Bonsoir^^. retournons donc voir ce qu'invente le fils adoptif, et neveu, du Renard du nord ^^
Reviews :
- lesaccrosdelamerceri : oui, de l'espoir. ils espèrent rentrer en un seul morceau et sans trop de migraine. Mais, soyons franc, ils ont du boulot, nos deux camarades.
- Yuwine : Sort sur une cape ? Hmmmm. Non, je ne vois pas de quoi vous parlez, Professeur... Vous aviez mis un sort ? XD. merci pour la Reviews. Et, pour la langue... Je pense que tu n'as pas à t'inquiéter pour lui ^^
Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !
/langue/ : Nordien
langue : Anglais
~langue~ : Hen Llingue
~~langue~~ : Fourchelangue
Oubliez pas la petite Review pour l'auteur. ça me fait plaisir de lire vos retours.
Chapitre 12 : tapis dans les bois.
Nàmo regarda avec désespoirs les deux hurleurs de la salle d'étude. C'était le printemps. Il avait assez appris la langue pour comprendre et se faire comprendre à l'écrit comme à l'oral. Mais, il aurait préféré ne pas savoir ce qui était dit entre les deux belligérants actuellement. C'était aussi agaçant que les discussions entre un elfe et un prêtre du feu éternel. Sans la foule derrière qui n'attend que de mettre sur le bucher le non humain.
Il bougea la baguette, faisant léviter la plume puis soupira à nouveau.
- … Et il est clair que les enfants de Moldus sont responsables de la perte de la magie.
- Oh ? C'est nouveau. Tu vas dire ensuite que nous vous la volons et que vous développez des cracmols ?
- Mon père soutient cela et a des preuves pour. Plus il y a d'enfants de moldu, moins des familles de sang pur ont de sorciers.
L'elfe grogna à nouveau et présenta sa main à son voisin. Blaise posa alors le coton dans la paume, continuant sa lecture. Hannah Abbot joignit les mains en face du Serpentard pour avoir la même chose. Ce dernier sortit de ses poches de quoi boucher les oreilles de la table. Actuellement, on pouvait voir trois Serpentards : Blaise Zabini, Théodore Nott et Draco Malefoy. On avait une Gryffondor : Hermione Granger. Et quatre Poufsouffles : Nàmo Cerbin, Hannah Abbot, Susan Bones et Justin Finch-Fletchley. Pour l'instant, il n'y avait pas d'autres élèves avec qui Nàmo se sentait réellement à l'aise. Il y avait bien les jumeaux Weasley et étrangement, Neville Londubat.
Le garçon timide avait été harcelé une fois. Nàmo avait simplement fait comprendre aux Serpentards qu'à présent, quelqu'un garderait le dos du garçon. Un relent de l'éducation de l'école du griffon ou plutôt, Nàmo avait eu besoin de hurler sur quelque chose ce jour-là et cherchait une excuse pour le faire. Depuis, l'elfe vérifiait que le garçon ne soit pas la victime d'andouilles.
Néanmoins, l'argument qui continuait sur le côté allait donner des points ou des retenus si cela continuait. Nàmo croisa les bras, écoutant le dernier argument sur la pureté du sang.
- J'ai une question…
- QUOI ?
L'elfe tiqua à la voix des deux, manquant de prendre des mesures drastiques.
- Vous parlez depuis tout à l'heure la pureté du sang. C'est se marier entre cousin ? C'est ça ?
- Non, coupa Draco. C'est se marier entre sorcier pour préserver la magie.
- Pourtant… si j'ai bien écouté et compris. Les sangs purs se sont mariés entre eux. Donc… des cousins. Jamais bon. Déformation toujours présente chez celles et ceux qui se marient dans une même famille. Comme si on croisait deux chevaux issus de la même mère. Pas de poulain ou un truc déformé.
Nott cacha politiquement derrière sa main et une toux son rire. Il faut dire que comparer les sorciers à des chevaux, ce n'était pas commun. Hermione hocha la tête alors.
- Oui. On appelle cela la génétique. Il n'y a qu'à regarder les pharaons par exemple. Un père a épousé sa fille. Qui était issue de la sœur du pharaon. Les enfants étaient déformés, pleins de maladies et sont morts très jeune.
- Je ne vois pas le rapport, grogna Draco.
- Ce que je veux dire, c'est que les déformations apparaissent lorsqu'il y a trop de ressemblance génétique. Il faut des mutations dans l'ADN pour que celui-ci soit viable.
