Bonjour tout le monde ! On retourne suivre le petit Nàmo dans ses mésaventures. Et sa préparation de domination pour instaurer la sieste obligatoire?

reviews :

- lala : je n'aurais qu'une chose à dire : ^^

- lesaccrosdelamerceri : Exact. Mais c'est ce qui est bien.

Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue

N'oubliez pas la petite Reviews pour l'auteur. Bonne lecture.


Chapitre 23 : il était une fois un chat

Coën soupira, il avait été enfin relâché par Pomfresh de l'infirmerie et put rejoindre Rogue pour donner les cours de défenses contre les forces du mal. Lupin était encore fatigué de la dernière pleine lune. Un peu normal, le loup était empoisonné la plupart du temps.

Cependant, en arrivant dans la salle de classe, il nota que Rogue lisait le journal alors que Lupin terminait de préparer le cours.

- Vous vous sentez capable de faire cours aujourd'hui ?

- Oui. À ma plus grande surprise.

- Bien, Lupin. Si notre présence n'est pas nécessaire cette fois, j'ai des cours à préparer et à discuter avec Coën.

- J'aurais espéré avoir néanmoins votre concours pour aujourd'hui. Je tiens, à cause des incidents, à enseigner le patronus dès la troisième année.

Les deux regardèrent le lycanthrope étrangement. Rogue croisa les bras, donnant un regard agacé.

- Et vous pensez l'ensemble de ces cornichons capables d'en produire un ?

- Au minimum, qu'ils aient une base, commenta Remus. Je n'attends pas à ce qu'ils sachent tous le faire. Mais, après l'attaque du stade...

- Compréhensible. Et en quoi notre présence sera utile ? Je ne peux lancer le patronus.

- Je pensais le faire sous forme d'atelier en fin de cours. Et j'aurais voulu l'avis de Rogue et de vous pour le coup.

Le professeur de potion se prépara à lancer une remarque assez acerbe avant de se raviser puis commenter que ça serait plus sûr pour les étudiants. Surtout pour les idiots qui ne savaient pas que la forêt interdite portait le nom "interdite" pour une raison. Coën garda un visage de marbre mais il se doutait que la personne en question dont faisait référence Rogue était Nàmo et ses camarades.

- Et puis, je crains l'utilisation qu'il va faire de son animagus à présent.

- Nàmo ? À part trouver des lieux improbables pour dormir sans être repéré. Vous n'avez rien à craindre, rassura Coën.

- Je pensais plus pour les jumeaux.

Remus s'arrêta net.

- Pardon ?

- Au dernier orage, plusieurs étudiants ont réussi brillamment la transformation en animagus. Mcgonagall n'arrête pas de pavaner de fierté pour son petit club de métamorphose.

Coën pouvait sentir la surprise du lycanthrope. Rogue repartit, prétextant avoir des potions sur le feu mais, avant de sortir, conseillait à Remus de faire sous forme de défis avec une récompense pour le patronus. Ça fonctionnait plutôt bien pour les "cornichons" qu'il y avait dans l'école. Le sorceleur se prépara à rejoindre la bibliothèque pour lire le courrier qu'il avait reçu. Un sorcier briseur de sort lui avait répondu et conseillé plusieurs lectures avant une rencontre.

- Attendez. J'ai... j'ai besoin de votre avis sur autre chose.

- J'écoute.

- Venez, il s'agit d'une chose qui s'est introduite dans mon bureau.

Les deux montèrent dans les appartements et Coën nota les traces dans certains coins, anciennes. Le loup avait tenté de sortir, clairement. Puis, une trace, sur la table.

Le sorceleur s'approcha, maudissant ne pouvoir avoir accès aux ouvrages de Kaer Serren et devoir travailler uniquement sur sa mémoire. Oui, la trace d'un spectre.

- Vous avez été visité ?

- Oui. Et je pense que c'est cette même chose qui avait approché Nàmo.

- Le pénitent. Je dois néanmoins admettre que celui-ci est étrange.

- Étrange ?

- Pour faire simple, un pénitent reste sur son lieu de mort. Souvent un lieu où un crime horrible a été commis. Ils restent habituellement sur ce lieu qui est couvert par une obscurité non naturelle. Celui-ci est différent.

