Bonjour à toutes et à tous ^^

Je vous souhaite à toutes et tous une très bonne année 2024, qu'elle vous apporte joie, réussite et santé :)

Avez-vous passé trois bonnes semaines ?

Merci pour les reviews *-*

mimibou: Désolée si je t'ai inquiété au sujet de Dobby XD Tu auras quelques-unes de tes réponses dans ce chapitre et d'autres dans le prochain chapitre :) C'est une bonne idée pour Fiona, je vais la faire revenir, merci pour l'idée :)

Petite-Licorne: ravie que le chapitre t'ait plu :)

Je suis désolée du petit retard mais je n'avais pas fini le chapitre et j'ai eu un peu de mal à m'y mettre ce matin mais je reste dans les temps, le chapitre sort le jour prévu ^^

Je vous laisse avec ce nouveau chapitre centré en grande partie sur Dobby ;)

Bonne lecture ;)

Chapitre 4 : Le secret de Dobby

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3 juillet

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Deux semaines s'étaient passées depuis la réunion par Miroir de tous les Préfets. Ginny avait quitté la maison des Black une semaine plus tard et devait faire des séances avec un kinémage pour retrouver la force de son bras si elle voulait refaire du Quidditch à la rentrée. Harry avait continué d'enquêter sur Dobby sans succès. Quant au plan des Préfets, il avait été utile à deux reprises, la situation s'étant réglée dans les deux jours qui suivaient.

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Cet après-midi là, Harry devait se rendre au Square pour le week-end et préparait actuellement son sac de voyage. Il y mit quelques affaires de rechange et ses affaires de toilettes. Il y mit aussi quelques parchemins, sa plume et de l'encre. La bibliothèque du Square était bien fournie et Harry était sûr de pouvoir avoir des informations sur les créatures étudiées là-bas. Son week-end ne s'annonçait pas léger. Hagrid lui avait envoyé des devoirs à faire pour la rentrée après l'avoir remercié qu'il ait choisi de continuer cette matière pour les ASPIC et Harry savait que s'il ne s'y mettait pas rapidement, il n'aurait jamais le courage de les faire. Alors qu'il descendit ses affaires, il entendit du bruit dans la chambre de Dobby. Harry déposa son sac et poussa légèrement la porte. Il vit l'elfe fouiller dans ses affaires.

- Tu cherches quelque chose ? demanda Harry.

L'elfe poussa un cri et se retourna. Il leva le bras comme pour se défendre quand il vit Harry.

- Maître Harry a fait peur à Dobby, Dobby n'a pas entendu Maître Harry.

- Je m'excuse de t'avoir fait peur, je ne voulais pas t'effrayer. Je peux t'aider à chercher ?

- Dobby cherchait juste un objet, Dobby a dû le perdre ailleurs.

- Dobby, je sais que nous avons déjà eu cette conversation et j'ai dû me débrouiller autrement. Je dois t'avouer que je suis arrivé à entrer dans cette pièce et que j'ai trouvé ceci.

Harry sortit le mini-vêtement de sa poche et Dobby le regarda d'un air effaré.

- Maître Harry a fouillé dans les affaires de Dobby ?

- D'accord, tu as un corps fin mais clairement il ne t'ira pas. Je peux rayer Manon et même le futur bébé car si tu ne rentres pas dans cela, un bébé humain non plus. Une de tes proches a eu un bébé ?

L'elfe regarda Harry sans rien dire.

- Tu sais, je ne sais pas grand-chose sur les elfes. Je dois justement faire des recherches cet été pour le cours de Soins aux Créatures Magiques. Je sais que j'ai beaucoup de lacunes sur le monde magique mais j'aimerais bien en savoir un peu plus. Notamment ce qu'il se passerait si un elfe attaché à une famille décidait d'en fonder une avec un elfe libre ou pas.

- Dobby n'a jamais vécu cette situation, maître. Les parents de Dobby appartenaient à la famille Malefoy, il était logique que Dobby travaille pour la famille Malefoy dès que Dobby était en âge de remplir ses fonctions.

- Je vois. Tu sais que tu…

- Désolé, maître, une urgence.

Dobby claqua des doigts et disparut. Harry soupira. Il aurait le fin mot de cette histoire rapidement, parole de Gryffondor. Les derniers mots de Dobby résonnèrent dans sa tête et Harry se souvint qu'il avait oublié de prendre son Miroir. Quand il monta dans sa chambre, il entendit un transplanage. En jetant un œil par la fenêtre de sa chambre, Harry vit Draco, un sourire aux lèvres. Harry mit le Miroir dans son sac et descendit rapidement les escaliers au moment où son petit-ami entrait dans la maison.

- Tu es seul ? demanda-t-il.

- Oui. Mes parents travaillent et Susan est allée au village faire quelques courses avec Manon et Ron.

Harry vit le sourire de son petit-ami disparaître.

- Susan a lâché le morceau, dit-il.

- Pourquoi ? Elle ne m'a rien dit du tout, répondit Harry, étonné.

- Comment as-tu su que je voulais t'emmener dans notre appartement ?

- Je comprends mieux. Tu as dû mal regarder le planning des rondes. Je passe le week-end au Square, c'était ce qu'on avait convenu avec les autres.