Les enfants de sang pur et l'elfe regardèrent très étrangement Hermione. Justin était l'un des seuls qui savait de quoi il en retournait, puisqu'il était aussi issu du monde moldu. Le Poufsouffle et la Gryffondor tentèrent d'expliquer, avec leur peu de connaissances, les bases de la génétique. Et le seul qui sembla fasciné par cela était Nàmo.
Draco refusait d'entendre l'argument, dénigrant les avancées Moldu. Cependant, Nàmo tira alors un des livres d'histoires de la magie et l'ouvrit devant Draco.
- Quoi ? Ce sont juste les évènements de la guerre de Grindelwald.
- … c'est Hiroshima, commenta alors Justin.
- Hiro quoi ?
- Hiroshima. Je savais pas que les sorciers en parlaient aussi. Où tu as trouvé cela, Nàmo ?
- Dame Zabini a décidé que je devais apprendre trop de chose. Elle est pire que ma tante Élisa.
Le Poufsouffle donna juste un résumé rapide que les moldus avaient créé une arme qui avait rasée une ville complète en une seconde. Et les retombées de l'arme avaient été néfastes pendant plusieurs générations. Et chez les sorciers, il y eut beaucoup de soucis au Japon, dans la région en question. Les retombées de la bombe avaient causé des dégâts considérable contre la magie ambiante, les sorciers, ect…
Nàmo regarda alors Draco du coin de l'œil.
- C'est pas parce que l'on a de la magie qu'on est dieu.
- J'ai jamais dit cela, rétorqua le Blond.
- Non. Mais penser que les enfants de moldus sont des « sous sorciers » n'est pas bon. Et puis… ce sont peut-être des descendants de cracmols. Hermione, descendante d'un sorcier… pourrait expliquer pourquoi faire autant de dégâts lorsqu'elle est en colère.
- HEY !
La jeune fille insultée utilisa son livre pour donner un coup sur le crâne de Nàmo qui riait en l'évitant. Draco commenta que ce serait moins dégradant de se faire battre scolairement si c'était le cas. Blaise ajouta alors, retirant les bouchons de ses oreilles qu'il fallait juste attendre qu'elle se mette à stresser pour passer devant.
Le livre vola mais le garçon le rattrapa sans vraiment regarder.
- Sinon, vous savez que plusieurs sont allés voir le couloir du troisième étage ?
- Laisse-moi deviner, des Gryffondors, ricana un des trois Serpentard.
- Oui. Ronald a fait un pari avec plusieurs pour aller voir. Ils ont trouvé un chien à trois têtes.
- Vraiment ?
Nàmo laissa la discussion continuer. Il était allé voir plusieurs fois le chien et ce dernier était devenu un bon ami. Néanmoins, un des Serpentard expliqua avoir entendu Hagrid parler avec Rogue sur l'affaire avec Nicolas Flamel et le directeur. Là, l'elfe redressa la tête.
- … Nicolas Flamel ? Le créateur de la pierre philosophale ? commenta alors Théodore Nott. La pierre qui créait l'élixir de la vie éternelle et transformer des choses en or ? Si c'est ça que cache le chien, c'est une piètre protection.
- Vie éternelle ? Bien un concept de Dh'oine. Ils ne connaissent vraiment pas le prix.
- Et tu le sais ?
- Elfe. Mon oncle à plus de deux cents ans. Et Faust est presque âgé de cinq cents ans. Longue vie, peu de naissance.
Les élèves le regardèrent étrangement puis revinrent à leur discussion. Cependant, Nàmo se tourna vers Hermione.
- Pourrais-tu me donner des livres sur Génétique ?
- Tu veux des livres sur la génétique ? Pourquoi ?
- Curiosité et recherche. Aussi sur les mutations s'il y a.
- Je peux envoyer une lettre à mes parents.
On entendit un grondement dans une langue inconnus qui fit dresser Blaise et Nàmo d'un seul mouvement. On vit passer Coën qui frottant une trace de sang argenté et bleue sur son avant-bras et s'approcha alors de Nàmo. Beaucoup des élèves présents se tendirent en voyant les épées dans le dos mais aussi, les yeux jaunes.
- Nàmo… Tu viens avec moi ce soir.
- D'accord. Un souci ?
- Gros problème. Et trouver trace de monstre. Besoin d'un soutien magique.
