Heyyyyy ! Comment allez vous ? Bon, on retourne voir notre petit Elfe perdu dans les couloirs de Poudlard ? Avec les problèmes que cela peut apporter à des sorciers noirs ... ou blanc ^^

Reviews :

- lala & lesaccrosdelamerceri : Oui, le suspense est ma Religion ^^. Navré d'avance.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue

N'oubliez pas la petite Reviews pour l'auteur. Bonne lecture.


Chapitre 22 : Incohérences sorcières

Ce fut comme une crise pour l'ensemble. Dumbledore ouvrit les grandes portes de la salle de banquet pour se retrouver, à sa plus grande surprise, face à un brouillard. Coën siffla, regardant celui-ci.

- Un brouillard opaque et …

Une lueur verte passa juste au dessus. Plusieurs boucliers furent montés et Nàmo ouvrit la bouche, regardant le spectre dans les airs, tenant une lanterne et une épée dans la main. Un aboiement résonna et un immense chien noir émergea des brumes, les pattes luisants d'une lueur fluorescente. C'était comme voir un Barghest, effrayant plus d'un élève mais qui jappa clairement contre la créature spectrale qui commençait à descendre. Coën avait dégainé son épée.

Pourtant, le jappement du chien fit retourner la créature. Celle-ci ouvrit les portes, suivit par le chien. Et avant que quiconque ne puisse intervenir, ou même penser, ils disparurent.

- /Un... pénitent ?/

Rogue se tourna vers Nàmo qui était bien pâle. Et Roche, de l'autre coté, n'était pas mieux. Néanmoins, la brume disparue, laissant les lueurs se rallumer dans les grands escaliers. Dumbledore ordonna que les élèves restent dans la grande salle que l'école soit sécurisée. Les préfets étaient en charge. Vernon restait aussi, puisqu'il était un moldu. C'était insultant.

Coën, pour sa part, avait déjà commencé à suivre les traces fluorescentes du chien dans la nuit.

Il fallut un moment pour que le calme reprenne dans la grande salle alors que les professeurs inspectaient l'ensemble de l'école. Néanmoins, Nàmo se fit réveiller par un de ses camarades qui lui tira l'une des tresses. Il pencha la tête vers son voisin avec agacement.

- Quoi ?

- Tu as appelé d'une étrange façon le spectre...

- /pénitent ?/

- Oui. Ce mot. Tu peux le traduire ?

- Euh... Pénitent, je crois. Il est un spectre extrêmement dangereux. Même Coën ne s'y attaquerait pas seul. Et pareil pour le chien.

- C'est un sinistros ! Paniqua Lavande. Madame Trewlaney a prédit que le corbeau serait sous le signe du sinistros. Tu es celui pointé pour mourir, Potter.

Le coussin vola dans la tête de la Gryffondor alors que Hermione se tourna vers eux, clairement agacé par les discussions.

- Si vous aviez lu le livre de Sherlock Holmes, vous auriez pu voir que le chien était dégoulinant de peinture.

- … pardon ?

La Gryffondor se redressa sur son lit, se faisant regarder par ceux encore réveillés.

- Suis-je la seule à avoir vu que Peeves était aussi couvert de peinture ? À mon avis, le chien a pris sur la tête de la peinture fluorescente qu'avait Peeves.

- Tu racontes n'importes quoi, Granger ! Il était noir, immense, sorti des enfers...

Nàmo lança le sort de silence avec un sourire à Lavande, remerciant l'invention de celui-ci. Il revint à Hermione, curieux.

- Je connais pas ce sorcier, Sherlock Holmes ?

- Non, ce n'est pas un sorcier mais un personnage de livre. Attends un instant...

Elle commença à prendre son sac et à chercher un instant dedans. Nàmo serait impressionné si elle n'avait pas une bibliothèque dedans. Cependant, elle tira un petit livre abimé avec marqué dessus : Une étude en rouge.

- Je dois avoir les autres à la maison. Mais voilà le premier. Celui dont je parle s'appelle Le chien des Baskerville. Pour faire simple, une histoire de meurtre avec comme particularité, un chien qui avait été peint avec de la peinture phosphorescente pour le faire briller dans la nuit.

Nàmo regarda le livre et commença à le feuilleté avec une petite boule de lumière au dessus de sa tête pour ne pas déranger ses voisins. Il se coucha plus tard, entendant alors Vernon grogner après deux septièmes années que si ils voulaient de l'aide, il leur descendrait le cul en bas du dos à coup de pied.

