Bilbo attendait dans le fauteuil face à son entrée, un livre à la main, depuis des heures le retour de son compagnon. Il était comme tous les samedis soir en retard, n'ayant certainement pas vu les heures défilées accompagnées de ses amis à la taverne du coin. Bilbo se joignait à lui parfois, mais la plupart du temps il préférait largement le confort de son smial et de sa cheminée.
Bilbo n'était pas un amant très compliqué à vivre. Lorsque son compagnon voulait partir voir sa famille des mois durant, il ne disait rien, se contentant de l'attendre ou parfois de l'accompagner. Lorsqu'il se levait aux aurores ou ne revenait que tard le soir, trop prit par son travail pour rester bien longtemps à la maison, le hobbit se contentait de lui apporter quelques encas au cours de la journée. Et lorsque comme ce soir, il allait boire au pub, il se contentait de lui souhaiter une bonne soirée et de ne pas trop boire.
Habituellement Bilbo ne tenait pas rigueur de l'heure tardive à laquelle son compagnon rentrait, sentant l'alcool et glissant ses pieds froids tout contre les siens dans leur lit. Mais ce soir, les choses étaient différentes et Bilbo s'en voulait d'en être tant touché. C'était leur anniversaire, 10 ans depuis leur premier baiser s'était écoulé. Au départ, ils ne surent pas réellement quelle date fêter. Était-ce lorsqu'ils avaient couché pour la première fois ensemble alors qu'ils étaient tous deux éméchés. Ou bien lorsque Bilbo avait forcé l'autre à lui donner une réponse à une question qu'il fuyait depuis un moment « veux-tu sortir avec moi ? ». Ou bien quelques jours plus tôt lorsque son compagnon l'avait embrassé fougueusement devant tous leurs amis alors qu'il venait d'apprendre une incroyablement bonne nouvelle, son neveu attendait un enfant.
Après une longue discussion, à comprendre un monologue de Bilbo, ils décidèrent de garder cette dernière date pour fêter leur anniversaire. Le 13 juillet donc. Bilbo avait pour une fois donnée un couvre-feu à son amant et lui avait demandé de déroger à son habitude. Son compagnon n'était pas censé aller au pub ce soir, le hobbit ayant préparé un succulent repas, installé des bougies un peu partout dans le smial et avait même préparé un bain avec des pétales de roses, de glycine et de pivoine rouge. Autant dire que le message était clair, Bilbo ne comptait pas dormir cette nuit et son compagnon n'en aurait pas le luxe n'ont plus.
Mais voilà, il était deux heures du matin passé et son compagnon ne se montrait toujours pas. Bilbo avait depuis longtemps éteint le feu qui réchauffait le bain, les bougies s'étaient éteintes d'elles-mêmes il y a une heure de cela et la nourriture était déjà rangé dans le saloir. Il espérait qu'elle serait toujours bonne le lendemain et non avarié par les heures passées à refroidir lentement sur la table.
Bilbo avait même eu le temps de s'assoupir. En réalité, il avait été bien décidé à veiller jusqu'au retour de son compagnon, ici sur son fauteuil. Mais les heures défilaient et il ne revenait pas et Bilbo avait fini par tomber de sommeil. Il ne s'était réveillé qu'une dizaine de minutes plus tôt et s'en félicita lorsque le bruit d'une clé insérée dans la serrure de la porte résonna.
« Putain, ça ne rentre pas. » grogna une voix de l'autre côté de la porte.
Ne souhaitant pas que l'ivrogne griffe sa peinture, Bilbo se leva et ouvrit la porte avec brusquerie. Il ne put empêcher un sourire attendrit de poindre lorsqu'il remarqua que son compagnon essayait d'utiliser la clé de la boîte aux lettres depuis une bonne minute. Mais le hobbit se reprit bien vite, il ne voulait pas se montrer clément ce soir. Son compagnon ne le méritait pas.
Il recula donc de quelques pas, assez pour laisser entrer son compagnon et qu'il puisse refermer la porte derrière lui tout en laissant encore une bonne distance entre eux.