L'elfe hocha la tête alors que les autres le regardaient étrangement. Hannah précisa que ce serait plus logique de demander à un professeur mais les deux regardèrent alors la jeune fille étrangement. Néanmoins, on nota le regard de Hermione vers Coën comme s'il était la personne la plus importante à cet instant de la pièce.
Le sorceleur repartit préparer de quoi chasser durant la nuit alors que Nàmo faisait le tour de ce dont il avait besoin dans sa tête. Néanmoins, il s'arrêta en cours de penser pour regarder ses camarades.
- Je devrais mettre protection en potion.
- Pourquoi tu veux mettre des protections ?
- Pas moi… / J'ai marre de la présence de Peeves. Et je connais des sorts et runes pour bannir des spectres d'une pièce./
- /Si tu fais cela, je t'embrasserais/, dit alors Blaise avant de passer en anglais. Combien on paye Nàmo s'il pose un anti Peeves efficace dans la salle de potion ?
Les élèves proposèrent alors principalement des bonbons ou la reconnaissance éternelle de chacun s'il réussissait.
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Nàmo souriait, se déplaçant avec la cape d'invisibilité. C'était pratique pour éviter les professeurs en plus des ombres. Lorsqu'il la portait, il avait l'impression d'avoir encore plus de facilité à rentrer dans celle-ci.
Coen lui avait donné rendez-vous proche de la clairière à côté de la cabane de Hagrid. Il avait récupéré ses vêtements et son arc. Il était bien plus à l'aise avec le pourpoint et les protections. Sans oublier les bottes qu'il avait. C'était mieux que les ignobles chaussures qu'il était obligé de porter.
La nuit était claire et la neige avait pas mal fondu. Le terrain était boueux en grande partie mais praticable. Il arriva à la clairière et vit les yeux jaunes lumineux dans la pénombre.
- Nàmo ? Je t'entends.
- Je me cachais pas, dit l'elfe en retirant la cape.
Le sorceleur hocha la tête. L'ancien avait été mis dans le secret par rapport à la cape d'invisibilité. Le griffon pointa qu'il devrait mettre l'artefact dans son sac, continuellement avec lui. On ne sait jamais quand il en aurait besoin dans le futur. Car, même si le mage noir avait été dit tué lors de la nuit d'Halloween, ses sbires courraient encore la lande en liberté.
Les deux rentrèrent dans les bois silencieusement. Techniquement, personne de normalement constitué n'emmènerait un jeune garçon de onze ans dans une forêt dite interdite. Mais, à la différence de beaucoup de ses camarades, Nàmo vivait une partie de l'année dans une école qui entrainait des sorceleurs, l'autre, dans une unité d'elfe qui vivaient la plupart du temps dans des forêts dangereuse. Et, étant l'un des apprentis, Nàmo serait beaucoup plus utile à Coën que d'autres personnes.
- J'ai trouvé une piste fraiche. Une nouvelle licorne a été blessée.
Il fallut plusieurs minutes avant d'atteindre le lieu en question. C'était la clairière non loin d'où il avait trouvé la mère et son poulain. Et cela restait proche du château. Il regarda celui-ci, haussant un sourcil.
- Tu penses que c'est quelqu'un du château ?
- C'est sûr. Plusieurs des traces s'y dirigent.
Coën leva le doigt devant ses lèvres, attrapant une des fioles à sa ceinture pour la laisser couler sur sa lame en argent. Il pointa ensuite les arbres à Nàmo. L'elfe s'approcha d'un des troncs et le sorceleur l'aida à s'y hisser. Nàmo termina sur l'une des branches supérieures et suivit silencieusement le sorceleur, une flèche encochée dans son arc.
Hugin apparut à côté, croassant avec inquiétude. Quelque chose se trouvait dans les bois. Quelque chose qui était assez inquiétante pour que l'oiseau reste presque sur l'épaule de Nàmo, en protecteur. Coën tourna les yeux vers lui et fit signe de bien rester à distance. Même si le sorceleur emmenait Nàmo, il mettrait la sécurité du jeune elfe en premier. Mais, comme il était l'un des membres de l'école et qu'il fallait lui apprendre à se défendre, toutes les occasions étaient bonnes.
C'est peu après que Coën n'est trouvé une piste que Nàmo sentit comme si on enfonçait petit à petit les doigts dans son crâne. La douleur était infime, au début. Mais plus ils avançaient à la clarté de la nuit que la douleur devenait plus présente.