- Ah. Mais nous sommes jeudi ! Normalement, tu devrais te rendre au Square que demain soir !

- Disons que je voulais profiter d'une journée de calme pour étudier un maximum. Mais vu que tu me le proposes si gentiment, je passerai de l'appartement au Square, qu'en penses-tu ?

- C'est une merveilleuse idée !

Harry esquissa un sourire, amusé, puis s'apprêtait à l'embrasser quand il se souvint d'un détail.

- Eh mais… tu as passé ton permis de transplanage ce matin ! s'exclama-t-il.

- Et avec brio.

Harry embrassa tendrement le jeune homme.

- Je comprends que tu voulais profiter de la soirée. J'arriverai à trouver un moment pour que nous soyons que tous les deux.

- Comment ça « un moment » ? Rassure-moi, c'est avec une des Préfètes que tu passes le week-end ?

Harry éclata de rire.

- Tu crois sincèrement que je pourrais te tromper avec Hermione, Daphné ou Lisa ? Hermione est ma meilleure amie Susan, n'en parlons pas, et Lisa et Daphné n'ont jamais été mon genre avant.

- C'est vrai, tu étais attiré par les petites rousses d'un an de moins que nous.

- Ginny va bien le prendre, souligna Harry. Je t'ai déjà raconté mes doutes sur Dobby ?

- Je m'en souviens. Je trouve encore cette histoire complètement folle mais le connaissant, ce n'est plus un scoop.

- En effet. Pour découvrir ce qu'il cachait, j'ai dû faire appel au père de Remus. J'ignore si tu es au courant mais il a été un spécialiste dans les créatures nuisibles comme les épouvantards et il m'a avoué qu'avant de se spécialiser, il avait été chercheur en Défense Contre les Forces du Mal. Et je dois avouer que ça me tente de plus en plus. J'avais lu un article il y a quelques semaines et ça me trottait dans la tête.

- Dois-je me montrer surpris ? Tu obtiens toujours les meilleures notes !

- Toujours, tu exagères. Le problème est que je me suis renseigné et il aurait fallu que je continue les cours de Soins aux Créatures Magiques. Donc j'ai demandé à Remus s'il était possible que je suive cette option en septième année à condition que je rattrape les cours de cette année. Hagrid m'a envoyé les sujets qu'ont appris ceux qui ont suivi cette option en sixième année et j'ai l'été pour faire les devoirs demandés. Comme je sais que la bibliothèque du Square est bien fournie et que Lisa a continué cette option, je me suis dit qu'à défaut de ne pas sauver un ou plusieurs élèves, je pourrais bénéficier de son aide.

- Et je viens perturber tes plans, grimaça Draco. Je trouve cela courageux de ta part.

- Je n'ai pas vraiment le choix, je ne veux pas avoir trop de retard. Ils ont étudié dix créatures et j'aurai un examen à la rentrée pour savoir mon niveau et si c'est effectivement possible que je continue cette option.

- Tu y arriveras, c'est certain, dit Draco.

Draco l'embrassa tendrement et tous deux allèrent s'asseoir dans le canapé. Alors qu'ils discutaient, ils entendirent le Miroir appeler Harry. Ce dernier soupira et alla chercher son Miroir. Le visage d'Ernie Macmillan apparut.

- Ernie, un problème ? demanda Harry, inquiet.

- Oui, deux frères ont été amenés par Dobby il y a quelques minutes. Ils sont avec le professeur Lupin en ce moment. Je préférais te prévenir, ils risquent de rester ici quelques temps.

- Pourquoi ?

- Jusqu'à présent, nous avons dû secourir des élèves venant de familles de sorciers, c'était plutôt facile de convaincre les parents. Mais là, ce sont des nés-moldus et pas n'importe lesquels.

- Tu peux préciser ? intervint Draco.

- Salut. Ce sont Colin et Dennis Crivey, révéla le Préfet de Poufsouffle.

Harry ferma les yeux un moment.

- Je prends mon sac et j'arrive de ce pas. Essaie de joindre Hermione, elle saura peut-être quoi faire. À tout de suite, lança-t-il avant de raccrocher. Désolé, notre soirée tombe à l'eau.

- Que ce soit à l'appartement ou au Square, on s'en fout. En route.

Alors qu'ils se levaient, Ron, Susan et Manon entrèrent.

- Bonjour, Draco. Tu pars déjà ?

- Une urgence au Square, les Crivey viennent d'arriver, répondit Harry. Je sais que je devais rester avec toi jusqu'à ce soir pour surveiller Manon…

- Laisse, tu me revaudras ça. Et profite de ta soirée.

- Quoi ?

Ron et Susan se regardèrent, amusés.

- On lui dit tout ? demanda Ron à Draco qui hocha la tête.

- Mais de quoi vous parlez ? s'exclama Harry.

- J'avais demandé à Ron de venir pour passer du temps avec Susan et s'occuper de Manon en même temps, expliqua Draco. Cela me laissait le champ libre pour t'emmener à l'appartement tranquillement. Bien sûr, je ne savais pas si j'aurai mon permis de transplanage du premier coup et dans l'éventualité, j'avais prévu cette petite surprise. J'en ai parlé à Susan le week-end dernier vu que nous étions de garde et elle en a parlé à Ron qui a tout de suite accepté. Tu sais tout, maintenant.

