Bonjour ! Joyeux Noël à tous ^^.
On va continuer notre petite aventure avec Nàmo dans Poudlard. Pauvre petiot, non ?
reviews :
- lesaccrosdelamerceri : Un bazars assez chaotique en fait ^^. Et puis, c'est vrai qu'ils auraient pu réfléchir, non ? ^^ Nàmo qui se retrouve face à des humains qui le menacent de bout de bois, c'est sur qu'il va partir dans l'autre sens en courant.
- lala : Après une longue réflexion, et un papier sous la main, tu risques d'avoir le HS des déboires de l'adolescence de Vernon ^^. Et pour Iorveth, on va voir pour la suite ^^.
- Morgane93 : Très très mal en fait ^^. Qui a pris une action pour des cachets sur la migraine et la prise de tête ?
- lulu6886 : merci beaucoup ^^. Et que la suite continue de te plaire.
Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !
/langue/ : Nordien
langue : Anglais
~langue~ : Hen Llingue
Chapitre 08 : Une école de sorcellerie ?
Nàmo et Coen regardèrent la femme qui agitait un peu trop son bout de bois devant eux. Néanmoins, il regarda avec intérêt le bandage qui s'enroula autour de son bras et surtout la potion étrange qu'on lui présenta. Même s'il ne la but absolument pas. Faut pas le prendre pour le dernier elfe né. Et ce qui le dérangeait, c'était qu'on touchait parfois son oreille. Quant à Coën, la femme poussa un cri de surprise alors qu'elle vit la fin des chairs se refermer. À croire qu'elle n'avait jamais vu de sorceleur.
Les deux se regardèrent ensuite dans la pièce où on les avait menés. C'était clairement une infirmerie. Mais, un problème vint à eux. Déjà, le lit. Nàmo continua de sauter sur le matelas. Il était mou. Enfin, jusqu'à un certain point, en fait. Sans oublier Coen qui regardait le tableau, la main au manche de son épée.
On avait tenté de lui prendre ses épées et il avait donné avec toute bienséance que le prochain qui s'y tentait se retrouvait avec celle-ci dans la garde. Ils ne comprenaient pas les mots mais ils avaient compris la menace. L'homme ancien passa à nouveau la Porte de l'infirmerie et Nàmo glissa alors rapidement dans les ombres pour apparaitre à coté de Coen, grognant. Et ce dernier le regardait avec un étrange regard.
- /Quel est le souci ? /
- /… le dernier ancien qui m'a regardé ainsi, c'était pour me mettre dans son lit. Alors, je veux pas dire mais très peu pour moi. Surtout qu'il a tenté de rentrer dans mon esprit. /
- /Tu es sûr ? /
Coen sonna plus dangereux que jamais à cet instant, se mettant clairement dans le chemin vers l'ancien qui resta à une distance sécuritaire du moindre coup d'épée.
- /Le maitre Laufey m'a appris la magie de l'esprit en premier pour compartimenter les connaissances et surtout, ne pas perdre inutilement et dangereusement le contrôle de ma magie./
- /Et moi, je soupçonne que le portail soit l'œuvre de quelqu'un ici. Donc, reste toujours protéger. /
L'ancien discuta avec l'une des femmes présentes avant de faire une légère révérence et se présenter.
- Je suis Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore.
Nàmo siffla pour le nombre de nom. C'était clairement un très long nom et demanda alors sérieusement.
- /Vous êtes de Nilfgaard ? Je sais ! Vous êtes un barde. /
- /… pourquoi barde/, demanda Coen.
- /Il y a que les bardes qui portent des tenues aussi colorées. /
Coen était d'accord pour l'agression des couleurs qu'ils subissaient actuellement. L'homme sortit sa baguette et les deux sortirent chacun une arme en réponse. Nàmo avait tiré la dague qui lui avait été offert par son oncle et Coen tira un peu la lame de son fourreau, les yeux se fentant de façon acérée, comme se préparant à attaquer à la moindre menace.
L'homme aux cheveux noirs graisseux roula des yeux. Et tira à son tour sa baguette. Il visa alors l'infirmière et lança un sort. Coën se redressa. Il restait un griffon avec des principes de chevalerie. Tirer sur une dame allait à l'encontre de ce qu'il protégeait.
Seulement, l'homme se visa ensuite et fit le même sort sur lui. Nàmo le regarda en fronçant les yeux.
