Bonjour à tous !

Nous sommes dimanche, alors comme promis, nouveau chapitre !

J'espère que vous vous portez bien? Personnellement je suis ravi d'être enfin en congé ^^.

Au programme donc, la suite du précédent chapitre. Elle est bien évidemment plus courte que le précédent, mais ils auraient parfaitement pu s'additionner l'un à l'autre pour n'en faire qu'un seul. Maintenant nous saurons qui est ce nouvel opposant à Harry.

Merci une fois encore pour les reviews, pour une fois j'ai pu non seulement vous répondre à temps mais en plus vous répondre avant publication. Quel exploit.

Plmn : Merci pour tes commentaires ! Ravi de lire que ce combat t'a plu, j'avais peur honnêtement que le coup du serpent géant en déroute plus d'un x).

Aussidagility : Merci pour ton commentaire ! Ahah ! Réponse dans ce chapitre !

Sur ce, bonne lecture !


- Je me demandais quand est-ce que vous alliez passer à l'action, l'informa calmement Harry. Je pensais que cela arriverait bien plus tôt, mais de toute évidence, je n'ai pas été suffisamment sur mes gardes.

Au passage, un sourire s'étira lentement sur son visage, mais il n'y avait en lui pas la moindre once de joie ou de bonne humeur.

- Je suis navré d'avoir à en arriver là, lui répondit Dumbledore en faisant lentement le tour pour se poster devant lui tout en maintenant sa baguette pressée contre sa tempe. Notre alliance a largement dépassé mes attentes, mais elle ne tenait que sur le combat à mener contre Voldemort. Notre ennemi commun vaincu, elle devient caduque.

- Mais qui vous dit que mon ennemi est vaincu? Rétorqua froidement Harry en le fusillant du regard.

Maintenant qu'il pouvait le voir, il remarquait que le vieil homme portait tout comme lui de nombreuses stigmates du dernier combat sur tout le corps. Son visage était constellé de coupures plus ou moins profondes, mais surtout, son bras touché par le venin du serpent géant n'avait pas encore eu le temps de guérir ; Dumbledore le laissait pendre sans résistance contre son flanc, comme un fardeau négligeable qui ne nécessitait pas pour le moment de soin.

- Et maintenant? Argua t-il sans le quitter des yeux. Qu'allez-vous faire, vieil homme? Me tuer? Faire passer ma mort comme accidentelle? Laisser croire que Voldemort pourrait en être la cause?

- à vrai dire, je n'en ai pas encore la moindre idée, lui avoua t-il. Je pourrais effectivement te tuer maintenant, et les causes pourraient être multiples comme celles que tu as mentionnées juste avant, ou je pourrais t'effacer la mémoire des derniers événements, mais les autorités de ta patrie d'adoption trouveraient curieux que tu n'aies pas le moindre souvenir de cette soirée alors même que tu as apporté avec toi tout un contingent de troupes. Nous pourrions aussi nous quitter en bon terme en nous disant adieu autour d'une poignée de main, ou encore lancer contre toi le sortilège de l'imperium et t'obliger à travailler pour moi contre ta volonté…

- Mais malgré tout ça, votre choix s'est déjà fixé sur la solution qui vous paraît la plus adéquat compte tenu des circonstances, l'interrompit le prince de Lamballe. Je me trompe?

Un sourire sinistre apparut sur le visage du professeur Dumbledore alors qu'il pouvait voir sa main légèrement trembler.

- Je vous rappelle que nous avions un accord, reprit Harry d'une voix tout à fait calme malgré la situation dans laquelle il se trouvait. Je vous aidais, et en échange, vous me rendiez ma mère. Faites de moi ce que vous voulez, mais respectez votre parole.

- J'avais fait serment de ne pas m'en prendre physiquement à elle, et vous serez heureux de savoir que sa santé est on ne peut plus satisfaisante, énonça t-il tranquillement. Je vous ai également juré de la rendre à son fils lorsque sa mission sera terminée. Cependant… Je n'ai pas précisé à quel fils elle serait rendue.

Les sourcils d'Harry se froncèrent alors que dans le même temps le sourire du vieil homme s'agrandissait encore davantage. Maintenant, la nonchalance qu'il ressentait jusqu'alors concernant cette discussion faisait lentement place à une sourde colère dirigée contre Dumbledore, et les pulsions de violence qu'il ressentait chaque fois en sa présence redoublèrent d'intensité à mesure qu'il posait les yeux sur la silhouette debout face à lui.

- Lorsque l'on souhaite piéger quelqu'un, il faut le faire dans les règles de l'art et faire en sorte qu'aucune échappatoire ne soit possible, l'informa Dumbledore. Tu m'as laissé la liberté de pouvoir choisir mes mots avec soin lorsque je te faisais ces ridicules serments, maintenant tu peux te rendre compte par toi même des limites de ton plan. Il est si facile de contourner tes ridicules petites pirouettes et d'obtenir ce que l'on désire sans que l'autre ne s'en rende compte.