- Donc quand j'ai demandé si cela dérangeait quelqu'un que je passe la journée de demain au Square et que j'y aille dès ce soir…

- Papa et maman étaient déjà au courant, oui, acquiesça Susan en souriant.

- Tout ça pour finir au Square, j'adore, pouffa Harry. Bien, allons-y sinon Ernie va se demander ce que nous faisons.

Alors que Draco sortait de la maison, Harry utilisa la Poudre de Cheminette pour se rendre au Square. Alors qu'il s'époussetait de la suie sur ses affaires, Draco entra au Square et rejoignit Harry dans la cuisine.

- Attends, Evanesco, dit le jeune blond en pointant sa baguette sur son petit-ami.

- C'est la première fois que j'ai autant hâte d'être à mon anniversaire, lança ce dernier.

- Je te comprends parfaitement. Et je crois que c'est commun à tous ceux qui auront dix-sept ans durant l'été. Car savoir que la quasi de la promo peut utiliser la magie et pas nous, c'est frustrant, intervint Ernie en les rejoignant avec Remus.

- Bonjour, Harry, bonjour Draco. Que fais-tu ici d'ailleurs ?

- Je voulais passer la soirée avec Harry pour fêter mon permis de transplanage mais je me suis fait court-circuiter par Hagrid.

Remus éclata de rire.

- Je vais te faciliter la tâche. Harry, tu as la permission de passer la soirée en tête-à-tête avec Draco et tu viendras ici que demain.

- Nous pouvons très bien rester ici, objecta Harry. Et c'est préférable que nous soyons quatre sur place, on ne sait jamais, surtout la première nuit.

- Je comprends parfaitement. Je garde sur moi leurs baguettes, il est inutile d'en rajouter avec l'intervention de Sirius pour infraction, je repasserai demain.

- Que va-t-il se passer maintenant ? demanda Daphné Greengrass en arrivant. Salut, les garçons.

- La situation est particulière.

- Oui, comme avec chaque parent, remarqua Draco.

- Oui et non. Le problème avec les parents des élèves nés-moldus est qu'ils ne savent pas grand-chose sur les vampires. Il existe plein d'histoires sur les vampires chez les moldus et personne n'y croit vraiment, expliqua Harry. Mais je suis quand même sceptique. Je pensais que nous n'aurions pas vraiment de problèmes avec les nés-moldus. Je peux comprendre que leurs parents aient peur, que la simple visite de leur directeur de maison suffirait à les apaiser mais de là à ce que Colin et Dennis en viennent à arriver ici…

- C'est ma faute, dit une petite voix.

Remus, Ernie et Daphné s'écartèrent pour que les deux frères entrèrent dans la cuisine.

- Nous te l'avons déjà dit, Dennis, ce n'est pas ta faute, rétorqua Colin. J'aurais dû leur dire beaucoup plus tôt.

- Et ne t'inquiète pas, d'accord, nous sommes en sécurité maintenant.

- Mais que va-t-il se passer avec papa et maman ? demanda le jeune adolescent de treize ans.

- Asseyons-nous, déclara Remus.

Il leva sa baguette et deux pichets de limonade s'envolèrent du plan de travail et vinrent se poser en douceur sur la table. Ernie et Harry prirent les verres.

- Si vous racontiez à Harry et Draco ce qu'il s'est passé, proposa le professeur.

- Papa et maman nous ont rapidement posé des questions sur ce qu'il s'était passé à Poudlard. Le professeur McGonagall avait envoyé une lettre à tous les parents pour les informer que Poudlard ne pourrait ne pas rouvrir en septembre. Nous avons essayé d'être le plus discret possible jusqu'à ce que je reçoive une lettre d'Alice la semaine dernière. Ils commencent à être habitués à recevoir des hiboux durant l'été. Mais là, quand je leur ai dit que je pourrais aller voir Alice pendant les vacances, ils ont été surpris et Dennis a laissé échappé que ce n'était pas étonnant vu que nous étions en couple. Là notre père est entré dans une colère noire, nous n'avons pas bronché et le soir-même, j'ai attendu que mes parents dorment pour demander à Dennis de faire sa malle. Ce matin, nous avons fait lire la lettre du professeur Rogue à notre mère en cas de problème. Je lui ai avoué que c'était à cause de notre relation que les problèmes à Poudlard ont commencé donc Dennis et moi avons conclu qu'il fallait nous mettre en sécurité provisoirement. Nous avons mis nos malles dans le garage et nous avons attendu le retour de notre père pour essayer d'arranger la situation. Mais il restait bloqué donc j'ai sorti ma baguette et Dennis a appelé Dobby qui nous a aussitôt amenés ici. Il est allé chercher nos malles juste après alors qu'Ernie et Daphné nous prenaient en charge.

- Nous aurions dû nous en douter, soupira Draco. Si la mère d'Alice a mal réagi, il était presque logique que les parents de Colin réagissent de la même manière. Ils ont peut-être accepté qu'Alice soit un vampire et soit amie avec Colin mais de là à ce qu'ils soient plus proches, cela a pu leur faire peur et ça peut se comprendre au premier abord, quand on ne connaît pas Alice.