« Thorin Écu-de-Chêne, fils de Thrain et petit-fils de Thrór, j'espère que tu as une bonne raison pour être autant en retard. »
Thorin pâlit brusquement. Il avait été jusqu'alors très heureux de voir son amour l'attendre à son retour et avait été prêt à l'embrasser avec fougue pour lui souhaiter le bonsoir. Mais ce n'était pas bon signe lorsque Bilbo l'appelait ainsi. Il ne l'avait fait que cinq fois depuis qu'ils sortaient ensemble et jamais ça ne s'était bien passé pour lui. Une fois, plus que de laisser dormir sur le canapé pendant des jours, le hobbit l'avait renvoyé chez lui à Erebor, les séparant pendant des mois et des mois.
« Je suis désolé Bilbo. » Il ne savait pas pourquoi il s'excusait, mais ça devait certainement être la bonne chose à faire.
« Je ne veux pas d'excuse, je veux une raison. » grinça le hobbit en reculant d'un pas alors que Thorin essayait de s'approcher.
« J'étais à la forge cette après-midi. » fit Thorin, fronçant les sourcils. Cet accueil l'avait quelque peu dégrisé, mais pas totalement et il peinait à se souvenir du déroulement de la soirée. « Ah oui ! Il y a eu Drogon ! » se souvint-il avec fierté. « Il a dit que Primula a accepté de l'épouser. Tu te rends compte, c'est fantastique ! »
Thorin avait espéré que cette nouvelle débride son compagnon mais Bilbo ne semblait que plus renfermé, son regard miel lançant des éclairs. Visiblement, il était déjà au courant. Le nain supposa que c'était plutôt normal, Drogon était son cousin après tout.
« J'avais fini ma journée en avance et j'avais un peu de temps avant de devoir rentrer. Je lui ai proposé d'aller boire juste une bière avant de rentrer et… » Il fronça des sourcils, ne se souvenant pas bien de la suite. « Je crois que maître Beltouf nous a entendu trinquer et a répandu la nouvelle et après ça je… j'ai oublié de rentrer. » fit Thorin, penaud.
« Alors en plus de t'en vouloir, je dois aussi me mettre colère contre Drogon. Si je n'étais pas si heureux pour lui, j'irait lui tiré les oreilles de ce pas ! » tonna Bilbo en se détournant.
Il sentait qu'il allait pleurer d'une minute à l'autre et les larmes embuaient déjà sa vue. Il n'en revenait pas, même Drogon avait oublié leur promesse qu'ils s'étaient pourtant faites le mois dernier. Leurs anniversaires de couple n'étaient pas bien éloignés, seulement quelques jours de différences et ils s'étaient promis de…
« Drogon n'a rien fait. » s'étonna Thorin, sentant qu'il s'enfonçait de plus en plus mais l'alcool le rendait terriblement maladroit.
« Il n'a rien fait ? Rien fait ? » craqua Bilbo, faisant face à son compagnon, le visage baigné de larmes. « Et bien retourne donc le voir puisque que sa présence semble si agréable comparé à la mienne et rappelle lui sa promesse ! Celle d'annoncer nos fiançailles en même temps ! » hurla le hobbit en jetant au visage de Thorin une petite boîte noire qui se trouvait jusqu'alors dans sa poche.
Puis il se détourna pour de bon et claqua la porte de leur chambre derrière lui. Thorin était bien trop abasourdi pour réagir. La boîte qui l'avait frappé au front était tombée par terre et il s'accroupit avec fébrilité pour la ramasser. Ses mains tremblaient d'anticipation et son souffle se coupa lorsqu'il vit la bague qu'elle renfermait.
Ce n'était rien d'extravagant, bien loin du travail des nains. Mais c'était aussi une bague dérogeant aux traditions hobbites, elle était un mélange parfait d'eux deux. Il ne s'agissait pas d'un simple anneau de métal avec les noms des promis gravés à l'intérieur, comme celui que Drogon avait offert à Primula. Non, la bague était couverte de six petites pierres blanches et une autre un peu plus imposante en son centre. Thorin faillit la faire tomber lorsqu'il reconnut l'une des gemmes blanches que Thranduil avait tant insisté pour récupérer lors de la reconquête d'Erebor.
