Écrit par HateWeasel
341. Ah Zut, C'est Reparti Mon Kiki.
Un autre jour se leva au Manoir Phantomhive, suivant les événements de la veille. Le duo de démons s'était réconcilié, cependant, Ciel s'était fait réprimander par le plus jeune des frères Macken à cause de son comportement, une réprimande que le bleuté accepta malgré le bruit de gloussement venant de la menace blonde. Tout semblait revenir à la normale, mais cela ne suffisait pas à faire partir la mauvaise humeur du bleuté.
Il s'était simplement réveillé du pied gauche, en partie à cause d'un léger inconfort au niveau des hanches et de l'air satisfait de son bien-aimé alors qu'ils s'adonnaient à leur routine matinale, mais surtout parce qu'il avait perdu son affaire. Jamais auparavant, une affaire ne lui avait été prise, alors il ne savait pas tout à fait comment réagir. Bien qu'il savait qu'il ne fallait pas en vouloir à la cheffe de la maison Hellsing qui l'avait privé de son passe-temps, il ne pouvait pas s'en empêcher. Ciel souhaitait toujours prendre sa revanche sur le démon à la coupe au bol et aux griffes.
Il était tourmenté par cela alors qu'il mit son uniforme, et prit son petit-déjeuner avec le reste de la pseudo « famille » qui vivait sous le même toit. La grimace du garçon sembla particulièrement sinistre tandis qu'il se brossait les dents après, fixant son reflet dans le miroir de la salle de bain. C'était comme s'il tentait de se punir d'avoir été aussi irrationnel et immature dernièrement. Quoiqu'il ne l'admettrait jamais, le garçon était quelque peu embarrassé par ses actions. Mais, la famille était de nouveau réunie après de nombreuses interrogations faites aux membres sur ordre du Conseil, et tout semblait aller pour le mieux une fois de plus, malgré le mauvais pressentiment du Phantomhive qui lui disait que c'était loin d'être « terminé ». H.E.L.L.S.I.N.G était bien assez compétente, et l'organisation anti-monstre la plus efficace du monde. De toute évidence, elle serait en mesure de se débrouiller seule ; du moins, c'était ce que Ciel espérait.
Le Phantomhive était d'une certaine manière soulagé d'enfin reposer un pied sur le sol de Warwick Academy. Il n'était pas venu pendant plus d'une semaine ; pas depuis « l'incident ». D'après divers SMS de la part d'Audrey, la propagation de la Black Annis avait pris fin à Warwick, ce qui signifiait que les deux démons qui en étaient responsables étaient partis. Dieu sait où ils étaient partis, ou pourquoi est-ce qu'ils avaient fait cela. Le fait que l'un d'eux ait le même visage qu'un camarade de classe mort troublait grandement le garçon. Comment était-ce possible ? Pourquoi est-ce que le groupe derrière tout cela se servait-il de Johnathan Beattie ?
- Peut-être qu'il est comme Revy, suggéra le blond alors que la paire se rendait vers la porte d'entrée du bâtiment où se trouvait leur premier cours. Peut-être que c'est un revenant qui essaye de venger le mec.
- Bien que cette théorie soit plausible, c'est indéniable… commença le bleuté, … peu importe de qui il s'agissait, c'était un démon. Un revenant a une force humaine, alors il n'aurait pas été en mesure de ne serait-ce qu'essayer de s'échapper. De plus, il n'aurait pas été gêné par des balles anti-monstre…
- Une coïncidence ? demanda le blond. Ou penses-tu que ce soit quelque chose de plus « sinistre » ?
- Étant donné les capacités de ces démons, j'aimerais que ce ne soit qu'une « coïncidence »… soupira Ciel.
Bien qu'il aimait avoir des « émotions », il semblerait qu'il ne fasse que s'inquiéter et se stresser pour tout ces derniers temps. Alors qu'il était assis à son bureau, il grogna, fronçant les sourcils alors que la menace blonde se mit derrière lui et commença à lui masser les épaules.