- Je le pense aussi, confirma Remus. Mais je le répète, Dennis, vous n'êtes pas responsable. Colin aurait très bien pu le leur dire plus tard. Je vais en discuter avec le professeur Rogue et nous prendrons une décision rapidement. Mais rassurez-vous, vous êtes en sécurité ici.

- Merci, professeur, dit Colin.

- Je vous les confie et restez raisonnables, dit Remus. Je repasserai demain. Bonne soirée.

Il sortit de la cuisine et entendirent rapidement la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. Les adolescents se retrouvèrent seuls.

- On va vous laisser prendre vos marques ici, dit Ernie, puis nous verrons ce que nous allons manger pour ce soir.

- Ne comptez pas sur la seule fille ici pour cuisiner, s'exclama Daphné.

- Comme si tu avais appris à cuisiner, lança Draco à demi-voix.

Daphné le regarda, abasourdie.

- Qu'insinues-tu, Draco ?

- Ne le prends pas mal mais comme la plupart des familles de Sang-Pur comme les nôtres, nous avons plutôt tendance à avoir des elfes de maison qui font tout, révéla Draco.

- Donc tu ne sais pas cuisiner ? lança Harry. Eh bien il va falloir t'y mettre car il est hors de question que nous prenions un elfe pour tout faire quand nous emménagerons ensemble après Poudlard ! Et je n'ai pas envie de tout faire non plus.

Draco le regarda en rougissant.

- Méfie-toi, Harry, car te mettre en couple avec un Sang-Pur va changer tes habitudes, déclara Ernie.

- Si tu connaissais mon enfance, tu ne dirais pas ça, répondit Harry.

- C'est une occasion de faire plus ample connaissance, déclara Daphné. Et pour clore le débat, oui, je connais quelques recettes de ma grand-mère maternelle. Du coup, Harry, tu te joins à moi ? Nous serons deux, ce sera déjà ça.

- Désolé, mais j'ai déjà réquisitionné mon elfe de maison, révéla Draco. Enfin celui de ma mère. D'ailleurs… Fierno !

Un elfe apparut faisant sursauter Colin et Dennis.

- Oui, maître ?

- Changement de plan ce soir. Harry et moi dînerons au Square avec des amis. Nous serons six mais prévois un peu plus au cas où nous aurons des invités, dit Draco.

- Bien maître.

L'elfe s'inclina et disparut.

- Je ne m'y habituerai jamais, dit Dennis.

- C'est assez déroutant, je te l'accorde, confirma Harry, mais plus tu en fréquenteras, plus tu t'y habitueras.

- Allons nous installer dans nos chambres respectives et nous commencerons la soirée ensuite, annonça Draco.

Ernie accompagna les deux frères et leur montra leur chambre, les deux garçons voulant rester ensemble. Par chance, il y avait des chambres individuelles comme double ou même triple. Harry et Draco allèrent dans l'ancienne chambre qu'avaient occupé Sirius et Amélia deux ans plus tôt.

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Durant la soirée, les six adolescents évoquèrent leurs enfances. Les pères d'Ernie et Daphné travaillaient au Ministère, la mère d'Ernie était professeure pour les enfants issus de familles sorcières ce qui intéressèrent énormément Harry et les Crivey. Ils apprirent que la plupart des parents s'occupaient eux-mêmes d'apprendre à lire, compter et écrire à leurs enfants mais qu'il existait des familles de sorciers qui préféraient laisser cette éducation à une personne extérieure. Ernie et Daphné furent curieux au sujet de la scolarité chez les moldus tandis qu'Harry parlait peu de son enfance ce qui surprit le Préfet de Poufsouffle.

- On t'entend très peu parler de ton enfance, Harry.

- Il n'y a pas grand-chose à raconter.

- Tu es quand-même le Survivant ! s'exclama Colin. Tu es une star depuis que tu as un an, ce n'est pas rien !

- Vu comme ça, peut-être mais très peu de personnes en-dehors de ma famille actuelle et de mes amis savent qui je suis exactement, révéla Harry. Même si aujourd'hui, j'ai tourné la page sur mon enfance, j'ai encore du mal à en parler ouvertement. Je comprends que tout le monde soit émerveillé quand ils me rencontrent, qu'ils chuchotent quand je passe près d'eux mais honnêtement, il n'y a rien à m'envier.

- Tout ce qu'on raconte est faux, c'est ce que tu veux dire ? s'étonna Dennis.

- Je ne sais même pas ce qu'on raconte sur moi. Mais ce serait trop long à vous expliquer.

- On a toute la nuit, remarqua Daphné, et tu nous fais languir, on veut connaître le fin mot de l'histoire et de la bouche même de la personne concernée…

- Très bien mais je dois d'abord parler de Voldemort, vu que tout est plus ou moins lié.

Harry raconta alors comment un jeune homme était devenu un terrible mage noir, comment il avait morcelé son âme pour rester immortel, comment une de ces parties d'âme s'était retrouvée en Harry lors de la mort de ses parents, comment Harry avait vécu chez la sœur de sa mère qui le détestait car il était un sorcier, comment la rencontre avec Ron et Hermione avait changé sa vie comme l'arrivée de Remus et Sirius dans sa vie puis il expliqua comment ils avaient réussi à se débarrasser de Voldemort deux ans plus tôt.

