Chapitre 7 : Silence tendu, Désirs contenus

Dans la chambre d'hôpital, l'atmosphère est pesante, laissant Soap seul avec ses pensées tourmentées. Roach gît sur le lit à côté de lui, son visage pâle trahissant la sévérité de sa blessure. Soap, assis à son chevet, ne peut détourner son regard de son ami inconscience.

Des échos de l'explosion résonnent encore dans son esprit, tout comme les crises de l'équipe et le chaos qui a suivi. La douleur physique qu'il ressent est insignifiante par rapport à la culpabilité qui pèse sur son cœur.

Des pensées tourbillonnent dans l'esprit de Soap, les ombres de la culpabilité obscurcissantes à chaque pensée. Il est convaincu que l'effondrement est de sa faute, que c'est son maniement des explosifs qui a déclencher la catastrophe dans la mine. Un poids écrasant pèse sur sa poitrine à chaque battement de son cœur.

Il se remémore chaque instant de la préparation, chaque câble manipulé, chaque réglage minutieux. La détonation assourdissante qui a suivi, la force de l'explosion, tout cela résonne dans sa mémoire comme un écho sinistre. La douleur dans son propre corps, la poussière étouffante, et maintenant la vue de Roach étendue sur ce lit d'hôpital, tout cela devient une charge insupportable pour Soap.

Se sentant submergé par les remords, Soap secoue la tête, cherchant dans son esprit des réponses, des explications qui pourraient atténuer ne serait-ce qu'un peu la culpabilité qui le consomme. Il se demande s'il aurait pu faire quelque chose de différent. Bordel, il aurait dû percevoir les signes avant-coureurs, il aurait dû protéger son équipe de cette tragédie. Il n'aurait pas du faire d'erreur.

Les paroles de Simon résonnent dans sa tête. « Sanderson a une chance grâce à toi. » Mais comment était-il supposer le croire quand chaque battement de cœur répète le refrain de la responsabilité dans sa poitrine ?

La porte de la chambre d'hôpital s'ouvre doucement, révélant la silhouette de Simon. Son entrée est calme, sa démarche est effectuée. Il jette un regard à Roach, allongé sur le lit, avant de se tourner vers Soap. « Comment ça va, Johnny ? »

Comment ça va ? Son meilleur ami est dans un lit d'hôpital par ça faut. Comment est-il censé aller ?

Soap soupire, épuisé, « Roach devrait s'en tirer. Les médecins disent qu'il récupérera avec le temps. »

Simon lève un sourcil et reprend d'une ton ferme. « J'ai déjà parlé au médecin concernant l'état de Sanderson. Je parle de toi, Johnny. Comment tu te sens toi ? »

La question prend Soap au dépourvu, faisant ressurgir un tourbillon d'émotions qu'il avait essayé de maintenir sous contrôle. Une boule se forme dans sa gorge, entravant ses mots, et il hésite avant de répondre.

« Simon, je... » commence Soap. L'expression attentive de Simon, l'encourageant à continuer. « Je ne sais pas, putain. Tout est de ma faute. J'aurais dû le voir venir. J'aurais dû faire quelque chose. Merde, je ne sais même pas où j'ai merdé, qu'est-ce que j'ai raté. »

Simon interrompt doucement Soap, posant une main réconfortante sur son épaule alors que l'écossais lutte contre les larmes qui menacent de couler. « Johnny, écoute-moi attentivement. Ce n'est pas ta faute », insiste Simon d'une voix ferme mais réconfortante. « Les instruments ont détecté une onde dans la roche avant l'explosion. La faille avait atteint son point de rupture, c'était de cause naturelle. C'est l'effondrement qui a déclenché les explosifs, pas l'inverse. Tout cela n'est que le résultat de la malchance. »

« Malchance », répète Soap d'une voix à peine audible exprime d'assimiler les paroles du grand homme. Le rire sans joie qui s'échappe de ses lèvres est empreint d'amertume, reflétant la gamme tourmentée de ses émotions. Il se sent soulagé de ne pas être responsable, mais la frustration face au hasard impitoyable qui a affecté Roach et l'équipe reste vive en lui.