- Pauvre Cielinou… dit son bien-aimé.
- Oublions moi, qu'en est-il de toi ? Cela t'affecte aussi tu sais… dit le bleuté.
- Ouais, mais j'essaye de voir le bon côté des choses, répondit le blond. Si tu ne te concentres que sur le mauvais, tu n'éprouveras que de l'inquiétude et de la tristesse, constamment. J'ai retrouvé mon Roméo borgne, alors je vais bien.
- Ton « Roméo borgne » est assez indélicat…
- « Socialement maladroit » et « qui sait s'y prendre de manière appropriée avec les autres », oui, mais « indélicat », non, dit Alois. Tu es toujours à l'écoute de mes besoins, alors je ne veux pas entendre une chose pareille.
Il passa ses doigts dans les mèches du bleuté, mettant en bataille son apparence pour s'amuser.
- Tu ne le savais pas, mais maintenant tu es au courant. Lorsque tu auras des problèmes, je t'aiderai à les résoudre. Je suis littéralement payé par le gouvernement pour ça, Ciel.
- Oh, alors ce n'est pas simplement par bonté de cœur ? demanda le bleuté en plaisantant.
- Non, je me sers de toi depuis tout ce temps pour le sexe et la wifi gratuite, répondit son bien-aimé sur ton similaire.
- Oh, comme cela me blesse, dit Ciel en levant l'œil au ciel tout en souriant légèrement alors qu'il regardait l'autre garçon s'asseoir. J'ignore comment je vais pouvoir continuer à vivre, maintenant.
- Oui, souffre, cyclope ! Tes larmes, elles sont délicieuses, répondit Alois, léchant ses lèvres face au bleuté.
Leur petite mise en scène, cependant, dut s'arrêter un peu trop vite lorsqu'ils furent aperçus par un visage familier.
- Toi ! cria un certain brun, fils de politicien, pointant du doigt de manière accusatrice le Phantomhive depuis l'entrée de la salle de classe.
Derrière lui, à sa gauche, se trouvait un autre garçon que le duo de démons connaissait bien, un faux-blond du nom de « Miles ».
- Où est-ce que t'es allé te fourrer ?! demanda Daniel, se rapprochant de ses amis surnaturels. Pourquoi est-ce que le petit blond et toi vous passez votre temps à disparaître de la surface de la Terre ?!
- Je travaillais, répondit simplement le bleuté. Que pensais-tu que je faisais ? Que je me prélassais, à regarder Graham Norton ?
- Comment je pourrais savoir ? Tu pourrais être en train de combattre des sirènes barons de la drogue, que je sache ! dit Daniel.
- Pas loin, il s'agissait de barons de la drogue Sataniques, répondit le Phantomhive. Cela prend du temps, et d'autres « problèmes » se sont invités.
- Qu'est-ce que tu es, une sorte de « James Bond » du surnaturel, un truc comme ça ? demanda Kristopherson, se sentant le besoin de parler.
- En gros ouais, mais il a moins de femmes, répondit Alois.
- Je suis presque sûr que tu comptes comme une « Bond Girl », Alois, fit remarquer le garçon à la cravate rose.
- Je te demande pardon, je suis la « Bond Girl ».
- Qui s'en fout ? interrompit Daniel. Kris, tu n'es pas un peu énervé que personne ne nous ait dit ce qu'il se passait ?
Kristopherson secoua la tête.
- Je suis parti du principe que si c'est une affaire top secrète du gouvernement, il y avait peu de chance qu'il nous envoie juste un message du style « je vais casser du dealer à plus », répondit le faux-blond, et le fils de politicien fronça les sourcils.
- J'avais beaucoup à penser. J'ai encore beaucoup à penser… dit Ciel, … secret du gouvernement, ou pas, il est difficile de penser au point de vue de mes amis alors qu'il y a des vies en jeu, la mienne inclues, en plus du bien-être de mon foyer.
Les humains eurent l'air confus.