- Mais c'est impossible qu'une personne ait vécu tout ça en une seule vie, s'exclama Daphné, effarée. Comment as-tu fait pour surmonter tout cela ?

- Grâce à des sorciers fabuleux, autant des élèves que des adultes, répondit Harry. Et si on m'avait dit il y a six ans que je serai follement amoureux de Draco, j'aurai éclaté de rire en le traitant de fou.

- Finalement, c'est mieux que tu sois gay, tu te serais tellement ennuyé avec moi, lança la Préfète de Serpentard.

- Attends, quoi ? Vous étiez ensemble avant que Draco sorte avec Harry ? s'écria Ernie, choqué.

- Pas du tout, admit Draco, amusé. Qui dit Sang-Pur, dit mariage arrangé depuis de nombreuses années. Il me semble que je l'ai su durant l'été précédent ma quatrième ou cinquième année, je ne sais plus. Mais bon, j'ai mis du temps à comprendre que j'étais davantage attiré par les garçons. Théo en a fait les frais avant que je tombe vraiment amoureux de Harry.

- D'ailleurs, votre couple est sorti de nulle part, lança Colin. Quand Ginny m'a dit ça au retour des vacances de Pâques il y a deux ans, j'ai eu du mal à la croire avant que Draco vienne dans la salle commune de Gryffondor.

- Disons que si mon père n'avait pas mal pris le fait que je sois gay, je ne serai jamais venu ici et il n'y aurait pas eu de rapprochement avec Harry. Si nous allions manger ? proposa Draco en humant l'air.

Tout le monde acquiesça, chacun sentant les odeurs alléchantes venant de la cuisine.

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Deux heures plus tard, Harry et Draco s'étaient réfugiés dans leur chambre et étaient actuellement allongés, l'un contre l'autre.

- C'est tellement bon de te sentir contre moi, murmura Harry en se blottissant davantage contre Draco.

- La période qu'on a vécu a été aussi dure pour toi que pour moi mais nous en sommes ressortis encore plus fort. Et le simple fait d'être blotti contre toi suffit à mon bonheur.

Harry releva la tête pour plonger son regard dans les yeux métalliques du Serpentard et l'embrassa tendrement.

- Je t'aime.

- Je t'aime aussi.

Ils s'embrassèrent de nouveau, le baiser devenant plus fougueux. Alors que Harry commençait à caresser le torse de Draco, ce dernier l'arrêta.

- Je ne veux pas que tu te forces. J'ai compris que tu souhaitais prendre ton temps et je le respecte…

- Je ne dis pas que je veux aller jusqu'au bout mais nous avons d'autres moyens pour se donner un peu de plaisir, non ? dit Harry tout en déposant des baisers dans le cou de son petit-ami.

- Tu me montres ? proposa Draco avec un sourire malicieux.

Harry l'embrassa tendrement tandis qu'il rapprochait son corps de celui de Draco. Ils gémirent quand leurs caleçons se frôlèrent, leur désir commençant à s'éveiller à travers le tissu. Draco commença à bouger son bassin ce qui augmentèrent leurs gémissements. Alors que Harry glissait sa main vers le caleçon de Draco, ce dernier chercha sa baguette sur la table de chevet.

- Bon, qu'est-ce qu'il y a ? demanda Harry qui voyait Draco se tortiller.

- Je cherche ma baguette, répondit Draco.

Harry se redressa et se remit à sa place dans le lit ce qui étonna le Serpentard.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Tu me dis que tu comprends que je veuille prendre mon temps mais tu cherches quand-même ta baguette !

Draco le regarda puis éclata de rire.

- Il n'y a rien de drôle ! s'exclama Harry, irrité.

- Si, réussit à dire Draco entre deux éclats de rire.

- Mais arrête !

Cela ne fit qu'augmenter l'hilarité de Draco. Harry soupira d'agacement, se leva et mit sa robe de chambre calmant soudainement Draco.

- Que fais-tu ?

- Je prends une autre chambre, c'était une erreur de précipiter les choses.

Draco prit sa baguette et ferma la porte à l'aide d'un informulé.

- Ne te gêne surtout pas !

- Mais laisse-moi m'expliquer au lieu de prendre la fuite ! s'exclama Draco en se levant à son tour.

- Vas-y alors mais je ne changerai pas d'avis.

- C'est moins sûr, ça, dit Draco en venant près de Harry. J'ai été maladroit, je ne pensais pas que ça créerait une confusion. Je… Je ne voulais pas te faire peur, je voulais juste… je voulais juste insonoriser pour ne pas que les autres entendent même si on ne fait presque rien.

Harry se sentit rougir.

- Je suis désolé.

- Maintenant que je l'ai insonorisé en catimini pour ne pas effrayer ton petit coeur, on peut aller se recoucher et dormir, non ?

- Dormir ? répéta Harry.

- Je te l'ai déjà dit, je ne veux pas…

Harry écrasa ses lèvres sur celles de Draco et le poussa jusqu'au lit.

- Pour ce soir, c'est fichu mais demain soir, si tu veux bien rester une nuit de plus…

- Je ne suis pas seul à décider, on ne va pas tout laisser à Lisa non plus et attendons de voir comment se passe la rencontre entre les parents des Crivey et Remus.