- /Je te dirais, Coën, de faire très attention à lui. Si l'ancien pue la puissance. Lui, il est retors, clairement./
- /L'avantage du terrain pour l'instant et de la langue. /
L'homme haussa juste les yeux et présenta sa baguette. Nàmo savait qu'à cet instant, ils devaient faire un choix. Accepter le sort en question ou recommencer à faire les murs. Et des deux, celui qui avait le plus de chance de les sortir de là restait Coën puisqu'il était l'adulte des deux, un. Second point, il était assez fort pour l'attraper lui en cas de souci et partir. Avec son bras cassé, il ne pouvait pas faire l'ensemble des signes pour ses sorts. Et la douleur de son crane l'empêchait de concentrer les informulés. Et si on parlait des sorts formulés, un simplet pourrait s'approcher assez rapidement pour l'instant pour lui tirer dessus. Et dire que le jour se levait à peine.
L'elfe avança alors devant Coën, faisant signe qu'il testait en premier. Mais, il ne voulut pas que ce soit l'ancien. Il se mit devant l'homme aux cheveux sombres et le regarda dans les yeux. Les mots n'étaient pas compris mais il y eut une sorte d'agacement dans les paroles pour une raison. La baguette bougea et il entendit parfaitement à nouveau le même sort qu'avant.
- Bien ! Nous pouvons au moins constater que le fils de Potter n'est pas totalement un sauvage crasseux dénué d'intelligence.
Nàmo le regarda alors avec agacement. Il se tourna vers Coen et signa alors en silence que c'était un sort de traduction. À la surprise de tout le monde, il s'éloigna, s'installant alors dans le lit le plus loin, avec Hugin sur sa tête. Il sortit la flute et commença à jouer.
Coen regarda alors l'homme aux cheveux graisseux avec un sourcil haussé. Le sorceleur se mit juste devant l'homme, attendant le sort à son tour. Lorsqu'il eut le sort il regarda l'homme dans les yeux avec une légère envie d'utiliser le Axii pour le coup.
- Je vous prierais de vous excusez de ce que vous avez surement dit contre la famille de Nàmo immédiatement. Votre racisme contre les elfes est quelque chose que je déteste particulièrement, sieur.
L'homme cligna des yeux sans vraiment comprendre. Nàmo préféra ne pas aller argumenter avec ou encore avoir affaire avec. Néanmoins, il tourna la tête à nouveau vers le groupe alors que les adultes discutaient. Coen se débrouillait en grande partie. Il avait appris les rouages de la politique, et, quel que soit le lieu, c'était à peu près la même chose. Cependant, un point revint à nouveau.
- Excusez-moi, sieur Dumbledore. Votre sort de traduction semble mal fonctionner. Vous présentez Nàmo comme … Potter ?
- C'est le fils de Lily et James Potter. Il a les mêmes yeux que sa mère et une ressemblance avec son père. Bien que nous sommes surprises de cette apparence que vous appelez elfe. Vous êtes sûr que ce n'est pas un jeu de transformation de sa magie enfantine…
Coen gronda et croisa les bras.
- Je pense que vous pouvez continuer de porter pareille allégation et vous aurez des soucis, sieur. Nous aussi, nous avons des sorts pour connaitre les liens. Et il a été confirmé plusieurs fois que Iorveth et Leliana, que vous devez surement appeler Lily, étaient frère et sœur. Et il est celui qui a la charge et la garde de Nàmo.
- Lily n'était pas une elfe, je l'aurais vu, commenta Mcgonnagal.
À la surprise de tous, quelqu'un toussa sur le côté. Tout le monde regarda Rogue qui marcha vers Nàmo, ignorant alors la menace de Coen qui coupa à nouveau l'argument des adultes. L'homme le regarda longuement et Nàmo garda le regard droit.
Il avait passé une part de sa vie à être regardé de bas. Le racisme, il connaissait. L'homme se contenta de le regarder longuement puis pointer l'objet qui tombait du bord de sa chemise, à peine visible.
- Pouvez-vous me montrer cet objet ? Et non, je ne vais pas vous le prendre alors garder votre regard assassin pour vous.
- C'est à moi.
- Précisément.
Nàmo soupira avant de tirer le collier de sa mère et l'homme se pencha vers sans le toucher. Il poussa un soupir et le regarda alors.
- Elle est morte, n'est-ce pas ?
L'elfe resta un long moment en regardant l'homme avec surprise. Mais avait de pouvoir poser la moindre question, le professeur repartit, cinglant que c'était bien le fils de Lily et que oui, la femme planquait ses traits de façons subtils depuis des années. Et qu'une simple potion permettrait alors de retirer tout doute.
La suite fut assez agaçante car il était question d'une scolarité dans une école et de trouver un moyen de les faire rentrer chez eux.
Pour l'instant, ils allaient profiter de la soirée d'halloween. Par la suite, il serait question d'apprendre la langue et l'écriture car elle différait de la leur.