Vers trois heures du matin, alors que la plupart des élèves s'étaient enfin endormis, le professeur Dumbledore entra à son tour. Nàmo fut réveillé par la voix de Percy qui grondait des élèves pour les faire dormir. Il y avait plus d'efficacité par les menaces de celui qu'on surnommait le chien de Foltest. Dumbledore s'approcha du préfet en chef alors que Nàmo continuait de faire semblant de dormir, appuyé contre le mur de la cheminée, à moitié assis.

- Vous l'avez repéré ? Demanda Percy dans un murmure.

- Non, pas encore. Et ici, tout va bien ?

- Nous avons la situation en main, Monsieur le Directeur.

- Très bien. Il serait inutile de les faire sortir maintenant. J'ai trouvé un gardien temporaire pour remplacer la Grosse Dame. Vous pourrez ramener les élèves dans la tour de Gryffondor dès demain.

La Grosse Dame ? Mais, il y avait un souci. Il n'était pas un élève de Gryffondor. Pourquoi Sirius Black voulait y rentrer. Et pourquoi était-il accompagné par un Pénitent. C'était ça la plus grosse question. Aucun mage ni sorcier n'avait réussi à contrôler pareille créature. Si Black avait réussi, ça aurait fait longtemps que le fils de Iorveth serait mort.

- Et la Grosse Dame, Monsieur le Directeur ?

- Elle se cache dans une carte de géographie au premier étage. Apparemment, elle a refusé de laisser entrer Black sans le mot de passe, alors, il l'a attaquée. Elle est encore très choquée, mais dès qu'elle se sera calmée, je demanderai à Mr Rusard de la restaurer.

La porte se rouvrit et l'elfe nota l'arrivée de Rogue. Ce dernier donna un regard dans sa direction avant d'atteindre Dumbledore.

- Monsieur le Directeur ?

- Le deuxième étage a été entièrement fouillé. Il n'y est pas. Et Rusard a inspecté les sous-sols, rien là-bas non plus

- Et la tour d'astronomie ? La pièce du professeur Trelawney ? La volière ?

- Tout a été fouillé.

- Très bien, Severus. Je ne m'attendais pas à ce que Black traîne dans les parages.

- Actuellement, Coën suit la piste qu'il a relevé et s'est enfoncé dans la forêt. Il n'est pas encore revenu. Avez-vous une idée de la façon dont il est entré ? Demanda Rogue

- J'en ai beaucoup et elles sont toutes aussi invraisemblables les unes que les autres.

Rogue était apparemment furieux. Il y avait quelque chose dans la situation qui faisait sortir de ses gonds le professeur.

- Vous vous souvenez de la conversation que nous avons eue, Monsieur le Directeur, juste avant le... le début du trimestre ? Dit Rogue.

- Je m'en souviens, Severus, répondit Dumbledore sèchement.

L'expression de colère resta néanmoins sur le visage du professeur de potion.

- Il paraît... presque impossible que Black ait pu pénétrer dans l'école sans une complicité interne. Je vous ai fait part de mes inquiétudes lorsque vous avez nommé...

- Je ne crois pas que qui que ce soit dans ce château ait aidé Black à y entrer, dit Dumbledore. Il faut que j'aille voir les Détraqueurs, à présent. Je leur ai dit que je les préviendrais quand nos recherches seraient terminées.

- Ce n'est pas tout. Il a atteint ma salle de potion. Et il a osé me mettre ceci !

Dommage qu'il ne pouvait pas voir ce qui était écrit à la distance où il se trouvait mais Rogue tenait une lettre. Dumbledore arpenta celle-ci par curiosité avant de dire qu'il fallait vraiment qu'il aille parler aux créatures avant que l'un d'eux ne décide de prendre comme quatre heures le sorceleur. Ce dernier, selon le directeur, n'était vraiment pas fait pour affronter ce type de créature. Et encore moins, ce qu'ils avaient vu et qui avait pu ouvrir sans problème les portes de Poudlard.

L'elfe se fit une note de descendre voir Jörmundang. Ce dernier restait la dernière personne vivante qui avait vu la construction de Poudlard. Il saurait ce qui peut rentrer ou non.

Il apprit le lendemain que les Gryffondors avaient le Chevalier Catogan comme portrait gardien à présent. Et ce n'était pas la meilleure personne pour le poste mais c'était le seul qui était assez courageux de le faire.