L'elfe sentit comme si c'était en fait, son front qui commençait à bruler. Il ne dit rien, préférant se concentrer sur la chasse en cours. Le sorceleur lui fit un signe de faire le silence le plus total. Une piste fraiche avait été trouvé. Le sang d'une licorne se trouvait sur le sol. Nàmo passa dans l'arbre suivant et vit alors quelque chose.
Là, dans l'ombre, quelque chose était penché au-dessus de la créature blanche. La licorne était allongée sur le sol, immobile. Et quelque chose était penché sur elle, s'abreuvant de son sang. C'était une personne, taille humaine, mais, similaire à un spectre. Le manteau noir flottait dans la nuit alors que les doigts tenaient la tête de la créature mythique morte.
Il n'avait jamais vu pareil spectre pourtant. Il y avait de la brume, certes, mais ce n'était pas la brume surnaturelle des pénitents. Il n'avait pas les traits d'un silencieux ni ses caractéristiques. Et Nàmo n'avait jamais vu un vampire ne s'attaquer qu'à des créatures aussi pur qu'une licorne. La chose redressa la tête et la tourna vers lui, comme s'il avait senti sa présence.
Ce fut comme si on posait une épée chauffée à blanc sur son flanc. Ce ne fut qu'une explosion de douleur. Nàmo lâcha son arme, tombant contre le tronc en serrant ses mains autours de son front. C'était comme si on déchirait sa tête à cet instant. La créature avança vers lui, et cela commença à le terrifier.
L'épée en argent loupa à un cheveu le monstre spectral qui s'écarta. Le sorceleur réagit au mouvement, tournant juste le poignet pour changer le chemin de son arme. La lame frappa la créature qui poussa un cri guttural. Les doigts firent le signe et Yrden commença à apparaitre sur le sol. Mais le monstre ne resta pas là et disparut dans l'obscurité. Coën gronda et se tourna inquiet vers l'arbre.
Le sorceleur sentait la douleur et la peur de son jeune camarade. Il monta rapidement, trouvant Nàmo en boule sur le nœud de l'arbre, tenant son front qui saignait.
- Qu'est-ce que… ? Montre voir, Nàmo.
Mais l'elfe n'entendait pas, murmurant en Hen Llingue que cela s'arrête. Qu'il arrête d'entendre les cris. Que la douleur se stoppe. Coën sentit bien que quoi qu'il fasse, Nàmo ne sortirait pas de sa crise normalement. Il dessina le signe de Axii et ordonna de se calmer. L'elfe restait un esprit puissant, mais, les ordres comme cela étaient plus facilement acceptés inconsciemment. Nàmo savait qu'il ne lui ferait jamais du mal consciemment. Les yeux s'ouvrirent et se fermèrent plusieurs fois avant que le garçon ne le regarde enfin.
- Tu vas mieux ?
- Que… ? Qu'est ce … ?
- Fais voir d'abord ta cicatrice, on discutera ensuite.
Nàmo s'écarta par réflexe lorsque les doigts touchèrent le bord de la plaie. Coën fronça les sourcils. C'était comme si la cicatrice avait à peine une semaine et qu'elle s'était rouverte. La plupart des sorceleurs avaient trouvé étrange l'ancienne blessure. Selon Iorveth, elle était fraiche lorsqu'il avait trouvé Nàmo. Et celle-ci n'avait jamais vraiment cicatrisé. Il y avait une chose étrange.
Puis, il sentit du sang. Coën se tourna vers les alentours. La chose était partie et saignait. Il fronça les yeux. Un spectre ne saignait pas. Il regarda sa lame et renifla celle-ci. Eh oui, il y avait du sang dessus. Il ne pourrait chasser la créature avant de s'être assuré que Nàmo aille bien.
La main du sorceleur récupéra un des bandages dans la poche de la ceinture et retira le sang. Avec l'eau dans la gourde, il nettoya au mieux le front. Nàmo ne parlait pas à cet instant, se contentant de regarder le vide.
- … Nàmo ? M'entends-tu ?
Le hochement de tête fut l'unique réponse qu'eut Coën.
- Tu penses être capable de me dire ce qu'il vient de se passer ?
- … la chose… lorsqu'elle m'a regardé… j'ai cru que l'on m'arrachait la tête. Ça brulait si fort. Puis, les cris.