L'infirmière, se nommant madame Pomfresh, se tourna vers les deux avec un dossier médical.
- C'est purement pour être sûr que vous n'avez besoin de rien. Et surtout vérifier que … vous ne souffriez pas des maladies ici que vous n'avez pas chez vous. Et il faudrait certainement faire des rappels de vaccins pour vous, monsieur Potter.
- … Je suis pas Monsieur Potter. C'est Nàmo eap Iorveth. Ou Nàmo Cerbin. Aé dice, aen het pwynt, iaith arall ?
La femme le regarda étrangement. Coen ricana.
- C'est du Hen Llingue. Langue des anciens. Une langue magique.
- Eh bien… ça explique que le sort ne le traduit pas. Passons. Donc, tu as bien onze ans ? Et tu es né le 31 juillet ?
Il fallut un temps pour que Nàmo et Coen puissent donner pour le plus jeune des informations. Rien ne correspondait à part, les jours de la semaine et encore, ça n'avait pas le même nom. Les mois n'étaient pas pareils. Et Nàmo grimaça, apprenant alors que son anniversaire actuel était le jour où ses parents avaient été attaqué.
Il eut un récit sombre. Un sorcier avait attaqué, une nuit de la Samhain, la maison familiale. On ne retrouva que le corps du père. La chambre d'enfant était un tas de cendre, comme si une explosion avait effacé les trois personnes dedans qui étaient la mère, le fils et le mage sombre. C'est par les goblins qu'on apprit que le mage noir avait été mis à mal par un bambin par droit de conquête. Et l'on savait qu'il était en vie car il était marqué que l'héritier était toujours en vie.
Mais personne ne savait où il était. Néanmoins, l'infirmière respecta alors sa demande de changer le nom et marqua sur le dossier en question alors que Minerva McGonagall indiqua qu'il serait de même pour les registres de l'école. Néanmoins, le professeur aux cheveux sombres, appelé Rogue, cingla que c'était bien parce que c'était Potter. Nàmo demanda pourquoi c'était important. L'homme ne répondit pas.
Ce fut le tour de Coën. Surtout que ce dernier avait indiqué que puisque Nàmo était membre de l'école des griffons, et qu'il était un sorceleur senior, Nàmo revenait à sa charge jusqu'au retour à la famille en la personne de Iorveth. Et si quelqu'un s'y opposait, il acceptait le duel d'honneur sur la question. Les sorciers furent un peu mal à l'aise avec la menace.
- Bien… nom, prénom, profession et âge ? Commençons par cela.
- Coen de Poviss. Sorceleur de l'école du griffon. Soixante-quinze ans.
La plume marqua sur le papier et eut alors un arrêt à la dernière information. La femme releva la tête, les yeux écarquillés.
- Pouvez-vous me redonner votre âge, je vous prie ?
- Soixante-quinze ans. Ou hiver, si vous préférez compter ainsi.
La femme bougea la baguette vers lui et le parchemin à coté de Coën commença à se dérouler. La femme tomba presque de sa chaise si ce n'est la galanterie de Coën qui la sauva d'une chute un peu désastreuse.
Et puisqu'aucun n'arrivait à lire le contenue du parchemin ni ne savait ce qu'elle avait fait, Nàmo et Coën décidèrent de bruler l'objet dans le chandelier le plus proche. La femme reprit sa contenance à cet instant en grondant les deux de lui avoir pris ce qui permettait de voir les blessures. Et elle ordonna à Coen de se coucher sur le lit immédiatement pour la morsure qu'il avait eu la semaine d'avant par une chose appelée Kikkimore.
Nàmo explosa de rire et pointa du doigt Coën. La blessure dont son camarade avait refusé de parler était donc une blessure de Kikkimore. Le sorceleur utilisa un Aard pour mettre hors du lit le jeune elfe qui continuait de rire.
La question qui suivit fut, qu'est-ce qu'ils allaient faire d'eux. Nàmo blêmit lorsqu'on parla de le faire participer aux cours des élèves alors que pour Coen, ils n'avaient pas de solution. Surtout que lorsqu'on expliqua ce qu'était un sorceleur, ça n'existait pas en terre Anglaise ni dans ce monde. Surtout que c'était contre nature de transformer quelqu'un.
Dumbledore, le directeur, indiqua que ses parents avaient inscrits dès sa naissance, Harry, à l'école. Nàmo grimaça, entendant à nouveau qu'on s'adressait à lui comme étant Harry Potter, le survivant. Et l'ancien tentait clairement quelque chose vu comment il lui parlait. Mais, Coen se mit entre lui et l'ancien et grogna. Il était rare qu'un sorceleur de l'école des griffons grogne. Mais là, les sorciers mettaient dans une posture dérangeante deux de ses membres.