- Vous aviez donc l'intention de nous piéger dès le départ, et vous avez attendu patiemment le bon moment pour vous retourner contre votre allié de circonstance, affirma plus pour lui-même Harry. Je savais que je ne devais pas vous faire confiance. Vous n'avez aucune parole, et je me demande comment les gens peuvent ne pas s'en être rendu compte depuis le temps que vous empoisonnez la vie de ce pays par votre seule présence.

- La plupart finisse par s'en rendre compte, toutefois ils ne sont malheureusement plus là pour en parler, dit t-il. Avec les bons leviers, le pouvoir politique de son côté et l'argent nécessaire, il devient facile de faire taire ses opposants.

Harry l'écoutait d'une seule oreille, l'autre cherchant autour de lui le moindre petit bruit signalant la présence de quelqu'un pouvant lui venir en aide. Les sons de la forêt se faisaient effectivement entendre dans l'obscurité, mais loin des pas foulant la terre ou le feuillage tombé des arbres, du bruit d'une étoffe frôlant le bois ou de l'ombre d'une cape appartenant à un individu caché derrière un tronc, seuls les cris d'animaux en tout genre, reprenant leurs droits sur le terrain dévasté dont il était en partie le responsable, lui parvenaient au beau milieu du monologue de Dumbledore.

- Vous vous doutez bien que ma disparition finira par être remarquée, l'interrompit t-il une fois encore. Vous imaginez parfaitement que plus d'une personne puisse avoir conscience que mon absence auprès des troupes finissant de massacrer celles de Voldemort ne passera pas inaperçue, qu'il doit forcément y avoir une raison derrière, et vous n'êtes pas suffisamment idiot pour vous imaginer que je n'ai pas touché deux mots à la princesse de Lamballe, à mon parrain ou même à mon supérieur au sein de mon régiment sur le fait que je me trouve actuellement en votre présence, que nous devions lutter ensemble contre Voldemort et que votre retour sans moi leur paraîtra suspect.

Il se permit même de tourner légèrement la tête sur le côté, comme pour observer la forêt s'étendant autour d'eux en s'imaginant que quelqu'un allait soudainement venir parmi eux.

- Mère ne croira pas un traître mot des mensonges que vous emploierez pour évoquer ma mort, continua t-il. Elle vous fera avouer vos méfaits, ne se formalisera pas de la présence de l'armée française et de nos gens pour vous extorquer la vérité. Quant à Remus…, il a déjà suffisamment de griefs contre vous pour parfaitement songer aux horreurs qu'il prendrait la liberté de commettre sur votre cadavre sanguinolent. À l'heure où nous parlons, je ne serais même pas étonné si les recherches étaient déjà commencées, et étant donné les destructions qui ont opérées ici et sûrement visibles de très loin, il ne leur faudra que peu de temps avant d'arriver jusqu'à nous. Si vous voulez me tuer, alors il vous faut vous armer de courage et le faire tout de suite.

Un petit rire s'extirpa de ses lèvres brièvement closes lorsqu'il baissa quelques instants la tête vers le sol, mais lorsqu'il la releva pour fixer son regard sur celui incertain du vieil homme le menaçant, aucune once de peur n'était visible.

- Qui plus est, s'en prendre à un soldat de l'armée de l'Empereur… Vous n'imaginez même pas les problèmes dans lesquels vous risquez de tomber si cela s'apprenait. Vous avez déjà à batailler avec le gouvernement de ce pays, ce serait du suicide que de vous lancer dans une croisade contre celui qui dirige actuellement l'Empire. Mais avant que nous en finissions ici, je suis curieux de connaître votre plan pour la suite. Allons Dumbledore, vous me devez bien ça, à qui pourrais-je en toucher deux mots lorsque vous êtes sur le point de me tuer? J'ai bien le droit de savoir ce qui résultera de ma mort, et ce que vous ferez ensuite.

Dumbledore garda longtemps le silence, et Harry se demandait bien s'il obtiendrait un jour une réponse de sa part. La pression qu'il exerçait sur sa peau demeurait intacte, mais il pouvait sentir malgré tout la baguette trembler. Était-ce en raison d'un doute survenant en lui? Ses forces l'abandonnaient-elles?

- Tu voulais que je garde le secret de ta nouvelle identité jusque dans la tombe, alors quoi de mieux que d'affirmer au reste du monde avoir vaincu le plus terrible seigneur noir de ce pays à moi tout seul? Argua t-il finalement. Personne d'autre que les personnes averties de ta petite escapade dans la forêt interdite ne saura jamais la véritable histoire qui s'y est jouée. tu ne comprends pas l'importance de l'issue de ce combat pour moi…

Désignant d'un mouvement de tête le corps inerte de Voldemort, il ajouta :

