Tes yeux

Alors qu'est-ce qui te rend réellement heureux Lee Know Hyung ?

Une question si innocente en apparence. Une question si simple, une question à la quelle n'importe quelle réponse aurait pu mettre un terme : la danse, mes chats, la glace à la vanille… Une question à laquelle tu ne pris même pas la peine de répondre.

Mais si personne ne met l'entendre ce jour là, pour moi, la réponse fut presque assourdissante. Car au même moment un rayon de soleil frappa l'ambre de tes yeux et comme pris de contagion ton regard s'embrasa, et je me sens fondre. En une fraction de seconde l'ébène de ta pupille domina presque entièrement le miel irisé de ton iris et un voile flou de désir pur recouvris ta vision.

Et tout cela sans jamais ne me lâcher de ton angle de mire, ton œil ardent fermement accroché au mien. Un instant tu semblait te noyer, je pus même sentir ton souffle se ralentir. Et sur ton visage je pouvais lire que je n'étais ni la bouée servant à te maintenir hors de l'eau, ni l'encre t'empêchant de dériver, mais bien l'infini océan dans le quel tu perdais pieds.

Je ne sais pas qui tu pensais tromper sous ton apparente timidité, alors que tout ton corps gigoté de malaise, mais que ton regard ne pouvait se résoudre à ployer et me couvait sans répit de vague de chaleur et de tendresse. Pas moi en tout cas… le message était passé.

Alors qu'est-ce qui te rend réellement heureux Lee Know Hyung ?

Une question peut être pas si innocente. Une question bien plus compliquée qu'elle ne le semblait , une question à laquelle il ne suffisait pas de répondre : la danse, mes chats ou la glace à la vanille … Une question bien stupide à l'évidence quand ta bouche ravagée mon cou depuis une dizaine de minutes et que tes mains voyageaient sur mon corps sans jamais trouver de point d'encrage. Légèrement étourdis tu consents tout de même à lever ta tête de sa cachette et me fixe amoureusement le regard ailleurs.

- Hum ?

Je ris légèrement me rendre compte que tu n'as même pas entendu ma question, puis te fais signer que ce n'est rien. Ni une ni deux tes lèvres retournent se nicher contre la peau sensible sous mon oreille et un gémissement plaignant m'échappa. Honteux je tentais de couvrir ma bouche de ma main, mais tes réflexes légendaires ne m'en laissaient le temps. Aussitôt tu attrapa mes poignées et les maintint au dessus de ma tête tandis que d'un roulement de hanches habile, tu me plaquais un peu plus contre la porte de la chambre. Un grognement mécontent contre mon lobe me fit comprendre que cacher ma voix n'était pas une option en même temps qu'il envoya voler une centaine de papillons au creux de mes reins. Tu couvris mon front, mon nez et mes joues de baisés et je pouvais sentir tes yeux perçants analyser la moindre de mes réactions, s'attardant à chaque endroit ou tu me sentais vibrer.

Bientôt je commençais à m'impatienter. Avide de sentir ta peau contre la mienne je libérais mes poignées de ton étreinte et m'affairais avec hâte à te retirer ton haut. Je fut peu être un peu maladroit, je crois même t'avoir griffé, mais contre toute attente tu ne tentas pas une seule seconde de moi plus calme. A ton tour tu as entrepris de me dévêtir, lentement, trop lentement. Ton regard accroché au mien, tu embrasses chaque nouvelle parcelle de peau que tu découvres, ouvrant les boutons de ma chemise un à un. Toujours les yeux dans les miens je te vis sortir ta langue pour venir la glisser sur la ligne de mon torse et… Diable cela devrait être illégal d'être aussi sexy, je sens très nettement un soubresaut agiter l'intérieur de mon pantalon et au vu du joueur sourire qui s'étendit sur tes lèvres tu l'avais sentis aussi.

- Lee Know-Hyung… Plus vite !