- Tu as raison. Je t'aime, Draco.

- Je t'aime aussi.

Ils s'embrassèrent et s'endormirent dans les bras de l'autre.

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Le lendemain, Lisa arriva pour le week-end. Ernie et Daphné lui apprirent ce qu'il s'était passé avec les Crivey avant de partir. Après le déjeuner, les trois Préfets restèrent seuls alors que les frères Crivey allèrent dans la bibliothèque.

- Tu penses que le professeur Lupin va réussir à convaincre leurs parents ?

- Il va essayer en espérant que ça se passe mieux qu'avec Severus et les parents d'Alice, répondit Harry.

- Remus a plus de chances que Severus, lança Draco.

- Lequel ? demanda Lisa, surprise.

- Les parents de Crivey sont des moldus, Remus ne risque pas d'être attaqué.

- Tu sais, même les moldus peuvent être dangereux, fit remarquer Harry. Ce ne serait pas trop mal que nous passions quelques jours dans le monde moldu.

- Tu veux ma mort ? s'exclama Draco. Mais je n'y connais rien du tout !

- Tu aurais peut-être dû prendre l'étude des moldus en troisième année, songea Lisa. On apprend beaucoup de choses.

- Avec mon père qui contrôlait tout ? Tu voulais qu'il me tue ? s'exclama Draco, abasourdi.

- À l'époque, j'avoue que ça m'aurait arrangé, murmura Harry faisant rire Lisa.

- Remarque, je risquais beaucoup plus ma vie avec mon père que toi.

- Pardon ? Durant mes cinq premières années, je me suis retrouvé quatre fois face à Voldemort et à celui qui a trahi mes parents, donc je suis le plus chanceux de nous trois, rétorqua Harry. On ne va pas épiloguer là-dessus. D'ailleurs, en parlant d'options de troisième année, il me semble que tu avais gardé l'option de soins aux créatures magiques ?

- Oui, pourquoi ?

- Parce que j'ai changé d'avis depuis ma cinquième année et je me dirigerai plutôt vers chercheur en Défense Contre les Forces du Mal. Sauf qu'il aurait fallu que je continue cette option en sixième année. J'en ai discuté avec Remus qui en a parlé à Hagrid et il est prêt à me reprendre si je rattrape mon retard.

- Et tu voudrais que je t'aide un peu, n'est-ce pas ?

- C'est ça, admit Harry. Si cela ne te dérange pas. Et ici, nous avons une bibliothèque hyper fournie, nous trouverons de tout.

- C'est super alors, se réjouit Lisa.

- D'ailleurs, j'ai vu dans le programme qu'Hagrid m'a envoyé que vous aviez étudié un peu les elfes de maison.

- On les a rapidement abordé en effet mais on approfondira davantage en septième année. Pourquoi ?

Harry expliqua ce qu'il se passait avec Dobby.

- Ton elfe est distant, il a des vêtements pour bébé elfe mais refuse de dire ce qu'il se passe. Même sans avoir fait des cours de soins aux créatures magiques, c'est pourtant simple, lança Lisa.

- Et ? lancèrent d'une même voix Harry et Draco.

- Et… je pense qu'il s'est trouvé une amoureuse et qu'ils vont être sûrement des parents.

- C'est ce que j'ai pensé aussi mais je ne vois pas où est-ce qu'il va ni qui est la mère, dit Harry.

- C'est forcément une elfe libre, répondit aussitôt Lisa. Sinon son maître aurait pris contact avec tes parents pour décider. Fonder une famille chez les elfes, c'est compliqué. C'est un peu comme les familles qui se séparent chez les humains mais pour les elfes, c'est davantage une question financière pour les maître de l'elfe femelle.

- Admettons qu'elle soit libre… Où se cachent-ils ?

- Dans un endroit qui est familier pour l'un d'eux, c'est obligé.

Harry et Draco se regardèrent.

- Vu qu'on ne connaît pas l'identité de l'autre elfe, il faut se tourner vers Dobby, songea Lisa. Vous avez des idées ?

- La maison est trop petite pour cacher une elfe enceinte et ici, ça se saurait, songea Harry.

- Il y a beaucoup de pièces, il faudrait les inspecter une à une, proposa Draco. Et il y a le grenier et la cave que nous n'avons pas nettoyé.

- Eh bien, opération commando, lança Harry. Allons chercher Dennis et Colin, ça va leur faire changer les idées.

Lisa et Draco approuvèrent et tous les trois se rendirent dans la bibliothèque. Ils expliquèrent la situation aux deux frères qui bondirent de joie à l'idée de les aider. Lisa et les frères Crivey se répartirent les deux derniers étages incluant le grenier tandis que Harry et Draco prenaient le rez-de-chaussée et la cave. Leurs premières recherches furent infructueuses. Le soir-même, alors que Harry travaillait, Draco vint le voir.

- Je termine dans une heure max, lança Harry.

- Ce n'est pas au sujet de nous que je viens te voir. Tu sais que je suis repassé par chez moi pour prendre des affaires de rechange ? J'ai regardé un peu dans les affaires de mon père qu'il m'a légué.

- Charmant.

Draco vint s'asseoir en face de Harry.

