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Notes :
Chaque personne de ce cauchemar est une vraie personne que je connais dans la vraie vie. Mise à part pour les personnages des orphelins de Baudelaire, je vais donc changer les prénoms des autres pour ne pas leur faire du tort IRL.
Chanson :
'That's Not How The Story Goes' de la série 'A Series Of Unfortunate Events'.
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« You may think that the Baudelaires,
Ought to prevail,
And be tucked some place,
All safe and sound,
Count Olaf captured,
And rotting in jail,
His henchpeople nowhere around. »
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Je me souviens de la longueur infinie de ce songe. Rien ne s'arrêtait jamais, les mésaventures s'enchaînaient sans fin.
Mais, commençons par le début, voulez-vous ?
Je m'appelle Alisone Davies, et cette nuit, j'avais la vingtaine. Je portais une belle, mais simple, robe rouge dont le pan s'arrêtait au-dessus de mes genoux, sans collant, et avec des chaussures noires à talons. Mes longs cheveux châtains étaient noués en une épaisse tresse dans mon dos et ma peau blanche était d'une pâleur presque maladive.
Je vivais dans un orphelinat dirigé par la terrible Dr Hess (identité modifiée) ainsi que de son bras droit Mr Ketch (identité modifiée), que nous appelions étrangement 'Oncle Ketch'.
L'orphelinat se situait au cinquième étage d'un imposant vieux building, au milieu d'une petite ville perdue en pleine campagne.
Je n'étais pas seule dans cette mésaventure. Il y avait ma sœur biologique, Helya (identité modifiée), plus jeune que moi. Ainsi que nos deux amies Emma et Chloé (identités modifiées) ainsi qu'un jeune garçon du nom de Klaus Baudelaire, sa sœur Violet et un bébé du nom de Sunny.
Sunny avait tout juste 18 mois, la plupart du temps je la portais donc dans mes bras et je m'occupais d'elle comme d'une maman avec sa fille.
Nous partagions tous une même chambre, avec des lits superposés et des lits une place. Sunny dormait dans un petit nid de couverture sur mon lit.
Ce jour-là, nous sentions que quelque chose n'allait pas.
Dr Hess semblait plus vindicative et vicieuse que d'ordinaire, et oncle Ketch avait un air malicieux qui ne quittait pas son visage. D'ailleurs, il s'apprêtait à utiliser la gazinière pour cuire quelques pâtes. Nous mangions tous les jours des macaronis, c'était facile à faire et ça ne coûtait presque rien à Dr Hess, très avare.
Comme toujours, je portais Sunny dans mes bras, de mon côté gauche, et je me dirigeais vers la petite cuisine pour aider oncle Ketch.
Notre gazinière était une ancienne machine avec quatre foyers à gaz, surmontés de grilles métalliques. Pour allumer un foyer, il fallait tourner le bouton correspondant à ce dernier, le gaz sortait ainsi de la plaque, et ensuite, avec une allumette ou un briquet, nous pouvions allumer le foyer pour cuisiner. À côté de la gazinière se trouvait une épaisse et haute bouteille de butane, reliée à la machine.
Je me trouvais sur le pas de la porte de la petite cuisine, oncle Ketch me tournait le dos, donc il ne me vit pas arriver.
Néanmoins, j'ai pu nettement voir ce que lui faisait.
Mon souffle se coupa...
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« But there's no happy endings,
Not here and not now,
This tale is all sorrows and woes,
You dream that justice,
And peace win the day,
But that's not how the story goes. »
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Il tourna le bouton d'un des foyers pour faire sortir le gaz de la plaque, mais au lieu d'allumer ce dernier pour y poser la casserole d'eau, il souffla sur le foyer pour éteindre les flammes bleues.
Cependant, le gaz sortait toujours de la machine.
Je compris avec horreur et j'ai couru jusqu'à la chambre pour murmurer à ma famille :
- Mettez vos chaussures, nous devons partir, maintenant !
