Chapitre 10 - Les représailles
Arrivée chez elle, Virginia ferme la porte à clé. Une fois en sécurité, elle est essoufflée. Une crise d'angoisse s'immisce. Elle respire doucement comme le docteur lui a appris. Effectivement, elle passe. Elle peut se consacrer à ses projets.
Elle file tout droit à son bureau. Elle ouvre sa boîte mail secrète et consulte les photos. Elle est dégoûtée de voir son mari avec une autre mais se force à choisir la meilleure photo des quatre, pour l'imprimer en plusieurs exemplaires et la donner à son avocat et d'autres personnes, comme Lily. Sait-on jamais.
Celle qu'elle a choisie, part directement dans les boites mails d'Eléonor et d'Harold, avec un mot accompagnateur identique pour les deux. Ce sont des personnes connues, leurs boites mails sont sur des sites d'Internet.
M. et Mme Waldorf,
Nous ne nous connaissons pas. Je m'appelle Virginia Bass. Je suis mariée depuis six ans avec Charles Bass.
J'ai surpris votre fille dans une « position pourrais-je dire » plus que compromettante sur le bureau de mon mari au sein de la Société Bass Industries comme vous pourrez le constater sur la photo jointe. J'ai conscience que pour des parents, la photo est choquante.
C'est vrai qu'en ce moment nous sommes séparés car justement depuis que Blair est réveillée, ils ont une liaison. J'ai fait suivre Charles, mon détective a pu me communiquer des clichés qui ne laissaient aucun doute sur leur rapprochement.
Je sais que tout n'est pas de la faute de Blair, Charles a sa part de responsabilité.
Je tenais à vous informer quand même de la légèreté de votre fille qui n'a aucun scrupule à avoir une liaison avec un homme marié ayant deux enfants avec moi et Alex avec lui.
Elle participe grandement à la destruction d'une famille saine et équilibrée. Alex est touché par l'éclatement de notre famille puisque c'est nous qui l'élevons. Il ne sait plus où est sa place. Il ne sait plus s'il doit venir chez moi avec ses frères, chez son père. Je ne sais pas où habite Blair. Peut-être chez Charles.
Je ne manquerai pas d'informer également Lily de tout ce chaos.
Je connais leur passé laborieux, tumultueux, fait d'amour et de haine. Leur relation nocive et fusionnelle.
En dix ans, Charles s'est transformé en homme responsable et serein. A la rencontre de Blair à son réveil le 12 juin, il a instantanément replongé dans les travers de sa jeunesse au contact de votre fille.
Attention ! Comprenez bien que je ne la rends pas responsable, je voulais juste vous expliquer que Charles devient un autre à son contact. Une personne que je n'ai pas épousé.
Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour cette photo, mais je pense qu'il fallait que vous sachiez comment votre fille, se comportait à New York.
Je vous souhaite une bonne journée.
Virginia Bass
''Voilà c'est parfait'', pense Virginia. ''Envoyer. Cette petite salope va apprendre à me connaître. Tiens, je vais envoyer une copie à Chuck. Bon maintenant au tour du Conseil d'Administration.''
Chuck arrive chez Virginia en espérant parer au pire.
Il frappe à la porte. Il lui parle doucement. Il sait qu'il n'a pas intérêt de la brusquer sinon il n'aura aucun résultat car elle va se braquer. : « Virginia ouvre. Virginia, s'il te plaît ouvre. Je sais ce que tu fais. Ce que tu fais, ne sert à rien. Virginia je sais que tu m'entends et que tu es derrière la porte. » Il continue à frapper.
Effectivement, Virginia l'entend, elle s'approche de la porte mais n'ouvre pas. ''Il me connaît bien, cet enfoiré'' Pense-t-elle.
« Virginia, ouvre s'il te plaît. Arrête. Nous allons discuter en adultes.»
Virginia s'assoit le long de la porte et lui répond : « Puisque ça ne sert à rien, pourquoi veux-tu m'arrêter ? Je pense au contraire, que tu serais gêné que les membres du CA sachent que tu as recommencé tes frasques. As-tu regardé tes mails, car je t'en ai envoyé un, il y a deux minutes.»
Elle profite de ce silence pour aller fermer sa boîte mail et ranger ses précieuses photos compromettantes.