Coën ressortit. Il y avait beaucoup de crimes horribles qui avaient été fait. Il n'y avait qu'à lire les livres d'histoires. On avait, par exemple, les horreurs en Europe durant la seconde guerre mondiale. Il était étonné qu'il n'y ait pas plus de créatures comme les spectres, les goules ou encore, les putréfacteurs.

C'était clairement dû à quelque chose durant la conjoncture des sphères. Ici, les esprits étaient différents. Certains agressif, d'autres non. Un peu comme chez lui.

.

.

Nàmo cligna des yeux, voyant alors Sif avec deux autres elfes de maisons. Des jumeaux, à ce qu'il voyait, dont un qu'on avait été éborgné. Ce dernier se cachait derrière le second qui était très certainement en colère.

- … Caedmil ?

- Ordo et Sparta veulent essayer.

- …

Le plus jeune regarda un instant la rue, puisqu'il avait été tiré pendant sa sortie au Pré-au-Lard, par la jeune elfe. Elle devait être à peine plus jeune que Vernon en fait.

- On peut essayer. Mais, ce que l'on a fait était purement de la chance, tu es au courant ? Il se peut que ça ne fonctionne pas et que... je sais pas moi, qu'ils meurent.

- Tout mais plus la torture, murmura l'un des deux.

- Si être libre, c'est être mort... Alors d'accord.

Nàmo grogna, regardant l'heure puis, décida, après tous, d'aller essayer. Il avait repris tout ce qu'il s'était passé lors de l'incident. Et deux choses avaient été ajouté : le venin de Basilic et le phénix. Mais il fallait aller chercher Fumseck dans le bureau du directeur. Et le seul qui pouvait le voler était Blaise.

- Je vais chercher Blaise, on se retrouve dans la chambre des secrets. Sif, tu...

- Je vais chercher Vernon pour qu'il nous emmène.

Il n'allait pas lui demander cela mais ça fonctionnait aussi. Vernon était très doué pour imiter le fourchelangue après plusieurs essais. Mais, c'était l'un des jours de formation avec Maria. Et celle-ci était pas vraiment dans un bon jour. Blaise marmonnait que c'était sûrement que le patriarche avait encore fait un petit dans le dos de la mère. Le levier de l'ancien était Blaise. Maria avait peur que son fils meurt donc ne doive se pliait à la volonté de l'ancien. Vernon jura, proposant un service gratuit mais Blaise pointa que ce serait un aller simple à Azkaban.

Les elfes de maisons partirent, laissant l'Aen Seidhe terminer de se diriger vers ce qui menait à la cabane hurlante. Plusieurs parlaient que c'était la maison la plus hanté de l'Angleterre.

- ... Ton chat est une catastrophe et il veut tuer Croutard !

- C'est la nature d'un chat !

- Débarrasse-toi en !

- Non.

Il arriva pour l'éternel combat entre Ron et Hermione. C'était presque légendaire. Le roux devrait trouver une autre personne à embêter.

- Tiens, Weasley ? On se décide à gueuler comme un troll.

- Allons, Drake, tu le sais, il est fou d'amour pour Granger mais a deux pieds gauches.

L'elfe regarda depuis son point d'observation entre les arbres les Serpentards qui venaient d'arriver. Draco donna un regard sombre au commentaire de Théo. Blaise n'était pas là mais Mélicente Bulstrode accompagnait les deux autres troisièmes années.

- Bien sûr. Tu fais appel à tes amis. Tu vends Gryffondor...

- Mais tu as terminé ?! J'ai des amis dans les autres maisons et ? Ce ne sont pas tes affaires. Je te rappelle que tu as été plus que détestable en première année.

L'argument continua jusqu'à ce que l'on entende un grondement. Ron se tendit, regardant la maison au loin. Nàmo ricana, voyant alors en fait, Fred et George qui s'étaient cachés derrière un bosquet et qui faisaient des bruitages. Ils avaient dit que leur frère pouvait être sympa mais parfois, être un vrai idiot. C'était le problème d'être le dernier de la famille. On attendait trop de lui en le comparant à ses aînés.

Et la frustration n'avait pas encore trouvé un moyen de s'évacuer. Mais, laisser ainsi, le garçon deviendrait amer et imbuvable.

