Bon, je galère à maintenir un rythme, mais j'en ai besoin, alors je m'engage à poster au minimum un chapitre chaque samedi, avec peut-être un de plus en semaine quand j'arrive à produire quelque chose ! Avoir des objectifs, ça aide à se motiver !
Merci encore à toustes pour vos reviews... VOus êtes adorables à être aussi patients et compréhensifs... coeur coeur fort coeur
77Hildegard : C'est une petite fille de mon côté aussi :D Pour le moment, on a eu qu'une seule aventure de couche débordante, mais c'était lors de la visite chez la sage-femme... La honte X,) J'avais pas prévu de tenue complète de rechange, mais ça donne une bonne leçon !
Ah, concernant Lucius, j'ai pete pas été claire (et pis c'est pas évident avec les retours en arrières et changements de points de vue...) Mais en gros, il s'est fait attaqué une première fois par le détraqueur, puis drago l'a soigné à l'infirmerie, puis ils sont ressortis, il y a eu les patronus combinés de Drago et Harry, puis Drago a perdu ses souvenirs et est parti préparer du chocolat chaud, Lucius en a profité pour lancer une pique à harry qui l'a attaqué, puis ils se sont de nouveau tous retrouvés pour discuter de Rosier, sont ressortis, Drago a fait sa legilimancie, Lucius s'est évanoui, puis un bisou pour Détrakool !
En passant : Ouiii, j'ai adoré écrire le point de vue de Lucius et essayé d'en profiter pour rajouter plein de détails glauques (genre, j'ai bien aimé préciser que son père n'aurait pas accepté un mariage à ce point consanguin... Sous entendu, un peu consanguin, ça paaaaaaaaaasse XD)
Drayy : Merci de tout coeur pour ce commentaire :D hésite pas à me dire en combien de temps tu es arrivé à ce dernier chapitre X,D
Guest : Merci comme toujours :D
Eiilys : héhéhé, dans ce cas, mission remplie pour moi ! Je voulais vraiment le rendre répugnant sur chacune de ses pensées, et hyper arrogant !
Drago avait posé ses lèvres sur celles du Détraqueur et lui avait donné un baiser.
De lui-même il avait offert son âme à la créature, et celle-ci s'était… apaisée.
Ou alors il se trompait ? Harry souhaitait pus que tout, et désespérément, se tromper. Il n'avait jamais vu un réel baiser de Détraqueur parvenir à son terme, mais Mullan et Vissarion, si, et ils affirmaient que ce n'était pas censé se dérouler comme ça. Le Détraqueur aurait dû pousser son râle et on aurait dû voir l'âme de Drago être aspirée.
Ils avaient vu l'inverse : Le son que Drago avait émis, Harry ne voulait plus jamais l'entendre. Et puis quelque-chose de lumineux était sorti de la gorge du Détraqueur, et Drago l'avait avalé.
Et depuis trois jours, Drago ne s'était pas relevé. Il semblait plongé dans un sommeil éternel.
« Vraiment ? s'était étonné Monsieur Temrah. Habituellement, leur esprit ne se réveille pas, mais leur corps ne s'endort plus jamais tout à fait non plus. »
Bien sûr, tous les autres avaient été soignés. Même Nguyen. C'étaient les gobelins du Maléfistinat qui s'en étaient occupés, mais face à Drago, ils étaient restés silencieux et s'étaient regardés en affirmant qu'ils s'occupaient les malades et les blessés, pas des cas désespérés, et qu'on ne pouvait pas recoudre les âmes déchirées.
Harry avait été incapable de quitter son chevet. S'il s'éloignait, alors il était certain que Vissarion en profiterait pour l'emmener. Il avait dit à Drago qu'il acceptait son départ, mais imaginer tous ces inconnus poser leurs mains sur lui, fouiller dans son esprit, lui arracher ses souvenirs les plus intimes… Il ne savait pas trop s'il s'opposait à son départ pour le protéger, par amour, ou pour le retenir, par avidité. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il ne pouvait pas s'éloigner.
Il se tenait du côté gauche du brancard, le côté de Drago qui était le plus abimé : Son visage déformé, sa main aux doigts tordus, la marque des ténèbres sur son avant-bras, l'énorme cicatrice rose sur sa hanche, les dizaines d'autres, rouges et blanches, sur son torse, celle qui lui déformait le téton, et en dessous de tout ça, son cœur brisé… Amusant. Il n'avait pas choisi de s'installer de ce côté-là, mais encore une fois : Il était incapable de bouger.