Simon reste silencieux un moment, respectant le besoin de Soap de traiter ses sentiments.

Finalement, Soap brise le silence, parlant plus pour lui-même que pour Simon. « C'est pas juste, putain. On fait tout ce qu'on peut, et puis le hasard décide de tout foutre en l'air. »

Simon acquiesce, reconnaissant la vérité dans les paroles de Soap. « La vie est comme ça parfois. On peut juste essayer de faire de notre mieux avec les cartes qu'on nous donne. »

La colère bouillonne en Soap, non seulement envers les circonstances malheureuses, mais aussi envers lui-même pour ne pas avoir pu empêcher ce désastre.

« Johnny, tu dois rentrer chez toi. Il n'y a rien que tu puisses faire ici pour le moment. Les médecins s'occupent de Sanderson, et tu as besoin de repos. »

Soap, les poings serrés, regarde fixation Roach sans répondre. Il est épuisé, exténué. Ses vêtements sont tachés de saleté et de sang, autant le sien que celui de Roach, mais son esprit est toujours pris dans l'étau de la culpabilité.

La main de Simon sur l'épaule de Soap se resserre davantage. « Je comprends que tu te sentes responsable, mais rester ici ne changera rien. Nous devons prendre soin de nous-mêmes pour pouvoir prendre soin des autres. »

Soap secoue la tête, refusant de quitter le chevet de Roach. « Je peux pas partir, Simon. Pas tant que je ne sais pas qu'il va bien. »

Simon soupire, comprenant la détermination de Soap mais sachant également que la présence constante ne changera pas la situation. « Écoute, je vais te ramener chez toi. Tu pourras revenir dès qu'il y aura des nouvelles. Mais pour l'instant, tu as besoin de repos. »

Soap hésite un moment, mais fini par acquiescer. Il se lève du siège, jetant un dernier regard à Roach avant de suivre Simon hors de la chambre d'hôpital. Les couloirs de l'hôpital semblent interminables, et le silence qui les entoure amplifie le poids émotionnel qui pèse sur Soap.

Simon, toujours avec cette présence rassurante, guide Soap jusqu'à la sortie. Les deux hommes sortent dans la nuit, l'air frais frappant le visage de Soap comme un rappel du monde extérieur, loin des tourments et du désespoir qui noient des couloirs hospitaliers.

La voiture de Simon les attend à l'extérieur. Ils montent à bord, laissant le silence remplir l'espace entre eux. Simon démarre la voiture et jette un coup d'œil à Soap. L'écossais a le visage tourné vers l'extérieur, luttant contre les émotions qui menacent de le submerger.

Le trajet en voiture est enveloppé dans un silence tendu, seulement interrompu par le bruit régulier du moteur. Soap, a du mal à rester en place. Ses pensées tourbillonnent, hantées par les images de l'effondrement de la mine et les soucis persistants pour Roach.

Il ressent une agitation intérieure qui contraste avec le silence extérieur. Il tourne la tête vers Simon, cherchant peut-être une réponse ou un réconfort dans le visage de son supérieur. Simon, au volant, garde son regard sur la route, son expression calme et rassurante. Ses mains, fermement posées sur le volant, dégagent une assurance tranquille.

L'écossais détourne son regard vers l'intérieur de la voiture, observant les détails pour se distraire de ses pensées tumultueuses. L'intérieur de l'habitacle, empreint de l'arôme délicat de voiture neuve, respire l'ordre et la propreté. L'attention de l'Écossais se porte sur les dossiers méticuleusement disposés sur le siège arrière de Simon, probablement des rapports ou des documents liés à la mine. Il se demande si Simon parvient réellement à s'éloigner du chantier, ou si les problèmes liés à la gestion l'accompagnent jusqu'au cœur de son intimité.