Mais la décision tomba. Coen pourrait rester pour l'instant à la condition qu'il laisse ses deux épées dans un coffre. Et puis, on ne pouvait pas laisser un homme qui n'avait aucune idée du monde où il se trouvait seul. Nàmo siffla sur le côté que ce serait comme s'ils étaient à Nilfgaard. Coen le regarda, demandant s'il y était allé un jour. La réponse fut négative et donné avec le sourire par l'adolescent de onze ans.
Ils passèrent en Hen llingue, notant que le sort ne pouvait traduire cette langue. Ils devaient trouver des informations ainsi qu'un moyen de rentrer. Et pour cela, ils devaient avoir accès à la connaissance, premièrement ainsi qu'à la langue. Ils ne pouvaient pas simplement rester sur le sort de traduction. Ce dernier était simplement utilisable à l'oral. L'écrit et la lecture n'étaient pas pris en compte par le sort.
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Nàmo détestait cette sensation étrange. On lui expliqua à nouveau que ses parents étaient morts. Il regarda platement la femme qui mettait des gants pour cela avant de commenter qu'il le savait depuis que son oncle l'avait pris à sa charge. Il eut un conte clairement épuré d'un mage sombre qui avait semé la terreur sur l'Angleterre et qu'à présent, il se trouvait dans le lieu le plus sûr du pays.
S'il était en danger, il n'aurait pas dû quitter les terres du Nord. Et personne ne savait comment il était arrivé. Enfin, Coën pointa que Dumbledore esquivait la question à chaque fois.
Donc, les voilà, tous les deux, à nouveau devant la grande salle par laquelle ils étaient arrivés sans explications plausible. Et surtout, forcer à prendre des cours dans l'établissement car, on cite, on ne peut laisser un enfant mineur, sans adulte responsable (Coën, c'est quoi ?), dans la nature et sans une bonne éduction. Nàmo sifflait à celle-là. Il avait une bonne éducation, selon les standards du nord. Certes, ce n'étaient pas les standards de l'Angleterre. Et en plus, il avait un souci de langue.
Et Coen avait bataillé pendant de longues heures pour qu'on décide de le garder dans l'établissement. On va dire que ça aide d'être un sorceleur de l'école du Griffon lorsqu'on parle de livre. Pour l'instant, il devra apprendre la langue et l'écriture, mais après, il pourrait aider la bibliothèque de Madame Pince à Poudlard.
- ~ça va Nàmo ?~
- ~Je la sens pas cette histoire. Vraiment pas. Un gosse qui tue un adulte. Mon père dirait qu'ils ont littéralement fumé la forêt et tous les champignons toxiques du coin.~
- ~Le seigneur Iorveth est plus expressif sur son mécontentement de l'intelligence humaine~, m'amusa Coën.
- ~J'épure parce que je suis crevé.~
La sous-directrice, Minerva Mcgonagall, ouvrit la porte.
- Le directeur vous invite à rentrer. Nous allons répartir le jeune Cerbin dans une des maisons pour la suite de sa scolarité.
- … Et pour le sort ? Combien de temps il dure ?
- Malheureusement, peu de temps. Et le renouveler deviendra de plus en plus compliquer. Mais, ne vous inquiétez pas, les professeurs seront là pour vous aider.
C'était ce qui les inquiétait. Devoir faire une confiance aveugle à des gens qu'ils ne connaissaient pas. Coën pouvait savoir, lui, lorsqu'on lui mentait alors que Nàmo devait se fier à son instinct et aussi à l'habitude des mensonges que pouvait lui sortir des humains lorsqu'il était confronté à ces derniers proche des forêts.
Sans oublier qu'il allait certainement finir sur un bucher pour être le seul elfe présent. Pomfresh avait expliqué qu'il était, avec sa mère, peut être les seuls être semblables sur cette terre. Et ça le terrifiait. Quant à Coen, ce n'était pas mieux. Et surtout qu'on lui avait imposé de retirer ses armes. Néanmoins, le sorceleur gardait caché dans son armure l'une de ses dagues et l'huile du pendu pour se défendre au cas où.
La femme pencha la tête, les invitant à passer le seuil de la porte. Ils se retrouvèrent à nouveau dans la grande salle mais celle-ci n'avait plus les bougies flottantes. C'était à présent des lanternes de citrouilles par dizaine. Sur les tables, il y avait des choses de multiples couleurs et aux odeurs étrangement sucrée. Le vieux barbu se dressa de sa grande chaise et appela le silence dans la salle.