Le nain tomba à genoux, admirant le bijou avec émerveillement. S'il avait rechigné si longtemps à rendre son dû à l'elfe, ce n'était pas simplement à cause de sa rancœur envers lui. Bilbo n'avait pas mis bien longtemps à le comprendre et lui avait tiré les vers du nez avec facilité. Sa mère, avant qu'elle ne décède durant l'attaque de Smaug, aimait porter ces bijoux et jamais Thorin ne l'avait vu sans. Cette bague n'était peut-être pas aussi grosse que ce qu'une naine lui aurait offert, la taille du bijou reflétant l'amour porté par la personne. Mais jamais aucun présent n'aurait pu le combler plus que celui de Bilbo.
D'un pas hésitant, le nain se dirigea vers la chambre. Il colla son oreille à la porte et ne sut si cela le soulageait ou pas de ne plus entendre les pleurs de son compagnon. Cela ne pouvait signifier que deux choses, soit il s'était endormi, soit la colère avait repris le dessus. Thorin prit une profonde inspiration pour se donner un peu de courage. Bon sang ! Il avait affronté Azog sans aucune crainte et le voilà qui tremblait devant la colère d'un hobbit.
Décidant qu'il avait assez hésité comme ça, Thorin poussa lentement la porte. Bilbo avait allumé quelques lampes et ne dormait pas contrairement aux attentes du nain. A la place, le hobbit lui faisait dos, farfouillant dans son armoire. Il était torse-nu et cherchait le haut de pyjama assorti au pantalon qu'il avait déjà enfilé. Thorin ne put s'empêcher d'admirer les courbes de son dos et le miroitement de la lumière des lampes sur sa peau de miel. Si la situation n'était pas ce qu'elle était, il serait déjà en train d'embrasser cette peau parfaite et de retirer ce pantalon inutile.
« Si tu veux toujours de moi, j'accepterai cette bague avec plaisir. » osa-t-il chuchoter au bout d'un long moment.
« Tu ne la mérite pas. »
Thorin sentit son cœur se déchirer face à la peine qui s'échappait par vague de son compagnon. Bilbo avait raison, il n'était pas digne d'un tel présent. Alors il posa la petite boîte sur la table de chevet de son compagnon, la caressant du regard.
« Comment pourrais-je me faire pardonner, si seulement c'est possible ? »
Il y eut un long silence. Thorin sentit son cœur se briser en un millier de morceau lorsqu'il crut que cela signifiait que jamais il ne pourrait se faire pardonner. Mais Bilbo réfléchissait simplement. En réalité, il n'en voulait déjà plus à Thorin, ou du moins plus trop. Ce dernier avait déjà oublié l'un de leurs anniversaires par le passé (le premier à vrai dire) et avait promis de ne plus jamais commettre un tel impaire. Visiblement, jamais signifiait neuf ans dans la langue des nains, songea Bilbo. Et puis, Thorin n'avait pas été au courant pour sa demande et la bague, il ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir gâché cette partie là de sa soirée.
« Ce n'est pas comme ça que j'avais imaginé nos dix ans. » murmura-t-il, toujours de dos à Thorin et passant sa chemise de nuit par-dessus ses épaules. Il ignora le hoquet de surprise de son compagnon, sachant déjà qu'il avait complètement oublié la date du jour. « Tu aurais d'abord dû prendre un bon bain, j'ai mis du temps à sélectionner les fleurs qui devait le parfumer. Je t'aurai peut-être même rejoint, qui sait. » fit-il avec une lueur espiègle dans le regard, faisant désormais face à son compagnon et un plan se dessinant lentement dans son esprit. « Puis nous aurions dû reprendre un bain. » Thorin ne quittait plus sa bouche du regard, se maudissant d'avoir raté une telle soirée. « Nous aurions ensuite dîné, j'avais préparé ce plat à l'agneau que tu aimes tant et en dessert, il y aurait eu un gâteau aux mûres et myrtilles. Je sais que c'est ton préféré. Enfin, j'aurai fait ma demande, tu aurais dit oui et nous aurions refait l'amour. » Bilbo était désormais à moins d'un pas de Thorin et lentement, sa main commença à parcourir son torse par-dessus ses vêtements. « Tu ne m'aurais même pas laissé le temps de débarrassé, poussant ma précieuse vaisselle sur le sol alors que tu me plaquerais avec fougue sur la table. Mais je ne t'en aurais pas voulu, parce que tu m'aurais sucé comme tu sais si bien le faire et je n'aurai plus réussi à penser à rien. »
Le souffle de Thorin était erratique. Comment Bilbo pouvait-il être aussi calme en utilisant cette si jolie bouche pour profaner de telles insanités ? Lui ne pouvait garder son calme plus longtemps. Mais lorsque le nain fit mine de lever la main pour attraper la nuque de Bilbo pour l'embrasser, une tape le repoussa et lui fit comprendre que le hobbit n'avait pas fini de vider son sac.