- Voldemort est la raison pour laquelle je me terre depuis si longtemps dans les bois, que je cherche à échapper aux autorités d'une communauté que j'ai défendu bec et ongles toute ma vie, que j'attends mon heure, tapi dans les ombres en ruminant ma colère et ma rancœur contre ceux qui m'ont tourné le dos ! Des décennies à défendre les opprimés, les oppressés, les laissés pour compte, à suer corps et âme pour améliorer notre cadre de vie, nos lois dépassées et discriminantes, à lutter contre les inégalités de ce monde contre une caste de privilégiés n'ayant comme autre argument que le renfermement sur soi, la préservation de notre identité et la sectarisation de notre société ! Et tout ça pour quoi? Pour que l'on m'accuse des pires vilenies, des pires horreurs possibles ! Pour que l'on me mette sur le dos le meurtre du ministre de la magie sans davantage creuser la question ! Que l'on ne retienne de mes actions que les fonds détournés et les esprits manipulés ! Mes manières étaient discutables sur certains aspects, j'en suis pleinement conscient et je l'admettrai volontiers à quiconque les réprouverait, mais ne dit-on pas que pour pérenniser un avenir meilleur à tous, tous les moyens sont bons? Je n'ai aucun regret quant à ce que j'ai pu faire par le passé, absolument aucun, et si c'était à refaire, je ne changerai pas une ligne au scénario qui s'est joué depuis que Voldemort s'est attaqué à votre manoir de Godric's Hollow.

- Vous ne changeriez rien? Répéta sombrement Harry. Pas même votre décision de me séparer de ma famille pour… Que disiez-vous alors? Oui… Que toute l'attention de mes parents soit essentiellement tournée vers Matthew?

- Absolument rien, lui confirma Dumbledore.

- Bien…, marmonna t-il alors en baissant le regard.

Un autre rictus parcourut ses traits tandis que son visage semblait plus serein, détendu. Cependant si le professeur pouvait voir ses yeux, il y aurait alors vu toute la colère qu'il retenait en lui depuis si longtemps à son égard bouillir telle un volcan en éruption.

- Je suis d'accord avec vous, lui annonça Harry sans le regarder. Si vous n'aviez pas obligé ma mère à m'abandonner dans cet orphelinat, alors je n'aurais pas éveillé la curiosité de la princesse de Lamballe, elle ne m'aurait pas adopté, fait de moi son fils légitime, encouragé à faire carrière dans les armes et offert un champ de possibilités d'avenir sans commune mesure, alors pour cela je vous suis redevable. Mais pour ce que vous avez fait ensuite à ma famille, aux personnes qui me sont chères… Les tortures que vous leur avez infligées, les tourments que vous leur avez causées, les peines, les souffrances, la mort que vous avez semée dans votre sillage pour parvenir à vos fins… ça vous me le paierez.

Prenant alors une poignée de terre, il releva la tête vers Dumbledore, et les traits du visage déformés par la haine, il s'exclama :

- Ce soir sonne l'heure de votre mort, vieillard !

Et sans attendre, il décala légèrement sa tête de la baguette de Dumbledore, leva le poing et lui jeta en pleine figure la poignée de terre. Aveuglé, Dumbledore porta sa main vers son visage pour tenter de se nettoyer, mais déjà Harry se relevait, prit de l'élan et abattit son poing contre la figure du vieil homme. Le choc fut brutal, le sang s'écoula aussitôt du nez déjà tordu du professeur tandis qu'il vacillait vers l'arrière, déstabilisé par le corps sans vie se trouvant derrière lui. Harry tenta de lui donner un autre coup dans la mâchoire, mais prévoyant peut-être cette nouvelle attaque, Dumbledore s'éloigna rapidement de lui en faisant apparaître une épaisse fumée le recouvrant et lui permettant d'échapper à ses assauts.

Son atterrissage fut toutefois laborieux et il s'étala de tout son long dans la boue en essayant péniblement de se remettre sur ses jambes. Sa main elle tenait toujours sa baguette magique, et il essayait tant bien que mal de nettoyer son visage avec la manche encore intacte de sa robe.

Harry prit de nouveau les devants, et sabre brandi, se précipita vers lui en le maintenant légèrement en arrière pour lui asséner un coup vertical directement sur sa tête. Il ne s'attendait toutefois pas à ce que Dumbledore réagisse aussi vite, et surtout que son sabre soit stoppé par une épée que le vieil homme tenait solidement dans sa main. Celui-ci dévia son attaque et tenta alors de lui porter un coup vertical ratant sa poitrine de peu. Harry en fit de même, et les deux armes s'entrechoquèrent bruyamment sans qu'aucune des deux n'atteigne sa cible.

- Vous m'étonnez, siffla Harry tandis qu'il essayait de nouveau de lui toucher la figure avec la pointe de son sabre. Je ne vous savais pas sabreur…

- Il y a une multitude de choses que tu ignores sur mon compte, argua Dumbledore en souriant. Voldemort aussi ignorait mon talent de duelliste à l'épée lorsque nous nous sommes mesurés à l'autre au ministère. Cela l'a desservi.

Il esquiva habilement une autre attaque d'Harry, essaya d'en faire de même en visant son cou d'un mouvement circulaire, mais si son talent était effectivement indéniable, il avait face à lui un jeune homme n'ayant rien à lui envier et suffisamment agile pour éviter chacune de ses attaques. Le prince de Lamballe n'eut ainsi aucun mal à bloquer son estocade d'un mouvement d'épée et largement le temps de reculer de quelques pas pour souffler un peu.

