Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 1 d'une nouvelle histoire.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la série Netflix et aux comics, sauf l'histoire.

Bulles grises

Résumé : Et si Cinq n'avait pas pu ou voulu sauter, lorsque Luther l'a jeté du haut des escaliers ? (Saison 2 Épisode 5)

Voilà fin du blabla

On se retrouve en bas.

Bonne Lecture


Chapitre 1 :

Cinq le savait. Il ne pouvait rien faire. Il ne savait pas qui provoquait cette apocalypse. Il devait demander de l'aide. Il devait parler à son père. Sa famille devait parler à leur père. Il confia donc son idée à sa famille et leurs réactions ne se firent pas attendre.

« Super ! Sans moi ! » Lança Luther en se levant.

« T'as pas entendu ce que je viens de dire ou quoi ? » Demanda Cinq.

« Si, si je viens d'entendre un homme de 58 balais réclamer sont papounet pour qu'il arrange tout. Eh bien, se sera sans moi c'est tout. Il serait temps de grandir un peu. »

Luther se dirigea vers les escaliers.

« Luther ! » Appela Allison.

« Luther, reviens ! » Lança Vanya.

« Tu vas où comme ça ? » Demanda Klaus.

« Attend. » Ajouta Diego, suivant Numéro Un.

« Diego, te fatigues pas... » Rétorqua leur frère.

Cinq l'observa. Bon sang, il les voyait sans cesse mourir, il faisait toujours tout pour les sauver, et lui il se barrait comme ça !

Cinq se téléporta, se retrouvant devant Luther dans les escaliers.

« Tout le monde reste, tant qu'on a pas trouvé de solution. » Lança-t-il.

Luther semblait plus qu'énervé. Il attrapa Cinq par le revers de son blazer et l'envoya valser.

L'adolescent de treize ans se sentit chuter... devait-il se téléporter ou atteindre simplement la fin ? Après tout, c'était de sa faute si ils étaient coincés ici. C'était lui qui avait mal calculé, c'était lui qui avait ouvert la brèche pour les sauver de l'apocalypse... il en avait assez de se battre inutilement. Il avait passé quarante-cinq ans seul, au milieu des décombres, survivant avec ce qu'il avait sous la main. Et là... son frère le rejetait comme ça... il leur avait sauvé la vie putain... mais au moins, si il mourrait, il n'aurait plus besoin d'être constamment sur ses gardes à craindre une attaque de la Commission. Mais surtout... il ne tuerait plus. Il n'y aurait plus de bain de sang. Le sang sur ses mains disparaîtrait.

Mais ses frères et sœurs comptaient sur lui. Il devait encore les sauver. Les russes avaient attaqué et ils étaient tous morts... il devait les aider, il était leur seul espoir. Il essaya de se téléporter, mais il était trop épuisé. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas dormi plus de deux heures. Il était crevé. Et là, il avait besoin de son pouvoir, mais il ne répondait pas.

Il s'écrasa au sol. Un craquement écœurant se fit entendre. Des cris s'élevèrent. La douleur afflua, dans sa poitrine, sa tête, mais aussi au niveau de son ventre... Il était face contre terre. Qui était-il déjà ? Comment s'appelait-il ? Les personnes qui semblaient l'appeler, prononçaient un chiffre. Cinq. Pourquoi s'appelait-il ainsi ? Quelle idée étrange de l'appeler ainsi... Que s'était-il passé ? Il ne pouvait plus bouger... peut-être qu'il le pourrait, si il essayait vraiment. Mais il n'essaya pas. Il voulait juste que tout s'arrête. La douleur... la fatigue... il était tellement fatigué...

Chaque inspiration lui provoquait une douleur horrible. Il sentait un liquide épais qui sortait de sa bouche, mais aussi au niveau de son ventre. Sa tête était à la fois lourde et légère, comme vide... pourquoi était-il là ? Il ne savait pas. Il pouvait vaguement entendre des cris et des gens se précipiter dans les escaliers. Une voix, qu'il ne parvenait pas à identifier, prononça son nom et il sentit la main de quelqu'un sur son épaule.

Alors qu'on le retournait, il ressentit une vive douleur dans sa poitrine. Tout son corps lui faisait mal... tellement mal... il suffoquait. Il ne put retenir le grognement qui s'échappa de sa bouche. Dieu... Que ça faisait mal... il n'arrivait pas... il n'arrivait pas à respirer...

« Ça va aller Cinq. » Lança une voix. C'était une femme, elle avait l'air triste, mais lorsqu'il ouvrit les yeux pour la regarder, elle souriait. Mais ce sourire avait l'air forcé.

Elle n'était pas la seule personne présente. Il y avait un grand groupe de personnes autour de lui. Cependant, il n'en reconnaissait aucune.

Il y avait un grand homme qui était en retrait, derrière le groupe, il n'arrêtait pas de s'excuser, mais il ne savait pas pourquoi.

Tout était si flou.

Et c'était si difficile d'inspirer.

Il ne put garder les yeux ouverts plus longtemps, et même si il entendait les autres protester quand ses yeux se fermèrent, il se laissa entraîner dans l'obscurité qui l'appelait.


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

À bientôt.

Biz

Gin' pour vous servir