- On a été convoqué à une réunion de la Table Ronde hier, dit le blond pour tenter de clarifier les choses. Des trucs sont arrivés, on a eu des problèmes, et Ciel est grognon. Il l'est toujours, avant, pendant, et surtout après ces réunions. Vous en faites pas.
- Pourquoi est-ce qu'on rate toujours ces choses-là ? demanda Daniel.
- Parce que vous êtes des humains ordinaires, et que les humains ordinaires ne sont pas impliqués dans la politique surnaturelle, comme Dieu l'a voulu, répondit le bleuté.
- Et les membres de la Table Ronde ? demanda le Westley. Ce ne sont pas des « humains ordinaires » ?
- Humains? Oui. Ordinaires ? Non. Ils sont clairement givrés, dit la menace blonde. Sir Hellsing a tué son oncle et rendu à l'esclavage Dracula quand elle avait douze ans, et Sir Kirkland est un homophobe qui est étrangement proche d'un diplomate français et d'un diplomate américain. Sir Islands a genre, milles ans, et Sir Midford a reçu une balle dans le torse avant de porter sa femme enceinte pour la mettre à l'abri, et c'est comme ça que la meilleure amie de ta petite sœur est née, Dan.
- Elle est aussi ma cousine éloignée de quatre générations, dit nonchalamment le bleuté, et Daniel fut pris de court.
- Ma sœur est amie avec la famille de Satan ?! demanda-t-il en mettant ses mains sur sa tête.
- Quelle impolitesse, j'avais de la famille avant d'être « Satan », tu sais, répondit Ciel. Ne t'inquiète pas, elle est humaine à cent pour cent. Elle n'endoctrinera pas Samantha dans une vie de démonerie et de malfaisance.
- J'espère ! Parce que qu'est-ce que je suis censé dire à notre mère si ça arrive ?!
- Que sa fille est maintenant l'antéchrist ? suggéra Alois.
- Tout d'abord, je suis presque sûr que ce titre revient à Ciel, et ensuite, notre mère peut à peine supporter Kristopherson, alors des démons ! dit Daniel.
- Ah ouais… Pourquoi ? Est-ce qu'elle pense que Kris va te violer et te rendre gay ?
- Plus ou moins, dit le faux-blond en haussant les épaules, une rougeur presque à peine visible sur ses joues.
- Alors c'est une connasse ignorante ? demanda Alois, ricanant lorsque le faux-blond se contenta de répondre par le silence tout en détournant le regard.
De toute évidence, le garçon avait passé un mauvais quart d'heure à cause de Madame Westley par le passé.
- Eh, va te faire foutre ! Parle pas comme ça de ma mère ! ordonna Daniel, mettant ses mains sur ses hanches.
- Non merci, je suis pris, répondit intelligemment le blond. Je ne fais qu'établir des faits, mec. Si elle croit que Kristopherson va te violer parce qu'il est gay, alors elle est un peu stupide.
- Pourquoi est-ce que tu parle comme ça de ma mère ?
- Pourquoi est-ce que tu laisses ta mère parler comme ça de ton meilleur ami ?
- Les gars, arrêtez, on est hors-sujet, là, interrompit Kristopherson, mettant un terme au débat.
Le sujet le mettait très mal à l'aise. Peu importe à quel point il était d'accord avec Alois, Daniel restait son meilleur ami.
Barbara Westley, la mère de Daniel, méprisait Kristopherson. Dès qu'elle avait appris son orientation sexuelle, elle l'avait passivement verbalisé à chaque opportunité qui lui était donné. Dès que son fils quittait la pièce, elle tourmentait le faux-blond en lui disant qu'il avait « toujours été un adorable garçon » et que c'était « vraiment du gâchis », ou à quel point il n'était pas masculin, et ainsi de suite. La limite avait été dépassée lorsqu'elle avait tout simplement dit au garçon qu'il ferait mieux de « ne pas se faire d'idée sur son fils », et qu'elle avait menacé de se servir du pouvoir de son mari pour l'accuser d'agression sexuel. Daniel ne savait pas pourquoi le garçon avait décidé de rentrer plus tôt ce soir-là, mais c'était parce qu'il avait profondément été blessé par les paroles de la femme. Qui ne le serait pas ? Kristopherson refusait d'approcher la maison Westley s'il y avait la moindre chance que Madame Westley y soit. Daniel comprenait à un certain point, mais de toute évidence il ne savait pas toute l'histoire. Son ami avait peur de lui dire car son bourreau était la mère du brun, et Kristopherson craignait que son ami ne le croit pas et s'énerve contre lui. Pauvre garçon. Il avait vraiment choisi la pire personne à aimer, hein ? Heureusement, la femme était rarement chez elle, étant donné que son mari et elle étaient souvent en campagne, ou en voyage.