Il décida de faire pareil pour briser la dispute. Il se changea en renard et poussa le cri strident de l'animal. Cela suffit pour faire assez peur à l'ensemble pour que chacun tombe dans la neige. L'elfe se retransforma, vérifiant n'avoir plus de queue ou d'oreille en trop avant d'émerger avec les jumeaux des bois. Les frères Weasley hurlaient de rire.

Pour sa part, Nàmo croisa les bras, regardant l'ensemble.

- Ce qui est marrant, le pire, c'est que l'on répète ce qu'on fait nos prédécesseurs, Ron. Toujours et toujours. Bon, maintenant que le mauvais sang est passé. Pour ton rat, pourquoi tu ne le gardes pas dans une cage ? En plus, à son âge, se balader tout le temps pourrait être dangereux pour sa santé.

- Mais son chat...

- C'est un chat. Ce serait comme demander à un chien de miauler. Ou un poisson de danser dans ton assiette. Donc, au lieu de hurler comme des gorets, trouver une solution intelligente en discutant. Drake ? Tu m'as bien dit qu'un septième a un rat, non ?

- Oui. Pour éviter les problèmes, il a posé une protection dans le dortoir. Le rat ne peut pas sortir sauf si il est porté par quelqu'un. Et le chat ne peut pas rentrer. Tout bénef et moins de migraine.

Le roux cligna des yeux, se faisant adresser la parole par le blond sans insulte pour la première fois. Hermione approuva alors la solution et regarda Ron, attendant sa réponse.

- Et il y a jamais eu de soucis ?

- À part les fois où les deux sont mis dans la même pièce, commenta Théo. Mais jamais.

- Je vais aller demander à plusieurs anciens, dit alors Hermione. Merci Draco. Et sinon, pourquoi vous êtes là?

- On se demandait si c'était la cabane hurlante qui poussait de pareil cri ou autre chose qui hantait les bois. On a juste trouvé deux gueulards de Gryffondors et un Poufsouffle qui a découvert que c'était drôle d'imiter les fantômes.

Nàmo ricana avant de dire qu'en fait, il cherchait Blaise. Nott indiqua que leur camarade était rentré plus rapidement pour un petit projet personnel. Le Poufsouffle les laissa là jusqu'à voir à nouveau une année supérieure qui le "gronda" d'être seul alors que Sirius Black pouvait l'attaquer à n'importe quelle seconde. Il réussit à échapper à la surveillance en rentrant dans l'école et prenant directement la route pour la chambre des secrets, à l'angle, il passa au travers du mur par les ombres, atterrissant dans la tuyauterie.

Il retrouva dans la chambre Sif qui avait bien d'autres elfes de maison avec elle. En fait, elle était allé parler à tous les elfes de maisons des familles de sangs purs qui souffraient par leur traitement. Certains avaient de la chance.

Pax était là, marmonnant que c'était vrai. Plusieurs avaient de la chance mais le ministère ne les voyait que comme des "créatures" pas très dangereuse ou autre. Juste de bons ouvriers exploitables. Les elfes de maison ne demandaient pas à être payé. Ils se nourrissaient avec ce qu'ils pouvaient. C'était vraiment une chose qui faisait grincer autant Nàmo que Vernon. Et puis, après tous, ils étaient tous les deux des enfants de Scoia'tael. Vernon en était un à présent en étant espion.

- Bon... et sinon, pour le pigeon enflammé ?

- J'ai demandé à Mimi, qui était dans les conduits, de lui dire que nous avions besoin d'un oiseau enflammé.

Et le Serpentard arriva, en volant par la fissure, avec Fumseck plusieurs minutes plus tard. La chauvesouris reprit forme humaine et fixa le ciel.

- Je vais aimer ce petit tour. Nott est vert de n'avoir pas pu le faire en même temps que nous.

- Il y arrivera si il garde sa feuille de mandragore dans la bouche, ricana Nàmo. Bon. On va pouvoir essayer.

Le serpent géant émergea, faisant trembler les elfe qui n'étaient pas au courant. Et puis, après tous, c'était Jörmundang qui allait diriger l'expérience puisqu'il était le seul qui avait vu serpentard utiliser la salle et savait à peu près comment l'utiliser correctement.

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Remus regarda les élèves rentrer dans la salle. Il avait préparé une malle particulière devant son bureau ainsi que du chocolat non loin. Les élèves s'installèrent, attendant le commencement du cours.

