Petit mot de l'auteure : Ce texte a été écrit pour le calendrier de bibliothèque de fiction. On garde donc l'esprit de Noël, avec les contraintes "ange" "neige" et "aller ouvre le"
Je remercie les gens qui ont reviewés !
Edith était en train de dormir lorsqu'elle fut brutalement tirée du sommeil. D'ordinaire, elle aurait sûrement protesté ; mais comment pouvait-elle gronder sa fille d'être venue la réveiller en ce jour de Noël ? Son petit ange sautillait joyeusement, répétant à sa mère qu'elle devait vite descendre. Avant que celle-ci ait eu le temps de répondre, Marigold s'était tournée vers son beau-père.
- Bertie, viens vite ! Le Père Noël est passé !
- On arrive de suite, demoiselle, répondit dans un demi-sommeil.
La vision de son époux tâchant de se réveiller complètement, grandement aidé par sa belle-fille qui sautait sur place, attendrit Edith. Elle avait toujours rêvé d'une vie pareille, entouré de l'amour d'un homme tendre et de sa fille. Le fait qu'elle puisse passer un Noël comme cela était déjà un miracle en soi.
Elle se pressa donc d'enfiler une robe de chambre tandis que Bertie en faisait de même. En sortant de leur chambre, ils croisèrent Mary dans la même tenue ; le matin de Noël était décidément bien l'occasion de laisser tomber les tenues protocolaires. Edith sourit en imaginant sa grand-mère venir ouvrir les cadeaux habillée pareillement. Bien évidement, lorsque la petite troupe arriva dans le salon, la comtesse douairière était déjà là, et certainement pas en robe de chambre. Son visage fut légèrement surpris en les voyant arriver aussi relâchés, mais elle garda toute réflexion pour elle afin de mieux les embrasser.
Tout le monde étant réuni, l'ouverture put enfin débuter. Edith reçu plusieurs vêtements et parfum, un livre conseillant sur la gestion d'entreprise de la part de Tom et une charmante boule à neige de la part de Mary afin d'agrandir la collection qu'elle venait de commencer. Mais le cadeau le plus précieux fut celui que lui tendit Bertie.
Il ne payait pourtant pas de mine. À vrai dire, il s'agissait d'une simple feuille de papier. Elle demeura ainsi surprise, jusqu'à ce que Bertie ne lui dise :
- Aller, ouvre la.
Quand Edith lut ce qu'il contenait, elle eut les larmes aux yeux. Et pour cause : la lettre exprimait une demande d'adoption.
- Tu es sûr ? Murmura Edith.
- Bien sûr, répondit Bertie. Tu es ma famille. Alors Marigold l'est aussi. Et nous vivons déjà ensemble. Tu sais... je la vois vraiment comme ma fille. Alors pourquoi ne pas le rendre officiel ?
- T'ai-je déjà dit à quel point je t'aimais ? Dit la blonde en l'embrassant.
- Tu m'en as donné une petite idée hier.
Sa remarque offrit un autre précieux cadeau à Edith : la vision de la tête empourprée de gêne de Mary qui avait tout entendu.
Oui, ce Noël n'était décidément pas comme les autres. Et elle en était extrêmement reconnaissante.
