De retour !
Me voilà avec une nouvelle fic sur Assassin's Creed, que je commence enfin après l'avoir cogitée un moment.
Je commence en Rating T, mais je changerai peut-être en rating M par la suite. Je vous préviendrai =3
Voilà ! Après toute cette parlotte, je poste le premier chapitre, qui fait plus office d'introduction… Le prochain sera plus long, avec plus de matière ! Et arrivera vite, si je suis productive xD (les partiels, encore et toujours…)
Le disclaimer habituel : Assassin's Creed ne m'appartient pas et je n'écris pas dans un but lucratif.
Bonne lecture !
Petite précision : l'histoire se passe à l'époque du troisième opus, Assassin's Creed Brotherhood =)
Leonardo da Vinci soupira. Son atelier lui sembla soudain encore plus vide, froid, et sombre qu'il ne l'était en réalité, soit tout à fait inapproprié à un artiste déjà en mal d'inspiration. Il se gratta le menton, commença à faire les cent pas, et se pencha sur ses croquis. Finalement, il en déchira un en vociférant.
« Merda ! »
Maudits Borgia. Voilà qu'il se retrouvait emprisonné dans un endroit lugubre, avec quelques bougies seulement pour l'éclairer, et l'obligation formelle de dessiner, incessamment sous peu, plusieurs plans de machines de guerre, faciles à construire et qui pourraient être prêtes rapidement. « La conquête de l'Italie n'attend pas », avait déclaré Cesare.
Leonardo avait déjà imaginé un char et une machine volante ; mais ça ne suffisait pas aux Borgia. Après avoir la possibilité de conquérir par la terre et par les airs, il leur fallait conquérir par la mer. Aussi demandaient-ils, ou plutôt forçaient-ils l'artiste à inventer une dernière machine capable de couler les navires les plus résistants. Et là, Leonardo n'avait aucune idée.
Il était en train de penser à une machine capable de se déplacer sous l'eau quand un membre de la garde entra dans son atelier sans frapper. L'ingénieur eut un sursaut, mais ne dit rien. De toute façon, aucune remarque n'était tolérée de sa part.
« Une lettre pour vous, Maestro ».
Le garde la déposa sur le bureau et sortit aussitôt.
En saisissant la lettre, Leonardo constata qu'on avait brisé le cachet, et de ce fait, déjà lu. Son courrier arrivait toujours chez lui, personne n'était au courant de sa « captivité » et, régulièrement, on le lui apportait dans son nouvel atelier. Il déplia le papier non sans un tremblement :
Mon cher Leonardo,
Je m'inquiète pour mon enfant, que je n'ai pas revu au logis depuis bien des mois. Quel malheur ! Je souffre de son absence, elle me pèse, je m'ennuie de lui ; Florence semble si dépeuplée depuis qu'il n'est plus là. J'ignore où il se trouve. Voilà pourquoi je vous envoie cette missive, car j'espère que vous saurez vous-même où lui faire part de ma détresse. Sa nièce est arrivée depuis deux jours dans notre maison, et se languit de lui. Puis-je vous demander, s'il vous plaît, de ramener mon enfant à la raison, et de l'inciter à rentrer chez nous ? Je vous remercie d'avance pour votre bonté.
En espérant vous revoir bientôt, vous aussi.
Rosa
Leonardo sourit en repliant la feuille. Maria Auditore savait toujours aussi bien s'y prendre lorsqu'il s'agissait de faire passer des messages qui auraient pu tous les compromettre. Et apparemment, les Borgia n'y avaient vu que du feu, n'ayant pas su lire entre les lignes. Il faillit rire en pensant qu'il tenait la preuve que l'assassin rôdait toujours à Rome, qu'il avait entre les mains une piste qui aurait pu les mener jusqu'à tous les derniers Auditore vivants, cachés à la Rose Fleurie, mais il se ravisa.
Il cacha la lettre dans son veston et demanda à sortir ; il avait besoin de prendre l'air, et d'un peu de lumière, aussi. « S'aérer la tête, c'est bon pour les idées ! » s'exclama-t-il une fois dehors alors qu'il s'éloignait du château Saint-Ange.
Leonardo ferma les yeux et fut heureux de sentir les rayons du soleil lui réchauffer les joues. Il inspira l'air frais à plein poumons et se mit en route, à la recherche d'Ezio.
J'ai oublié de préciser plus haut : Assassin's Creed ne m'appartient évidemment pas, mais « la nièce », oui ! =p