Chuck regarde sa boîte mail. Il ouvre le message de Virginia et lit. Une fois lu, il marmonne : « Putain, sa mère va la tuer ou la déshériter. Virginia n'a pas idée des conséquences de ce mail, sur Blair. »
« Ca y est, tu l'as lu ? » Demande Virginia sarcastique.
Il fait semblant de ne pas être touché : « Oui je l'ai lu » il redemande calmement à Virginia de lui ouvrir.
Elle cède sachant ses documents en sécurité. : « Qu'est-ce que tu veux ? » Lui demande -t-elle en le regardant droit dans les yeux avec défi et le laissant sur le palier.
« Je peux rentrer ? »
Elle l'autorise à rentrer mais il doit rester dans le couloir.
Il lui demande, suppliant : « Arrête. Je sais que tu souffres mais ce que tu fais n'apaisera pas ta douleur. »
Elle le fixe toujours dans les yeux remplis de haine, le défiant du regard. : « Qu'est-ce que tu sais de ma souffrance ? Tu ne sais rien. »
« Si, je sais ce que tu ressens car je l'ai vécue quand tu m'as apporté « mon cadeau » Il faut que tu arrêtes car tu ne seras pas soulagée même si tu me détruis. »
Elle continue à le fixer. « Détrompe-toi, je me sens mieux et je m'arrêterai quand ma vengeance sera à la hauteur de ma souffrance et j'en suis encore loin. »
« Je pense au contraire, que tu as été assez loin, maintenant. Lâche prise. »
« Tu penses mal. Tu es là pour la défendre ? »
« Non pas du tout. »
« J'en ai l'impression, pourtant. Alors pourquoi me demandes-tu d'arrêter ? Puisque toi, tu t'en fous ? »
« Non, je ne m'en fous pas. Les scandales ne sont jamais bons pour les affaires. »
« Ouais hé bien la prochaine fois tu ne la baiseras pas sur ton bureau. Mais ça fait peut-être partie de tes ''erreurs''. Il n'y avait plus de chambre de libre à l'Empire ou au Palace ? »
Il ne répond pas.
« J'essaie d'être à ta hauteur en faisant des coups tordus mais je n'arrive toujours pas à te rattraper. C'est dur, la barre est très haute. Mais je n'en ai pas fini avec vous deux. Attends le baroud d'honneur. »
« Qu'est-ce que tu mijotes, encore ? »
« Tu verras bien. Si je te le dis maintenant, ce ne serait pas drôle. Après tout, je sais que tu aimes jouer. » Lui dit-elle avec ironie.
« Bon, pars maintenant. Ta Queen Bitch t'attend certainement pour sa séance de rééducation physique quotidienne. Surtout que je lui aie fait rater sa séance, tout à l'heure. » Dit Virginia avec son sarcasme devenu naturel et un dernier regard noir à Chuck.
Elle ferme la porte et respire doucement. Ces confrontations avec Chuck sont très dures à supporter mais il faut à tout prix qu'elle garde son sang-froid.
Elle reprend doucement le contrôle de son souffle et de ses battements de cœur et va dans son bureau pour rédiger et envoyer un mail groupé avec photo à l'appui, au Conseil d'Administration de Bass Industries. ''Non j'en n'ai pas fini avec toi, Chuck.'' Pense-t-elle.
A tous les membres du Conseil d'Administration,
Mesdames, Messieurs,
Je viens vers vous pour solliciter une réunion extraordinaire dans les plus brefs délais afin de statuer sur le bien-fondé de la présidence de notre société, par Charles Bass.
En effet, j'ai surpris mon mari, tout à l'heure, sur le bureau de la société avec sa maîtresse en plein coït. (Voir la photo jointe pour preuve)
Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour ces mots crus et cette photo offensante mais je suis encore sous le choc de cette vision cauchemardesque.
J'en viens à me demander s'il est judicieux de le garder en qualité de PDG. S'il est aussi sournois avec sa femme, ne le serait-il pas avec ses employés et ses investisseurs.
Je pense sincèrement que son comportement pourrait nuire à la société. Comme vous le savez, la mauvaise publicité n'est jamais bonne pour les affaires.
