.
— Pour être honnête, je ne souhaiterais vraiment pas voir apparaître un sosie de Vous-Savez-Qui dans ma salle de classe, monsieur Potter.

Harry cligna des yeux une fois, puis deux fois.

— Oh. Je n'avais pas pensé à ça.

Ce fut à Lupin de cligner des yeux, un peu surpris.

— N'est-ce pas là ce à quoi vous pensiez ? demanda le loup-garou.
— Pas vraiment, répondit Harry en haussant les épaules. Je veux dire, oui, c'est un mage puissant, dangereux et qui veut ma peau. Mais ce n'est pas vraiment ma plus grande peur…

À cet instant, Harry réalisa qu'il ne voulait pas affronter l'épouvantard devant qui que ce soit.
Il venait de réaliser quelle était sa plus grande peur…

— Dans ce cas, voulez-vous l'affronter ?
— Je…

Harry hésita un instant.

— Seulement si vous promettez de n'en parler à personne.

Lupin lui fit un sourire encourageant. Harry se tourna vers l'armoire, et brandit sa baguette. Il jeta un coup d'œil à son professeur, qui n'avait qu'une expression paisible sur les traits. Bizarrement, Harry voulait lui faire confiance, alors qu'il savait pertinemment que le loup n'était pas fiable.
Pour l'instant…
Mais son dragon lui chuchotait de lui faire confiance, que ses instincts étaient les bons.

Il reporta son attention sur l'armoire, et Lupin ouvrit la porte.

Aussitôt, il vit Sandra Blanchécaille sortir de l'armoire, faisant écarquiller les yeux au loup qui reconnût instantanément l'amie de Lily.

— Harry… fit l'épouvantard d'une voix terriblement blessée.

Le dragon serra les dents et raffermit sa prise sur sa baguette, mais il ne parvint pas à prononcer la formule, tétanisé par ce qu'il voyait.

— Tu m'as tellement déçu… continua l'épouvantard. J'aurais dû te laisser auprès des Dursleys…
Ridikkulus !

Harry avait presque sifflé le sort en fourchelang en sentant son cœur se serrer de douleur.
Il savait que jamais Sandra ne le renverrait là-bas.
Il savait aussi que sa plus grande peur était de décevoir sa mère adoptive.

— Harry… murmura Lupin, visiblement sous le choc.
— Ne parlez de ça à personne, gronda Harry, ses yeux devenus sombres. Pas même à Dumbledore.
— Qu'est-ce que…
— Lupin je vous jure que si vous parlez de ça à quelqu'un, Goldrinn lui-même ne vous sauvera pas de la fureur d'Elune, je peux vous le garantir.

Lupin s'étrangla aux mots du jeune garçon qui s'enfuit de la pièce en courant, visiblement chamboulé.
Le professeur s'assit, sonné. En l'espace d'une dizaine de minutes, il avait revu l'amie de Lily, découvert la plus grande peur du fils de son meilleur ami, que les Dursleys avaient été impliqués et que le garçon craignait d'y retourner, mais aussi que le Survivant connaissait son secret. Sinon, jamais il n'aurait parlé de Goldrinn.

Lupin leva des yeux interrogateurs vers la porte, là où s'était enfui l'étudiant. Il avait longtemps attendu de pouvoir revoir le fils de James, mais rien ne l'avait préparé à ça.
Sa première pensée fut d'aller demander des comptes à Dumbledore, mais la mention d'Elune l'avait paralysé. Il ne connaissait pas ce terme, mais il résonnait en lui avec une puissance telle qu'il avait dû s'asseoir. C'était un avertissement de la magie elle-même, ou il ne s'y connaissait pas.

Le loup-garou se promit de tirer tout ça au clair.
Et de laisser le directeur en dehors de ça. Visiblement, il y avait bien plus de secrets entourant le fils de James qu'il n'y paraissait, et il était bien décidé à s'assurer que Harry était en sécurité.