Correctrice : Clina
Personnages : Saori-Athéna, Andromède Shun
Mention de : Dragon Shiryu, Cygne Hyoga, Phoenix Ikki, Pégase Seiya, Tatsumi
Ship : aucun
Type d'écrit : réconfort, famille (fraternelle)
Arc temporel : quelques années après Hadès, dans la lignée temporelle des autres OS, suit l'OS n°25
Lieu : Appartement de Shun, Tokyo au Japon
Autre : J'aime beaucoup leur relation fraternelle à tous les six. Je poursuis donc ma vision du lien unissant Saori et les 5 Bronzes – Divins. En espérant ne pas être trop OOC.
Nombre de mots : 3112
Titre : Soirée TV
Le regard émeraude de Shun ne quittait pas Saori-san. Elle semblait perdue dans sa contemplation. Mais Andromède savait lire au-delà des apparences. Il la connaissait assez pour décrypter chaque crispation musculaire, chaque froncement de sourcils, chaque plissement de nez, chaque mordillement nerveux de lèvres ou chaque mouvement démontrant son niveau d'anxiété. Shun retint un soupir. Il aurait aimé l'aider, mais Saori-san semblait s'être fermée aux autres. Certes elle était plus calme et détendue depuis son retour de sa petite escapade d'une semaine. La colère sourde, qui la rongeait, semblait s'être évanouie. Cependant elle n'avait fourni aucune explication sur le pourquoi, ni où elle avait été. Andromède relativisait plus que les autres. Elle était Athéna, elle pouvait largement se passer de leur permission ou de donner des explications. Et bien qu'elle le fasse rarement, quand certains s'étaient montrés trop pressants pour avoir le fin mot de l'histoire, elle avait simplement rappelé que les Déités ne devaient jamais se justifier. Cela avait arraché un sourire narquois et amusé à Ikki. Et Shun savait que son frère en savait plus qu'il ne le disait. Il avait largement profité de l'absence de Saori-san pour vadrouiller dans le nord du pays, laissant Shun seul avec June. Pas que ce dernier ne se plaigne d'avoir du temps en tête-à-tête avec son amie, mais il aurait aussi aimé profiter de la présence si rare de son frère.
Le regard d'Andromède dévia vers son calendrier mural. Seiya serait de retour dans trois jours. Quant à Ikki, il avait promis d'être là dans deux jours lors de leur dernière conversation téléphonique. En attendant, Shun voulait bien jouer le garde du corps de Saori-san, même si elle ne lui avait pas demandé. D'ailleurs il se questionnait sur comment elle avait pu arriver seule jusqu'à son appartement. Sa voiture n'était pas garée face à l'immeuble. Et si cela avait été le cas, Tatsumi l'aurait accompagnée. Or elle avait débarqué seule sur le pas de sa porte. Elle avait eu un sourire timide et une légère rougeur sur les joues avant de demander poliment si elle pouvait entrer. Depuis, Saori-san était assisse sur le sofa à câliner Bastet et à jouer avec la chatte en silence. Et Shun préparait le thé pour eux. Il avait des questions en tête, mais il n'osait pas vraiment les formuler à voix haute. Il se demandait pourquoi elle était là. Même s'il ne vivait plus au manoir, il continuait à y aller régulièrement pour s'entraîner avec Seiya, profiter de la bibliothèque ou à la demande de Saori-san.