Au début, il y en avait eu pour s'installer de l'autre côté : Vissarion avait passé des heures, là, à le supplier de lever son Serment, de le laisser fouiller son esprit. Harry avait presque failli craquer : Peut-être que sous son crâne, il y avait la réponse à ce qui s'était passé… Et puis il avait abandonné l'idée : Si Drago avait voulu que quelqu'un sache, alors il en aurait parlé.
Il y avait eu Runcorn et d'autres Surveillants, bien-sûr. Drago était devenu le chouchou de toute l'équipe, après tout. Il était un spectacle permanent, encore meilleur que celui du Survivant. Les Welbert avaient passé longtemps à essayer de le rassurer, à lui affirmer qu'il n'était pas responsable, qu'on pouvait très bien vivre sans être heureux. Amusant, là aussi.
Évidemment, il y avait eu Ron et Hermione. Ils avaient étés les plus difficiles à supporter : Ce n'était pas la première fois qu'il se disait qu'il était un danger pour ses amis et qu'il finissait par arriver des horreurs à tous ceux qui prenaient le risque de l'aimer… Avant de partir à la chasse aux Horcruxes, il avait déjà voulu les abandonner pour les protéger, mais ça n'avait pas fonctionné : Ils étaient trop fidèles et dévoués. Pour la première fois, il avait eu l'idée de les blesser, pour être certain qu'ils s'en aillent enfin. Avec un ton apathique, il avait fini par absolument tout leur révéler, jusqu'aux détails les plus sordides, de sa relation avec Drago. Quand il avait oublié de le nourrir, quand il lui avait ordonné de crier, quand il l'avait pris sur la table sur laquelle ils avaient ensuite tranquillement mangé, brutalement, hargneusement, juste parce qu'il avait été vexé de ne pas le voir bander. Hermione l'avait supplié de se taire, avait pleuré, s'était bouché les oreilles, et puis finalement, ils avaient quitté l'île.
Lucius Malfoy n'était jamais venu, et tant mieux : Harry n'était pas sûr qu'il aurait pu le supporter. Le type s'était planqué dans le carrosse Maléfistinien dès qu'il l'avait pu, et n'en était jamais ressorti. D'après la rumeur, l'estocade que le Détraqueur lui avait infligée et que Drago avait maladroitement soignée aurait pu ne le priver que d'un œil, mais quand lui-même l'avait agressé, c'était les gobelins Européens qui avaient pris la relève, et pour eux, l'esthétique avait peu d'intérêt : Il avait été recousu sommairement avant d'être rafistolé, et les traits tirés de son visage étaient répugnants et méconnaissables. Ce n'était évidemment pas assez. Harry espérait que cette résidence Romaine que Drago avait demandée mettrait des années à être construite, et qu'en attendant, ce monstre soit torturé lentement et longtemps dans la prison Parisienne… Et puis il se rappelait que ce souhait allait à l'encontre de la volonté de Drago, et il pleurait.
« Monsieur le Directeur. »
Harry ne leva pas les yeux. C'était la voix de Mullan. Celle-là n'apportait jamais de bonnes nouvelles.
« On vient de recevoir les autorisations du Magenmagot et du Ministère. Rosier va pouvoir être extradé. »
Rosier…
Drago avait prévu son coup : Dans sa poche, il avait glissé un origami d'oiseau, et sur celui-ci, une espèce de liste de ses dernières volontés. Pas de belles formules alambiquées, un texte laconique et direct : « S'il fallait que je ne me réveille pas, alors je souhaite que Rosier hérite de toutes mes responsabilités et de tout ce que vous m'auriez octroyé. Je suis l'unique responsable de la mort d'Ackerley. »
Harry avait refusé que Vissarion puisse le rencontrer avant que l'autorisation n'arrive. Il ne savait pas trop pourquoi. Peut-être qu'il craignait, comme Drago avant lui, que le Grand Élu ne maltraite ce prisonnier ? Et puisque Drago s'était entiché de lui, il semblait logique de le protéger. Il aurait peut-être dû faire plus d'efforts de ce côté-là ? Il n'avait pas eu cette énergie. Et puis après tout : C'était ce que Drago avait demandé, que cet homme puisse prendre sa place à Rome.
Mullan n'avait pas bougé. Harry se força à prendre la parole :
« Vous pouvez vous en occuper, Major. »
Elle se déplaça jusqu'à la tête de lit, et après avoir attrapé sans ménagement la mâchoire de Drago pour tourner son visage vers elle, elle lui souleva une paupière et observa son œil sans vie avec un air désintéressé.