- Bien... suite aux évènements avec les détraqueurs, j'ai soumis au directeur un léger changement dans les programmes de chaque année à partir de la troisième. Afin de vous défendre contre ces créatures, je vais commencer à vous enseigner le patronus. Le patronus est un sort qui permet de repousser les détraqueurs et de vous protéger contre leurs effets. Mais il s'agit d'un sort de niveau cinquième année. Je n'attends pas à ce que vous le réussissiez mais néanmoins, j'ai espoir que vous puissiez l'utiliser assez longtemps pour vous protéger.

Les élèves se regardèrent et le professeur continua.

- Dans ce but, je vais faire à chaque cours, à la fin de ces derniers, quinze minutes où chacun tentera de lancer le sort. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous confronter face à un détraqueur mais à un épouvantar qui en aura la forme. Ainsi, vous saurez comment réagir.

Il commença déjà par expliquer ce qu'était le patronus et la formule qui devait être utilisé. Seulement, la partie la plus compliqué du sort était le souvenir. Le souvenir qui devait être utilisé devait être particulièrement heureux. Le plus heureux que chacun pouvait avoir. Pas le souvenir simple d'être heureux de se coucher. Non. Chacun devait sentir cette sensation de joie que leur retirait la créature mais aussi la sensation de protection que ce souvenir apportait.

Nàmo regarda avec un étrange regard le professeur et commença à chercher dans ses souvenirs ce qui pourrait être un souvenir heureux. Peut-être lorsque son oncle l'emmenait dans les bois ? Ou encore, lorsque Élisa Roche faisait de la pâtisserie et leur laissait lécher le plat ? Peut-être le souvenir de sa mère qui le berce alors qu'elle est morte depuis longtemps ? Il ne savait vraiment pas quoi prendre.

Puis, ce fut son tour. Il se concentra sur l'un des souvenirs qu'il pensait l'un des plus heureux qu'il avait. C'était lorsqu'il était en train de jouer avec les anciens dans les bois. Mais, ce qui émergea de sa baguette n'était qu'une toute petite brume blanche. C'était à peine plus gros que certains des sorts de ses camarades et plus petit que d'autres. Actuellement, Susan avait le plus gros.

- Ne vous inquiétez pas. Vous arriverez chacun à produire un patronus.

Bon. Ils allaient s'entraîner, c'était la base.

Le reste du trimestre passa jusqu'au retour des vacances. Néanmoins, lorsque Noel sonna, il fut surpris de recevoir une amulette de protection. Pourtant, il n'y avait aucune carte. Il avait évité de montrer aux autres celle-ci car un balai avait déjà été envoyé à l'étude car on pensait que c'était Black qui lui avait envoyé. Ce n'était pas très agréable pour le coup. L'espionnage était désagréable.

Il regarda le collier entre ses doigts. C'était tout simple en fait. C'était un collier avec une chaîne en argent avec un pendentif simple dont un côté était une feuille gravée et l'autre, une petite pierre sombre. Il avait utilisé plusieurs sorts ainsi que demander au professeur d'enchantement de savoir quel étaient les maléfices dessus, prétextant que c'était un cadeau des elfes de maison. Ce qui revint était étrange si c'était Black qui lui avait offert le collier. Ce dernier était couvert de protection et de charme de chance. Il tira le pendentif pour le mettre avec le collier de l'école de griffon qu'il avait déjà.

Il marcha dans la nuit, voulant surtout se sortir de la tête quelque chose. Il avait entendu une conversation qu'il était sûr qu'il n'aurait jamais dû entendre. Il faut dire qu'une part de l'elfe ainsi que de Coën et Vernon, était sûr que Dumbledore testait Nàmo pour une raison étrange et obscure. Le ministre et le directeur étaient allés parler avec Rogue. Et la conversation dériva sur Sirius Black.

Nàmo entendit que l'homme avait été accusé d'être responsable de la mort de treize moldu mais aussi d'avoir trahis les Potter, la nuit d'halloween. Que celui qui avait ouvert la porte au seigneur des ténèbres était Sirius Black. Il sentit une violente colère monter en lui sans pour autant que ce soit normal. Certes, ses parents étaient morts et il était triste. Mais, pourquoi vouloir tuer l'homme ? Ce n'était pas dans sa nature.

- Nàmo... si tu ne veux pas que je te remonte les bretelles, tu as putain d'intérêt de rejoindre ton dortoir.