Je vous demanderai donc, au terme de cette réunion, de voter à bulletin secret, si vous le souhaitez, afin de savoir s'il convient de le garder oui ou non en tant que PDG. Dans le cas où votre réponse serait négative, libre à vous de trouver un remplaçant intègre.
Je vous remercie de me confirmer la date à laquelle vous vous réunirez car je ne manquerai pas d'y participer.
Dans l'attente de nous voir,
Je vous d'agréer, Mesdames et Messieurs, mes sincères salutations
Virginia Bass
«Envoyer. » Murmure-t-elle. « Prochaine étape, prévenir Lily mais elle est en voyage pendant quelques jours encore. Je sais quoi faire en attendant qu'elle revienne.»
Virginia est contente d'elle. Sa vengeance suit son petit bonhomme de chemin. Rien de vient contrecarrer ses manigances.
Virginia appelle son avocat et lui demande s'il est possible de vendre ses photos sans risquer un procès en diffamation. Son avocat lui répond dans l'affirmative, à condition que les yeux soient cachés afin de ne pas être reconnus.
Elle téléphone aux tabloïds et propose ses photos au plus offrant. Après tout, elle a besoin d'argent, ce serait une très bonne source de revenu. Elle n'a pas mis longtemps pour les intéresser. Elle fait monter les enchères. Elle obtient 700 000 $ de New York Post rien que pour la photo compromettante sur le bureau de BI et 20 000 $ par photos prises dans l'hôpital. Chuck Bass en action, est une très bonne prise pour le tabloïd. Elle est ravie de la transaction. Elle en connaît un que le sera moins… Mais elle s'en fout.
Elle repart du bureau du rédacteur en chef absolument enchantée avec un gros chèque dans son sac.
Deux jours après, le New York Post sort son le journal avec les photos. Il n'a pas fallu longtemps pour que les médias nationaux reprennent l'information. Le scandale est énorme et traverse tout le pays ainsi que l'Europe.
Des gens rient, d'autres déplorent ce comportement scandaleux. Les femmes, en général, plaignent Virginia.
Nate appelle Chuck. : « Salut Nate, quoi de neuf ? »
« Tu n'es pas au courant ? Allume ta télé. Tu vas voir. » Répond Nate affolé pour son ami.
Chuck allume la télé. Il reste bouche bée quand il voit les photos défilées sur l'écran.
« C'EST QUOI CA ? Crie Chuck ELLE EST DEVENUE FOLLE ! »
« Peux-tu préciser ? » Demande Nate, interloqué.
« VIRGINIA ! Elle nous a photographiés Blair et moi en train de …enfin tu vois. Elle est devenue complètement dingue ! Il faut que j'aille la voir ! »
« Je ne vois pas ce que tu peux faire, maintenant » Dit Nate.
« Je n'en sais rien mais il faut que j'aille la voir. Salut Nate. »
« Salut »
Chuck se précipite chez Virginia. Il tambourine à la porte. Il est prêt à la casser si elle n'ouvre pas. Il est même prêt à lui arracher la tête.
« VIRGINIA OUVRE ! PUTAIN , OUVRE OU JE DEFONCE LA PORTE ! » Hors de lui.
Elle a peur et ouvre la porte.
Elle se jette vers son sac à main. Chuck réagit tout de suite. Malgré tout Virginia passe sa main dans son sac à main pour attraper sa bombe lacrymogène. Il lui attrape les poignets. Elle s'écroule par terre, lui derrière elle, toujours en tenant ses poignets. Elle crie.
« Arrête ! Calme-toi » Lui dit Chuck.
Elle crie de frustration.
Il l'a tient serrée. Il lui parle doucement : « Calme-toi. »
Elle halète. « LACHE-MOI ! »
Il la tient toujours : « Calme-toi. »
Elle éclate en sanglots.
Chuck ferme les yeux. Il la tient toujours par derrière accroupit, par terre. Il pleure aussi.
Elle pousse un hurlement de détresse.
Au bout d'une heure ou plus elle est épuisée. Elle finit par s'endormir par terre. Chuck la porte dans la chambre. Il s'allonge à côté d'elle. Elle se réveille et se demande ce que fait Chuck à côté d'elle. Puis se souvient.