- Vous m'avez l'air épuisé Dumbledore, nota t-il en observant quelques instants le vieil homme se tenant devant lui.

Lui-même n'en menait pas large, mais cet aveu n'avait pas besoin d'être su de son adversaire.

- Dites moi, qu'aviez-vous l'intention de faire après m'avoir éliminé? Le questionna t-il. Non pas que je pourrais éventuellement vous faciliter la tâche en le sachant, mais je suis curieux de savoir ce qu'avait en tête le célèbre Albus Dumbledore une fois ses deux ennemis vaincus?

- Cela ne regarde que moi, répliqua t-il simplement.

Il lâcha alors son épée, brandit sa baguette dans sa direction et effectua un geste bref avec celle-ci. Aussitôt, de multiples cordelettes s'en échappèrent, et se déplaçant dans les airs à la manière de petits serpents, elles réduisirent l'écart entre les deux combattants pour s'approcher dangereusement de lui. Les premières se trouvaient à sa portée lorsqu'il décida de les tailler en pièces avec son sabre, mais déjà d'autres approchaient également de lui, tentaient de se glisser le long de ses jambes et de ses bras avant de s'immobiliser brièvement lorsqu'elles rencontraient la surface de son arme. De plus en plus nombreuses, elles obligèrent Harry à reculer, à sabrer dans tous les sens pour les empêcher d'avancer et de l'immobiliser, à surveiller constamment ses arrières afin de se prémunir d'éventuelles attaques sur les côtés, ou même le sol lorsqu'il remarqua que certaines se glissaient sous les feuilles d'arbre pour tenter une approche plus discrète.

- à la différence de vous, j'ai encore mes deux bras, se moqua t-il avant de se saisir de sa baguette magique.

Il la pointa dans la direction du professeur Dumbledore, et une langue de feu s'extirpa d'elle pour fondre sur sa cible. Son attaque n'était certes pas aussi puissant que celle utilisée par le vieil homme lors de son combat contre Voldemort, mais elle parvint tout de même à carboniser les cordelettes qui se trouvaient sur son passage et à se précipiter rapidement vers lui. Son adversaire évita d'un pas l'attaque, et les flammes vinrent heurter le bois se trouvant derrière lui en l'embrasant immédiatement. Mais Harry n'en avait pas fini, et anticipant le geste de Dumbledore, il leva sa baguette, ordonnant au brasier d'en faire autant et de s'élever dans les airs avant de brutalement retomber sur l'endroit où se trouvait sa cible.

«Il ne l'a même pas évité» nota Harry en constatant l'absence de réaction de son ennemi au moment où le jet de flammes s'écrasait sur lui.

De nouveau la zone s'embrasa, le feu se répandit comme une traînée de poudre sur plusieurs mètres avant de s'éteindre de lui-même, ne laisser derrière lui qu'un terrain calciné et fumant… Et aucune trace de Dumbledore.

Suspicieux, Harry pointa sa baguette dans différentes directions, s'attardant ça et là sur les possibles cachettes où il pourrait se terrer en attendant le moment propice pour se jeter sur lui, avant que son regard ne s'attarde sur l'énorme rocher toujours en place et offrant une couverture parfaite à celui qui se trouverait derrière.

- Montrez-vous, ordonna t-il en fronçant ses sourcils.

Le même rocher explosa soudainement, envoyant voler dans sa direction une multitude de gros blocs capables de l'écraser, et au beau milieu de ceux-ci, la silhouette de Dumbledore émergea et fondait sur lui, l'épée brandie.

- Repulso ! S'écria alors Harry en visant directement l'ancien directeur de Poudlard.

Le sort repoussa effectivement son adversaire, mais également les projectiles qui menaçaient toujours son intégrité physique. Ne perdant pas de temps, il se précipita alors dans la direction où Dumbledore avait été renvoyé, le vit immobile au pied d'un arbre et face contre terre et se jeta sur son corps qu'il transperça d'un coup d'épée. Dumbledore remua légèrement, pris d'un tremblement soudain au moment même où l'arme pénétrait son dos, puis tout à coup sembla se disssoudre sous les yeux écarquillés du prince de Lamballe. À peine eut-il disparu qu'Harry sentit du mouvement derrière lui, tourna la tête, et eut juste le temps de parer le coup d'épée que tentait de lui porter son adversaire avec la sienne avant de le repousser brutalement d'un coup de pied.

Dumbledore s'éloigna à bonne distance de lui dans un tourbillon de fumée blanche, se redressa sur ses deux pieds, et resta longuement immobile à le fixer froidement.

- Tu es décidément un jeune homme plein de ressources, lui fit t-il remarquer. Je n'ose imaginer ce que cela aurait été si je n'avais pas fait l'erreur de proclamer ton frère comme élu et t'aurais pris comme apprenti. Tu es terriblement plus fort que Matthew, et avec mes conseils et mon enseignement, tu serais probablement devenu plus puissant encore que tu ne l'es actuellement.

- Je me trouve déjà assez puissant comme cela, répliqua Harry.

Un sourire s'esquissa sur le visage blafard et ridé de son adversaire, mais il demeura pour autant sur ses gardes.