L'elfe se tendit comme si une épée venait de se faire mettre sous son cou. Il tourna la tête, trouvant Vernon rangeant un bout de papier dans sa poche ainsi qu'une lanterne à sa hanche. Il regarda autour, cherchant la trace qu'il avait pu laisser.

- Comment tu as su ?

- Je te connais, un. Deux... on va dire que j'ai passé un accord avec les Weasley.

- … Quoi ?

Le rictus du soldat fit comprendre à Nàmo que ça allait être douloureux. Seulement, la main se dirigea vers le papier et une carte de l'école fut déplié devant lui. L'elfe vit alors son nom, dans le couloir et à coté, celui de Vernon. Mais, ils avaient leur nom complet en fait. Il vit les personnes se déplacer sur la carte enchantée.

- Comment ... ? Tu l'as depuis quand ?

- Ce Noël. En échange d'un coup de main et d'un laisser passer pour les prochaines merdes des jumeaux.

- Tu obtiens une carte qui te dit où est tout le monde, la merde. Je te sens venir. Tu veux pareil pour le palais de Wyzima.

- Possiblement, ricana Vernon. Mais on verra cela en rentrant. Bon, j'ai encore des rondes à faire et deux septièmes années à aller voir à la tour d'astronomie pour leur indiquer que les cours de reproduction ne sont pas au programme, bordel.

Nàmo ricana en regardant la carte puis s'arrêta à un nom. Il attrapa son cousin, le tirant vers lui.

- Regarde ! Là.

Le soldat fronça les yeux et lui fit signe de le suivre rapidement. Les deux se dirigèrent en courant vers le lieu. La carte indiqua alors que la personne se déplaçait. Seulement, en suivant les traces, il n'y avait personne.

Nàmo grimaça, voyant alors Rogue arriver dans une direction. Le plus ancien siffla qu'il retourne immédiatement dans la salle commune et y reste. Ils discuteraient avec Coën au petit matin de ce qu'ils venaient de voir. Néanmoins, Nàmo regarda la carte une dernière fois et particulièrement ce qui était écrit dessus. La carte du Maraudeur : Cornedru, Patmol, Lunard et Queudver.

Cornedru. Sa mère avait dit que c'était un surnom dont son père avait fait usage durant les années scolaire. Les paroles du pénitent lui revinrent à la tête.

Un innocent, un traître .

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- Pouvez-vous répéter votre question ?

- Je voulais savoir si on pouvait obtenir les journaux des procès de la chute de Voldemort. C'est pour un projet, recommença Nàmo à Madame Pince.

La bibliothécaire fronça les sourcils mais se leva pour aller dans un des coins de la bibliothèque. Elle lui demanda d'attendre et elle rentra dans ce qui devait être les archives. Coën revint avec elle avec plusieurs boîtes sur l'année en question. Nàmo donna un sourire à son tuteur qui savait qu'il préparait quelque chose. Mais pour une fois, rien de répréhensif.

Il resta une partie du mercredi à lire les différents articles, les uns après les autres. Il apprit pas mal de choses. Déjà, l'annonce, au premier nombre, de l'attaque de la famille Potter et la disparition du seigneur des ténèbres. Puis, l'affaire à Gringott lorsque plusieurs membres du ministère ainsi que des familles de sang-purs avaient voulu récupérer les héritages Potter. C'est là que l'on découvrit deux choses. Premièrement, Nàmo, appelé Harry dans le journal, avait survécu mais avait disparu. Deuxièmement, il avait vaincu Voldemort et c'était prouvé par les droits de conquêtes.

Puis, ce fut un tumulte de fin de guerre avec les procès.

Et la seule chose qu'il trouva sur Sirius fut le lendemain de la mort des Potter. Les aurors avaient trouvé le sorcier, riant de façon hystérique, devant une rue explosée. Bilan, treize moldu morts et un sorcier dont on ne retrouva qu'un seul doigt : Peter Pettigrow. L'elfe fronça les sourcils en regardant la photo de la découverte et l'état de la rue. C'était censé être une explosion mais quelque chose le dérangeait dans le doigt. Il continua à lire. Selon des témoins, on avait entendu Peter accuser Sirius.