Harry se retint d'intervenir. Après tout, cette femme cachait des choses. Il n'était pas interdit d'espérer. Peut-être qu'elle allait ôter son masque de laideur, se révéler être une sublime enchanteresse, et l'informer qu'un simple baiser d'amour sincère pourrait lever la malédiction qui…
« Très bien, je vais chercher le Professore. »
Elle laissa retomber le visage de Drago sur l'oreiller trop fin du brancard et s'en alla sans plus de cérémonie.
Harry observa la paupière qui se refermait lentement, mue par un réflexe mille fois ralenti.
« Est-ce qu'il est mort ? »
Il tourna la tête pour regarder l'homme qui venait de parler, que Mullan avait amené avec elle et qu'elle avait abandonné là.
Sans aller jusqu'à dire que tous les Sangs-Purs se ressemblaient, ça semblait évident pour Rosier : Les yeux gris pale, les cheveux noirs et ondulés, rappelaient ceux de Sirius, Bellatrix ou Andromeda. La forme du front, la finesse des lèvres, l'arrogance du sourire… Le type avait été tabassé, et son visage était tuméfié, un œil cocardé, la lèvre fendue… Comme pour Sirius ou Bellatrix, ça n'enlevait rien à sa beauté. Ses mains étaient menottées, mais comme Lucius Malfoy, il parvenait à garder une élégance souveraine et une prestance tout à fait horripilante.
« Non », répondit Harry avec une voix rauque et lente qu'il ne se connaissait pas. « Est-ce que ça vous déçoit ?
– Ça dépend de ce qu'il a réussi à obtenir pour moi, gloussa le prisonnier. La Major Mullan ne m'a pas beaucoup parlé sur le trajet. »
– Les derniers mots que j'ai entendu de sa bouche étaient pour vous : L'intégralité de mes souvenirs de Rosier, pour l'innocenter. Marchebank les a consultés. Elle affirme que vous avez attaqué vos coéquipiers sur son ordre à lui. Que vous êtes un déséquilibré, et qu'il vous a manipulé. »
Rosier éclata d'un rire qui ressemblait à un aboiement.
« Ahaha ! Oui, c'est le cas ! Tout est de sa faute. Qu'est-ce qui va m'arriver, alors ? Sainte Mangouste ou la liberté ? »
Harry eut soudain envie de l'étrangler.
« Vous allez pouvoir vivre à Rome en homme libre, cracha-t-il tout de même. Vous seul aurez l'autorisation de fréquenter Lucius Malfoy, qui sera mis en quarantaine dans une résidence surveillée. Il aurait surement souhaité que vous le traitiez décemment, mais il ne l'a pas précisé.
– Qu'a-t-il obtenu d'autre ?
– Un salaire, un logement. Des soins pour votre prétendu problème mental.
– C'est tout ?! » Il rit encore et vint se poster à la place qu'avait occupée Mullan quelques minutes plus tôt. Il se pencha en avant pour observer son visage comme s'il pensait y découvrir quelque chose de nouveau.
« Qu'est-ce que vous espériez de plus, exactement ? » Dans le fond, Harry s'en moquait. Il ne savait pas trop pourquoi il lui parlait.
« Ah, ce serait trop long – et de toute façon impossible – de vous expliquer le plaisir qu'il y-a à se venger. À voir quelqu'un qu'on déteste être détruit.
– Vous le détestiez ?
– Lui ? Non. Moins que le reste de sa famille, en tout cas. »
Harry fronça les sourcils. Drago, Kenaran et lui… Tout semblait toujours tourner autour de la famille.
« Un truc de Sang-Pur, j'imagine ? marmonna-t-il. Vous vous trompez. C'est un plaisir que je peux très bien imaginer. Que j'ai moi-même expérimenté.
– Vraiment ? »
Le regard de Rosier quitta Drago pour se riveter au sien, et Harry réprima un frisson.
Ce n'était pas seulement une vague ressemblance : Ses yeux avaient vraiment une forme et une couleur identiques à ceux de Narcissa Black, un peu plus bleus et doux que ceux de Drago ou de son père. Il les avait vus souvent : indifférents la plupart du temps, mais aussi remplis de larmes contenues quand elle lui avait parlé de son fils, ou brulant de rancœur quand elle évoquait son ex-époux. Ceux de Rosier étaient un peu plus exorbités, les paupières un peu plus lourdes, et ils évoquaient la folie, comme ceux de Bellatrix Lestrange.
