Petit mot de l'auteure : Ce texte a été écrit pour la 142e nuit du FoF du le thème "Trêve" Note : spoil de la s3 et petits spoils de la fin.
Je remercie les gens qui ont reviewés !
La grande guerre qui opposait Edith et Mary avait connu plusieurs trêves.
Les plus courantes avaient été celles ayant lieu à Noël. Hors de question que vous gâchiez l'esprit des fêtes avec vos enfantillages ! Leur avaint intimidé leurs parents, et les deux jeunes filles s'y étaient tenues, explosant toutes les bonnes résolutions dès le 26 décembre.
Il avait eu, plus rares, des trêves spontanées. Elles survenaient généralement lorsqu'une des deux était malade ; l'autre décidait alors de laisser l'alitée en paix. Mary se contentait de demander lointainement des nouvelles d'Edith – en essayant de bien cacher toute inquiétude par rapport à l'état de sa sœur – quand la blonde poussait l'attention à se rendre dans la chambre de la malade.
Et puis, il y avait les trêves qui s'étaient imposées d'elles-mêmes, lorsque Sybil était morte ou que leur père avait eu cet ulcère si violent que pendant de longues heures, elles s'étaient crues orphelines. Durant ces moments de détresse, il n'y avait eu aucune place pour la mesquinerie, la vengeance, la jalousie. Il ne restait que deux sœurs désespérées de voir leur famille s'effondrer.
Mais, comme à chaque fois, la trêve s'était arrêtée et la guerre avait repris de plus belle. Jusqu'à ce que Mary porte le coup de grâce.
Je pensais que Edith vous l'avez dit.
Évidement que Mary n'en avait rien pensé. Elle avait beau s'en défendre, chacun des mots avec Eidth l'avait ensuite poignardée étaient vrais : elle n'avait jeté cette information que parce qu'elle se sentait triste et qu'elle estimait que tout le monde devait l'être. Elle n'était qu'égoïsme et amertume.
Mais lorsqu'elle avait vu Edith revenir au mariage, applaudir ce que elle-même lui avait pris, Mary sut que sa sœur venait d'initier une nouvelle trêve. Mais elle sut aussi qu'il fallait que ces dernières cessent. Elles devaient renverser ce cycle destructeur de guerres – trêves – guerres.
Elles devaient faire cesser les trêves. Car les trêves, par définition, entendaient la reprise des hostilités. Et Mary ne voulait plus de conflits – ce qui était ironique, vu qu'elle en avait déclenché la grande majorité. Mais voilà. La guerre devait cesser.
Alors elle appela Berthie, et pria pour que celui-ci leur apporte la paix.