C'était un murmure continuel entre les élèves que l'on pouvait entendre. Mais, dès que l'appel du silence fut ordonné, c'était comme être devant le sermon d'un gars du feu éternel. Tous étaient silencieux, les fixant comme des créatures sorti de nulle part. Ce qui était bien trop inquiétant pour Nàmo qui serra ses dents. Hugin battit des ailes sur son épaule, croassant en menace à la moindre attaque.
- Mes chers élèves, comme vous pouvez le constater, nos invités de ce matin sont ici, présent avec nous. Laissez-moi vous présentez Monsieur Harry Potter et son jeune camarade Coën Poviss.
Les deux regardèrent l'ancien comme voulant faire un trou à l'arrière de son crâne. Minerva toussa sur le côté, alors que le directeur continuait, ignorant la menace.
- Je vous demanderais alors d'accueillir ce pauvre garçon qui a vécu dans un autre monde. Il pourrait vous apporter son expérience et vous pourrez l'aider à s'adapter à notre merveilleuse école.
Coen frotta son oreille, marmonnant qu'il avait entendu des trolls mieux mentir. Nàmo manqua de rire mais le regard de la sous-directrice ne lui dit rien qui vaille.
- Je vous demanderais donc d'accueillir monsieur Potter chaleureusement après qu'il soit réparti dans une de nos quatre maisons. Monsieur Potter ?
Nàmo ne bougea pas et croisa les bras. Coen cacha dans une petite toux son rire alors que des murmures commençaient à monter.
- Mon garçon ? Veux-tu bien venir ?
- Ah ? C'est à moi que l'on parle ? Je suis navré, mais je me rappelle avoir dit que j'ai vécu sous le nom Nàmo Cerbin depuis que je sais parler et marcher. Harry Potter, je ne sais pas qui s'est.
La femme soupira. Elle adressa même un regard à Coen pour demander de l'aide mais le sorceleur fit mine d'admirer l'architecture. Il n'aiderait pas sur cela. Nàmo était fier de son identité. Et sa famille aussi. Lui retirer cela allait à l'encontre de ses principes. Elle céda, puisqu'elle avait bien entendu la demande dans l'infirmerie.
- Monsieur Cerbin, voulez-vous bien rejoindre le tabouret, je vous prie ?
- Tout de suite madame Mcgonagall.
L'elfe prit place sur le tabouret par la suite, mettant bien une distance entre lui et le directeur en passant à côté. Dumbledore ne pourrait pas, même en tendant le bras, le toucher. L'ancienne femme présenta alors un vieux morceau de chapeau et le posa sur la tête de Nàmo.
Ce dernier se tendit devant l'ensemble, entendant alors la voix dans sa tête.
- Eh bien, eh bien. Qu'avons-nous là ? Un jeune Aen Seidhe fier de sa famille ? Il y a bien des siècles que je n'ai croisé être comme toi et ta mère. Une bien fière femme.
- Vous êtes quoi ? Ou qui ?
- Je suis le choixpeau. Ne t'inquiète pas, chacune de tes pensées est un secret entre toi et moi. Je ne suis que là pour te répartir dans la maison qui te correspondra le mieux. Voyons... oohh, tu es quelqu'un qui sait la valeur de la Ruse et ambitieux même si a un refus de suivre totalement l'autorité. De la bravoure et de la détermination à revendre... je ne tiens pas à ce que ton cousin et toi soyez ensemble dans Poudlard si vous êtes décidé.
- Bah... Vernon est sympa. Pas avec les cons.
- Compréhensible... Ohhhh. La loyauté que vous avez les uns envers les autres avec un sens de la justice et de la Tolérance. Non. C'est décidé. C'est là que tu seras le mieux et qu'on ne t'y attendra pas. Même si Gryffondor et Serpentard te siéraient aussi, tu serais mieux à : POUFSOUFFLE !
Nàmo grogna au cri du chapeau à cet instant. Mais, il vit la table des élèves portant du noir et jaune commencer à applaudir vivement et plusieurs gueuler en lui faisant signe de venir. Il regarda Mcgonagall, peu sûr mais nota le sourire de celle-ci qui avait retiré le chapeau et lui faire signe de rejoindre la table. Elle regarda ensuite Coën et lui indiqua la table des professeurs où une chaise avait été ajouté pour lui.
L'elfe avança, sous le regard des autres élèves jusqu'à la table et regarda l'ensemble. Il se gratta la tête, ne sachant pas vraiment quoi faire à cet instant. Il devait s'assoir ou faire autre chose. Surtout que les autres maisons le regardaient comme un monstre ou quelque chose d'étrange. Néanmoins, il reconnut de la déception dans le regard de beaucoup, comme s'ils s'attendaient ce qu'il soit avec eux.