« On dit pourtant que Monsieur Harry Potter est bon et miséricordieux, reprit-il. Que même à Lord Voldemort, il a voulu, jusqu'à la fin, offrir la rédemption. Qui a eu l'honneur de mériter plus de haine dans votre cœur que le Seigneur des Ténèbres ?
– Il se trouve devant vous. »
Les yeux gris retombèrent sur l'alité :
« J'ai du mal à y croire. Drago n'est qu'une petite Souris, fragile et innocente. Pour quelle raison pourriez-vous le détester ? »
Harry haussa les épaules. Pour des rancunes de gosse, parce qu'il était un Mangemort, et parce qu'il lui avait semblé tout sauf fragile et innocent. Parce que Drago le détestait déjà, il qu'il pensait donc n'avoir rien à perdre à lui retourner la pareille.
« Je comprends mieux pourquoi il a accepté mon amitié, reprit Rosier d'une voix douce. Pauvre petite Souris. Existe-t-il quoi que ce soit au monde qui puisse te donner envie de revenir du côté des vivants ? » demanda-t-il à Drago en lui effleurant la joue de ses phalanges repliées.
Ce n'était probablement pas le cas, non. Drago avouait de lui-même n'avoir jamais eu d'ami. Sa relation avec sa famille était catastrophique. Il n'avait quasiment aucune passion si ce n'est un vague intérêt pour les échecs et la lecture. Il avait si peu de souvenirs heureux qu'il avait fallu lui inventer un futur complètement aberrant pour espérer obtenir un Patronus. Et quand enfin, cet espoir avait été suffisamment solide, il lui avait été arraché. Il aimait la douceur, le calme et les baisers. À part ça…
Rosier avait toujours ses mains menottées et lui caressait doucement le visage. Encore une fois, Harry se retint d'intervenir.
La voix de Rosier sembla se répéter, comme un écho, et Harry mit du temps à réaliser que la phrase avait changé :
« Existe-t-il quoi que ce soit au monde qui puisse me donner envie de te faire revenir du côté des vivants ? »
Harry réarticula silencieusement les mots avant de froncer les sourcils et d'éclater :
« Vous pensez en être capable ?! Vous savez comment le réveiller ?
– Je pense en être capable, confirma doucement Rosier. Je sais que ce n'est pas uniquement par vengeance qu'il m'a demandé de rendre Ackermey aveugle. Je sais qu'il cherchait à établir un contact avec…
– Alors faites-le ! » ordonna Harry en se redressant d'un bond.
Il se rappela qu'il ne s'était pas levé depuis trois jours quand il réalisa que ses jambes étaient ankylosées. Il eut besoin de s'agripper au brancard pour ne pas tomber, et celui-ci grinça légèrement sous son poids.
« Existe-t-il quoi que ce soit au monde… » commença à répéter Rosier, mais Harry l'interrompit immédiatement :
« Tout ce que vous voudrez !
– Que vaut votre parole, Monsieur Harry Potter ?
– Je ferais un serment inviolable si vous…
– Ne prononcez pas ces mots devant moi », prévint Rosier. Il se redressa, puis poursuivit : « Savez-vous qui je suis ? »
Harry commençait, lui aussi, à admettre que le type avait peut-être bien un problème mental… Mais s'il existait une chance, une chance infime de réveiller Drago, de comprendre ce qui était arrivé… Il se passa une langue nerveuse sur les lèvres avant de marmonner :
« Vous êtes Chrysanthos Rosier. »
L'homme ne répondit pas, ne bougea pas un muscle, mais ses yeux étincelèrent.
« Vous êtes un Sang-Pur, compléta Harry en résumant ce qu'il savait. Vous avez été arrêté pour avoir refusé de décliner votre identité…
– Non. »
Rosier secoua doucement la tête pour souligner une erreur et Harry hésita : « Vous n'avez pas décliné votre identité. Peut-être… parce que quelque-chose vous en a empêché ? » Il se souvint de la mise en garde précédente, puis tenta : « Un Serm… » Les yeux gris étincelèrent à nouveau et Harry se corrigea : « Une promesse ? Une promesse contre laquelle vous ne pouvez rien faire ? »
Rosier garda la bouche fermée, et Harry se sentit bizarrement éveillé. Cela faisait trois jours que rien ne l'avait intéressé à part le sort de Drago, mais… Il avait toujours été curieux, il avait toujours aimé dénouer les énigmes, les mystères et les complots. Et Drago l'avait choisi. Drago l'avait choisi.