Shun détourna le regard pour s'occuper du thé. Il disposa sur un plateau deux tasses et la théière, ainsi qu'une assiette avec des biscuits faits maison et deux parts de cake. Il ignorait combien de temps Saori-san resterait. Elle n'avait pas vraiment explicité les raisons de sa visite. Généralement c'était plutôt lui qui allait au manoir. Bien sûr il passait pas mal de temps avec elle, quand il n'avait pas le nez dans ses livres de cours et ses cahiers d'exercices. Elle lui payait ses précepteurs particuliers. Et elle ne comptait pas. Elle avait même gâté Bastet généreusement. Il n'y avait rien que Saori-san n'aurait fait pour eux depuis la fin des Guerres Saintes. Et pour une fois, Shun avait envie de la consoler et de la protéger. Ce n'était pas rare qu'il ait des gestes affectueux envers elle, quand il la sentait trop nerveuse ou anxieuse. Andromède était de nature réconfortante, douce et affectueuse. Il avait aussi une propension au contact physique avec ses proches. Saori-san ne s'en était jamais plainte, même si Shun faisait attention avec elle. Elle restait leur Déité protectrice après tout, il ne se permettait pas d'être aussi proche avec elle qu'avec les autres. Après un dernier regard à la disposition de son plateau, il l'amena dans la partie salon de la pièce de vie. Saori releva ses yeux pers vers lui et lui offrit un doux sourire.
« J'espère ne pas te déranger. Ce n'est pas très poli de ma part de te visiter sans te prévenir avant… Surtout que je sais que tu étudies. », murmura-t-elle en acceptant la tasse que Shun lui présenta.
« Tu ne me déranges jamais voyons. », Andromède répondit avec une voix douce et un léger sourire. Il lui aurait bien dit que c'était un peu chez elle ici, vu que l'immeuble lui appartenait. « Je suis étonné que tu sois venue seule. »
« Ah oui j'ai réussi à prendre le bus et le métro toute seule, en catimini. », Saori-san eut un sourire amusé et une légère rougeur sur les joues. Elle ne savait pas mentir. Et elle n'en avait pas besoin avec Shun, elle le savait.
« Je comprends mieux le jeans… », la taquina un peu Shun avec un sourire amusé. « Alors, dis-moi, que me vaut l'honneur de ta visite divine dans mon humble demeure. » Il tentait de conserver une voix amusée et de présenter les choses avec humour.
Saori-san ne répondit pas. Elle se contenta de boire une gorgée de thé et de fixer le décor face à elle. Un instant Shun se demanda ce que l'arbre à chat pouvait avoir de si passionnant. Andromède but à petites gorgées son thé. Il attrapa un biscuit qu'il grignota en silence. Il ne voulait pas se montrer pressant ou trop curieux. Mais Saori-san venait rarement chez lui. La tension dans le corps de la jeune femme était presque palpable. Et en la regardant avec attention, Shun pouvait voir la tristesse dans ses yeux. Elle avait quelques cernes qui coloraient sa peau de nacre. Andromède se demanda ce qui pouvait tracasser Saori-san. Il savait vaguement qu'elle n'était pas au top de sa forme par Ikki et Seiya. Tous les deux avaient un peu parlé de leur inquiétude face à la fatigue de Saori. Même le Cosmos de la jeune femme semblait traversé par des ondes et des émotions négatives. Et Shun la connaissait assez pour savoir qu'elle ne se confierait pas d'elle-même. Si elle était la première à leur venir en aide et à les réconforter, il lui était plus compliqué de se confier sur ce qui rongeait son âme.
Shun finit lentement sa tasse de thé et il la déposa sur le plateau. Le silence était toujours total dans la pièce. Cela pouvait leur convenir. Saori but le reste de sa tasse qu'elle délaissa à son tour sur la table basse du salon. Elle gigota un peu sur le divan. Shun la surveillait du coin de l'œil avec un sourire amusé. Qu'il était compliqué pour Saori de demander des choses simples comme du réconfort, un câlin ou de l'aide. Mais après tout, elle n'avait pas été éduquée comme cela. Et depuis qu'ils avaient treize ans, on répétait à la jeune femme qu'elle était la Déesse Athéna. Elle savait ce que cela impliquait, ce qu'on attendait d'elle. Et elle essayait vraiment de renvoyer cette image parfaite et forte de Déité de la Guerre et de la Sagesse, protectrice de l'Humanité, cheffe du Sanctuaire. Tout comme elle prenait à cœur de gérer la fondation Graad avec l'aide de son personnel. Mais cela devait représenter un poids énorme sur ses frêles épaules. Sans un mot Shun glissa un peu plus près d'elle. Et il passa un bras autour de sa taille pour l'attirer contre lui. Il bougea à nouveau pour trouver une position plus confortable tout en l'enlaçant fraternellement. Saori déposa sa tête contre son épaule et elle ferma un peu les yeux. Andromède put sentir le corps fin de Saori se détendre et se blottir confortablement contre lui. C'était un geste affectueux habituel entre eux.