- Ça ne te saoule pas, Kris ? demanda Alois, fronçant les sourcils tout en regardant le faux-blond avec incrédulité.
- J'essaye juste de l'éviter… répondit Kristopherson. Ça ne sert à rien d'en parler. En plus, ce n'est pas si grave…
- Ton visage dit que tu es un menteur, dit le Trancy, et Daniel regarda son ami pour examiner son expression.
Le garçon à la cravate rose fit de son mieux pour garder un air indifférent, mais il n'avait pas le talent et les années d'expérience que le Phantomhive avait, par exemple. Dès qu'il vit le Westley faire un mouvement du coin de l'œil, il fuit son regard afin d'éviter le conflit. Daniel, évidemment, avait un regard impitoyable.
- C'est si horrible que ça ? demanda le garçon, et Kristopherson haussa les épaules en réponse, incapable de formuler une réponse.
Naturellement, Daniel fut choqué.
- Pourquoi est-ce que tu n'as rien dit ? demanda-t-il. J'aurais essayé de faire quelque chose.
- Je sais pas… répondit le faux-blond.
Alois leva les yeux au ciel.
- Embrassez-vous, pitié, dit-il et les deux humains sursautèrent.
- Va te faire foutre ! Je ne suis pas gay ! aboya le Westley, son visage changeant de couleur, ce qui amusa beaucoup le blond.
- Pour la dernière fois, Dan, non. Ciel te brûlerai et t'enverrai en enfer, répondit Alois, prenant un grand plaisir à détourner les paroles de l'autre garçon.
- C'est vrai, dit le bleuté. Quoique, tu as oublié la partie où j'enrage.
- Aw, tu enragerais pour moi ? dit niaisement le blond, se tenant les mains. Désolé, Dan, Ciel sait comment m'amadouer.
- Je ne suis pas gay, et vous avez des problèmes tous les deux… dit le Westley, comme si ce n'était pas déjà un fait.
- Exactement. C'est pour ça qu'on s'entend si bien !
- Et c'est aussi pour ça que vous ratez les cours pour combattre des terroristes et des barons de la drogue !
- Non, aussi difficile que cela puisse être parfois, j'essaye de séparer mon travail et ma vie personnelle, dit Ciel.
- C'est un peu froid, tu ne trouves pas ? demanda Kristopherson.
- C'est pour cela que j'ai dis « difficile », répondit le bleuté.
- Il passe son temps à se demander comment je pourrais me blesser en mission, il en fait tout un plat, clarifia Alois. Ça, et je pense que mon petit popotin en costume y est aussi pour quelque chose.
- Ciel a un fétiche de l'uniforme ? demanda le faux-blond.
- Je n'ai pas de fétiche de l'uniforme, protesta le Phantomhive.
- Ce n'est pas grave, Ciel, insista la menace. Je te mate tout le temps en travaillant. Ce n'est rien.
- Jim ! l'avertit Ciel, un rougissement apparaissant sur son visage.
Il n'aurait pas été aussi embarrassé par cela s'ils n'avaient pas été en public. Son emportement, cependant, ne fit que davantage sourire son bien-aimé.
- Du coup, c'est toi qui a un fétiche de l'uniforme, hein, Trancy ? taquina Kristopherson en vain.
Alois n'était tout simplement pas embarrassé par ce genre de discussion.