- Tu me demandais tout à l'heure ce que j'aurais fait une fois m'être débarrassé de toi et de Voldemort, reprit t-il en redressant ses lunettes qui menaçaient de tomber de son nez crochu. Mon plan était de rapporter au ministère le corps de Voldemort afin de démontrer aux aveugles et aux bornés qui le dirigent que je disais la vérité depuis plus d'un an, leur mettre sous le nez la preuve de leur entêtement qui aurait pu avoir de tragiques conséquences si cette situation perdurait. Je voulais voir le visage du nouveau ministre de la magie lorsqu'il aurait lui-même constaté que Voldemort était bien vivant, agissant comme de coutume en coulisses en tirant les ficelles de ses subalternes au magenmagot. Je voulais laver mon honneur, que l'on abandonne les charges pesant contre moi, que l'on me rétablisse dans l'intégralité de mes fonctions, que l'on implore mon pardon ! Je voulais redevenir Albus Dumbledore, l'homme que l'on respectait, que l'on estimait, à qui l'on demandait continuellement conseil sans que cela soit forcément dans mes compétences ! Je voulais simplement être moi !

- Votre orgueil vous a déjà perdu une fois, mais apparemment, vous n'avez toujours pas compris la leçon, cracha le prince de Lamballe. Vous ne rêvez que de gloire, vous n'aspirez qu'à l'estime des autres, vous ne vivez que pour vous sentir désiré, aimé, vous vous complaisez dans le sentiment d'être indispensable à ce pays, à ceux qui le font vivre, qui suent corps et âme à la tâche chaque jour durant tandis que vous, du haut de votre tour d'ivoire, vous pensez gouverner un monde qui vous exècrent vous et tout ce que vous représentez. Pour cela, vous usez des moyens les plus vils, les plus bas, les plus immondes pour parvenir à vos fins. Vous usez de chantage, de menaces, de manipulations, vous faites sonner les gallions par milliers dans votre bourse pour soudoyer ou pour vous enrichir personnellement, vous allez même jusqu'à torturer des gens innocents, des petites filles, des femmes meurtries ! Et c'est donc cela l'homme qui veut se racheter une bonne conduite, qui veut à nouveau se rendre utile aux autres? C'est avec des gens comme vous que ce pays bascule dans la médiocrité la plus crasse !

Harry se précipita alors, prit de l'élan avec son bras et, concentrant toute sa magie dans le coup qu'il avait l'intention de porter, s'éleva légèrement dans les airs et basculer son épée vers Dumbledore. Le vieil homme se protégea aussitôt avec la sienne, et les deux lames s'entrechoquèrent dans un cliquetis sonore sans qu'aucun ne parvienne à prendre le dessus sur l'autre. Tous deux se regardaient avec une haine palpable dans le regard, le visage fermé et les sourcils froncés sous la force employée à faire céder l'autre. Les lames tremblaient dans leurs mains, le tranchant de chacune se mesurant à l'autre, mais ils tenaient bon et étaient bien décidés à ne pas lâcher prise.

- J-je ne vous laisserai pas gagner sans combattre jusqu'au bout ! Maugréa furieusement Harry en redoublant de volonté et de force.

Les lames continuaient à se frotter l'une à l'autre, à glisser de temps en temps contre l'acier de sa jumelle sans jamais rompre le duel qui persistait entre leurs propriétaires. C'était un affrontement de volonté, à celui qui en aurait le plus pour faire vaciller l'autre, lui faire courber l'échine et admettre sa défaite, mais les deux volontés qui se confrontaient se valaient toutes les deux. Harry s'étonnait de la force qui restait au professeur Dumbledore malgré ses blessures, son état d'épuisement manifeste et son âge avancé, sans savoir s'il fallait mettre cela sur son expérience, son abnégation à effectuer les choses jusqu'aux limites physiques de son corps ou si les sentiments qu'ils lui portaient suffisaient à lui procurer la puissance qui lui manquait pour tenir bon.

Puisant lui-même dans ses dernières ressources, il concentra alors ce qui lui restait de magie dans son noyau en direction de son bras, la laisser librement couler le long de ses doigts et sur le pommeau de son sabre en sentant celle-ci circuler sur la surface de son épée. Il pouvait sentir la résistance de son arme se décupler, s'attaquer à présent à l'acier de celle de Dumbledore, et de minuscules étincelles apparaissaient à l'endroit où le contact s'effectuait entre les deux lames.

Subitement alors, Harry sentit un changement dans leur duel, et l'instant d'après, l'épée de Dumbledore se brisa en deux. Son adversaire eut tout juste le temps d'esquiver l'estocade qu'il tentait de lui porter, mais ne put empêcher la jambe d'Harry de se lever et son pied se diriger directement vers sa figure qu'il heurta violemment. Le professeur recula sous le choc de quelques pas, et Harry en profita pour se saisir de sa baguette, viser le bout de métal tournoyant encore dans les airs et d'un geste le diriger vers lui. Le morceau de lame se précipita à grande vitesse vers Dumbledore qui se retournait au même moment pour lui faire face, et les yeux écarquillés, ne put que le suivre du regard tandis qu'il se plantait directement dans son épaule et s'y enfonçait profondément.