La veste de sécurité noire et orange est suspendue à l'appui-tête, les gants à motif de squelette ranger dans la poche de la veste. Soap esquisse un sourire en observant ces motifs blancs qui, sur n'importe qui d'autre, pourraient paraître ridicules, voire enfantins. Cependant, sur Simon, ils prennent une tout autre allure. Selon l'avis de Soap du moins. Quoique, jusqu'à présent, aucun mineur n'a osé faire de commentaire sur le sujet, probablement trop effrayé par l'ancien lieutenant pour risquer de provoquer sa colère.

Le tout-terrain de Simon, dépourvu de la moindre trace de graviats, offre un contraste saisissant avec son propre véhicule. Ce dernier transportant suffisamment de sable pour refermer l'ensemble du site d'exploitation. L'écossais se demande combien de temps Simon consacre au nettoyage de son véhicule, pour enlever le sable accroché aux bottes posées sur le plancher arrière. D'un autre côté, connaissant l'emploi du temps du blond, celui-ci doit probablement faire appel à un service de nettoyage spécialisé.

En comparaison, le camion de Soap évoque un royaume d'anarchie et de chaos. Trois paires de bottes, dont une orpheline, sa jumelle égarée depuis longtemps, traînent de manière négligente. Les gobelets de café vides jonchent l'espace vide des portières et la console centrale, des vêtements sale, certains fossilisés par la boue et le carré de sable sur le plancher du véhicule.

Alors que Soap continue à laisser errer son regard, ses yeux sont attirés par une petite photo accrochée au pare-soleil. Une bouffée d'anxiété le submerge quand il se rend compte que la photo représente un jeune enfant. Les cheveux et les yeux de l'enfant sont d'une teinte familière, celle de Simon.

Le cœur de Soap semble s'arrêter, une panique soudaine le submerge. Il n'avait jamais pris en compte l'éventualité que Simon puisse avoir une famille. Le visage de l'enfant sur la photo lui évoque une réalité qu'il n'avait pas envisagée. La pensée que Simon a peut-être une femme lui traverse l'esprit, intensifiant sa panique.

Soap se sent comme un imbécile, se reprochant de n'avoir jamais pris en considération que quelqu'un comme Simon pourrait avoir une vie en dehors de la mine. Il s'accuse mentalement d'avoir été naïf de penser que Simon pourrait réellement s'intéresser à lui, au-delà de leur relation professionnelle.

Les pensées tourbillonnent dans la tête de Soap, et il se envoie submergé par une vague de doutes et de regrets. Il se demande comment il a pu être aussi aveugle, ignorant les signes évidents qui pointent vers la vie personnelle de Simon.

La panique se transforme en une profonde introspection, et Soap se envoie comme le dernier des abrutis. Il se demande comment il a pu imaginer, même pour un instant, qu'un homme aussi remarquable que Simon puisse être libre de toute attache. Il se sent comme un intrus dans la vie de Simon, un étranger ignorant.

Le regard de Simon capte l'inconfort et le tourment dans les yeux de Soap. « Ça ne va pas, Johnny ? »

Soap, les pensées tourbillonnantes dans sa tête, hésitent un instant avant de répondre. « Ouais, tout va bien », dit-il d'une voix un peu trop rapide pour être sincère.

Simon fronce les sourcils, une expression dure sur le visage. « Ne me ment pas, MacTavish. »

Soap a envoyé le regard perçant de Simon, ce qui ne fait qu'augmenter son malaise. Il sait qu'il ne peut pas cacher la vérité, surtout à Simon. Il laisse échapper un profond soupir avant de parler.