- Les cris ?
Nàmo hocha la tête.
- Deux… deux voix … j'ai…j'ai reconnu celle de Ima.
Coën posa la main sur la tête de Nàmo. Le sorceleur comprit de quoi il était question. Et cette chose, présente dans les bois, il mettrait sa tête à couper qu'elle était le monstre qui avait déjà attaqué la famille de Nàmo par le passé. Il avait travaillé, ces derniers mois, à une solution pour rentrer mais aussi comprendre qui serait intéressé par faire revenir Nàmo ici.
Et il avait cherché sur le « seigneur des ténèbres ». Il y a un dicton chez les sorceleurs : s'il n'y a pas de corps, soit il a été dévoré par plus gros, soit il n'est pas mort. Et pour lui, puisqu'on n'avait pas retrouvé le corps de Voldemort, c'est qu'il ne l'était pas. Iorveth avait expliqué n'avoir trouvé que le corps de sa sœur dans les ruines. Donc, la femme avait certainement ouvert un portail au moment où la mort l'avait frappé. Et, ce qu'a tenté de faire Voldemort contre Nàmo et sa mère était revenu à sa tête. Mais, ça ne l'avait pas tué.
Boire du sang de licorne permettait de « prolonger » sa vie. Mais, à présent, il était clair que l'être souhaitait avoir accès à quelque chose de plus permanent. Nàmo lui avait parlé de la conversation entre le professeur. Il y avait une pierre capable de donner la vie éternelle à la créature. Et c'est pourquoi elle était là.
- Allons proche du Lac, Nàmo. On va s'écarter pour l'instant du bois. Il ne reviendra pas ce soir. Et puis, j'ai une autre piste à remonter.
- Autre piste ?
- Plus grosse créature.
L'elfe hocha la tête, se redressant pour commencer à suivre. Il regarda la clairière où ils avaient vu la créature et se mit à frissonner.
- Ne t'inquiète pas. J'ai son odeur à présent. Il me suffira de le suivre. Et puis, je l'ai touché. Et cela n'est pas une bonne nouvelle pour lui.
Le sourcil haussé fut l'unique chose que l'on pouvait voir de l'interrogation de l'elfe. Le sorceleur sortit alors un flacon et le posa entre les mains du plus jeune. Ce dernier regarda l'étiquette et eut une expression de surprise.
- De l'huile de Cinfrid ?
- Cadeau de Ivar. C'est la seule huile qui me semblait logique, puisque je ne savais pas à quoi on s'attaquait.
- C'est vrai que … ça pouvait être un vampire, ou un vestige.
- Ou un spectre. La chose qui a attaqué était l'une d'entre ces choses. Et si ça ne l'est pas. Il va avoir des problèmes dans les prochains jours.
Ou la personne prendrait un bézoard. Bien que ce serait compliqué de rentrer dans les quartiers de Rogue pour voler un contre poison. C'était quand même rare comme objet.
- Bon, la créature que j'ai repérée est plutôt de type reptile.
Nàmo continua de fixer le vide, suivant le plus ancien lorsqu'il pensa à quelque chose. Ou, plutôt, quelqu'un qu'il allait voir depuis maintenant un moment en secret. Il faut dire que Jörmundang était plutôt sympa. Il avait plein d'histoires sur l'école, maintenant qu'il avait l'esprit clair. Nàmo avait trouvé les restes d'un sort de contrôle. Pourtant, la peau du serpent était imperméable aux sortilèges de toutes sortes.
- Euh … Coën ? Faut que je te parle d'un… ami.
- Tu as un nouvel ami ? C'est bien.
- … c'est plutôt dans le règne animal.
Le sorceleur se stoppa net et tourna la tête vers le jeune elfe en haussant un sourcil. La dernière fois, ce fut un griffon.
- Nàmo eap Iorveth Cerbin… qu'as-tu inventé ?
- Je suis tombé sur quelque chose ?
Le sorceleur croisa les bras, haussant un sourcil que donne un adulte à un plus jeune lorsque celui-ci avait fait une bêtise. Et Nàmo se sentait totalement un enfant prit la main dans le sac. Il parla alors de son accident de portail, ce qui paniqua Coën. Et puis, il parla de la créature qui tuait d'un seul regard. Là, le sorceleur manqua d'avoir un anévrisme. Il faut dire que l'on pouvait voir la veine palpiter sur le coin du front du plus ancien. Nàmo savait que ce n'était pas bon qu'un cœur de mutant batte aussi vite.