J'étais la plus âgée et avec mon air terrifié, ils m'obéirent tous sans sourciller. J'ai attrapé les clefs de la voiture de l'orphelinat que j'ai glissé dans la poche secrète de ma robe avec mon vieux téléphone. C'était un ancien mobile, de la marque LG, d'une couleur métallique et à clapet, avec seulement 2G de mémoire dessus. Il n'y avait ni Internet, ni photo, ni vidéo. Mais, je pouvais passer des appels, et c'est bien à ça que sert un téléphone, à la base.
En quittant la chambre, j'ai chuchoté :
- OK, faites comme si de rien n'était. Paraissez le plus naturel possible. S'ils se doutent de quoi que ce soit, ils vont nous enfermer, d'accord ?
Ils obtempérèrent et nous avons marché jusqu'à la cuisine.
Le gaz inodore se propageait lentement dans la pièce aux fenêtres closes. J'ai toussoté et j'ai essayé de contrôler ma voix tremblante pour paraître innocente et naturelle :
- Oncle Ketch ? Les enfants et moi allons rapidement faire un tour dehors pour nous dégourdir les jambes.
Un voile de colère traversa ses yeux couleurs orage. Cependant, lui aussi devait paraître naturel pour ne pas que nous suspections quelque chose de louche. Avec une rage à peine camouflée, il obtempéra et maugréa :
- Revenez dans trente minutes pour le déjeuner !
- Oui, bien sûr.
Une fois la porte d'entrée passée, et tenant toujours Sunny dans mes bras, j'ai ordonné aux enfants de dévaler les escaliers quatre à quatre pour quitter l'orphelinat le plus rapidement possible.
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« You might think that two parents,
Both brave and both true,
Would live 'til a nice ripe old age,
But I'm sad to say,
I have bad news for you,
The curtain rings down on the stage. »
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Nous nous sommes serrés dans la voiture écarlate, Sunny n'avait pas de siège auto, elle resta donc sur les genoux de Violet. J'étais au volant et, les mains tremblantes, j'ai démarré le véhicule.
Nous étions en fin de matinée et le ciel gris menaçait de pleuvoir à n'importe quel moment. Alors que je quittais les immeubles angoissants pour m'engouffrer sur la Nationale la plus proche, Emma me demanda :
- OK, qu'est-ce qu'il se passe ?
Je dus contrôler la crise d'angoisse qui s'emparait de mon corps, pour avouer :
- J'ai vu oncle Ketch souffler sur la plaque de gaz pour diffuser le monoxyde de carbone dans l'orphelinat. Il tenait un briquet dans sa main et il souriait sadiquement. Il voulait clairement mettre le feu à l'appartement avec nous, à l'intérieur.
Ma révélation se suivit d'un silence pesant et glaçant.
- Hess et Ketch ont voulu tous nous tuer ! hurla Klaus.
- Où allons-nous ? s'inquiéta Chloé.
Helya sortit un objet de la poche de son épais pull gris, et expliqua :
- J'ai volé la carte Gold de Hess. Ne vous inquiétez pas, elle n'est pas traçable.
Je passais la quatrième vitesse pour accélérer sur la route, en disant :
- Nous allons à l'hôtel. Un hôtel du nom de 'The Hotel Denouement'.
Ma sœur Helya sortit ensuite un plan plié en quatre qu'elle ouvrit en grand pour montrer l'itinéraire du doigt. Oui, nous n'avions pas de GPS, donc il fallait nous diriger à l'ancienne !
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« Yes, there's no happy endings,
Not here and not now,
This tale is all sorrows and woes,
You might dream that justice,
And peace win the day,
But that's not how the story goes. »
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Nous étions en fin d'après-midi, après avoir conduit durant des heures et des heures, lorsque j'ai garé la voiture sur le parking. J'ai essayé de cacher le véhicule entre deux camions, au cas où Dr Hess recherchait sa Berline couleur sang. J'ai repris Sunny dans mes bras, calé sur mon côté gauche et j'ai attendu que tout le monde descende de la voiture, puis nous nous sommes dirigés vers l'entrée de 'The Hotel Denouement'.