Elle le réveille : « Fous le camp ! »
Il la regarde et lui prend la main : « qu'est-ce qui t'es passée par la tête ? »
« Lâche-moi ! »
Elle croise les bras et dit calmement avec un sourire ironique : « J'avais besoin d'agent, les photos tombaient à pic. »
Il attrape ses épaules et la secoue : « Comment ça tu as besoin d'argent ? Je te donne 30 000 $ par mois pour les enfants. tu n'en as pas assez pour t'acheter un beefsteak ? »
« Je n'en veux pas ton fric, je te l'ai déjà dit. »
Il finit par la lâcher.
« Qu'est-ce que tu fais de l'argent alors ? »
« Cela ne te regarde pas ! »
« Sors de chez moi ! »
« Est-ce que tu te rends compte de ce que tu as fait ? »
« Et toi, tu te rends compte de ce que tu as fait à ma famille ? Ce serait toi la victime ? Ne t'inquiète pas, ça va remonter ta popularité auprès des filles en chaleur.»
« Tu te venges. C'est ça. »
Il hoche la tête et fait les cents pas les doigts sur menton. Les rouages Chuck Bass se mettent à tourner à plein régime.
Il prend un ton menaçant en la pointant du doigt en la regardant droit dans les yeux : « Tu sais qu'en un claquement de doigts, comme ça, si je le veux, tu n'as plus rien ? »
Virginia frémit et ouvre de grands yeux.
Il continue avec son ton menaçant toujours en la fixant : « Je peux te retirer la pension alimentaire des enfants qui n'est toujours pas mise en place officiellement par la justice. Etant donné que tu n'as pas d'argent, je peux récupérer les enfants car tu serais incapable de subvenir à leurs besoins. De plus, avec mes relations je peux t'empêcher de trouver du travail dans n'importe quel secteur, même en tant que femme de ménage. Tu pourras peut-être mendier.»
Elle le regarde, les larmes aux yeux : « Tu ne ferais pas ça. Tu ne pourrais pas aller jusqu'à là. » Elle se rend compte qu'elle a peut-être été un peu trop loin.
Après tout, elle non plus ne connaît pas Chuck Bass et ses mauvais coups. Elle ne sait pas qu'il est capable de tout car il est ou il était sans scrupule et impitoyable.
« Je pourrais. Ne me tente pas. »
« Si tu fais ça, je n'hésiterai pas à te tuer. »
« Parfait, de cette façon tu seras en prison à vie et les enfants seront orphelins. »
Il la pointe du doigt : « Je te le répète je te conseille vivement d'arrêter ton petit jeu. Ma patience arrive à saturation. Jusqu'à maintenant je n'ai rien dit, mais là j'en ai marre de tes petites manigances, de ton ton sarcastique ou ironique. Je te conseille vivement de faire profil bas.»
Elle réfléchit et lui avoue la peur au ventre : « Il faut que tu saches que j'aie envoyé un mail à tous les membres du Conseil d'Administration avec une photo leur demandant ton éviction pour mauvaises mœurs et nuisances pour les affaires, lors d'une réunion extraordinaire. »
« QUOI ? Mais quand, vas-tu t'arrêter? Quand a lieu cette réunion ? »
« Je ne sais pas.»
Il lève la tête, ferme les yeux et se pince les lèvres. Il n'en peut plus. Il ne pourra pas empêcher cette réunion et se vote d'avoir lieu. Il le sait.
Il agite son index vers elle :« Ça va mal finir, Virginia, ça va mal finir. »
« Mais je te promets que j'arrête de t'attaquer. C'était la dernière fois » Plaide Virginia apeurée.
Il sort.
De toute façon, elle avait prévu que c'était la dernière attaque envers Chuck. Elle avait une dernière bombe à lancer à Blair et s'en était fini de sa vengeance.
Une fois dehors, Chuck téléphone à sa secrétaire : « Gabriella, avez-vous entendu parler d'une réunion extraordinaire du C.A. »
« Oui M. Bass, elle aura lieu dans une semaine, jour pour jour. »
« Merci Gabriella »
« Je vous en prie, M. Bass. »
Il n'a plus qu'à attendre. ''Elle veut vraiment me détruire. Elle a vraiment de la chance que c'est la mère de mes enfants sinon elle serait déjà devant une bouche de métro à mendier.'' Fulmine-t-il.