- Nàmo… tu ne fais plus de portails ici. Personne ne pourra t'aider si tu es dans les ennuis. Deux : Ce serpent dangereux ? Proche d'enfant ?
- Jor est là depuis mille ans ?
- Et c'est censé me rassurer en quoi ?
- Il est là ?
Le serpent en question venait d'émerger de l'eau, un morceau de poisson encore visible au coin des mâchoires. La créature sembla être prise sur le fait et le sorceleur se retrouva à voir la taille. La main se dirigea vers la lame mais Nàmo présenta alors rapidement avant qu'il y ait un accident.
- Coën ! Voici Jörmundang. Jörmundang, voici Coën ?
La langue huma l'air et le serpent se baissa au niveau des deux.
- ~~Ce n'est pas un peu … tard pour qu'un petit marcheur et un ancien se déplace ?~~
- ~~ Hey ! c'est bon. J'ai la permission de minuit par mon tuteur. ~~
- ~~ Il sent bizarre ton ami. Il parle la langue des serpents ?~~
- Non. Coën, voici donc la « créature » de la chambre des secrets.
- … Je vais aller méditer. Tu expliqueras cela à ton père.
- Pour ?
- Ton adoption compulsive de créatures immense et dangereuse.
- Adar a un arachas de compagnie.
Le sorceleur fut relativement vulgaire par la suite. Nàmo rejoignit son dortoir rapidement et s'enfonça dans son lit. Il serra néanmoins sur le coin de son crane sa main. La douleur était toujours là.
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- Tu as une mine de merde.
Nàmo redressa la tête vers Blaise qui se mit en face de lui, sciemment, à la table des poufsouffles.
- Mauvaise nuit.
- Je m'en suis douté. Vu ta tête. Ma mère ne peut donner cours aujourd'hui. Un rendez-vous qu'elle n'a pu décommander.
L'elfe hocha la tête sans pour autant que son front ne quitte le bois. Le Serpentard se mit à rire, poussant alors la tasse de chocolat à portée de main.
- Aller, nous sommes en avril. Presque la fin de l'année.
- Va te faire mettre.
- Quelle vulgarité. Tu sais, Nàmo, il existe des potions pour la migraine. Mais pas pour les manières.
Les yeux verts regardèrent le brun avec agacement avant que les deux ne se mettent à rire. Nàmo tira le bol et bue le contenu tranquillement avant que Blaise ne lui donne les dernières informations des maisons. Il faut dire que les deux appréciaient grandement être « neutre ». Réellement, Nàmo n'avait que faire du blanc ou du noir. Certain avait un souci avec cela, mais il n'en avait rien à faire. Il n'était pas le messie attendu. Qu'ils se débrouillent avec la situation.
Blaise releva la tête, semblait comme sentir quelque chose. Il rappelait parfois à Nàmo, les membres de l'école du griffon.
- Un problème ?
- Rien. Bon, on a cours d'histoire de la magie.
- Mort par ennui.
- Ha ha…
Les deux terminèrent leur repas et prirent la route des escaliers, discutant alors des livres que Nàmo avait lu. Hermione avait décidé d'étendre la bibliothèque avec les connaissances moldus, envoyé par ses parents. Et Blaise ricana, expliquant que Draco avait bien le livre du seigneur des anneaux que cherchait Hermione depuis des jours. Au début, il l'avait pris pour agacer la jeune Gryffondor mais il avait eu le malheur de « l'ouvrir ». Depuis, il n'en démordait pas jusqu'à atteindre la fin. Dans un but purement d'informations, bien sûr.
Le cours d'histoire avait été assommant, bien qu'un des ragots en cours était que Dumbledore était mécontent, et que Hagrid avait trouvé un œuf de dragon. Il ne savait pas si c'était lié. Néanmoins, son attention fut prise par plusieurs des Serpentards qui parlaient qu'il y avait à nouveau eu un mort dans un manoir protéger par la magie. Et que le bras marqué par la marque noire était encore mis en évidence. Pour les membres du ministère, quelqu'un chassait les anciens suiveurs du seigneur des ténèbres et ne leur laissait aucune chance. Plusieurs des fils de sang-purs marmonnaient sur la possible existence d'un assassin à la solde de Dumbledore. Bien que le directeur démentait avoir la moindre part de participation dans ces morts.