« Tu ne veux pas me dire ce qui ne va pas ? Ou peut-être juste où tu as passé ta semaine de vacances ? », questionna Shun en caressant doucement son bras. Il laissa son Cosmos relativement chaud et doux les englober lentement. Si cela pouvait l'aider à se relaxer…
« Chez Hyoga. J'avais besoin de calme et d'avoir moins de gens autour de moi. Alors j'ai prévenu Ikki et je suis partie en Sibérie. J'ai utilisé mes dons de Déesse pour voyager et pour éteindre mon Cosmos. J'avais besoin de temps. Et Hyoga a en général un pouvoir apaisant sur moi. », confia lentement Saori.
La caresse sur son bras continuait lentement. C'était relaxant. C'était avec Shun qu'elle avait toujours eu plus facilement des contacts physiques. Cela tenait aussi au fait qu'il était de nature tactile, et qu'il lui ouvrait volontiers les bras quand elle en avait besoin. Il n'était pas nécessaire de parler avec Andromède. Elle pouvait juste se blottir contre son frère de cœur et profiter de sa gentillesse et de sa douceur naturelle. Saori avait toujours su que Shun était là pour la consoler et lui offrir une épaule sur laquelle s'appuyer. Tout comme Seiya était présent pour l'amuser et la protéger. Hyoga l'apaisait par sa nature froide et sereine. Shiryu était celui qui la conseillait et en qui elle puisait sagesse et réflexion. Le Dragon avait cette capacité à l'amener à réfléchir posément sur chaque situation, avec le recul nécessaire. Et Ikki était devenu le grand frère qu'elle rêvait d'avoir depuis l'enfance, distant mais vers qui elle pouvait se tourner en cas de besoin. Certes il lui disait ses quatre vérités, lui permettant de garder les pieds sur terre, mais il était aussi surprotecteur avec elle. Ils étaient sa famille de cœur. Et sans eux elle se serait effondrée depuis longtemps. Elle devrait un jour les remercier pour tout cela.
« C'est vrai qu'en Sibérie avec lui, ton plus grand risque était d'attraper un refroidissement ou une bonne grippe », plaisanta légèrement Shun. C'était rassurant de savoir qu'elle n'avait pas été seule, parce qu'elle semblait avoir énormément besoin moralement de leur présence en ce moment.
« Je ne peux pas nier qu'il faisait froid. Mais les paysages étaient beaux. Et la neige et le calme là-bas… Cela a apaisé un peu mes tourments. », murmura Saori en bougeant légèrement pour trouver une position plus confortable et allonger ses jambes sur le divan. Shun faisait un coussin confortable et chaud en ce moment. Son Cosmos la réconfortait aussi tout comme la caresse fraternelle sur son bras. Elle se sentait bien comme cela. Et peut-être que pour la première fois, elle avait envie de vider son sac.
« C'est très beau la Sibérie. », commenta simplement Andromède. Il y avait été quelques semaines avant elle et il gardait un souvenir émerveillé des aurores boréales.
« Je… », Saori s'interrompit presque aussitôt. Elle pouvait se confier à Shun. Elle le savait. Cela resterait entre eux. Tout comme elle pouvait changer de sujet de conversation, il ne ferait aucun commentaire. Andromède était la bienveillance et la gentillesse incarnée. « Est-ce que je peux rester ici ? Je veux dire dormir à ton appartement… », demanda-t-elle timidement en cachant un peu son minois dans son tee-shirt.