C'était un immense et imposant bâtiment, d'une couleur ocre rougeâtre, en forme de rectangle géant s'élevant en hauteur vers les nuages. Cette vue semblait à la fois majestueuse et dramatique. La paranoïa ne m'avait pas quitté depuis notre départ de l'orphelinat. Dans la voiture, j'ai passé mon temps à regarder dans le rétroviseur intérieur, et maintenant que nous étions dehors, je jetais sans cesse des coups d'œils derrière mon épaule.
J'étais paniqué à l'idée que Dr Hess et Ketch puissent nous retrouver et nous pourchasser.
En attendant, nous avons franchi l'énorme entrée et deux grooms aux chapeaux et tenues vertes nous accueillirent en nous souriant. Helya s'est dirigé vers le comptoir en sortant la carte Gold volée à l'infâme Dr Hess et demanda une Suite pour toute notre petite famille.
Pour la première fois depuis des semaines, j'ai souri.
Peut-être avions-nous réussi à nous évader et à échapper à notre horrible vie ?
Eh bien...
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« I once loved a girl,
And she thought well of me,
We thought we'd be happy together,
But now I'm alone,
As you can well see,
And she's cold in her grave forever. »
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Je tenais toujours Sunny dans mes bras et nous nous sommes tous dirigés vers le grand hall, avec notre carte de chambre en main.
Emma et Chloé regardaient les lustres qui pendaient du haut plafond, les immenses tapisseries qui ornaient les murs anciens, et la nourriture gratuite qui se trouvaient sur des grandes tables aux nappes blanches et à la vaisselle en cristal. Tout était si beau, si luxueux, bien loin de ce que nous avions connu. D'ailleurs, dans le hall, il y avait un magnifique spectacle, offert aux clients de 'The Hotel Denouement'. Violet et Klaus avaient les yeux pétillants de joies, tandis qu'Emma et Chloé profitaient à fond. Même Sunny dans mes bras bougeait dans tous les sens au rythme de la musique. Helya me souriait, heureuse d'avoir une pause hors de l'orphelinat bien méritée.
Le show dura un long moment, nous étions debout depuis plus d'une demi-heure, applaudissant à chacun des numéros, lorsque le micro s'enclencha dans tout l'hôtel. Le jingle retentit avant qu'une voix féminine et douce annonça calmement :
'Mesdames et Messieurs, nous vous informons que la riche et célèbre Dr Hess vient d'entrer dans notre cher Hotel Denouement. Merci de lui faire un accueil chaleureux. Elle se trouve au troisième étage. Bonne soirée et bon spectacle.'
Au moment où le micro raccrocha, mes amis me jetèrent tous un regard paniqué.
Mon cœur rata un battement.
Une angoisse intense m'envahit soudainement. Emma me rappela, effrayée :
- Alisone ! Nous sommes au troisième étage !
- Je sais... OK, prenons l'ascenseur !
Ensemble, nous avons couru vers l'ascenseur le plus proche, appuyant plusieurs fois sur le bouton pour le faire venir plus vite. Mon cœur battait si fort dans ma poitrine durant ces longues minutes d'attente. Enfin, les portes s'ouvrirent devant nous, dans un 'ding' assourdissant.
Nous avons sauté dans la cabine, tous ensemble, bien qu'un peu serré. Puis, j'ai appuyé avec frayeur sur le bouton pour rapidement fermer les portes et monter au cinquième étage, notre Suite se trouvant là-haut. Au moment où le battant métallique se clôtura sous nos yeux, j'ai aperçu Dr Hess, au loin, qui entrait dans le hall.
Elle me vit, l'instant d'une seconde à peine, et m'offrit son plus beau sourire sadique...