Mais, Rosemerta avait eu un commentaire. Peter était un suiveur. Sirius, c'était autre chose. Nàmo ferma l'édition spéciale et continua à lire. Il y avait des procès, des enfermements, des non-lieux, bref, de tous dans un tumulte assommant d'une fin de guerre. Ce qui était intéressant, c'est que l'un des responsables de la justice Magique avait carrément envoyé son fils coupable pour la torture des Londubat. Nàmo grinça, lisant alors avec douleur que Neville avait peut-être encore ses parents en vie mais ces derniers étaient absents de leur esprit. Ils étaient des coquilles dont l'esprit s'était enfermé au fin fond de la conscience pour échapper à la douleur de la torture.

- Hey ! Nàmo ! Tu as passé ta journée ici ? Tu ne viens pas manger ?

Il redressa la tête vers Blaise avant de reposer le dernier journal, assez agacé.

- J'ai eu beau chercher. J'ai pas trouvé un seul article sur le procès de Sirius Black.

- Rien ?

- Non, rien. Même pas s'il s'est justifié. J'ai eu le droit à un article sur Bellatrix qui a clamé avoir tout fait pour son seigneur et qu'elle aura ma peau. Mais non, rien sur Black. Juste qu'on l'a trouvé hystérique et puis, case prison.

- T'es sûr ? On peut envoyer un hibou à ma mère pour savoir si elle a souvenir des procès. À l'époque, elle espérait sincèrement qu'un dise que le grand-père soit l'un des membres du cercle de Voldemort mais rien.

- On peut toujours tenter. Bon... allons y.

- Au fait, Ron a perdu son rat. Et il ne peut pas accuser le chat de Hermione. La protection a très bien fonctionné et le chat ne pouvait pas monter.

- Ce qui veut dire que celle du rat n'avait pas tenu ? Pourtant, Hermione m'a dit que c'était Percy lui-même qui l'a mis.

Le demi-vampire haussa les épaules avant de commenter que le rat était vieux. Peut-être qu'il était allé mourir loin de son propriétaire pour ne pas le faire pleurer. Certains animaux faisaient cela.

Blaise envoya la lettre rapidement et ils n'eurent pas de réponses pendant la semaine. Cependant, à Pré-au-Lard, le petit groupe fut surpris de voir la lady Zabini avec l'air agacé. Ce ne fut que lorsqu'ils furent installés dans un des salons des trois balais qu'elle décida d'expliquer pourquoi elle avait demandé à Blaise, Nàmo et Coën de venir.

- Bien. J'ai cherché dans toutes les archives que je connaissais. Aucun procès n'a été donné. Juste un ordre d'envoie à Azkaban.

- Ça me rappelle les lettres de Cachets du roi de Kaedwen ou celui de Redania, grogna Nàmo.

- Eh bien, c'est presque pareil. J'ai demandé à madame Bones pour le coup. Elle a presque retourné les archives de la justice magique pour trouver le procès. Et actuellement, elle est dans les archives d'Azkaban.

Les adolescents furent surpris alors que le sorceleur croisa les bras.

- Ce qui veut dire que quelqu'un a été envoyé à Azkaban sans procès ? Et on ose me répéter que nous sommes dans un monde de droits, soupira le Griffon.

- Ironie de la politique. Dumbledore a voulu mettre un calme mais madame Bones est décidé à mettre son nez dans l'affaire. Surtout que ce matin même, un document de la maison Potter a été déposé sur son bureau.

L'image de Pax apparut devant les yeux de Nàmo. L'ancien était quand même le maître des elfes de maison de sa famille et avait dû vivre seul pendant toute ces années. Peut-être qu'il avait développé des décisions autonomes pour protéger la famille Potter. Mais, autre chose dérangeait. Pax était inquiet. Tout le temps inquiet en fait, maintenant que l'on y pensait.

- Elle n'a pas dit de quoi il s'agissait mais elle l'a mis sous clef jusqu'à ce que l'on retrouve Sirius Black. Et elle a ordonné, au point de faire trembler le ministre, que le prisonnier soit ramené au ministère indemne.

- Ça, c'est étrange.

- Nous sommes d'accord. Les seules personnes qui auraient plus de connaissances sur Sirius restent votre professeur de Potions qui a eu des déboires avec ainsi que Remus Lupin qui était l'un de ses amis.