« Et enfin, nous aurions rejoint la chambre. Tu m'aurais fait jouir au moins trois fois avant que tu ne puisses te reposer. Et après cela, trois fois de plus. Je ne t'aurai pas laissé t'en tirer pour moins que cela, pas avoir passé trois ans à négocier cette fichue pierre auprès de Thranduil. Et enfin seulement, nous nous serions endormis, plus fatigué que jamais et pourtant tout aussi heureux.
- Si c'est ce que tu désires, nous pouvons toujours exaucer cette partie de ton souhait. »
Bilbo l'examina longuement avant de reculer de deux pas. Thorin voulut crier. Comment pouvait-il le chauffer ainsi pour le laisser en plan, retournant farfouiller dans sa stupide armoire
« Je suppose que tu as raison, déshabille-toi. »
Thorin ne se fit pas prier. Il était rare de voir le hobbit aussi confiant et prendre les devants lors de leurs parties de jambes en l'air. Mais le nain n'allait pas s'en plaindre, cela l'excitait follement.
« Allonge-toi. » ordonna ensuite Bilbo, s'approchant du lit lorsque son nain fut correctement installé, un coussin dans le dos et l'une de ses mains se saisissant déjà de son sexe pour calmer sa frustration.
Mais sa main fut rapidement repoussée. Bilbo se pencha pour l'embrasser et Thorin ne fut plus conscient de rien au contact de ces lèvres sur les siennes. Il ne sentit donc pas ses bras être tirés au-dessus de sa tête et une fine écharpe être enroulée autour de ses poignets. Lorsque Bilbo se redressa pour se déshabiller à son tour, il était trop tard, Thorin était menotté à la tête de lit et n'était plus libre de ses mouvements.
« Comment veux-tu que je te fasse jouir trois fois si je ne peux même pas te toucher. » grogna le nain, très peu heureux de ce traitement.
Bilbo ne lui offrit aucune réponse, se contentant de monter sur ses hanches et de le dévorer des yeux. Ses mains parcoururent son visage, se glissant dans ses cheveux avant de redescendre le long de ses épaules et de courir sur son torse. Il pinça vicieusement un téton, satisfait du soupir échappant à son compagnon. Puis il reprit sa course mais s'arrêtant toujours au-dessus du pubis du nain. Il ne voulait pas le soulager de sa tension si rapidement.
A la place, le hobbit glissa légèrement plus bas, ses fesses se frottant lascivement contre le sexe tendu par le plaisir de Thorin. Ce dernier grogna et donna quelques coups de hanches pour accentuer le contact. Mais cela n'eut que pour effet de faire fuir Bilbo qui retrouva sa place sur le bas ventre du nain, ne lui offrant plus aucun contact. Ils s'embrassèrent longuement et malgré toutes les suppliques de Thorin, le hobbit ne céda pas.
« S'il te plait Bilbo, j'en ai besoin. S'en est douloureux tant je te veux. » supplia le nain et Bilbo se délecta de le voir ainsi à sa merci. Ce spectacle était des plus rares et il ne doutait pas que c'étaient les dernières traces d'alcool qui faisait agir son compagnon de cette façon.
« Et moi je voulais que tu sois à l'heure. Il ne semblerait qu'aucun de nous deux ne puisse accéder aux requêtes de l'autre ce soir. » fit-il vicieusement.
