POV DRACO :
J'ai emmené Harry au manoir, en arrivant le maître nous attendait.
- Pourquoi avez-vous mis autant de temps ?!
- Désolé Tom, c'est Harry qui ne voulait pas qu'on l'approche. Du coup, Draco a dû intervenir pour pouvoir le sortir d'Azkaban.
- D'accord, alors comment ça s'est passé ? Demanda le maître à parrain.
- Pas si mal que ça, mais ce qui m'inquiète c'est l'état d'Harry.
- Comment ça ?! Demanda de nouveau le maître qui commençait à s'inquiéter lui aussi.
- Il a de nombreuses blessures sur son corps, et peut-être interne aussi, je ne sais pas ... Le vieux fou y est allé vraiment fort cette fois-ci, blessé un enfant de cette manière est inadmissible ! Dit parrain qui était très en colère contre notre directeur d'école.
Moi aussi je trouve qu'il a vraiment dépassé les bornes cette fois ci. Harry est un garçon gentil, souriant, aimable, sociable et surtout très généreux. Il ne mérite pas ça ! Depuis que je connais le vrai Harry, je ne supporte plus de le voir souffrir ainsi. Mon opinion le concernant a changé, le jour où j'ai vu quelqu'un essayait de le violer.
~~~~~~~Début du flash-back~~~~~
Un jour, en passant dans un couloir, j'entendis un gémissement. Au début, j'ai d'abord cru que c'était n'importe qui. Du coup, j'ai passé mon chemin. C'est quand j'étais sur le point de m'enfoncer dans le couloir qui menait vers le dortoir des Serpentards, que j'entendis le violeur prononcer son nom...
- Oh aller Potter, mais laisse-toi faire ou je te jure, je fais en sorte que tout le dortoir des Gryffondors sache que t'es gay. Tu penses toujours que quand ils le sauront tes amis resteront avec toi ?!
- Laisse-moi m'en aller ! Pitié !
- Là, tu rêves ! J'ai l'occasion de me taper le Survivant, je ne vais pas laisser cette chance me passer sous le nez comme ça. Et en plus, il paraît que t'es bonne, les autres me l'on dit.
S'en était trop, je n'arrivais plus à supporter de voir ma Némésis se faire traiter de la sorte, qui plus est par un moins que rien ! Je sorti ma baguette et la pointa sur l'imbécile qui faisait souffrir Potter à ma place.
- Hé toi ! Laisse-le ou tu le regretteras toute ta misérable vie, dis-je très énervé.
- Oh mais qui vois-je ? Le prince des Serpentards en personne ! Que me veux-tu Malfoy ?
- Laisse-le Diggory ou tu risques de le regretter.
- Oh ! Et tu me feras quoi ? Hein ? Réfléchis un peu Malfoy, si tu m'attaque et que je le dis à tout le monde ! Que se passera-t-il ?
- Je n'ai pas peur de toi ! Et je me fou des représailles, mon père est un très bon avocat tu sais. Contrairement à ta famille pauvre, moi au moins j'ai les moyens de gagner si on part en justice.
- Mais je ne parle pas de ça Malfoy, je parle de L'Ordre du phénix, qui risque de t'envoyer à Azkaban pour le meurtre d'un des élèves de ton école. En plus de ça, même si tu essayes de te défendre au Ministère des Sorciers, qui te croirait ? Toi un fils de Mangemort, pathétique, égoïste, égocentr...
- Expelliarmus ! Ah ça fait du bien. Pourquoi tu me regardes comme ça toi ?
- Euh, pour rien, dit Potter en se levant. Je voulais juste te remercier pour ce que tu viens de faire, me dit-il reconnaissant.
- Pas la peine de me remercier Potter, au fait, je ne savais pas que le Saint Potty était gay. Alors comme ça on aime les garçons Potter ?
- Ça ne te regardes en rien Malfoy, et si tu racontes cela à quelqu'un, je te retrouverai et tu me le paieras, me dit-il avec les yeux menaçants.
- Oh mais le griffon s'est réveillé ! Mais où était-il quand on essayait de te violer hein ?
Tiens, il ne dit plus rien, bien fait pour lui. De toutes les façons ses problèmes ne me regardent en rien. Eh bah tiens, le grand Harry Potter s'est mis à pleurer comme un incube dont le compagnon l'aurait abandonné.
- Tu ne sais rien de ma vie Malfoy, alors je ne te permets pas de me parler sur ce ton. Tu ne sais pas ce que je vis en ce moment, alors épargne moi tes sarcasmes. Tu ne sais pas combien c'est difficile d'essayer d'éviter tous ces gens qui essayent de te faire du mal. Tu ne sais pas combien c'est dur de ne pas dormir toute la nuit, par peur qu'on vienne te tuer pendant ton sommeil. Tu ne sais pas combien c'est difficile et épuisant de toujours vérifier si ta nourriture est empoisonnée ou s'il y a un filtre d'amour à l'intérieur. Tu ne sais pas à quel point c'est fatiguant de toujours cacher son attirance pour les garçons, parce qu'on a " soi-disant " une petite amie qui te colle à la peau comme une sangsue et que t'es censé épouser juste parce que t'es reconnaissant à sa famille, termina-t-il en éclatant en sanglot.
Il m'avait dit tout ça en pleurant. Je ne savais pas que Saint Potty ... Enfin Harry, subissait tout ça, tout au long de ses journées. Je ne savais pas qu'il vivait tout ça sinon j'aurais au moins diminué ou peut être avec le temps arrêter mes moqueries, insultes et autres. Je me sens coupable de ne pas avoir vu tout ça avant, il souffrait déjà et moi il a fallu que j'en rajoute encore. Je me senti tellement mal pour lui que je m'avançai vers lui et le pris dans mes bras.
- Je suis désolé Harry, je ne savais pas que tu subissais tout ça. Je m'excuse de t'avoir causé autant de tort. Je ne savais pas qu'en te faisant mes coups bas, tu souffrais encore plus. S'il te plaît... Pardonne-moi, lui dis-je en larme tellement j'étais attristé pour lui.
- Ne t'inquiète pas Draco, je ne t'en veux pas tu sais ?! C'est à Dumbledore et aux Gryffondors surtout que j'en veux... Je te pardonne, mais à une condition, me dit-il en m'éloignant un peu de lui.
- Euh oui, laquelle ?!
- Que l'on recommence tout depuis le début, me proposa-t-il en me présentant sa main droite. Bonjour, moi c'est Harry Potter.
- Draco Malfoy, je suis à Serpentard et toi ?
- Gryffondors, mais j'aurais aimé que l'on soit dans la même maison.
- Moi aussi, mais ne t'inquiète pas, Serpentard t'ouvrira toujours les bras quand tu en auras besoin.
- Tu es sûr de ça Draco ? J'ai cru comprendre que là-bas, on ne m'appréciait pas trop.
- Serpentard n'a pas l'image que vous vous faites de lui tu sais ? Tu serais étonné de voir à quel point les apparences sont trompeuses parfois. D'ailleurs, ça te dirait de venir avec moi au dortoir que je te présente ?
- Euh, oui pourquoi pas ! Mais tu restes avec moi d'accord... ?
- Oui bien sûr promis, lui répondis-je en le prenant par le bras pour le conduire vers l'antre du serpent.