Il descendit dans la chambre des secrets le lendemain matin et arriva dans la salle du serpent. Ce dernier dormait paisiblement, enroulé autour de ses anneaux, la tête reposant sur sa queue. C'était presque adorable. Nàmo s'appuya contre le museau alors que Hugin vint taper du bec sur le haut du crâne.

- ~~ Debout là dedans. J'ai besoin d'une information. ~~

- ~~ Ohhh. Petit parleur. Tu sens étrange... ~~

- ~~ Ça ? Rien. Juste encore le reste d'une huile contre les spectres que j'ai fait. J'ai une question. Poudlard laisserait rentrer un "monstre" dans les couloirs ? ~~

- ~~… euh... pas si le directeur l'interdit. Je pense ~~.

- ~~ Et pour un meurtrier ? ~~

- ~~ Maître Salazar n'a jamais pu terminer ce petit projet de mettre dehors tous ceux qui veulent faire du mal aux enfants. Il n'arrivait pas à spécifier, je crois, la punition éducative et le vrai danger. ~~

Il admettait que c'était un peu compliqué, il était vrai. Mais, avec ce qu'avait créé l'homme, peut être qu'il aurait pu réussir.

- ~~ Bon, je dois remonter. Mais, j'ai une demande. Tu pourrais voir dans la forêt si il n'y a pas un spectre étrange avec une sorte de tissus rouge devant le visage ? ~~

- ~~ Je dois le manger ? ~~

- ~~… je pense pas que tu réussisses mais si tu veux. ~~

Il remonta rapidement pour ne pas qu'on se doute qu'il est disparu. Actuellement, les professeurs voulaient qu'il ait presque à chaque instant un préfet ou un professeur avec lui. Il pointa que Black avait attaqué la tour des Gryffondors alors qu'il était un Poufsouffle. Et que ça n'avait pas de logique.

Pourtant, personne ne l'écouta. Il regarda sombrement Cédric qui lui frotta la tête en disant que ça allait bien se passer.

- Tu paries combien que je te perde dans la demi-heure ?

- Allons. Tu restes un troisième année. Mais ça veut aussi dire que tu dois venir au match de Quidditch. Il y a aura quasi-personnes dans l'école.

Nàmo fut presque outré par la proposition. Il le pointa du doigt avec colère.

- Je te rappelle les deux épisodes de Quidditch ou tu réussis à te rappeler que je suis maudit par ce sport ?

- À mon avis, c'est parce que tu n'y joues pas que tu es "maudit".

L'elfe gronda avant d'atteindre la salle de métamorphose. Cependant, Vernon l'arrêta avant qu'il ne rentre. Et il était pâle.

- On a eu une merde. Les putains de serpillières psychopathes volantes s'en sont pris à Coën.

- …

Nàmo pâlit drastiquement avec l'ensemble des jeunes sorciers présents. Il était vrai que le sorceleur n'était pas rentré. Vernon rassura qu'il avait encore son âme mais qu'il était actuellement à l'infirmerie. Et le sorceleur était perturbé. Ses souvenirs étaient encore confus pour une raison étrange.

Et on lui avait donné du chocolat avant que Hagrid ne le trouve à l'entrée des bois, dans la clairière des sombrales.

Mcgonagall demanda que chacun rentre. Nàmo devra attendre une permanence ou la pause de midi pour aller visiter le sorceleur dans l'infirmerie.

- Bien. Je sais que la situation peut être compliqué mais je vous demanderais de garder votre calme. Les professeurs vont redoubler de vigilances et les entrées et sorties de Poudlard surveillés attentivement. Vous devrez vous déplacer en groupe. Votre chef de maison vous donnera toutes les explications nécessaires.

Nàmo soupira, assit à sa table. Néanmoins, le cours du jour le fit un peu sourire. Mcgonagall décida de commencer sur l'animagi, présentant alors à nouveau sa transformation en chat. Il sourit avec fierté en se rappelant qu'il était dans la fin de la préparation pour devenir un animagus.

À la fin du cours, la professeure s'approcha de lui.

- Je vais demander à ce que vos camarades qui ont travaillé sur l'animagus se présentent à mon bureau. Nous avons un orage à midi. Si vous avez travaillé correctement, vous n'aurez aucun souci à assister au match en milieu d'après-midi.

- D'accord. Même si je rêverais de trouver une excuse pour ne pas assister au match, sachez le.

La femme sourit, indiquant qu'elle attendrait dès le premier grondement de tonnerres les élèves concernés. Blaise ainsi que Draco devraient être là. Nott avait recraché la feuille de mandragore à cause de Pansy qui n'avait pas trouvé mieux que de lui faire goutter quelque chose.