- J'ai repensé à ce que Lisa a dit sur le lieu. Un endroit que Dobby connaît et se sent en sécurité. Alors il y a peut-être quelque chose qui m'échappe mais je pense savoir où s'il n'est pas ici.

Harry leva la tête en posant sa plume.

- Et où ?

- Dans le manoir où j'ai grandi.

- Tu plaisantes ? Ton père maltraitait Dobby, il était plus qu'heureux que je le libère, s'exclama Harry. Dobby n'irait jamais se réfugier là-bas !

- Mais c'est là où il a grandi, avoua Draco. Sa mère était au service de mes grands-parents et je l'ai toujours connu. Il ne peut être que là-bas. Et comme le manoir ne peut être vendu pour le moment à cause des affaires que mon père avait et que le Ministère a mis la main dessus… Bref, il est toujours inhabité.

- Et idéal pour cacher une petite famille. Je range et on y va ?

- Quoi ? Maintenant ?

- On a perdu assez de temps, non ? Car si je ne trouve pas le fin mot bientôt, c'est un vêtement qui attend Dobby quand il apparaîtra la prochaine fois à la maison, lança Harry en refermant ses livres.

- Allons-y.

Harry alla ranger ses affaires puis ils allèrent prévenir Lisa qu'ils s'absentaient brièvement. Ils sortirent du Square et appelèrent Fierno qui les emmena au Manoir avant de repartir. Harry sentit que Draco devenait nerveux.

- Qu'y a-t-il ? demanda Harry. C'est le fait de revenir ici ?

- Oui, mes derniers souvenirs ne sont pas très joyeux même si je suis revenu avec ma mère quelques jours après notre cinquième année.

- Je n'imaginais pas qu'il était aussi grand.

- Alors imagine-moi en étant enfant unique… Ah ça, je ne manquais de rien sauf de quelqu'un avec qui partager mes journées.

- Maintenant, tu n'es plus seul, chuchota Harry en déposant un baiser dans le cou de Draco.

- Harry, nous ne sommes pas là pour ça, pouffa Draco.

- Tu as raison, faut être raisonnable. Mais comment allons-nous trouver Dobby ? Nous ne pouvons pas rester ici trop longtemps, imagine si mon père, ta mère, Remus ou Severus ou un autre prof vient au Square, on est mort !

- Tu as raison. Revelio ! lança Draco en levant sa baguette.

Draco tendit l'oreille et entendit vaguement un bruit. Il se mit à déambuler dans les couloirs, suivant la direction qu'indiquait sa baguette, suivi par Harry. Ils descendirent vers la cave quand ils entendirent du bruit.

- Dobby sait qu'il n'y a personne. Le manoir est abandonné depuis des mois.

- Winky est certaine d'avoir entendu du bruit.

- Winky ? chuchota Draco. Qui est-ce ?

- Une elfe qui était au service des Croupton jusqu'à l'été précédant notre quatrième année. Une longue histoire que je te raconterai plus tard, répondit Harry à voix basse. Elle est venue travailler à Poudlard en même temps que Dobby.

- C'est là qu'ils se sont rencontrés alors.

- Sauf que la dernière fois que j'ai vu Winky, elle était à moitié ivre, remarqua Harry. Bon, vu que nous sommes là…

Harry poussa brusquement la porte et Draco stupéfixa Dobby faisant crier Winky.

- Ne m'oblige pas à t'attaquer, je ne veux pas faire de mal au petit que tu portes, menaça Draco en pointant sa baguette. Nous allons remonter tous ensemble et vous allez tout nous expliquer.

- Winky n'a plus de maître, Winky ne doit rien aux sorciers.

- Mais pas Dobby, répliqua Harry. Libère Dobby et remontons.

Draco libéra Dobby du sortilège. Dobby recula, effrayé.

- Nous ne vous voulons pas de mal, juste trouver une solution, les rassura Harry. Ce serait dommage que vous vous retrouvez sans rien, tous les trois alors que nous pouvons trouver une solution qui pourrait arranger tout le monde. Je ne plaisantais pas la dernière fois, Dobby, mon père songe sérieusement à te faire retrouver ta liberté.

- Dobby s'en veut. Dobby était heureux d'être au service de Maître Sirius et de Maître Harry.

- Et tu peux être heureux avec les Black et avec ta petite famille, déclara Draco. Et n'oublie pas qu'Amélia attend elle aussi un enfant et qu'elle aura besoin de toi. Et si vous vous soutenez, il n'y a aucune raison pour que tout se passe mal.

- Il faudrait que mes parents acceptent de prendre Winky à leur service, songea Harry.

- C'est faisable si Winky est d'accord. Qu'en penses-tu ?

- Winky devait servir les Croupton jusqu'à sa mort comme l'avait fait la mère de Winky, répondit l'elfe. Winky n'a pas le droit de rentrer au service d'une autre famille.

- Sauf que tu n'as pas le choix, lança Draco. Votre bébé devra être enregistrer sur le registre des créatures magiques au Ministère et si le Ministère voit que tu vis dans un endroit abandonné, ils confieront le bébé elfe au père et donc au père de Harry. Ce n'est pas ce que tu veux, n'est-ce pas ?

Des larmes remplirent les yeux marrons de Winky.