Il tourne la tête pour faire face à l'autre homme, hésitant un instant avant de répondre. « Je... Je sais pas, Simon. Je ne m'attendais pas à... » Il s'interrompt, cherchant les mots pour exprimer ses pensées confuses. Soap prend une inspiration profonde, « Je savais pas que tu avais un mioche. Ça m'a pris de court et ça m'a fait réaliser que je ne connais rien de ta vie en dehors du boulot. Je me sens... idiot de ne pas avoir pensé que tu pourrais avoir une famille. Je veux dire, tu es un homme formidable, Si. Pourquoi diable quelqu'un ne voudrait pas de toi dans sa vie ? »

Simon imagine le brun, une expression de surprise et de confusion sur le visage. L'attention de Simon se porte sur la photo, et il rit, un rire franc et grave. « Bordel, Johnny ! C'est mon neveu, Joseph. Le fils de mon petit frère, Tommy. »

Le soulagement envahit Soap, mêlé à une pointe d'embarras. « Oh, merde, désolé. J'ai l'air con là. J'ai juste paniqué. Je… Je ne savais pas que ton frère avait un fils. »

Simon esquisse un sourire amusé. « Pas de problème, Johnny. Je comprends que ça peut porter à confusion… Et pour répondre à ta question, je suis célibataire, pas de femme ni d'enfant. »

Soap rougi violemment, détournant son attention sur le paysage qui défile. Le reste du trajet se déroule dans un silence relatif. Le savon, avec un poids en moins sur les épaules, laisse ses pensées se calmer. La découverte que Simon est célibataire éveille en lui une lueur d'espoir, bien qu'il s'efforce de ne pas laisser transparaître ses sentiments.

Le moteur de la voiture ronronne doucement dans le silence de la nuit alors que Simon gare la voiture devant l'appartement de Soap. La tension dans l'habitacle est palpable, pesant lourdement sur les épaules des deux hommes et une ambiance électrique flotte dans l'air.

Simon se tourne vers Soap, le regard empreint de souffrance. « Je veux que tu te reposes, Johnny. Ça a été une journée difficile. »

Soap, incapable de détourner son regard du visage de Simon, est captivé par les ombres qui dansent sur les traits durs. La lueur dans ses yeux trahit un tourbillon d'émotions qui le consomme. Bien qu'il soit conscient de la nécessité de se reposer, un désespoir profond le pousse à exprimer quelque chose d'indomptable. Le besoin de sentir les lèvres de Simon sur les siennes s'est métamorphosé en une exigence impérieuse, un cri silencieux de son âme.

Simon demeure immobile, son regard s'ancre dans celui de Soap. Il discerne l'intensité dans les yeux de l'écossais, anticipant la suite, mais la tension entre eux continue de monter, étreignant l'air.

« Simon… » commence Soap, sa voix portant un désir ardent.

L'attente devient insoutenable pour Soap, et finalement, il décide de prendre les rêves de la situation. Avec précaution, il rapproche son visage de celui de Simon. Le blond ne bouge pas, ses yeux alternent entre les lèves et les yeux bleu azur.

« J'en ai besoin, Simon. » Les mots qu'il tente d'exprimer se muent en un silence chargé de tension, un appel désespéré perdu dans l'éther. C'est un appel désespéré, une supplication.

Les lèvres de Soap effleurent celles de l'ancien lieutenant, une quête ardente du contact qui leur a cruellement fait défaut. Bien que Simon demeure initialement réservée, une légère pointe de retenue perceptible dans son attitude, il se laisse finalement emporter par l'initiative de Soap.

Leur baiser est une fusion enflammée, débordante de désir et de frustration, libérant des émotions trop longtemps contenues. Les lèvres de Simon sont chaudes et humides. La texture du chaume de la barbe de Simon grattant délicieusement sa peau.

Leurs souffles se mêlent, une danse intime de respirations passionnées. Les lèvres de Soap s'entrouvrent délicatement, cherchant le contact avec celles de Simon. La langue du blond, initialement hésitante, explore celle de Soap avec une certaine réticence, mais la tension entre eux s'accentue à chaque caresse. Le goût de Simon, un mélange subtil de menthe et de thé noir, enveloppe la bouche de Soap, lui fessant perdre la tête.