Ça, c'était quelque chose qu'aucun ne s'attendait à apprendre. Maria expliqua que James Potter s'était entouré de trois amis inséparables : Sirius Black, Remus Lupin et Peter Pettigrow. Et l'une de leur victime favorite était Severus Rogue.

Ça expliquait tellement le ressentiment des premiers jours du professeur dans sa direction. Maria ajouta avec un amusement certain qu'elle était sûr que le professeur de Potion avait un faible pour Lily, à l'époque. Mais, les mauvais mots avaient été dit. Nàmo savait qu'il s'agissait de "sang de Bourbe". Mais avec les livres que Hermione avait ramené sur la Génétique, plusieurs des sangs purs n'étaient plus très sûr de ce que leurs parents avaient répété sur le vol de la magie et la faiblesse du sang.

Maria reprit alors avec sérieux et gravité.

- Je ne veux pas que l'un d'entre vous ailles chercher Sirius. Nous sommes d'accord ? Vous laissez les adultes faire. Je me suis fait comprendre, Nàmo ? Blaise ? Et si vous pensez que le faire dans le dos des adultes est une bonne idée. Riporterò le tue orecchie così forte che cadranno !

Si Blaise grimaçait, Nàmo cligna des yeux en cherchant à comprendre de quoi il était question. C'était certainement une menace mais il n'avait pas d'idée de ce qui était dit. Il passa ensuite plusieurs jours et des petites choses apparurent dans le journal. Des questions sur la disparition de procès-verbaux. Puis, ça commença à parler d'envoi de personnes à Azkaban sans procès.

Pourtant, autre chose occupait la tête de Nàmo. Il faut dire qu'un nom était apparu sur la carte qu'avait Vernon. La carte du Maraudeur. Et c'était le nom d'un mort.

- Hey ! Nàmo ! Tu as lu la dernière ?

- Hmmm ?

- On a une nouvelle victime de l'assassin des mangemorts. Et c'est tout proche.

Nàmo posa ses devoirs et regarda par-dessus l'épaule de Justin alors que Susan désespérait face à ses propres devoirs. Il lut que l'homme avait été trouvé avec la marque, mort, chez lui. Mais, signe particulier, il avait été embrassé par un détraqueur. En regardant le lieu, on pouvait voir que c'était presque à coté de Poudlard.

Plusieurs sangs purs frissonnèrent en pensant être la prochaine victime. Une théorie fumeuse disait que ceux qui avaient eu un membre de la famille tué par ce dernier portait la poisse. Draco avait serré les dents, rappelant accessoirement qu'on parlait de son père mort et de celui de Théodore. Il y en avait d'autres qui avaient subi aussi des menaces. Et Hermione siffla dangereusement à plusieurs Gryffondors que si ils n'arrêtaient pas leur menace ou blague, elle leur sauterait dessus.

Et plusieurs ne prenaient très au sérieux la menace. Bien mal pour eux, Hermione ne faisait plus de menace dans le vent. Surtout qu'elle était à deux doigts de prendre une décision plus ou moins Gryffondor et rugir sous la forme d'un gros félin. Nàmo voyait les traits commencer à tirer. Luna arriva à cet instant devant le Gryffondor incriminé par la nouvelle insulte avec un air rêveur.

- Il faudrait vraiment que tu te rendes chez Pomfresh. Tu es infesté de Nargolle. C'est très grave, tu sais. Hermione pourrait être contaminé par ta faute par des Héliopathes. Et ça pourrait devenir sanglant.

- De quoi tu parles ?

Fred et George se mirent de chaque côté de leur camarade avec le sourire.

- Ce qu'elle essaye de te signaler est que notre petite Mionie est une animagus. Et un gros chat.

- Un chat de gouttière, se moqua Parkinson. Oh secours ! J'ai peur ! La sang-de-bourbe sous entends qu'elle peut se changer en animal et c'est un chat poilu aussi moche qu'elle.

Hermione ferma son livre un peu plus violemment et Nott décida que migrer à la table des Poufsouffles était une bonne idée. Neville le suivit rapidement avec Seamus et Ron. Ce dernier même serra les dents et attrapa rapidement dans son sac son livre de potions pour terminer ses devoirs.

Nàmo se redressa, surtout pour servir de leurre en cas de problème pour un lynx mal luné. Parfois les instincts frappent plus dur. Blaise s'était plains de dormir à présent la tête en bas. Mcgonagall rassura que les « instincts » de l'animal intérieur serait de plus en plus simple à gérer.