Le vieil homme s'écroula par terre en haletant de douleur, les deux bras désormais hors d'usage et incapable de pouvoir se battre, mais Harry n'en avait pas encore terminé avec lui. Il planta sa baguette dans le sol, marmonna une incantation en ne quittant jamais du regard la silhouette plaintive et enchevêtrée dans les pans de sa robe à quelques pas de là, avant que des pics rocheux ne sortent de terre et se plantèrent de part en part dans les jambes et les bras de son adversaire. Cloué au sol, hurlant de souffrance et dans l'incapacité de pouvoir se libérer de ses nouvelles entraves, Albus Dumbledore n'était désormais plus qu'une vulgaire marionnette sans fil pour pouvoir l'aider à bouger. Lui resta quelques instants accroupi par terre, la respiration devenu difficile par son dernier effort alors que de grosses gouttes de sueur s'écoulaient de son visage pour tomber dans le feuillage mourant à ses pieds.

Mais malgré sa fatigue, malgré l'inconfort de sa position, malgré la menace qui pouvait à tout instant surgir de derrière un talus ou un arbre, malgré la situation et les deux combats menés l'un après l'autre sans la moindre interruption, il souriait. Ce n'était pas à proprement parler un sourire de bonheur comme il avait pu en esquisser un une fois Voldemort définitivement vaincu, ni un sourire de satisfaction pour ce qu'il venait de faire. Non, celui-ci était bien au-delà de ce que l'on pourrait imaginer de l'extase dans laquelle il se trouvait, bien plus que ce que l'on pourrait arborer sur le visage en ayant le sentiment du devoir accompli. Il avait conscience de la situation nouvelle qui s'offrait à lui, des possibilités désormais ouvertes et qui ne demandaient qu'à être employées, des envies qui le prenaient tout à coup et qui n'attendaient que d'être assouvies… Et toutes concernaient bien évidemment l'homme empalé qu'il haïssait plus que tout au monde.

- On dirait bien que j'ai gagné…, marmonna t-il en se relevant à l'aide de son épée qu'il utilisait comme bâton de marche.

Il releva la tête, les yeux exorbités dirigés vers la silhouette incapable de bouger et qui gémissait toujours. Le sang suintait en abondance de ses plaies et recouvraient les extrémités des pics rocheux lui transperçant les bras, les cuisses et les mollets. Il s'avança vers lui, contourna en boitillant les entraves avant de monter à califourchon sur la poitrine de Dumbledore qui, aveuglé par la douleur, ne semblait même pas l'avoir remarqué.

- J'attendais ce moment depuis si longtemps…, siffla t-il dangereusement en posant à côté de lui son épée. Te voir si faible… à ma merci… Tu me comblerais de bonheur en implorant ma clémence… mon pardon…

Sa main droite tenant sa baguette magique, il l'approcha lentement du coup gracile du vieillard et plongea son extrémité dans la longue barbe tachée de sang qui recouvrait sa poitrine.

- J'aurais aimé avoir le plaisir de te tuer maintenant, dans cette forêt, et laisser ton cadavre se faire dévorer par les créatures qui vivent en ces lieux, mais tu me dois encore quelques informations avant ça, déclara t-il d'une voix mortelle. Tu vas répondre à mes questions, sans tergiverser, sans jouer sur les mots et en toute franchise, et peut-être que dans ma grande mansuétude, je te laisserais la vie sauve ou j'abrégerais tes souffrances.

Prenant une profonde inspiration, il lui posa alors la question qui lui brûlait les lèvres depuis un moment :

- Où se trouve ma mère?

- S-si je dois quitter ce monde… J-je préfère em-emporter avec moi c-ce sec-cret dans la tombe…, marmonna avec difficulté Dumbledore.

- Mauvaise réponse.

Et sans prendre de pincette, il asséna un violent coup de poing dans la figure du vieil homme qui en glapit de douleur. Si cela lui avait été possible, pour sûr qu'il aurait porté sa main contre son nez d'où jaillissait un nouveau flot de sang coulant jusque dans sa bouche.

- Je répète ma question, reprit Harry d'une voix menaçante. Où se trouve ma mère? Où as-tu caché Lily Evans?

- Redemande le encore en… En faisant usage d'un peu p-plus de politesse…, se moqua son adversaire avec bravade.

Un autre coup de poing le sonna quelques secondes, puis de son autre main, Harry se saisit du morceau de lame encore planté dans son épaule, et frénétiquement la remua dans la chair de Dumbledore. La plaie s'agrandissait à mesure qu'il l'agitait, et les hurlements du vieil homme redoublèrent de vigueur chaque fois qu'elle bougeait.

- Où est ma mère, espèce de vieille crapule? Éructa le prince de Lamballe en continuant de le torturer. Immonde raclure de bidet ! Scélérat ! Vas-tu parler, sale godiche?!

- L-l'éducation que t'a do-donné la pr-princesse de Lamballe l-laisse à désirer…, parvint malgré tout à dire Dumbledore.