Soap se laisse emporter par la fusion de ces expériences sensorielles, fondant littéralement sous le baiser. Simon, même s'il succombe à la passion du moment, demeure principalement passive, permettant à l'écossais de guider le baiser. Ses yeux évoquent un désir ardent, mais une réserve persiste dans son attitude.

À contrecœur, Soap rompt doucement le baiser, plongeant son regard profondément dans celui de son homologue. Il cherche à comprendre ce qui peut entrer à ce point l'ancien lieutenant. Convaincu que Simon partage la même attraction, le même désir intense, Soap ressent une perplexité mêlée d'une inextinguible soif de compréhension.

Soap perçoit la frustration dans les yeux de Simon. « Ce n'est pas le moment, je suppose », murmure-t-il, suggérant de camoufler sa frustration.

Un soupir rauque échappe à Simon, mélange de désir, de frustration et de souffrance. Il n'arrive pas à s'exprimer verbalement, se contentant de hocher la tête. Le plus petit sait que ce baiser n'a fait qu'attiser le feu du désir qui brûle entre eux, mais la situation actuelle ne permet pas de l'explorer davantage.

Ils restent un moment dans la voiture, chacun perdu dans ses pensées, impliquant de trouver un moyen de gérer le tourbillon d'émotions qui les submerge.

Finalement, Soap brise le silence. « Je devrais y aller. Merci de m'avoir raccompagné. »

Simon hoche la tête, représentant un semblant de maîtrise de lui-même. « Prend soin de toi, Johnny. »

Soap quitte la voiture avec un mélange de frustration et d'appréhension, sa marche lourde de désir non satisfait. Simon le regarde partir, une lueur dans les yeux qui en dit long sur ce qu'il ressent, même s'il ne peut pas l'exprimer pleinement. La nuit s'étend devant eux, pleine d'incertitudes et de désirs inassouvis, mais les deux hommes savent qu'il est préférable de patienter. Ce n'est peut-être pas le moment, mais ils sentent que cette histoire est loin d'être terminée.

Soap rentre chez lui, laissant derrière lui l'obscurité et la tension qui ont marqué la nuit. La porte de son appartement se referme doucement, et il s'appuie contre celle-ci, laissant échapper un soupir chargé d'émotions.

La pièce est plongée dans l'obscurité, à l'exception de la faible lumière de la lune accompagnée par la pollution lumineuse de la rue, qui filtre à travers les rideaux. Soap se laisse glisser le long de la porte jusqu'à s'asseoir sur le sol froid. Il enfouit son visage dans ses mains, cherchant à comprendre la cascade d'émotions qui le submerge.

C'est alors réalisation que la frappe de plein fouet. Il a embrassé Simon.

La pensée de ce baiser lui coupe le souffle, et il peut encore sentir le goût des lèvres de son supérieur. Un frisson d'excitation et de confusion parcourt son corps.

La sensation de ce baiser, la douceur des lèvres de Simon contre les siennes, la passion qu'il a ressentie dans ce moment fugace, tout cela hante les pensées de Soap. Il repense à la manière dont Simon l'a laissé prendre l'initiative, la façon dont il a répondu avec désir, mais aussi avec une retenue évidente.

Soap sait que ce n'était pas le moment approprié, que la situation était chargée d'émotions et de préoccupations, mais cela ne fait que renforcer le désir ardent qui brûle en lui. Il se sent envoyé comme un homme affamé, assoiffé d'un amour qu'il n'a jamais cru possible.

Soap pose sa tête contre la porte, fermant les yeux pour essayer de calmer le tumulte qui se déchaîne en lui. Il se dit que peut-être, un jour, il pourra explorer cette attraction avec Simon, qu'il pourra s'abandonner à cette passion qui les unit. Mais en cet instant, il sait que la patience est de mise, se réconforte dans l'idée que tôt ou tard il finira par avoir Simon.