« Une promesse qui vous empêche de parler. Ou du moins de parler de certains sujets. De votre identité. »
Il baissa les yeux.
« Vous êtes lié à Drago. Par le Sang », devina-t-il. Puis il étudia de nouveau Rosier, attentif au moindre signe de tête, à la moindre crispation. « Rosier… Le dernier Rosier est mort il y a un peu plus de 20 ans, tué par Maugrey Fol-Œil, et soudain, vous apparaissez. Ce n'était pas votre nom avant ça. Il vous a été transmis parce qu'il n'y avait plus personne d'autre pour le porter. »
La pratique avait déjà été évoquée devant lui : Une tradition chez les Sang-Purs, pour que le nom échoit à un cousin proche ou à une veuve, plutôt que de disparaître.
Rosier le fixait toujours, et dans son regard, quelque chose remuait, semblait avoir besoin de sortir.
« Vous étiez marié ? Vous avez divorcé ? » chercha à deviner Harry, mais Rosier secoua doucement la tête.
« Un remariage ? proposa-t-il encore. Un divorce ? Votre mère a changé de nom entre temps ? »
Les yeux brillèrent à nouveau.
« Rosier était son nom de jeune fille ? Vous avez été conçu hors mariage ? »
Harry se souvint soudain que le nom de « Rosier » avait été prononcé par Vissarion, lorsqu'il dressait la liste des Legitimens de la branche maternelle de Drago.
« Druella Black ! se souvint-il. La mère de Narcissa. La femme qu'il a aimée. Son nom de jeune-fille était Rosier ! Il a parlé d'un enfant qu'il voulait adopter. Ensuite, elle a été mariée au grand-père de Drago, Cygnus Black, et l'enfant a disparu. L'affaire a été étouffée. Seules les apparences comptaient. »
L'hypothèse faisait de Rosier le demi-frère de Narcissa Black et l'oncle de Drago…
« Qui était votre père, Chrysanthos ? Est-ce que vous le savez ? Il était forcément un Sang-Pur, sinon, le nom ne vous aurait pas choisi. »
Quelque chose vacilla dans le regard gris, et Rosier se redressa doucement.
« Cette pratique doit cesser, Monsieur Harry Potter. Un tabou doit être posé sur ce mot. Aucun enfant ne devrait jamais être soumis à cette malédiction. »
Harry se sentait vaguement hébété, comme s'il venait de courir un marathon. Il ne comprenait pas trop pourquoi l'exercice de pensée l'avait intéressé, puis son regard retomba sur la silhouette immobile sur le brancard.
« Si vous êtes capable de le ramener, alors je vous promets que ce sera le cas. »
Surprenant Harry et le faisant chanceler, Rosier leva son petit doigt pour sceller leur pacte. L'attitude était si ridicule qu'il faillit se rappeler que le type était bizarre, peut-être malade, en tout cas fou à lier. Venant de lui, le geste semblait avoir plus d'incidence qu'un Serment Inviolable. Rosier remarqua son trouble et ne fit rien pour le rassurer :
« Attention, Monsieur Harry Potter, avec ce genre de promesse, ce n'est pas votre vie que vous mettez en jeu… »
Harry haussa finalement les épaules et crocheta son auriculaire sur le sien :
« C'est surement pour ça que j'hésite. Ma vie, j'ai l'habitude de la risquer. »
Bon, ça, ça fait parti des (nombreux) trucs que je pense avoir loupés avec cette fic : J'ai un peu trop monté la hype sur l'identité de Rosier, alors que c'est juste un gosse de Sang-Pur illégitime... A l'origine, ca que je voulais surtout, c'était :
1- quelqu'un pour énucléer les yeux d'Ackerley à la place de Drago (parce qu'il reste un petit froussard qui aurait bien du mal à se venger tout seul)
2- quelqu'un pour souligner le fait que Harry, en 10 minutes, il est capable de résoudre un mystère (parce que contrairement à ce que Drago pense, il n'est pas stupide XD) alors que Drago n'est vraaaaiiiiment pas du genre à beaucoup s'intéresser aux gens et s'en fout (mais ca, c'est répétitif avec l'affaire de Mullan et la Selkie X,) )
J'espère que cette révélation n'est pas trop décevante... En tout cas, personne n'a été fafouiller dans l'arbre généalogique de la famille Black pour voir le nom de Druella Rosier, et ça m'a un peu soulagé XD
See you soon !