- Ainsi donc tu te permets en prime de me narguer? Siffla Harry en lui attrapant la gorge. Endoloris !

Le flash de lumière rougeoyant eut à peine touché la peau du vieil homme qu'il se tortillait de douleur dans des spasmes violents sous le corps d'Harry qui continuait pendant de longues secondes à rendre le sortilège opérant. Finalement il l'arrêta au bout d'une dizaine de secondes, et pendant un moment, il crut qu'il était allé trop loin dans sa vengeance lorsque Dumbledore mit un temps long à reprendre conscience et à remuer de lui-même.

- Je ferai durer le suivant beaucoup plus longtemps si tu ne me dis pas ce que je veux entendre, le menaça t-il en pointant sa baguette directement entre ses yeux.

- J-je ne dirai r-rien…, marmonna faiblement Dumbledore. T-tues moi si tu le souhaites… J'aurai la satisfaction de savoir que ta mère finira par mourir de… de faim…

Un autre sort le fit à nouveau se tordre dans tous les sens, et ses entraves n'aidant pas à garder une position confortable, ses blessures s'élargissaient autour des pieux qui le maintenaient solidement à terre.

- Que faut-il que je fasse pour que tu coopères? Lui dit alors Harry.

Lui-même sentait une pointe de panique le gagner au fil du temps et de l'obstination du vieillard à ne pas lui donner l'information cruciale qu'il désirait. Allait-il véritablement perdre la seule chance qu'il avait de retrouver sa mère, face à ce mur de chair qui persistait à ne pas la lui dévoiler? Sa patience était mise à rude épreuve par la volonté de l'homme mourant sur lequel il était toujours assis, mais pourtant, il fallait continuer.

- R-rien…, siffla Dumbledore en relevant légèrement la tête pour lui sourire narquoisement. C-c'est terminé pour toi, Harry… J'ai gagné…

- Tu n'as gagné que le droit de mourir dans cette forêt selon mon bon vouloir…, répliqua t-il. Je peux prolonger ton agonie pendant des heures, et ce que tu as fait à Remus semblera n'être qu'une partie de plaisir à côté de ce que je pourrais te faire si je le souhaitais.

- C'est sans espoir…, marmonna le vieil homme avant de ricaner légèrement.

- Je sais où elle est, dit alors une voix sur sa droite.

Tournant la tête, Harry eut du mal à distinguer la silhouette qui venait d'émerger d'entre les arbres, et en raison peut-être de la fatigue qu'il sentait dans tout son corps, il lui fallut quelques instants pour parvenir à dessiner clairement les contours et l'apparence du nouveau venu s'approchant lentement d'eux.

- Toi? Bredouilla Harry en arquant un sourcil tandis qu'il regardait le jeune homme. Tu sais où elle se trouve?

Son «frère» déglutit lourdement, et sans trop savoir quoi faire, il demeurait à bonne distance en se massant nerveusement les bras sans jamais le regarder vraiment.

- En fait non, balbutia Matthew en trouvant soudainement un intérêt manifeste à ses bottes. Je ne sais pas vraiment où elle est, mais…

- Matthew…, marmonna Dumbledore en bougeant sa tête dans la direction de son ancien élève. Pitié, non…

- Mon camarade de maison à Gryffondor m'a dit qu'il était en contact avec Dumbledore et qu'il pouvait arranger à tout moment une rencontre avec elle, expliqua le jeune homme sans accorder le moindre regard à son mentor. Ronald Weasley qu'il s'appelle… Je suppose que si lui le sait, alors ses parents le savent aussi…

- Tu supposes? Répéta d'un air incrédule Harry. Tu n'es sûr de rien? Qui te dit qu'elle n'a pas été déplacé pour être en sécurité et palier à l'hypothèse où sa cachette serait découverte ce soir?

- C'est toujours mieux que de ne rien savoir ! Répliqua avec colère son frère. Nous pourrions commencer par là, et si vraiment elle n'y est pas, alors nous interrogerons Dumbledore pour nous avouer où il la cache.

Harry ne dit rien, mais malgré lui, il devait admettre que les propos de Matthew avait du sens en plus d'apporter un mince espoir de trouver une solution au problème épineux auquel il n'avait pas la moindre réponse. Il s'étonna brièvement de se trouver face à face avec lui, ce frère qu'il avait exécré pendant longtemps, qu'il avait humilié avec plaisir au bal du tournoi et qui ce soir devenait subitement la lumière au bout du long tunnel qu'était la disparition de leur mère. Ses sentiments étaient partagés, mais l'indécision et la méfiance prédominaient tout de même. Il n'avait pas la moindre confiance en cet adolescent autrefois vantard, pédant et odieux qu'il ne connaissait que trop peu, mais devant l'absence de résultat probant de sa séance de torture sur Dumbledore, il décida de passer outre ses réticences et de creuser cette piste miraculeuse.