Mais c'était à présent le cours de potions. Et il avait quelque chose dans son sac pour un certain esprit frappeur. Cependant, il trouva Coën sur le chemin qui l'attendait, les bras croisés, avec quelque chose qui fit sourciller l'elfe. Le sorceleur se tenait avec quelque chose accrochée à sa ceinture. C'était un détail qui frappa Nàmo pour une raison simple, Coën détestait le tape à l'œil. Alors, voir un pierre rouge, comme un rubis, accrochée à sa ceinture, comme faisant partie de celle-ci le surprit.
- Coën !
- Nàmo, tu m'as demandé de l'encens contre spectre, non ?
- Tu m'en as préparé ? J'étais prêt à n'utiliser que les signes et runes.
- S'il est déjà dans la pièce, tu l'enfermes avec toi. Sors le d'abord.
L'elfe se mit à sourire alors qu'un petit sac fut passé. Hannah comprit de quoi il était question puisque Nàmo avait déjà fait des tests avec le fantôme de Poufsouffle en lui expliquant pourquoi il préparait cela. Le moine avait bien accepté de le faire sous le regard de plusieurs des poufsouffles curieux.
Donc, c'est avec un certain entrain qu'ils rejoignirent la salle de potion. Et Rogue regarda étrangement des élèves arrivés jusqu'à sa salle avec autant d'empressement. Il regarda Nàmo, à la tête du groupe.
- Monsieur Cerbin. Avez-vous prévu de faire une blague dans ma salle de classe avec l'aide de vos camarades ? Dois-je déjà préparer votre colle pour la fin de votre scolarité ?
- Je viens avec une solution pour Peeves.
Le professeur de Potion ne lui donna qu'un regard agacé. Et Nàmo sortit juste l'encens pour le présenter ainsi qu'une feuille. Rogue regarda cela un instant avant de le fixer avec cet air qui terrifiait l'ensemble des élèves, quel que soit l'année à laquelle il appartenait.
- Si vous croyez que votre « solution » fonctionne, soit. Mais, j'ai le moindre problème dans cette salle, vous serez donc responsable pour l'ensemble.
- Compris ! Puis-je alors ?
Le professeur se retourna, ordonnant à l'ensemble de rentrer sans faire de bruits, s'ils en étaient capables. Nàmo alluma un des bâtons d'encens alors que ses camarades rentraient avec les serdaigles. L'odeur était plutôt agréable et se mariait bien avec les odeurs des herbes de la salle. Nàmo dessina alors sur la porte avec de l'encre et son doigt puis mit à une petite pierre à chaque coin de la pièce avant de rejoindre sa place.
Le cours commença et Rogue commençait à se plaindre de l'incompétence des élèves à faire convenablement leur devoir. L'elfe regarda sa copie avec un nouveau commentaire sur « peu mieux faire. Encore des non-sens de syntaxes ». Mais ça restait un effort exceptionnel. Il se doutait que jamais il n'aurait au-dessus avec Rogue.
C'est à cet instant qu'un entendit un fracas violent contre la porte et que la lueur violette se traça contre le bois. Nàmo eut un sourire vicieux, terminant sa potion alors que Rogue alla voir. En ouvrant la porte, il trouva Peeves, assis dans le vide, se frottant le nez alors qu'une série de bombes à bouse étaient sur le sol. Et il était clair que le farceur de Poudlard venait d'être arrêté dans son méfait.
Rogue referma la porte et repartit à son bureau.
Cependant, à la surprise de tous.
- Monsieur Cerbin. Cinq points pour votre aide. Est-ce permanent ?
- Peux le rendre.
- Cinq en plus si vous le faites d'ici la fin de l'heure et que vous aillez miraculeusement terminer votre potion et votre devoir.
Était-ce un défi ? Le fils de Iorveth l'entendait comme tel. Néanmoins, Susan lui donna un coup contre les cotes pour lui faire signe de ne pas faire l'idiot. Il n'avait pas prévu. Mais, vu le regard des serdaigles, il en avait surpris plus d'un.
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Hugin le pressa de le suivre. Il ne savait pas pourquoi mais le corbeau avait commencé à croasser pour une raison étrange. Il remonta les marches avec Blaise à coté de lui qui avait accepté de le suivre.