Nott devra attendre de recommencer l'ensemble du processus à nouveau. Néanmoins, ils avaient peut être un orage dans la journée mais, comme l'avait dit le professeur, si elle n'était pas satisfaite par leur transformation de métamorphose et autres, ils ne prendront pas la potion pour l'animagus.

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Hermione était stressée en arrivant avec d'autres dans la salle de classe. Mcgonagall ferma la porte de la salle de classe puis se dirigea vers l'armoire fermée. Dedans, il y avait plusieurs flacons avec les noms de chacun dessus.

Nàmo ricana, voyant l'immense pentagramme qui avait été installé par Coën contre les bêtises de Peeves.

Mcgonagall avait fait aussi venir Pomfresh pour les possibles incidents ainsi que Rogue pour évaluer les potions. Ce dernier était satisfait par l'état de chacune d'entre elle et avait personnellement vérifier l'état et le temps nécessaire pour la feuille de mandragore.

- Bien... les potions sont prêtes et sont acceptables.

- Vous pouvez toujours faire demi-tour, commenta Pomfresh, inquiète clairement.

Néanmoins, aucun ne s'avança. Mcgonagall présenta une dizaine d'exercices avant que les petits groupes présents puissent boire la potion. Et dehors, le tonnerre grondait.

Hermione stressa assez fortement et Draco réussit à la calmer en la rendant en colère après lui. Il faut dire qu'il n'avait pas trouvé mieux que de pointer que si l'enfant de moldu avait si peur, elle avait qu'à laisser les sorciers faire de la magie. Nàmo roula des yeux alors que Blaise termina de faire changer un oiseau en théière.

Mcgonagall fut satisfaite pour l'ensemble. Même ravie d'avoir des élèves qui avaient pris le temps d'apprendre et la concentration durant l'année précédente et le début de cette année. Ça faisait quand même depuis un long moment qu'ils travaillaient dessus. Fred et George s'étaient greffés aux projets en cours de route en entendant cela. Et tout les matins, en allant dans la grande salle, ils passaient d'abord dans le bureau de la professeure de métamorphose pour prononcer la formule avec leur baguette pointée contre leur cœur.

- Bien, monsieur Cerbin. Vous voulez commencer ?

- Oui. On y va. À la vôtre !

Nàmo attrapa la potion avec son nom dessus puis se saisit de sa baguette. Il pointa son cœur à nouveau avec celle-ci et dit distinctement.

- Amato Animo Animato Animagus !

Puis, il déboucha la potion et l'avala cul sec. La douleur vint instantanément. Mcgonagall leur avait bien dit qu'ils allaient sentir comme si on les brûlait. Et c'était ce que sentait actuellement l'elfe. C'était comme si son cœur battait dans sa tête violemment. Puis, il sentit l'ensemble de son corps se faire étirer. Les mains se posèrent sur le sol et il se retrouva à quatre pattes. Les mains devinrent des poils, son nez s'allongea un peu et il devint juste un peu plus petit. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il vit des humains et commença à courir partout.

- Monsieur Cerbin ! On se calme ! C'est bon.

Il avait été arrêté par un sort d'atteindre la porte et tourna la tête. Nàmo se rappela qu'il était avec les professeurs. Et il était en sécurité dans une salle de classe. Il se retrouva à s'assoir et se regarda. Il faut dire qu'une chose volumineuse passa devant ses yeux. Une queue. Une grosse queue noire. Il eut un rire et émit un son strident. Un renard. Il était devenu un renard. Enfin un renardeau. Il était clairement petit. Et Hermione le regardait avec des yeux plus lumineux qu'avant. Il était quoi ? Une peluche ?

- Oui, oui ! Vous semblez avoir réussi. Bien. Maintenant, il faut revenir en arrière. Concentrez-vous, d'accord ?

Il regarda McGonagall avant de se concentrer. Il revint à sa baguette et posa la patte dessus. Puis, petit à petit, il reprit son corps normal. Bien que les sens étaient un peu trop sollicités. Mcgonagall applaudit à cet instant.

- Félicitation. Bien que je vous conseille vivement d'attendre pour tenter de vous transformer à nouveau et sous ma tutelle, vous avez très bien réussi votre première transformation. À qui le tour ?

- J'y vais. Ça ne peut pas être pire que monsieur peluche sur patte, ricana Draco.

- Je parie sur un batracien, dit alors Fred.