Lentement, il se décida alors à se relever, ramassa son arme qu'il rangea dans son fourreau et baissa sa tête sur la forme amoindrie du vieil homme qui ne risquait plus de le tourmenter :

- J'avais des ordres, dit-il froidement. Tu seras sans doute ravi d'apprendre que tu dois vivre pour rendre des comptes. J'ai bien failli désobéir et ne ramener qu'un cadavre à tes juges, mais d'ici quelques minutes ton destin ne sera plus entre mes mains mais entre celles de la justice. L'Empereur dans sa grande bonté avait effectivement mis à ma disposition des bataillons pour lutter contre les forces du seigneur des ténèbres, mais la véritable cible de son plan n'était pas Voldemort… C'était toi.

Souriant, il fit léviter le corps de Dumbledore et le libéra des pics pour le poser délicatement à côté. Il fit alors apparaître diverses potions qu'il installa à même le sol, les déboucha l'une après l'autre avant d'en verser le contenu sur les plaies béantes du vieil homme qui continuait à grimacer de douleur.

- Le ministre des affaires étrangères a pensé à juste titre que tu pourrais servir de monnaie d'échange entre nos gouvernements respectifs, continua t-il en poursuivant les soins qu'il effectuait sur lui. L'Angleterre se montrera peut-être disposée à écouter nos arguments et à ne plus fomenter de complots contre nous dès lors que nous lui remettrons le célèbre criminel en cavale, retrouvé par hasard au beau milieu des cévennes... Ou était-ce en Provence?

Il retroussait à présent les manches de Dumbledore avant de nouer solidement contre chacune de ses blessures une bande de tissus pour se prémunir de potentielles hémorragies.

- Vraiment Dumbledore, vous réfugier en France? Quelle drôle d'idée avez-vous eu là !

- Tu ne peux pas..., commença Dumbledore mais il s'interrompit en gémissant de douleur lorsqu'Harry serra davantage son pansement.

- Oh mais j'ai tous les droits, lui assura en souriant Harry. Si votre patrie apprenait que nous avions monté toute cette opération pour vous arrêter, les conséquences seraient terribles et la guerre imminente... En revanche, si nous certifions n'avoir mené cette campagne que pour vaincre Voldemort, et vous avoir arrêté sur nos terres dans le même temps... Que pourrait-on nous reprocher? D'avoir sauvé le monde?

Harry se pencha alors au dessus de lui, et son nez pouvait presque touché celui que son poing avait davantage encore brisé et qui appartenait à son adversaire :

- Tu as beaucoup de chose à expier, des crimes à avouer et j'espère que le magenmagot saura prendre la meilleure décision qui soit te concernant. Cependant, tu devras d'abord en répondre devant le gouvernement de sa majesté l'Empereur.

D'une voix plus solennelle, il ajouta :

- Albus Dumbledore, vous êtes dès à présent mon prisonnier.


A/N : Donc voilà, chapitre terminé !

La fin me laisse un peu perplexe, j'ai eu beau tourner la chose dans différents sens, réécrire une bonne dizaine de fois cette partie et essayer de tomber sur quelque chose qui me convient, je reste mitigé du résultat.

Nous apprenons donc que la véritable cible de l'opération était Dumbledore... Curieux. Voldemort n'était donc là que pour servir de diversion ou de raison secondaire à l'envoi de troupes en Ecosse. Non, j'ai résisté à la tentation de le tuer, et croyez moi j'aurais bien aimé. Cependant, je pense qu'il est plus utile vivant que mort, et il aura à répondre de beaucoup de chefs d'inculpation (même si il pourrait être lavé de tout soupçon concernant la mort de Fudge). En tout cas j'ai bien aimé le torturer même si cela n'aura duré que quelques minutes.

Maintenant, Harry a plus ou moins une idée du moyen de retrouver Lily, et surtout il se retrouve nez à nez avec Matthew dans cette nouvelle quête. Parviendront-ils à s'entendre? Lily est-elle encore vivante?

Contrairement au précédent chapitre, le combat est beaucoup moins magique ou spectaculaire, mais il faut comprendre que les deux ont utilisé beaucoup de magie contre Voldemort, je ne les voyais pas utiliser des sortilèges incroyablement puissants l'un contre l'autre. Il devait être bref, plus tranchant et se terminer rapidement ; C'est chose faite.

Le prochain chapitre sera donc le centième... Et dernier. Je ne l'ai pas encore commencé, et avec tout ce que j'ai en tête qui doit être inclus dedans, je vais avoir besoin de plus temps qu'habituellement pour le finir (disons... deux semaines?). Il devrait donc arriver vers le milieu du mois de juillet. Après? J'ai une idée de fiction en tête, mais pas sûr que je l'écrive ; l'écriture est assez chronophage, et je n'ai plus forcément autant de temps qu'avant pour le faire.

Avant que je n'oublie également, au début lorsque je fais mention des serments de Dumbledore, j'ai été vérifié dans le chapitre concerné et j'ai bien fait parce que j'allais écrire une sacré bêtise... Dumbledore a effectivement promis de rendre Lily à son fils sans jamais préciser lequel, et d'autres paramètres peuvent également survenir à ce sujet.

Sur ce donc, à dans deux semaines (croisons les doigts).

à bientôt !