Et mes désirs furent des ordres. Aussitôt mon aîné tira chacun des pans de ma chemise et fit sauter les boutons qu'il y restait. Désireux d'enfin sentir ça peau contre la mienne j'enroulais mes bras autour de sa nuque et collait nos torses ensemble, sa main droite se pausa sur mes omoplates l'autre agrippa mes cheveux et ses lèvres se pausèrent sur les miennes avec un passion dévorante.

Notre baisé n'était ni doux ni agressif, il était juste parfait, grisant, tellement grisant que j'en perdais la notion du temps. La douceur de sa bouche, sa langue inquisitrice, ses mains glissantes, caressantes, griffantes tout le long de mon dos jusqu'à agripper fermement mes fesses. Puis sans effort il me souleva du sol et j'attache par réflexe mes jambes à son bassin. Le contact appuyé de nos deux érections encore captifs de nos pantalons nous fîmes tout deux soupirer de plaisir. Souplement ils nous conduisent tout deux jusqu'au lit ou il me pause délicatement avant de commencer à enlever le reste de ses vêtements.

La vue était splendide ! Lee Minho torse nu, faisant teinter la boucle de métal de sa ceinture, libérant son baggy trop grand qui tomba négligemment sur ses hanches révélant la lisière d'un caleçon hors de prix. Le tout une fois de plus le regard rivé sur moi, bien qu'un détail fut différent, mon hyung semblait avoir abandonné l'idée de chercher mes prunelles et s'attelait cette fois à faire l'amour du regard à chaque centimètre de ma peau. Quand ses yeux se pausèrent sur mon téton alors qu'il se léchait les lèvres et ouvrait négligemment les attaches de son pantalon, je jure que je mets ressentir sa caresse sur mon corps. Enfin son pantalon fini au sol, très vite suivit de son boxer.

Toujours un peu pantois de ce mini strip-tease je le regardais s'avancer vers moi à quatre pattes, allongé sur le lit, appuyé sur mes coudes, sans défense, je ne réagit même pas quand d'un coup sec il tira sur mon pantalon, m'enlevant au passage mes sous vêtements, et que je me retrouvais enfin entièrement nu sous son regard. Je pouvais voir mon amant en contre bas appuyé de chaque coté de mes chevilles, fixer avec gourmandise l'érection plus qu'avancée qui se dressait entre mes jambes.

Ne pouvant supporter plus longtemps l'indécence du tableau je me couvris le visage avec les mains. Grave erreur ! Car si je ne pus voir la remonté lascive de Minho le long de mes jambes je pus cependant ressentir au centuples les caresses de sa bouche et de ses mains sur mes membres inférieurs. Une course folle entre caresses morsures et baisés dont la ligne d'arrivée se trouva être mon aine et le vainqueur de la langue de mon amour. Un puissant gémissement que j'essayais d'étouffer, vainement, entre mes dents m'échappa quand sa tête s'enfonça contre la peau sensible de mon entre cuisse et mes mains se logèrent, d'instinct, dans ses cheveux afin d'appuyer un peu plus la caresse. Il allait me rendre fou, chaque baisés le rapprochait un peu plus de mon sexe sans jamais le toucher, je pouvais parfois deviner son souffle sur ma glande, ses cheveux effleurer la base de mon sexe tandis qu'il enfouissait son nez dans ma toison pubienne . Désormais je n'étais plus que vocalises et Lee Minho était mon chef d'orchestre, sa main glissa vers le haut jusqu'à trouver mon torse, cherchant de toute évidence à tirer de moi de nouveaux fils encore inconnus. Et il sut parfaitement comment si prendre car à l'instant même ou ses doigts se refermèrent sur mon mamelon ses lèvres fondirent sur mon sexe l'enserrant jusqu'à la base.