- Non, une petite vipère.

L'un et l'autre avait tout faux. Lorsque Draco Malefoy eut terminé, il était un chat. Et pas un simple chat de gouttière. Il s'agissait d'un Savannah. On pouvait reconnaître les yeux gris mais aussi la coloration du pelage était plus blond que la normale. Mais il fallait bien regarder. Et puis, fallait savoir qu'il était un Savannah. Actuellement, il avait l'air d'un adorable chaton innocent. Qui avait quand même griffé Pomfresh qui avait été inquiète. Draco avait un fichu caractère.

La surprise fut Hermione lorsqu'elle devint un Lynx. L'animal sauta sur Rogue qui poussa un juron violent et annonça à la Gryffondor, lorsqu'elle reprit ses esprits qu'il était à deux doigts de la coller jusqu'à la fin de la scolarité. Mais, ça aurait pu être pire. Si elle avait eu la taille adulte, Rogue aurait sûrement été celui qui aurait eu besoin de l'intervention de l'infirmière pour griffures aggravées.

Ce fut le tour des jumeaux. Hermione se mit à rire lorsqu'une petite créature légèrement rousse, jaunie pris place à la place des jumeaux. C'était une créature de petite taille caractérisée par un corps allongé, une tête large, de grands yeux, un museau pointu, de longues pattes munies de griffes, une queue fine et effilée avec des petites oreilles arrondies.

- Des suricates !

- D'accord ? C'est Quoi ? Marmonna Nàmo.

- Des mangoustes. Ce sont des petits êtres furtifs, intelligents, très sociable. Et surtout, je vais définitivement vous faire voir un grand classique Disney.

Les sorciers fixèrent la jeune fille avec de grands yeux alors qu'elle était encore échevelée par son expérience. On termina alors par Blaise. Et ce dernier était inquiet, clairement. Mais, il attrapa sa potion et l'avala.

Nàmo regarda le corps se rapetisser pour prendre une apparence qu'il aurait parié. Il faut dire qu'en étant un vampire. Lorsque la petite chose redressa la tête, ses crochets se tenant sur le sol, l'elfe se baissa pour permettre aux pattes de s'accrocher au bras.

- Et voici Blaise la chauve-souris !

- Regardez comme il est petit. Il est trop mimi !

- Blaise te comprend, tu le sais, Mione ? Ricana Fred.

- Il devrait se balader comme ça plus souvent. Les filles tomberont à ses pieds.

La petite chauve-souris noire pencha la tête sur le côté, rendant encore plus adorable ses grands yeux avant que Nàmo ne passe la baguette à son camarade. Ce dernier revint correctement dans son corps humain et fixa l'ensemble.

- Plus jamais avant que je ne grandisse. Je vous conseillerais de même, Nàmo, Draco.

- Allons, vous avez tous réussi. Espérons que votre ami Nott fasse de même.

Chacun vérifia qu'il n'avait pas une chose en trop ou en moins. Mais, il semblerait que la transformation se soit bien passée. Mcgonagall continua de leur donner des directives ainsi que de spécifier qu'un agent du ministère viendrait le lendemain pour l'inscription, comme convenu. Les élèves hochèrent la tête. Certes, ils auraient pu garder cela secret mais chacun préférait éviter un petit séjour à Azkaban. Et puis, l'avoir fait avec les professeurs étaient beaucoup plus sécuritaire que le faire avec un risque d'accident.

- Bien. Vous avez le temps de vous préparer pour le match Poufsouffle/Gryffondor.

Nàmo poussa un grognement alors qu'il se faisait tirer par ses camarades vers le terrain. Fred et George rejoignirent leur équipe pour se préparer alors que le reste allait trouver un gradin. La pluie battait son plein.

- J'ai une chose à dire. Vous voulez pas plutôt être au chaud ?

- Tu as promis de venir encourager ton équipe. Et puis, si tu n'y vas pas, un professeur devra te surveiller. Et le seul qui reste actuellement dans l'école est celui de l'étude des moldus.

- Et Trelawney.

- Non merci. J'ai rencontré par accident la femme une seule fois, siffla Nàmo. Et elle m'a crié dessus sur la mort des pommiers et un monstre canin qui viendra me tuer d'ici la fin de la semaine.

- Joyeux, grogna sarcastiquement Blaise.

Chacun prit le parapluie prévu et avancèrent sous l'orage froid de novembre vers le terrain de Quidditch.

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.