- Ce n'est pas juste l'uniforme, commença-t-il. Ciel a juste un superbe cul. Le costume le moule juste parfaitement.
- Il est si bien que ça ?
- Comme s'il avait été créé par les dieux, répondit Alois et le bleuté devint rouge comme une tomate.
Le garçon faisait tout ce qu'il pouvait pour tenter de masquer son embarras, mais cela restait voyant.
Peut-être qu'il n'aurait pas été si embarrassé s'il n'y avait pas eu les événements de la veille. Ciel fronça les sourcils face au sourire satisfait du blond, alors que ce dernier était le seul à savoir exactement ce dont le bleuté se rappelait, et était assez fier de lui. Le blond défiait les menaces non verbales que le bleuté lui envoyait, et se sentait très amusé par l'embarras et les pensées impures de son bien-aimé. Comme si Ciel n'avait pas déjà assez de soucis comme ça, il devait maintenant également s'inquiéter de sa masculinité. Sa menace gloussante allait finir par avoir raison de lui, il en était certain.
- Ne parle pas de mon postérieur en public, s'il te plaît, demanda-t-il, recevant une réponse peu satisfaisante de la part d'Alois.
- Seulement en privée, alors ? Ça marche, patron, dit le garçon en offrant un « pouce levé » au bleuté ainsi qu'un clin d'œil peu subtil.
Il le faisait exprès, maintenant !
- Alois, j'en ai assez entendu sur Ciel et toi, merci, dit Kristopherson en se frottant le front.
- Tu es juste jaloux parce que tu trouves ça sexy, répliqua le blond et le garçon à la cravate rose fronça les sourcils.
- Non, crois-moi. Je ne le suis pas, répondit le Miles. Toutes ces histoires de « meurtre mystère » et de « démoneries », ça me refroidit un peu.
- Raciste, accusa Alois.
- Est-ce qu'on va juste ignorer le fait que Ciel a disparu pendant une semaine pour chasser des barons de la drogue ? demanda Daniel.
- Meh, ce genre de trucs arrivent de temps en temps, répondit la menace, s'adossant sur sa chaise. On a toute l'éternité pour l'école, alors rater des cours ce n'est pas vraiment important. Le meurtre, c'est beaucoup plus excitant, en plus.
- Mais il ne t'a pas invité ? demanda le Westley.
- Il n'était pas dans son assiette. Ça arrive aux meilleurs d'entre nous.
- Mais la plupart des gens ne résolvent pas des meurtres…
- Rien ne te satisfait, hein ? demanda Alois. Lâche-nous la grappe ! Je te verrai bien essayer de jongler entre meurtres et crimes surnaturels tout en te fondant dans la masse avec des humains, essayant de gérer tes propres problèmes d'identité, la peur de ne plus être humain, et en tentant de maintenir des relations saines avec tes amis, tes congénères, tes collègues, et ton partenaire. Rajoute l'école à tout ça, aussi. Pourquoi pas ? Facile, non ?
- Bah, dis comme ça… s'estompa Daniel, s'asseyant.
- Exactement. Ciel doit également s'occuper de sa compagnie, alors ça rend juste les choses plus compliquées, dit le blond en regardant le bleuté qui blêmit.
Ce n'était pas bon signe. Les pièces du puzzle commencèrent à se mettre en place dans l'esprit du blond, alors qu'il comprenait pourquoi. Il se pencha afin de chuchoter à l'autre garçon.
- Besoin d'aide avec la paperasse quand on rentrera ? demanda-t-il, offrant un sourire au Phantomhive.
Ciel passa une main dans ses cheveux et soupira.
- Si ça ne te gêne pas… répondit-il, s'affalant dans sa chaise.
Il avait complètement oublié Phantom, comme d'habitude, lorsque des choses absurdes se produisaient.
- Je dois toujours envoyer les informations à Integra, aussi.
- Je suis toujours prêt à aider~ ! s'exclama le blond, marquant le début d'une nouvelle journée à Warwick Academy.