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« There's no happy endings,
Not here and not now,
This tale is all sorrows and woes,
You might dream that justice,
And peace win the day,
But that's not how the story goes. »
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Une fois à l'étage, nous savions que nous n'aurions pas le temps de chercher notre Suite dans les couloirs labyrinthique de l'hôtel, nous nous sommes simplement séparés pour nous cacher plus rapidement.
Emma et Chloé dans un côté, courant vers un corridor.
Violet et Klaus de l'autre.
Helya et moi, avec Sunny toujours dans mes bras, avons couru vers une direction encore différente. Sprintant au hasard de l'hôtel, nous cherchions un endroit libre dans lequel nous pourrions nous tapisser. La seule salle que nous avons trouvée n'était que de simple toilette.
Bon, des WC de luxe, on s'entend, mais pas le choix.
Nous nous sommes engouffrés dans l'antre.
L'endroit était vide, et c'était tant mieux, bien que malheureusement j'entendis déjà un bruit horrible dans le couloir. Je reconnus très très facilement le son, pour l'avoir entendu des millions de fois à l'orphelinat :
Le bruit des talons aiguille de Dr Hess qui cognait contre le sol.
Non...
Helya paniqua, elle s'accrocha à moi, en chuchotant :
- Alisone... Comment est-ce possible ? Comment Hess nous a retrouvé ? Nous n'avons rien pris à l'orphelinat qui pourrait cacher un mouchard !
Ma sœur n'avait pas tort. Certes, Dr Hess avait l'horrible habitude de camoufler des traqueurs dans nos objets pour nous espionner et surtout pour nous suivre à la trace si nous venions à nous échapper.
Sauf que, nous avions quitté l'orphelinat sans sacs, ni affaires, ni rien du tout.
À part peut-être...
J'ai glissé ma main droite, celle qui ne tenait pas Sunny, dans la poche cachée de ma robe et j'en ai sorti mon vieux téléphone à clapet et les clefs de la Berline.
Et si... ?
Helya attrapa d'abord mon portable pour le démonter, enlever la batterie et là... Un petit gadget noir bipa avec sa faible lumière rouge qui clignotait aux rythmes des bips en question.
- Un traqueur... comprit ma sœur.
Puis, elle m'arracha les clefs des mains. Dans la clef principale, très épaisse, elle ouvrit le boîtier et à l'intérieur, nous retrouvâmes le même objet avec sa lumière écarlate qui scintillait.
- Dr Hess a caché des mouchards dans tous les objets de l'orphelinat ! Même ses propres clefs ! compris-je, horrifiée.
Helya n'attendit pas plus longtemps, elle prit les deux objets, désormais démontés, et elle les jeta violemment dans le premier WC, puis elle tira la chasse.
Oui, nous venions de nous débarrasser des mouchards, mais Dr Hess déambulait déjà dans les couloirs de l'hôtel, à notre recherche...
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« The world is a pair,
Of ill-fitting pants,
And other dire hideous clothes,
You might think that three children,
Would lead pleasant lives,
But that's not how the story goes. »
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Ses talons claquaient de plus en plus fort sur le parquet du couloir, Dr Hess arrivait vers notre cachette. Nous ne pouvions pas nous échapper des WC, donc nous devions rester sur place, nous cacher, et prier.
Helya éteignit la lumière, puis elle entra dans une cabine, tandis que moi, je m'engouffrais dans celle d'à côté, avec Sunny dans mes bras.
Nous avions eu la bonne idée de ne pas fermer à clef les cabines dans lesquelles nous nous trouvions, pour ne pas que Dr Hess découvre les portes verrouillées et qu'elle puisse penser qu'une personne se trouvait à l'intérieur. Nous avons aussi décidé de grimper sur les toilettes, pour ne pas que nos pieds se voient sous les battants un peu trop hauts. Le but était d'être invisible, dans le noir total.