Bilbo se redressa pour se pencher vers la table de nuit de son compagnon. Il y farfouilla quelques instants, déstabilisé par Thorin qui suçotait le téton désormais à sa portée. Lorsqu'il trouva la petite fiole d'amande douce, Bilbo se redressa vivement. Il ne voulait pas que Thorin mène la danse ce soir et ne se laisserait pas faire aussi facilement.
À la place, le hobbit monta un peu plus haut sur le lit, présentant son sexe tendu à son amant. Thorin ne se fit pas prier, léchant avec désir le membre de son compagnon alors que Bilbo huilait ses doigts. Malgré ce qu'il essayait de faire croire à Thorin, il était lui aussi plutôt pressé et désireux d'en venir aux choses sérieuses. C'est pourquoi il s'inséra immédiatement deux doigts et le troisième ne tarda pas à suivre.
Ainsi enfermé dans son cocon de plaisir, Bilbo aurait pu jouir presque immédiatement. Mais ce n'est pas ce qu'il voulait, il ne voulait pas jouir dans la bouche de son compagnon bien que l'idée soit terriblement tentante. À la place, il se recula et réchauffa dans sa main un peu d'huile qu'il étala sur le sexe de Thorin. Ce dernier haleta, recevant enfin l'attention qu'il désirait tant depuis de si longues minutes.
Une fois le sexe convenablement lubrifié, Bilbo ne put attendre plus longtemps et s'empala sur celui-ci avec fougue. Il crut jouir et pourtant, il n'éjacula pas. Le hobbit voyait des étoiles et son souffle s'était coupé dans un cri silencieux. Des spasmes parcouraient son corps et les hanches de son amant qui vinrent à sa rencontre, n'appréciant pas de devoir patienter ainsi, le firent gémir de plus belles.
Bilbo tentait tant bien que mal de garder lui aussi la cadence, car bien qu'il se trouve au-dessus de son compagnon ligoté à la tête de lit, il ne contrôlait plus rien. Les hanches de Thorin se soulevait et s'abaissait dans un rythme rapide, frappant à chaque répétions la prostate du hobbit et le faisait soupirer et gémir de plus belle. Heureusement pour Bilbo qui ne pensait pas pouvoir survivre à davantage de plaisir, Thorin jouit rapidement, tant échauffé par ces préliminaires si frustrants.
Le hobbit s'effondra sur son torse, leurs souffles erratiques couvrant le silence de la chambre. Ils restèrent ainsi de longues minutes, tentant de retrouver leurs esprits tout en profitant de l'apaisement que cette jouissance leur avait apporté. Bilbo fut le premier à se ressaisir, retrouvant sa place assise. Il se redressa lentement, le sexe mou de Thorin quittant son corps.
Bilbo retrouva sa place sur ses hanches, ne prêtant aucune attention à leurs fluides se mêlant sur les abdominaux de son compagnon. À la place, il tendit sa main vers la petite boite noire abandonnée sur son chevet. Thorin l'observa faire silencieusement, les yeux mi-clos par le plaisir. Bilbo déposa un léger baiser sur ses lèvres avant de détacher l'une de ses mains. Il embrassa la jointure de ses doigts avant d'y faire glisser la bague, heureux que la taille soit la bonne.
« Je t'aime tellement. » souffla Thorin, ému.
« Moi aussi, plus que tout au monde. » répondit Bilbo avec la même fébrilité dans la voix.
Ils s'embrassèrent longuement et Bilbo ne fut pas surprit de sentir les deux bras de son amant s'enrouler autour de lui. Le nœud autour de ses poignets s'était fait bien plus lâche et il savait que Thorin ne tarderait pas à s'en défaire rapidement.
« Je crois que je dois encore te faire jouir deux fois avant que tu ne sois satisfait, n'est-ce pas ? » murmura Thorin tout contre sa bouche, un sourire espiègle au coin des lèvres et n'ayant pas oublié sa promesse.
« Et après cela, trois fois de plus. C'est important. » rit Bilbo, faussement soucieux des détails de leur accord.
Ils rirent alors que leurs positions s'inversaient. Une longue nuit les attendait.
Bonjour,
J'espère que cet os vous aura plu. Je n'ai pas l'habitude d'écrire des lemons, mais je suis plutôt satisfaite du résultat :)
N'hésitez pas à me laisser une reviews et bonne journée à tous
Schum :)