« Bien sûr. La chambre d'Ikki sert aussi de chambre d'amis. », accepta volontiers Shun. Il ne se demandait bien pourquoi elle désirait fuir le manoir ce soir, mais il n'avait aucune raison de lui refuser le gîte pour la nuit. Si elle se sentait bien ici avec lui, et qu'il pouvait ainsi l'aider, il le ferait. « On peut commander pour le repas ou je cuisine, et on se fait une soirée TV. », proposa-t-il dans l'espoir d'alléger un peu son humeur. Il sentit plus qu'il ne vit le sourire de Saori.
« Merci. », souffla-t-elle soulagée avec un léger soupir. Elle repositionna confortablement sa tête sur son torse écoutant ses battements de cœur réguliers. Elle savait la chance qu'elle avait de les avoir. « Parfois… J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur de ce qu'on attend de moi, que ce soit en tant qu'Athéna ou bien comme héritière de la famille Kido. », finit-elle par avouer. La caresse sur son bras reprit doucement.
« Tu t'en sors bien. Tu fais de ton mieux avec les armes que tu as. », Shun se voulait encourageant. Saori-san n'était pas beaucoup plus vieille que lui. Ils étaient nés la même année et le même mois. Après tout elle ne pouvait revendiquer que huit jours de plus que lui.
« Je ne sais pas. », répliqua Saori en bougeant la tête pour observer Shun et croiser ses yeux émeraude. Les yeux pers semblaient emplis de mélancolie en cet instant. « Pour eux tous, je ne suis qu'une jeune femme. Et je sais que j'en suis une. », commença-t-elle en plissant son joli nez. « Je sais bien que je n'ai pas vingt ans, que je suis une femme… mais je déteste qu'on me limite à une cruche écervelée pour autant. Mais ce n'est jamais simple de négocier pour la fondation Graad. Ce n'est jamais facile, même si je me prépare pour chaque réunion, chaque négociation… Eux ne voient que la femme trop jeune, qu'on manipule comme on veut. » Elle fit une pause pour reprendre son souffle. Dans sa voix perçait une certaine révolte et colère. « Pourquoi être une femme ferait de moi quelqu'un de moins apte à gérer une entreprise ou des affaires, ou même un Sanctuaire ? En quoi cela influe sur mon intelligence, ma volonté ou ma force. Et puis j'ai sauvé le monde, non ? D'accord niveau techniques de combat, comme Déesse de la Guerre, je fais sûrement pitié. Et c'est plus vous que moi qui avez sauvé le monde. Je le sais. Je vous suis reconnaissante. Je suppose que pour ça, je ne suis pas non plus à la hauteur ? Parfois je me sens tellement loin de ce que doit être la Réincarnation d'Athéna, de ce qu'on espère que je ferais. Je ne comprends pas encore tout au sujet du Sanctuaire et de son fonctionnement. Je devine leurs sourires compatissants quand je dis une bêtise, tu sais… Ils doivent penser comme les hommes d'affaires que je côtoie. »
Shun pouvait sentir les quelques larmes qui cascadaient silencieusement sur les joues de Saori. Elles s'échouaient lentement sur son tee-shirt. Andromède ne s'était pas vraiment attendu à cela. Bon au moins il savait ce qui la tourmentait, et il comprenait que ce n'était pas simple tous les jours. Il se demanda un instant depuis combien de temps tout cela, tous ces doutes et ces idées négatives sur elle-même, couvait en elle silencieusement. Combien de remarques avait-elle accepté et reçu sans rien montrer ? À quel point estimait-elle ne pas devoir craquer, parce qu'elle était Athéna, une Divinité ancienne ? Quand était-ce la dernière fois qu'elle avait osé parler de tout cela avec quelqu'un ? Si tant est qu'elle ait une seule fois osé invoquer ses doutes avec à quelqu'un… Shun la soupçonnait d'avoir tout encaissé pendant des années avec le sourire, la bienveillance et le calme qu'on attendait d'Athéna. Elle avait été extérieurement probablement parfaite. On lui avait enseigné à ne jamais rien montrer, à rester égale et à ne pas demander de l'aide. Mais visiblement, il arrivait un moment où même elle craquait. Et il pouvait comprendre. Shun bougea un peu pour pouvoir l'enlacer complètement et il embrassa doucement son front. Les doigts d'Andromède passèrent sur les joues de Saori pour en chasser les rares larmes encore présentes.