Je hurlais presque son nom. Mon dos se cambra si violemment que je crus me casser en deux, loin de fuirent mon coup de reins trop brutal Lee Know enroula ses bras autour de ma taille et enfonça un peu plus, si cela était possible, mon membre dans sa gorge. Sans me laisser aucun répit il commença à remonter le long de ma hampe à la sucer sur toute sa longueur, s'attardant parfois sur ma glande sensible. Cela en était presque trop, je sentais mes yeux rouler dans mes orbites alors qu'une litanie de phrases sans queue ni tête débordait de mes lèvres. Un auditeur attentif aurait mis reconnaître quelque pot-de-vin tel cependant que « encore » « stop » ou bien même « je t'aime ».

Malheureusement pour lui, si Lee Know était attentif à quelque chose à ce moment là ce n'était très certainement pas au paroles de son compagnon. Non il était bien trop occupé à le regarder se tourment de plaisir, sa tête oscillant de gauche à droite sans aucune logique, son ventre tremblant et se contractant au même rythme que les pulsations de sa verge dans sa bouche, son goût, son odeur, fils tout…

Sans faillir mon amant se démenait à me conduire au porte de la folie. Sa langue brûlante s'enroulait autour de moi à chaque allé de sa bouche humide et bientôt le mélange de sa salive et de mon liquide séminale commença à tremper les draps. Dans un éclair de lucidité je voulais remonté son visage vers moi afin de lui retourner la faveur, mais une nouvelle fois il bloqua ma main, enlaça ses doigts au miens et vissa ses prunelles dans les miennes. Je fermais les yeux de peur de jouir rien qu'à la vue de mon sexe entre ses lèvres, à ma grande surprise il se redressa et parla pour la première fois depuis une éternité.

- Regarde moi Jisung.

Ça transformé voix et rauque de plaisir aurait presque pu rendre Félix jaloux. Évidemment j'obéis, avec un plaisir sans fin j'obéis. Alors je vis, je vis sa langue sortir d'entre ses lèvres et caresser mon gland, je vis sa salive couler le long de ma virilité, je vis sa bouche gourmande s'ouvrir et englober mon sexe, je vis ses joues se creuser, sa pomme d'Adam vibrer alors qu'il gémissait en me prenant entièrement dans sa gorge, je vis ses yeux trouble et larmoyant lutter pour continuer de regarder mon visage… Dieu qu'il était beau… J'en perdrais presque l'esprit.

Ce que je ne pus pas voir fut le sujet cependant de ma perte. Insidieusement un des doigts de mon aîné c'était glissé entre mes fesses, déjà bien humide de son dur labeur, et s'efforçait, sans trop de difficulté, de se frayer un chemin entre mes chaises. Sous la surprise je pousse un cri et fut fauché par un orgasme dévastateur. Sans même pouvoir prévenir mon amoureux. Je ne pus que m'entendre geindre pitoyablement tandis que mon corps se tendais en de nombreux spasmes et que je me rependais mis dans sa bouche, mis sur son visage.

Loin d'être gênait Lee Know avala la semence répandue dans sa bouche et reposa sa tête contre ma cuisse, sa main droite préalablement logé entre mes fesses se rendit jusqu'à son sexe et tout en me regardant émergé lentement des membres du plaisir mon amour se fit jouir en quelque vas et viens. J'aurais voulu le faire pour lui ou même juste l'embrasser mes tout mon corps tremblait et je peinais grandement a reprendre mes esprits. Donc je fit la seule chose qu'il ne met jamais demandé de faire, je le regardait, je le regardais allongé sur ma jambe tel un chat, ronronnant en se donnant du plaisir s'en me lâcher du regard.

Alors qu'est-ce qui te rend réellement heureux Lee Know Hyung ?

Je lui pausais la question, mes doigts entremêlaient au sien, nos cheveux se mélangeaient sur l'oreiller, nos lèvres se touchaient presque et dans l'incapacité de distinguer sa respiration de la mienne. Une question sincère, une question terriblement simple, une question qui ne demandait qu'une seule réponse.

- T'es des yeux. Juste tes yeux.