Nàmo regarda le match, commençant même à apprécier celui-ci. Pour l'instant, à part la pluie, il n'y avait aucun souci. Rien. C'était possiblement ce qui le dérangeait. Mais, rien ne pouvait arrêter son sourire. Il avait à présent la possibilité de se changer en Animagus. Certes, il était un petit renard mais ça lui allait. Il n'y avait rien de tel pour se déplacer dans les forêts sans être repéré.

- Regarde ! Cédric a presque atteint le vif d'or !

Il regarda au loin et grimaça lorsqu'un des éclairs toucha le sorcier. Il se tourna vers Susan qui grimaça autant que lui. Néanmoins, Nàmo nota quelque chose. Il y avait un des gradins plus ou moins vide, sous la pluie. Et il y avait un chien. Il fronça les sourcils et s'écarta discrètement pour aller voir. Était-ce le même chien que celui qui accompagnait le spectre ? Et Coën était toujours à l'infirmerie. Il avait vraiment été confronté à des détraqueurs et avait failli être embrassé.

Le sorceleur avoua avoir senti quelque chose le sauver de la mort et une personne le traiter de lourdaud qui devrait faire un régime et mettre moins d'armures. Mais il n'était pas très sûr de l'ensemble de l'évènement.

L'elfe arriva vers les gradins pour noter l'absence de l'animal. Pourtant, des poils se trouvaient bien là. Il regarda autours. La pluie empêchait de bien voir et elle était gelée. Il tira à nouveau la capuche de sa cape épaisse sur la tête pour revenir vers les autres lorsqu'il sentit comme un froid presque brûlant. Il tourna la tête et écarquilla les yeux. Une centaine de détraqueurs étaient là. Et plusieurs venaient de le voir, isolé. Il se tourna pour rejoindre les escaliers pour revenir vers les autres. Une des créatures apparut devant lui, lui barrant le passage. Puis, ce fut la voix.

Il reconnut la voix de sa mère qui suppliait d'épargner la vie de quelqu'un et de prendre la sienne. Non. Elle suppliait pour que Nàmo survive et qu'on prenne sa vie à elle. Il serra son crâne alors que d'autres des créatures arrivèrent. Il était à présent encerclé.

Son corps complet était comme transpercé par le froid et la terreur. Une des créatures flottantes fila vers lui. Seulement, elle ne put pas le toucher.

Nàmo se tendit. Une main venait de se poser sur son épaule. Il tourna la tête doucement. La main était celle d'un spectre. La robe sombre, flottante et le linceul qui couvrait le visage carmin comme le sang. Le pénitent. Celui-ci venait de trancher le détraqueur.

L'elfe trembla alors que plusieurs professeurs arrivèrent. Rogue leva sa baguette mais le pénitent poussa un rugissement effrayant. Nàmo n'osait plus bouger. Le visage pencha vers lui, doucement, sinueusement. Il tourna juste un peu pour presque se retrouver face à face avec le visage.

Pourtant, ce n'était pas quelque chose d'inquiétant. Il avait pourtant déjà vu des spectres. Et ces derniers pouvaient être violent. Mais, étrangement, la créature ne fit aucun geste contre lui. Au contraire. Les détraqueurs semblaient reculer de plus en plus alors que les bras terminaient de s'enrouler autour de lui. Il n'osait plus bouger, mais, en même temps, malgré le froid, la menace de la créature et les détraqueurs, il ne se sentait pas effrayer.

Le pénitent tapota doucement sa tête avec sa main. Il eut la vague sensation de se revoir avec Iorveth lorsque celui-ci était fier. Le spectre lui rappelait aussi sa mère mais l'apparence terrifiante restait. Le vent souleva juste un peu le linceul devant le visage et il vit juste le léger sourire décharné de la créature qui le tenait.

La tête se baissa vers son oreille, doucement, ne faisant aucun gestes trop violent ou menaçant. C'était comme si la chose ne voulait pas faire peur. Comme s'il voulait le rassurer. Et Nàmo se sentait étrangement confiant. Dans un autre cas, il aurait déjà sauté dans les ombres pour s'écarter mais pas cette fois. C'était comme s'il ne pouvait pas bouger. Non. Il ne voulait pas bouger. Et pourtant, un pénitent n'avait pas ça comme effet. Le pénitent inspirait la terreur et contrôlait les morts et les spectres. Mais là, il se sentait en sécurité. Et les détraqueurs s'étaient écartés de lui et du plus grand spectre.