- /Je peux savoir pourquoi tu fais si confiance à ce corbeau ?/
- /Il m'a sauvé la vie plus d'une fois. Et je l'ai depuis longtemps. Je l'ai trouvé lorsqu'il était un tout jeune poussin. /
- /Hn. Bon, au moins, en te suivant, j'ai pas à subir le mélodrame de Pansy. Tu sais qu'elle a trouvé un nouveau moyen de faire fuir Draco ?/
- /Oh ? Lequel ? /
- Dracochoupinet d'amour en chocolat.
L'elfe regarda très étrangement son camarade alors qu'ils terminaient de rejoindre le quatrième étage pour se diriger vers la bibliothèque. Le corbeau fit un nouvel aller-retour pour les presser. Les deux élèves continuèrent néanmoins à leur rythme le chemin. Il n'y avait pas vraiment de raison de fuir en courant. Ce n'était pas comme s'ils avaient à fuir un monstre.
- /Sinon, tu pourrais expliquer pourquoi tu tires la tête depuis ce matin ?/
- /Hier soir, on est allé avec Coën chasser le truc qui tue les licornes. La chose… m'a donné l'impression qu'elle pouvait déchirer mon crane en deux en le fixant. Surtout ma cicatrice. /
Blaise le regarda étrangement. Le Serpentard se mit à réfléchir. Au bout de mois à travailler ensemble, ils étaient presque meilleurs amis. Mais comme l'avait dit Nàmo, son meilleur ami restait son cousin Vernon. Blaise laissait la place en commentant qu'avec un frappé comme Nàmo, c'était plutôt conseillé de rester simplement ami. Les deux se mettaient toujours à rire à leur connerie.
- /Pour plusieurs personnes, dont je ne nommerais pas le nom pour la santé mentale de notre amitié…/
- /La plupart de l'école, n'est-ce pas ?/
- /Que je ne nommerais pas/, continua blaise en ricanant. /il est dit que ta cicatrice n'est pas normale si elle vient de l'affrontement avec l'autre seigneur des ténèbres. /
- /Coën pense que c'est ce dernier qui tente de rentrer dans le troisième étage. Pour la pierre philosophale. /
- /Tu ne m'enlèveras pas l'idée que Dumbledore a mis cela en place comme pour un test. Une pierre mythique dans une école remplie d'enfants. Et dire à ces mêmes gamins qu'un lieu est interdit. On a quand même des Gryffondors débiles qui sont allés voir le chien à trois tête dont tu m'as parlé. /
- / Les dh'oines ne sont pas les personnes les plus intelligentes que je connaisse. /
- / J'en suis un, je te signale. /
Nàmo lui donna juste un regard indiquant qu'il était l'exception à la règle. Ils entendirent deux personnes discuter en tournant au couloir. Ils virent le professeur Chourave avec Coën qui tenait plusieurs livres. Hugin s'était empressé de se poser sur l'épaule de l'ancien. Les couloirs étaient vides, puisqu'il était mercredi. Beaucoup profitait des beaux jours pour être à l'extérieur ainsi que pour voir le match de Quidditch faisant s'affronter Serdaigle et Serpentard. Donc, peu d'élèves étaient présents dans l'école.
- Nàmo, jeune Zabini. Vous n'êtes pas au match ?
- Monsieur Coën. Non. Je ne suis pas intéressé par voir le développement fâcheux des techniques plus néfaste les unes que les autres de mon équipe.
- Vatt'ghern, ricana Nàmo. J'ai l'air intéressé par ce sport ?
Coën ricana alors que Chourave se vantait d'avoir un bon attrapeur en la personne de Cédric Diggory. Néanmoins, Blaise plissa le nez et Coën suivit juste après, à la surprise de Nàmo. Comment son camarade pouvait sentir quelque chose avant un sorceleur ? Chourave termina de décrire une plante lorsque Coën l'attrapa juste à temps pour la mettre au sol, surprenant les deux élèves.
Un sort vert frappa juste au-dessus de leur tête.
Nàmo tourna la tête, tirant ses dagues de son pantalon alors que Blaise dégainait sa baguette. Mais, un sort rouge envoya les armes loin de leur main. Quelqu'un termina d'avancer dans le couloir vide. Chourave se redressa, baguette en main mais elle perdit à son tour l'objet.
- Professeur Quirell ? Que signifie… ?
- Donnez la pierre et vous n'aurez pas de morts trop violente.