« Tu es forte. Plus que tu ne l'imagines et plus que n'importe qui peut le deviner. », murmura-t-il d'une voix calme et très douce. Il désirait la réconforter. Saori-san ouvrit la bouche pour protester. « Non, même en tant qu'Athéna, tu l'es. C'est sûr tu ne sais pas combattre. On ne t'a pas appris à le faire. Mais jamais tu n'as reculé. Même sans armure, avec juste ton sceptre à la main, je t'ai toujours vu aller au-devant de l'ennemi, du danger. Tu as mis ta vie en danger un nombre incalculable de fois, sans frémir et sans reculer, malgré la peur que tu pouvais ressentir. Tu t'es toujours sacrifiée. Et ça, c'est une preuve de grande force. Parce que tous ces mecs qui te regardent de haut ne seraient pas capables d'en faire autant. Tu nous as protégés, guidés, même alors que tu étais mourante. Tu nous as rendu la vie. Tu as pardonné à tout le monde. Et tu as obtenu, je ne sais pas comment ni à quel prix, le retour à la vie de tout le monde, même de tes ennemis… Alors oui, Saori-chan tu es forte. Eux ne le voient pas. Et tu dois être une vachement bonne négociatrice pour convaincre les autres Dieux d'être aussi cléments avec tous. »
Shun fit silence pour la laisser réfléchir à ce qu'il venait de dire. Il sentit Saori bouger contre lui pour s'éloigner un peu et le regarder. Ils s'observèrent en silence pendant quelques minutes. Andromède lui offrit un sourire tendre. Saori se contenta de tenter de déchiffrer le regard émeraude bienveillant et doux qui la fixait. Elle savait qu'il ne mentait pas. Certes Shun essayait en bon frère de cœur, de la consoler et de la réconforter. Il se montrait positif pour deux. Il avait toujours été celui qui voyait le bon en tous et toutes, et qui réconfortait et encourageait par ses sourires leur petite famille spirituelle. Et elle puisait aussi énormément en cette gentillesse innée chez lui. Lentement, Saori sentit ses muscles se détendre et la pression lentement refouler hors de son corps. Elle cligna des yeux avant de pencher un peu la tête. C'était une manière de voir. Mais serait-elle capable de s'imaginer forte comme il la voyait l'être. Avec de l'aide, peut-être y arriverait-elle.
« Tu le penses vraiment ? », questionna-t-elle encore légèrement incertaine.
« Oui, Saori-chan. Je le pense. », répondit Shun avant de tendre la main pour replacer une longue mèche de cheveux derrière son oreille. Il se pencha pour poser son front contre le sien. « Et même si tu es forte, tu as le droit de nous demander de l'aide. On est aussi ta famille, non ? »
« J'apprécie quand tu me surnommes Saori-chan. », commenta-t-elle. Shun bougea à nouveau et il embrassa son front. Elle revint se blottir contre lui avec un soupir plus léger. « Donc on commande et on se fait un plateau repas face à un film ou une série ? »
« Bien sûr. Et tu peux choisir ce qu'on regarde, si ce n'est pas un truc romantique… Saori-chan.», la taquina Shun avec un sourire. Saori éclata de rire.
« Promis. Un bon film d'action ou humoristique ou peut-être un film sur les héros mythiques ! », proposa-t-elle avec un clin d'œil. Andromède se contenta d'acquiescer. Ils feraient leur choix plus tard, après avoir choisi ce qu'ils commanderaient comme repas.