Puis, un murmure à l'oreille fut soufflé. C'était si doux, si bas, si discret qu'il ne l'aurait jamais entendu si il n'y avait pas eu comme un silence entre lui et l'environnement.

- Il n'y a pas eu de procès… Nàmo… un est innocent, l'autre coupable.

Dumbledore arriva et la créature s'envola alors avec à sa suite les détraqueurs. Seulement, l'épée fut dégainée et le directeur pointé. On put sentir comme de la colère vers l'ancien avant que la chose ne parte.

Rogue attrapa le Poufsouffle qui fixait encore l'ombre du spectre au loin dans les nuages. Chourave était tout aussi inquiète et se pencha vers lui, inspectant qu'il soit toujours en bonne santé.

- Venez avec moi immédiatement à l'infirmerie.

- … Il n'y a pas eu de procès… Un est innocent, l'autre coupable.

- Qu'est-ce que vous racontez encore ?

Nàmo tourna la tête vers Rogue, les yeux grands ouverts.

- Il … le … il m'a dit cela.

- Calmez-vous et allons vous mettre au chaud.

- Vous avez raison, Severus, mettons ce pauvre garçon au chaud après de tel évènements, dit alors Dumbledore.

Même le ton mièvre du directeur ne le fit pas réagir. Nàmo fut emmené par son professeur de Potion jusqu'à l'infirmerie où les joueurs devaient aussi se rendre puisqu'ils avaient été les plus proches des détraqueurs.

Coën s'assit dans le sien, voyant Nàmo détrempé, être installé dans celui d'à coté.

- /Que s'est-il passé ? Encore un épouvantar ? /

- /… non. Pénitent./

Coën perdit trois couleurs alors qu'il était déjà un peu pâle de son expérience précédente avec les détraqueurs. Et surtout, il n'arrivait toujours pas à se souvenir si il avait trouvé la piste du chien ou non. Il se souvenait juste d'être entré dans la forêt, l'attaque quelque part puis se réveiller sous les appels de Hagrid.

- /Explique. Et par les milles enfers, où est Vernon ? Il devait te garder à l'œil à cause de Black./

Nàmo cligna des yeux. Il n'avait pas vu son cousin depuis le début de l'après midi en fait. Ce dernier était allé faire quelque chose et n'était pas revenu. L'elfe devint gravement inquiet pour le plus ancien. Et si Black avait attaqué sa famille pour l'avoir lui ?

- Nàmo ! Bordel de merde !

Chacun sursauta à l'éclat de voix et tous tournèrent la tête vers le plus ancien qui termina de les rejoindre. Vernon était là mais il avait une légère marque au coin de la joue. comme si il avait été touché par une lame.

- Que t'est-il arrivé ? Tu étais où ?

- Nàmo a failli être dévoré par les détraqueurs.

Vernon poussa le vocabulaire de l'ensemble de la pièce dans de nouveaux fonds de vulgarité. Fred proposa d'en noter certain. Puis, l'ancien gratta sa tête, agacé avant de passer en langue ancienne.

- ~Sif est venue me voir pour que je lui apprenne à manier les armes. On est descendu dans la chambre avec l'autre serpent géant. Et aussi, elle voulait voir si c'était possible de faire à d'autres elfes ce qui leur est arrivé à Pax et elle. Pax la cherchait. Je viens seulement de remonter.~

- ~… Et tu l'entrainais pendant tout ce temps ?~

- ~Navré, Nàmo. J'ai pas vu l'heure. Elle est douée. Presque plus souple que Toruviel. Et elle a de l'instinct.~

Vernon continua de parler des progrès que faisaient l'elfe. Mais se plaignit que les dagues qu'elle avait décidé de prendre dans le manoir des Potter étaient enchantés. Si Sif les jetait, elles atteignaient toujours leur cible et il y avait un sort pour pétrifier un peu. Il avait eu de la chance que les sorts soient anciens, sinon, il aurait eu des soucis.

Mais, Nàmo était encore sidéré par le fait que son cousin apprécie une personne pour l'entraîner sans se plaindre. Et encore un peu choqué de son expérience avec le pénitent. Et dire qu'il souhaitait une année tranquille. En fait, c'était le Quidditch le coupable. Il n'irait plus jamais de chez jamais dans un terrain pour voir un Match.

Néanmoins, la phrase du pénitent lui revint : Pas de procès. De quoi on parlait ? Qui n'a pas eu de procès ? Certes, les sorciers étaient un peu rapides dans leur accusation. Hagrid avait bien fini à Azkaban l'année précédente sans réel procès car on l'accusait d'une chose qu'il n'avait pas fait. Qui avait été accusé et était en prison sans procès ? Et qui était le traître ?