Une fille se redressa rapidement, lui attrapant le bras.
- Viens t'asseoir. Je suis Anna Abbot.
- Susan Bones. Bienvenue Harry Potter dans...
- Nàmo Eap Iorveth Cerbin. Je n'ai jamais porté le nom de Harry Potter... enfin, il y a longtemps parce que j'ignorais que c'était celui de ma naissance.
- Pas de souci, dit un plus ancien. Je suis Cédric Diggory. Si tu as la moindre question, pose-la. Je suis un des préfets de la maison.
Il hocha la tête, regardant alors les couverts devant lui mais surtout, voyant bien les regards. Il sentit à cet instant quelque chose contre son oreille et il mit les mains contre rapidement, s'écartant presque de peur qu'on les lui arrache. Il nota alors un des élèves retirer ses doigts et l'air curieux.
- Désolé. C'est la première fois que je vois une personne avec des oreilles pointues.
- Tu comptais pas... me les couper, … non ?
Ses camarades clignèrent des yeux plusieurs fois et Susan promit que personne ne tenterait de les lui couper. Il se rassit à la table alors que des élèves d'autres tables se présentèrent à leur tour. Il se retrouva à ne savoir quoi faire des noms de chacun mais les garda en mémoire.
Les fantômes apparurent. Coen, comme lui, se tendirent violemment, voyant les spectres passer. Et surtout, il nota que le sort commençait à disparaitre. Le directeur, néanmoins, avait eu la présence d'esprit de dire que lui et Coen venaient d'un autre monde et étaient sous sort de traduction.
- Harry ? Tu veux que l'on t'aide un peu ?
Il regarda platement la personne alors que sa voisine, Susan, siffla.
- Il a dit qu'il se faisait appeler Nàmo Cerbin depuis qu'il est tout petit.
- Pardon, … écoute, Nàmo. Ici, tu es à Poufsouffle. Et à Poufsouffle, on se serre les coudes. Donc, tu hésites pas à demander à l'un d'entre nous, d'accord ?
- … Vous êtes vraiment des humains ou vous êtes tombé sur la tête ?
Son commentaire fit rire certain mais il était sérieux. Les humains n'étaient pas gentils, habituellement avec lui. Et il n'était pas le seul qui était dans la même situation de surprise puisque Coen discutait avec plusieurs des professeurs et semblait clairement mal à l'aise. On leur demandait trop, trop vite. Ils n'avaient pas le temps de s'adapter.
L'elfe attrapa négligemment une des choses sur le plateau devant lui. Ça sentait le sucre et... la citrouille. Il mordit dedans et cligna des yeux plusieurs fois. Les élèves autours entendirent parfaitement le léger son de contentement presque similaire à un ronronnement de la part de l'elfe qui attrapa un autre plat. Clairement, il n'avait jamais gouté à un bonbon ou une pâtisserie. Et le regard plein d'étoile donnait un aperçu de pareille découverte. Coen était aussi surpris par la cuisine que le jeune elfe.
Pourtant, les portes se firent ouvrir à la volée. Nàmo vit l'homme au turban qui n'était pas présent depuis le début du repas, rentrer en courant, hurlant.
- UN TROLL, DANS LES CACHOTS ! UN TROLL !
Le silence se fit dans la salle. On pouvait entendre les mouches voler. Le professeur bègue regarda l'ensemble avant de dire simplement.
- Je voulais vous prévenir.
Et il tomba sur le sol, net, évanoui. Nàmo renifla sur le côté. Avoir peur d'un troll. Si celui-ci était en colère, d'accord, il pouvait comprendre. Mais, peur d'un troll comme ça, c'était juste être une petite fille qui avait peur des monstres sous le lit. Puis, Nàmo vit la panique chez tout le monde. C'était quoi le problème avec les trolls ? Ils mangeaient de la chair fraiche tout petit et ça les rendaient fous, c'est ça ?
L'elfe nota alors que le sort était à présent hors d'usage. le directeur dit quelque chose mais ce ne fut pas compréhensible. Coen arriva vers lui rapidement alors que les élèves étaient en panique autour. Pourquoi paniquaient-ils ? Le directeur dit quelque chose mais Coen était déjà parti, lui faisant signe de venir.
- / Tu peux repérer le troll ?/
- / C'est toi le sorceleur.../
- / On va juste travailler sur ton entrainement. /
Nàmo soupira, tournant la tête et reniflant l'air. Une odeur croupie monta dans un des couloirs. Il présenta la direction alors que Coen récupérait de l'armure l'épée et grogna en regardant la qualité. C'était mieux que rien dans l'attente de retrouver ses armes.