- Bien, maintenant faut convaincre mon père. Mais d'abord, vous allez venir au Square, vous y serez mieux. Ensuite, nous aviserons, déclara Harry. Et nous ferons venir un vétérimage pour voir si tout se passe bien. Dobby, tu peux nous ramener au Square ?

Dobby regarda à la fois Winky et Harry, inquiet. Draco s'approcha de son ancien elfe et se mit à sa hauteur.

- Tu n'as pas vraiment le droit d'être ici et encore moins infliger ces conditions à Winky et à ton futur enfant. Au Square, vous serez au chaud, nous pourrons prendre soin d'eux et tu pourras être un elfe un peu plus obéissant. Car c'est ça le problème, tu n'avais personne pour s'occuper de Winky si elle avait un problème, n'est-ce pas ? Et il y a toujours deux ou trois élèves au Square. Elle ne sera jamais seule.

- Dobby admet que Dobby serait rassuré.

Il se tourna vers Winky qui hocha la tête.

- Allons-y, lança Draco en prenant la main de Winky qui prit celle de Dobby qui tenait également la main de Harry.

Un crac suffit pour que les deux sorciers et les deux elfes disparaissent. Arrivés au Square, Harry et Draco aménagèrent rapidement une chambre au rez-de-chaussée pour les deux elfes. Lisa, Colin et Dennis y mirent aussi de leur patte ce qui rassura les deux créatures. Harry promit à Dobby de parler rapidement à son père en échange que Dobby devait répondre à tous les appels de Sirius dès à présent.

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Le lendemain, Sirius fit la surprise à Harry de lui rendre visite et rencontra Lisa et les frères Crivey. Quand le père et le fils se retrouvèrent seuls dans la bibliothèque, Harry en profita pour lui parler de Dobby.

- Papa, j'ai mené ma petite enquête sur Dobby. Je sais ce qu'il se passe, révéla Harry.

- Au moins, tu as eu plus de succès que moi. Qu'as-tu découvert ?

- Je te demanderai juste de ne pas agir sur un coup de tête.

- Je vais essayer.

- Papa, je suis sérieux. Dobby traverse une période compliquée et il a juste peur que tu le renvoies. Il est très heureux chez nous, je te le jure, insista Harry.

- C'est pour ça qu'il disparaît six jours sur sept ? ironisa Sirius. Avec Manon et le bébé qui va arriver, nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir un elfe qui se balade les trois quarts du temps.

- Je n'arrive pas à y croire, lança Harry.

- Qu'y a-t-il ?

- Mais regarde-toi ! Tu n'arrêtes pas de dire que tu ne veux pas ressembler à tes parents mais tu te conduis comme eux. Tu ne veux pas revendiquer ton statut de Sang-Pur mais tu agis comme eux ! s'exclama Harry. Tu ne m'écoutes même pas quand je te parle de Dobby, tu ne penses qu'à le libérer !

- Tu me parles sur un autre ton, Harry ! Tu ne peux pas comprendre, tu n'as pas grandi dans notre monde …

- À qui la faute ? lança Harry en ouvrant la porte de la bibliothèque. Qui a voulu aller voir un traître plutôt que de s'occuper de son filleul ?

- Tu ne me l'avais pas encore reproché, lança Sirius. Bien, calmons-nous. Qu'as-tu…

- Harry ! Harry !

Harry vit Colin venir vers lui.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- C'est Winky ! Elle se tord de douleur ! Lisa a dit qu'il fallait prévenir un vétérimage mais qu'elle n'a jamais réussi à faire un Patronus parlant.

- Papa, tu peux le faire s'il te plaît ?

- Je veux bien mais qui est Winky ? Et qu'est-ce qu'elle a ?

- La raison de la distance de Dobby, expliqua Harry. Dobby est tombé amoureux d'une elfe du nom de Winky et si on se bouge pas, Winky risque de perdre son bébé… leur bébé.

Sirius les regarda, choqué.

- Tu veux dire que si Dobby a déserté un peu la maison…

- Winky est une elfe libre donc Dobby devait s'assurer que tout se passait bien pour elle, ajouta Harry. Sauf que maintenant, il n'y a pas que lui pour Dobby. Bon, tu appelles le vétérimage ?

- Euh oui, tout de suite, dit Sirius.

Un chien argenté apparut puis se volatilisa à travers la vitre.

- Bien, je vais aller rassurer Dobby qui doit se faire un sang d'encre et comme je suis déjà passé par là… par deux fois. J'étais là à ta naissance. Et c'est l'un de mes plus beaux souvenirs. Je vais me renseigner dès demain pour savoir comment faire pour Winky et ce petit. Dobby père, ta mère va halluciner !

Harry ne put s'empêcher de sourire. Il suivit son père et Colin avant d'accueillir le vétérimage. Une heure plus tard, un petit elfe naquit au Square.

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Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Je vous donne rendez-vous le dimanche 5 février avec un nouveau chapitre. Je mettrai le titre du chapitre quand je saurai comment il va s'appeler où il sera encore question de Dobby et la rencontre entre Remus et les parents de Colin et Dennis. Exceptionnellement, il sera publié le dimanche, j'ai déjà pris des engagements pour le samedi et il serait compliqué de le publier ou alors en fin de journée mais je risque d'être fatiguée XD

Je vous souhaite un bon week-end, prenez soin de vous et de vos proches ;)