La lumière s'alluma, signe que Dr Hess venait de pénétrer dans la salle de bains. Je pouvais sentir son horrible parfum entêtant embaumer la salle et me chatouiller les narines.
Mon souffle se coupa.
Je restais en apnée totale.
Même Sunny dans mes bras, étant pourtant un bébé, ne bougea pas d'un pouce et ne fit absolument aucun bruit. Du haut de ses pauvres 18 mois, elle comprenait l'horreur de la situation.
Je fermais les yeux, priant intérieurement tous les Dieux de la Terre, de la galaxie et de l'Univers.
Durant de longues minutes qui nous semblèrent interminables, Dr Hess jeta un regard dans l'immense salle de bain public de luxe, puis quitta enfin les lieux.
Je respirais enfin, soufflant un coup, de soulagement.
Nous attendîmes quelques minutes de plus, juste au cas où, puis Helya et moi sortîmes de nos cabines respectives. Je souris en voyant ma sœur heureuse et apaisée.
- Nous ferions bien de retrouver les autres et de nous enfermer dans notre Suite... avoua-t-elle.
- Je suis d'accord.
Lentement, nous avons quitté les toilettes, tout en jetant des coups d'œil tout autour de nous.
Encore une fois, juste au cas où...
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Nous progressâmes dans les couloirs labyrinthiques, jusqu'à retrouver nos amis les uns après les autres. Il ne nous restait plus qu'à chercher notre chambre.
Cependant, lorsque Chloé tenta d'ouvrir la porte avec notre clef magnétique, rien ne se passa. Elle réitéra plusieurs fois, lorsque Violet admit :
- La carte doit être démagnétisée.
Je soufflais, puis je tendis Sunny à Violet, en disant :
- OK, prend le bébé, je prends la carte et je cours rapidement à l'accueil pour la changer. Restez ici.
Ils obtempérèrent et je me suis mise à courir vers l'ascenseur le plus proche, la carte en main...
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L'ascenseur résonna de son 'ding' si particulier une fois que j'arrivais dans le grand hall. Je me suis dirigée d'un pas assuré vers l'accueil pour faire changer la carte. Ce fut assez rapide. La dame, vêtue de son costume vert réglementaire, me sourit en me donnant ma nouvelle clef.
Néanmoins, lorsque je me suis retournée pour partir dans la direction opposée, mon cœur s'arrêta net dans ma poitrine.
Dr Hess et Ketch se tenaient là, debout devant moi, un rire sadique sur les lèvres.
- Hello, Alisone... s'amusa mon 'oncle'.
Je déglutis péniblement, incapable de bouger, clouée sur place sans pouvoir respirer.
Hess souriait pendant que Ketch serra fort son poing.
Puis, tout est devenu noir...
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« Some people smile,
At the end of the day,
Some people laugh, I suppose,
But to me, there's nothing,
But gloom and despair,
That's just how the story goes. »
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Il m'était si difficile d'ouvrir les yeux. Un bourdonnement incessant vrillait mon pauvre crâne et tout mon corps entier me faisait souffrir. J'avais la bouche sèche et le ventre vide. Mais surtout, je me trouvais dans une minuscule salle, de quelques mètres carrés seulement, remplie uniquement d'un matelas posé par terre et d'une chaise usée. En baissant mes yeux, je découvris que j'étais pieds nus, je ne portais qu'une vieille et ample chemise blanche, avec des sous-vêtements, et c'était tout. Le pan de la chemise cachait tout juste mon corps jusqu'à mes cuisses. Une épaisse porte en bois et à la serrure de métal se trouvait dans un coin de la pièce. Une petite fenêtre s'ouvrit de l'extérieur et je vis le sourire carnassier de Dr Hess, qui m'observait par la fente. Elle se délectait de ma capture et je savais pertinemment que j'allais pourrir ici jusqu'à la fin de ma vie...
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Puis, je me suis réveillée.
En panique totale.
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11.01.2024
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