Ils suivirent les traces et un cri d'enfant résonna. Coen se précipita alors que Nàmo suivait en gardant une distance et se préparant à utiliser les ombres au besoin. Ils virent alors une créature qui n'avait rien à voir avec un de leur troll. Celui-ci était grand, comme un géant, une peau épaisse, et le crâne chauve. Il venait de frapper des petites cabines de bois alors qu'une jeune fille de onze ans tentait de se cacher de l'attaque. Coen sauta, attrapant le bras de la créature pour terminer en équilibre sur les épaules.
- / NÀMO ! Évacue-la !/
L'elfe hocha la tête alors que le monstre tentait de déloger le chasseur de monstre de sur ses épaules. Nàmo siffla la gamine et lui fit signe de le rejoindre. Elle commença à ramper mais la masse tomba juste à coté d'elle. Elle mit les mains sur sa tête, poussant un nouveau cri de terreur. Coen jura, terminant de dessiner le signe de Axii alors que Nàmo usait de la magie des ombres pour créer un bouclier autour de l'adolescente.
Puis, le sorceleur sauta de la créature perdu, semblant sur le point de s'endormir. Il arriva vers la petite sorcière et la souleva galamment dans ses bras pour l'amener à la sortie. Elle s'accrocha à l'armure, regardant le monstre chercher les papillons inexistants.
- / Elle va bien ? /
- / Plutôt choquée d'avoir été attaquée, je pense, mais sans heurte./
Nàmo sortit un des morceaux de gâteaux qu'il avait pris sur la table de son mouchoir et le tendit à la jeune fille. Celle-ci reniflait lourdement et regarda l'objet. Elle dit quelque chose mais vit bien qu'aucun d'entre eux ne la comprenait. Elle frotta avec sa manche, ses larmes, acceptant enfin de descendre des bras de Coën.
Elle fit une révérence, malgré les tremblements et regarda la créature. Coën pointa le troll à Nàmo qui hocha la tête. Les cordes magiques apparurent autours de la créature encore sous le Axii et l'emprisonnèrent. Néanmoins, puisque l'elfe avait aussi pris dans son sort les jambes, le monstre tomba de tous son poids directement la tête la première contre le mur. Le bruit fut assez violent et Coen regarda Nàmo en esquissant un sourire amusé.
- / et tu ne le fais même pas exprès en plus./
- / Une fois, à Ellander, je l'ai fait pendant le discours assommant du noble de Ellander. Vernon a réussi à ne pas rire dans les rangs alors qu'Adar n'y arrivait pas sur le toit à côté de moi. C'est comme ça qu'on s'est fait poursuivre jusqu'au bois. /
- /Une histoire bien amusante à entendre. Je te raconterais peut-être pour la kikimore.../
- / Tu sais que je pourrais la répéter, non ?/
Le sourire de Coen indiqua qu'il savait que Nàmo garderait pour lui l'information quand même.
Des bruits de pas résonnèrent et plusieurs professeurs apparurent. Il y avait le professeur Rogue mais aussi, le professeur Mcgonagall et le professeur Quirell. Les trois les virent et surtout, virent le troll derrière eux, ligoter et assommé sur le sol.
- Pouvez-vous me dire ce que vous faites ici ?
Coen et Nàmo penchèrent la tête, tentant de repérer des mots familiers. Le sort vola de la baguette et la question fut reposé.
- Pourrais-je savoir ce que vous faites ici ? Face à un troll des montagnes adultes.
- On n'a pas les mêmes trolls. Étrange. J'aurais peut-être appelé cela un cyclope, vu la taille. Mais pas un géant. Nàmo ?
- La peau est épaisse. Un peu comme nos trolls à nous mais différents ?
L'adolescent tirait la peau de la créature ligotée.
- Monsieur Cerbin, reculez de cette créature et expliquez pourquoi vous n'avez pas obéi aux ordres du directeur ?
- … Je suis navré mais le sort s'est arrêté pendant le repas.
Rogue renifla.
- C'est une piètre excuse que voilà. À peine arrivé, déjà à faire des...
- Vous êtes blessé.
Le professeur de potion se retrouva avec l'elfe qui pointait le sang qui coulait par terre d'une blessure à la jambe. Et l'adolescent commençait à chercher dans son sac les bandages alors que Coën renifla l'air.
- Il n'y a pas d'odeur d'infection, pour l'instant, Nàmo. Je pense que le professeur ira voir l'infirmière.
- Je pense quand même avoir des bandages pour... Oh !
Il sortit des petits rouleaux de tissus de son sac et murmura alors. Le bandage vola de sa main et s'enroula autour de la blessure. Il y eut un long moment de silence. Nàmo regarda autour, essayant de ne pas paraitre déranger par les regards de poissons qu'il recevait.