Il appelle ensuite Mick son détective. « Mick, c'est Chuck Bass. Je voudrais que vous fassiez une recherche complète sur les achats et dépenses de Virginia. Elle me dit qu'elle n'a pas d'argent et pourtant je lui donne une grosse pension alimentaire pour les enfants. Cherchez auprès des bijoutiers, magasins de vêtement, etc. »
« Ce sera fait M. Bass. Donnez-moi quelques heures. »
Virginia commence à paniquer. Les menaces de Chuck commencent à faire leurs effets sur elle. Elle sait que la machine est en route et qu'elle ne peut plus rien arrêter. Elle n'a plus qu'à croiser les doigts pour que le CA ne destitue pas Chuck. Il lui a vraiment fait peur. Elle l'aime, elle est déchirée, elle est désespérée. Il ne lui reste plus que la vengeance pour garder un semblant de lien, aussi minable et sordide soit-il, avec lui.
Blair est installée sur son lit, quand son téléphone sonne. « Bonjour mère. Que me vaut l'honneur de ton appel. »
Eléonor est dans une colère noire « L'honneur de mon appel… Toi, tu n'en as pas beaucoup d'honneur quand je te vois te vautrer sur le bureau de Charles et dans sa société en plus ! »
Blair se redresse. Elle craint le pire. « Qu'est-ce que tu racontes ? »
« Ha non, jeune fille ! Ne commence pas à me mentir, j'ai la photo sous les yeux. Qu'est-ce ça veut dire ? Tu sors avec des hommes mariés, maintenant ? A peine sortie du coma tu entames une liaison avec Charles. Pourquoi tu ne t'occupes de ton fils ? »
Blair est très embarrassée : « Chuck est séparé, mère. »
« Il n'est pas divorcé ! »
« Je suis outrée par ce comportement. Est-ce que tu penses à l'image de notre Société ? Un scandale est vite arrivé. »
Blair se garde bien de lui dire que c'est fait, du moins à New York. « Comment es-tu au courant de ma relation avec Chuck ? »
« Son épouse a envoyé un mail à ton père et à moi avec photo à l'appui. »
Blair ne voudrait jamais que son père soit déçu d'elle.
Blair devient blême. ''Papa… Je vais la tuer cette salope de Virginia''
« Je veux que tu arrêtes cette relation tout de suite et que tu me rejoignes à Paris, sinon je te coupe les vivres ! Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? Je vais téléphoner à Lily. Je ne sais pas à quoi tu penses, mais c'est une humiliation pour notre nom. J'ai parlé à ton père. Il est scandalisé aussi. Il te téléphonera quand il sera revenu de son congrès. »
Blair ne sait pas quoi répondre. Elle est consternée de savoir que son père sera déçu d'elle. Néanmoins, elle n'a pas du tout l'intention de partir à Paris. Personne n'a besoin de savoir qu'elle a reçu un ultimatum de sa mère.
Dans la soirée, Chuck reçoit un appel de son détective. « M. Bass, c'est Mick. Donc votre épouse est allée chez Tiffany's non pas pour acheter des bijoux mais pour les vendre. Le vendeur m'a même précisé qu'il n'a pas pu racheter son alliance car elle était gravée. Elle fait ses achats personnels avec son propre compte au nom de Virginia Sanders. Au vu de son compte bancaire, elle ne fait pas de folie. »
« La pension alimentaire que vous lui donnée est versée sur un compte au nom de Virginia Bass. Ce qui reste à la fin du mois est divisé en deux et versé sur deux comptes bancaires. Un au nom de Mathew Bass et l'autre au nom de Jeffrey Bass. Voilà M. Bass, j'espère que cela répond à vos attentes. »
Chuck est abasourdi. : » Oui Merci Mick. Bonsoir. »
Les jours passent, le scandale de nos new yorkais est oublié et remplacé par un autre tout aussi juteux.
Virginia n'a toujours pas prévenu Lily de sa demande de divorce avec Chuck et surtout les raisons.
Elle l'appelle, elle ira La voir dans l'après-midi avec les enfants. Cela fait un petit moment qu'elle ne les a pas vus.