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Remus siffla alors que la lune n'allait pas tarder à apparaître. Il termina de vérifier que la porte soit fermer. Il était hors de question de laisser un lycanthrope en liberté dans l'école remplit d'étudiant.

Il se posa dans le siège alors qu'il avait fermé ses affaires de l'autre côté des appartements, ranger dans une partie bien protégé. La potion Tue Loup était infecte mais c'était un mal nécessaire pour ne pas finir comme une bête sauvage. Certes, il devrait peut être courir dans le bois pour calmer "lunard". Mais, avec les détraqueurs mais encore Sirius.

Ce dernier avait bien tenté, par le passé, de faire une "mauvaise blague" à Rogue. Le Serpentard lui en voulait et il le comprenait, dans un sens. Il était si épuisé. Cependant, un souffle le fit se tendre. Il tourna la tête, trouvant la fenêtre grande ouverte. Il fallait la fermer. Il le fallait rapidement. Il se dressa mais trop tard, la lune était là. Même si la potion lui permettait de garder le contrôle, il préférait largement ne pas avoir la tentation d'attaquer.

Ses membres devinrent plus longs et les poils apparurent. Il grimaça, sentant l'ensemble de son corps changer et le rugissement du loup interne qui criait à la lune. Lunard voulait sortir. Lunard voulait chasser. Mais Remus ne voulait pas faire de mal. Il détestait sa condition.

Il avança, les pattes trainantes sur le sol de pierre, vers la fenêtre pour la pousser. Le froid était là avec les flocons de neiges.

Cependant, quelque chose résonna derrière lui. Les sens de Lunard l'alertèrent. Il tourna la tête rapidement, trouvant une silhouette pencher au dessus du bureau, lisant tranquillement ses feuilles et le journal.

Il ne pouvait distinguer le visage mais la personne portait une longue cape sombre, rappelant malheureusement les mangemorts de la dernière guerre ou les détraqueurs. Le loup grogna, voulant attaquer l'intrus. Et Remus était à la fois pour et à la fois contre. L'odeur qu'il sentit était principalement celle de Sirius mais aussi, l'odeur que l'on pouvait sentir dans un cimetière. À la fois, l'odeur de la mort, à la fois l'odeur du repos.

Les griffes montèrent, frappant à coté de la personne qui ne bougea même pas. Cependant, le lycanthrope se tendit violemment, voyant alors la main osseuse. On avait l'impression que les muscles avaient comme séché. Était-ce l'étrange détraqueur dont les élèves et les professeurs parlaient ?

Le loup se retrouva attraper. Et, avant qu'il ne puisse comprendre, Remus était dans les bois de Poudlard. Au loin, il pouvait voir l'école. La créature le regarda, flottante au dessus des bois. Il se retrouva à suivre celle-ci, par instinct, principalement. Et la chose l'emmenait, l'attendait, le faisait chasser. Il s'endormit au pied d'un des arbres, Lunard content et épuisé.

Et il vit alors une personne apparaître alors qu'il allait s'endormir. Ce n'était pas Sirius mais il y avait quelque chose de familier. Surtout que la dernière chose qu'avait vu le lycanthrope qui se sentait en sécurité, ce fut un regard brun qui murmurait que c'était vraiment une mauvaise idée. Que ce n'était pas bon pour le cœur de la personne.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, il était à nouveau dans ses appartements. Il regarda la couverture sur lui alors que ses vêtements étaient des lambeaux. Il s'assit, essayant de se souvenir de ce qu'il s'était passé.

Puis, sur la table, là où il avait vu la créature, il y avait une feuille déchirée. L'écriture de Sirius s'y trouvait.

Un est un traître, l'autre un innocent, un est mort et le dernier rongé par le remord. On est une belle flopée d'andouille, pas vrai, Lunard ?

Que voulait dire Sirius. Et pourquoi lui amener ce message dans l'école ? Voulait il l'accuser aux yeux des autres professeurs ? Seulement, sous la feuille se trouvait une vieille photo découpée dans un journal. Remus regarda alors, reconnaissant la famille Weasley.

Puis, il vit quelque chose.

- Ce n'est pas possible. Il est mort, Sirius. Tu l'as tué. Tu les as tués. Est-ce que ta folie te l'a fait oublier ?


Et on continue pour le Mystère. A la prochaine fois ^^