- ... sans baguette ?
- Pardon ?
- Non, rien... Nous verrons plus tard, siffla le professeur. Par contre, Minerva, il s'agit d'une de tes élèves.
L'ensemble se tourna vers l'adolescente qui se tendit violemment, retirant au mieux ses larmes. Coen se tourna vers elle et se mit accroupi, donnant un sourire sympathique.
- Alors, gente dame. Comment vous êtes-vous retrouvé dans pareil embarra ?
- Je … enfin... j'ai voulu voir le troll ?
Avant que les professeurs puissent intervenir, Coën soupira et reprit.
- Je suis un Vatt'ghern, un sorceleur dans votre langue. je sens les mensonges, jeune fille. Et je sens aussi le désespoir que tu as déversé dans ce lieu. Tu ne veux peut-être pas en parler mais ça ne t'aidera pas. Un homme a-t-il été outrageant envers toi ?
Nàmo vit le visage changer de couleur à ce que venait de dire Coen chez les autres professeurs. Comme si c'était la chose la plus idiote et la plus horrible qui est pu se passer. Malheureusement, c'était un peu courant chez eux. Bien que les sorceleurs de l'école des Griffons étaient vindicatifs contre l'outrage en question. Néanmoins, la jeune sorcière vira au rouge et secoua la tête.
- Non ! Mais Weasley n'a pas arrêté de dire que je n'ai pas d'ami et que je n'en aurais jamais. Et que personne ne pouvait tenir une "miss je sais tout".
- Rassurant, gente damoiselle. Et le savoir est une bonne chose. Si un simplet t'insulte, c'est qu'il se sent diminuer. La meilleure réponse, c'est ignorer ces idiots.
- Coën a raison. Je suis Nàmo, ravie.
- Hermione Granger... Tu es vraiment un elfe ? Tu peux vivre combien de temps ? Est-ce... ? Oh. Pardon.
Nàmo ricana mais McGonagall sembla assassine. Même le professeur Rogue demanda par la suite la confirmation que Hermione n'était pas au repas. Elle hocha la tête. Elle fut ramenée à son dortoir alors que Rogue emmena Nàmo à celui des Poufsouffles. Le voyage fut relativement silencieux à part le clopinement du sorcier.
Il fut amené face à une série de tonneau et le professeur ouvrit alors. Nàmo ne s'attendait pas à voir les élèves paniquer et être soulager en le voyant rentrer. Il venait d'arriver.
- Voici votre camarade qui a décidé de jouer au Gryffondor en sauvant la jeune Granger d'un troll. Diggory, vous êtes en charge de le surveiller pour qu'il n'invente pas une nouvelle façon de mettre en négatif vos points de maison.
- Oui professeur. Bien professeur.
L'homme repartit, le laissant totalement seul avec ses camarades de classe. Ça lui faisait étrange de penser cela. Camarade de classe. Il était l'élève de Laufey et voilà qu'il se retrouvait dans une classe avec plein de personne de son âge. Il paniqua pour ceux qui allaient passer les herbes. Il n'était pas là même si sa mère, oui. Il espérait que cela se passe bien.
- Nàmo. Pourquoi tu n'as pas écouté les consignes ?
- Plus le sort de traduction. Et je suis d'une école de sorceleur. C'est un peu notre corps de métier.
- Bon. La prochaine fois, tu nous suis.
Nàmo manqua d'imiter un mouton pour le coup mais se contenta de rouler des yeux en regardant les autres. Le plus anciens marmonna que ça allait être long. Nàmo reçut de la part de plusieurs des vêtements de nuit puis, fut mis devant les douches. Enfin, on lui dit que ça s'appelait des douches. L'elfe passa bien une trentaine de minute à tester l'eau chaude et froide en jouant sur les robinets. L'eau courante était une option même si Nàmo expliqua qu'il vivait dans une ancienne source thermale une partie de l'année et sinon, il se lavait comme beaucoup avec une baignoire où il fallait faire chauffer l'eau. Puis, on lui présenta un lit.
Tout était trop étrange pour le coup. Et Nàmo ne put trouver le sommeil. Il passa une partie de la nuit à attendre l'attaque. Il aurait préféré dormir non loin de Coen pour le coup. Il serait vraiment plus rassuré d'être avec le sorceleur ou un des membres de l'unité. Il se souvenait d'un jour où les humains avaient voulu être gentil alors qu'ils se préparaient juste à les tuer. Ils avaient eu de la chance.
Et dire que c'était le premier jour.
Trouvez un moyen de rendre la vie des gens compliqué par nàmo ? Check !