Rogue avait quand même interdit aux jumeaux de boire du café jusqu'à ce qu'ils arrivent à contenir le trop plein d'énergie. Ce qui était impossible avec pareille personne.

- Donc… Si le fait que mes parents sont des non-mages fait de moi une sang de bourbe, le fait que tes parents sont cousins fait de toi quoi ? Une tare ?

Nàmo fit demi-tour à son tour, prenant alors un pas derrière Draco qui était venu voir avec Blaise. Les trois serrèrent les dents. Ça allait exploser. Ça faisait des jours que Parkinson cherchait Hermione dans toute les classes qu'elles partageaient. Mais en plus, la faisait trébucher, l'insultait quotidiennement et demandait pourquoi Draco s'abaissait avec une souillon pareille. Hermione arrivait à la limite du raisonnable. Parkinson gronda, insulté par ce qui venait d'être sous-entendu. Hermione se retourna pour ramasser ses livres.

- Je ne sais même pas pourquoi je m'escrime à te parler. Tu réduis le quotient intellectuel de la salle par tes élucubrations. Si tu es si jalouse pour mes notes, tu n'as qu'à travailler un peu plus que de te faire les ongles, Parkinson.

- Sale sang de bourbe, attend un peu !

La baguette se dressa plus vite et Hermione se prit le sort de Stupéfixion dans le dos, la faisant tomber sur la table. L'un des encriers tomba même sur les notes de cours présentes sur celle-ci. Nàmo se mit devant, les yeux plissés.

- Quoi, l'elfe de maison ? Tu veux quoi ?

- Je vais très …

Il ne put finir qu'on entendit un grondement dangereux. Draco tira du passage le fils des scoia'tael avant qu'il ne soit utiliser en tremplin par un Lynx. Ce dernier venait de plaquer sur le sol la jeune sorcière, les dents proches du visage.

Pansy trembla tellement qu'elle en échappa sa baguette et se mit à chouiner. Nàmo espérait que Hermione contrôle assez la bête pour ne pas faire quelque chose qu'elle regrettait. Cependant, le Lynx sembla satisfait du résultat puisqu'elle échappa un bon coulis de bave directement sur le visage de la Serpentard pour ensuite prendre la baguette et commencer à partir avec.

- Hermione… je te pensais plus civiliser que cela.

Tout le monde regarda Blaise pour revenir à la créature qui se redressa sur deux pattes, la baguette de Pansy toujours entre les dents.

- J'avais une boule de poil. Mais bon, il n'y a que Draco qui peut comprendre la nécessité de la recracher.

Le blond tourna la tête vers Nàmo.

- Tu es coupable.

- … de sa répartie ? C'est toi qui es décidé à m'apprendre le sarcasme et autre. C'est ta faute.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ?

L'ensemble des personnes présentes se tournèrent vers Rogue qui venait de passer l'entrée de la salle. Pansy se redressa et pointa alors Hermione qui avait reposé la baguette et nettoyait ses notes.

- Elle m'a sauvagement attaqué avec son horrible forme animagus, Professeur. Je n'avais rien fait.

Rogue regarda Pansy et d'autres personnes comme Crabe ou Goyle soutenant les propos alors que d'autres clamèrent le contraire.

- Monsieur Roche ? Lorsque vous aurez fini de vous gausser. Auriez-vous l'amabilité de me dire qui est responsable ou non ?

Les personnes regardèrent alors la direction que fixait Rogue qui était le plafond. Nàmo leva la tête et on vit juste tomber un sac puis quelqu'un descendre, comme si c'était normal, le long des fenêtres. Vernon esquissa un sourire assez amusé.

- Vous devriez retirer son jouet à votre élève de Serpentard pour tir dans le dos. Miss Granger. Bien que la réponse est … compréhensible et vraiment, j'aurais fait pire, vous êtes aussi puni.

- Je sais. Mais au moins, le « chat de gouttière » montre ses griffes. Professeur, Roche.

Rogue retira les points à Pansy et la colla pour mensonge, usage d'un sort contre un camarade de classe et se donner en spectacle. Hermione dût répondre à Mcgonagall plus tard et accepta sa colle sans rechigner.


Bon, à présent, les gens savent qu'il ne faut pas trop frotter dans le mauvais sens du poil Hermione XD