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Alex raccrocha et soupira. Manuela lui manquait énormément. 8 mois qu'il ne l'avait pas revu et il commença à désespérer en se demandant s'il allait la revoir un jour. Il soupira une nouvelle fois et il sortit de son bureau. Il alla au poste de police et il entra dans celui du capitaine en lui disant:
-Salut capitaine tu voulais me voir?
-Salut commandant, lui dit-il, oui je voulais te voir concernant une affaire.
-Bon qu'est-ce qu'on a alors ? Lui demanda t'il.
Joe lui fit passer le dossier en lui disant:
-Lis le dossier. Il va te plaire.
Alex le prit et le lit. Il fit une grimace horrifiée et il dit:
-Sérieux un avocat qui a la tête...tranchée.
-Ouais on voit pas ça tous les jours hein ? Fit son ami.
-Je confirme, fit le policier.
-On commence par où ? Demanda le capitaine de police.
-Il faut déjà aller voir les avocats pour leur dire que l'un des leurs est mort, fit le jeune commandant.
-La partie que je préfère... pfffff ! Fit Joe
-Hum tu n'as pas envie de voir Marie? Lui demanda Alex.
-Si, fit le jeune brun, mais ça n'a rien à voir. Je déteste à annoncer la mort de quelqu'un à un de nos proches.
-Oui je te comprends moi c'est pareil, fit le policier, surtout si on doit l'annoncer à Marie.
-Ça va pas entre vous deux? Lui demanda le jeune capitaine de police.
-Si c'est juste qu'on se voit pas beaucoup ces derniers temps on croule sous le boulot tous les deux, fit le jeune commandant.
-Ouais ce sont des métiers difficiles, fit Joe.
-Tout comme celui de Manuela, fit Alex.
-Ta soeur? Elle est médecin non? Lui demanda son ami.
-Ouais elle est à Los Angeles en ce moment et elle a le mal du pays, fit le jeune homme.
-Ah? Elle va rentrer? Lui demanda le jeune brun.
-J'en sais rien, fit le policier, j'aimerais bien tu vois ça fait 8 mois que je ne l'ai pas vu.
-Ah oui quand même, fit le jeune capitaine de police.
-J'espère juste qu'elle pourra venir, fit le jeune commandant.
-J'espère pour toi, fit Joe.
-Ouais, fit-il.
Il regarda le ciel et il dit en soupirant:
-Je pense que d'ici deux jours on va avoir droit à une tempête ou un ouragan.
-Qu'est ce qui te fait dire ça? Lui demanda son partenaire.
-Regarde le ciel et tu comprendras, fit le commandant.
-Houla en effet, fit le jeune brun.
-On va avoir de quoi faire ce weekend, fit Alex.
-Oui je crois aussi, fit Joe.
Les deux policiers arrivèrent au tribunal et ils demandèrent à voir les avocats. Ils patientèrent et quelques minutes plus tard Maître O'Loughlin arriva. Elle fut surprise de voir les deux hommes et elle leur demanda:
-Tiens donc capitaine Flanigan et commandant O'Loughlin que puis-je faire pour vous?
-On est là pour le boulot maitre, fit Alex en lui souriant.
Marie lui sourit en retour et Joe lui dit
-On a une mauvaise nouvelle à vous annoncer.
-Qu'est-ce qui se passe? Fit la jeune avocate.
-Maître Johnson a été retrouvé mort ce matin à son domicile c'est sa femme qui l'a retrouvé, lui dit-il.
-Ho mon dieu ! Fit-elle bouleversée.
-Il a été... Oh bordel Alex dis lui ! Fit le jeune brun.
-Merci du cadeau ! Fit son ami.
Il se tourna vers la jeune femme et il lui dit:
-Écoutes euh, on l'a retrouvé...euh décapité...
-Oh mon dieu... je sens que...Commença t'elle.
A peine avait-elle dit ça qu'elle tomba dans les pommes. Alex la réceptionna dans ses bras et lui dit:
-Mon cœur !
Le jeune policier l'assit et il dit à son ami:
-Ramène moi de l'eau s'il te plaît?
-J'y vais, fit-il.
Joe alla chercher le verre d'eau et il revint avec. Alex lui fit boire à Marie en lui disant:
-Chérie ouvre les yeux.
La jeune femme se réveilla et se blottit contre lui en pleurant. Le jeune homme savait que l'avocat décédé était le meilleur ami de la jeune femme. Joe était triste pour son amie. Le jeune commandant lui dit:
-On va retrouver son assassin. Est-ce que tu sais s'il avait des ennemis?
-Euh non pas spécialement, fit-elle, je veux dire à part ses clients.
-Est-ce que vous travailliez sur un gros dossier ? Lui demanda le jeune capitaine de police.
-Euh un peu, fit-elle.
-Je suis obligé de te demander sur quel dossier tu travaille, fit Alex.
-Je sais...Fit-elle, viens je le sort.
Le jeune commandant la suivit jusqu'à son bureau et elle lui tendit une chemise. Il la prit et il vit que c'était sur un gros trafic sexuel. Il lui dit:
-C'est une piste à suivre ça. Merci beaucoup mon coeur à ce soir.
-A ce soir mon chéri, lui dit-elle.
Il l'embrassa tendrement et les deux hommes repartirent au poste de police. Pendant des heures ils regardèrent le dossier, épluchèrent les relevés de compte et au final Alex s'étira en disant:
-Si tu vois pas d'inconvénients je vais rentrer chez moi.
-Fatigué? Lui demanda le jeune brun.
-Ouais ça fait des heures qu'on étudie ce dossier, fit-il.
-Je sais, fit Alex.
-On y verra plus clair demain, fit son coéquipier.
-Ouais voilà, fit son ami.
Les deux hommes se dirent au revoir et ils partirent chacun de leurs côtés. Quand Alex rentra chez lui il alla se relaxer sous la douche et Marie arriva. Elle entendit l'eau de la douche et elle sourit. Elle monta à l'étage et elle entra dans la salle de bain. Elle se déshabilla et elle alla le rejoindre sous la douche. Il se tourna vers son épouse et il l'embrassa tendrement en lui disant:
-Bonsoir Mme O'Loughlin.
-Bonsoir Mr O'Loughlin, lui dit-elle.
-Tu te sens mieux ma chérie? Lui demanda son époux.
-Oui je vais un peu mieux mais je suis triste, lui dit-elle.
-Je sais ma chérie, fit le policier, je vais tout faire pour retrouver son assassin.
Ils s'embrassèrent une nouvelle fois et ils finirent de se laver. Au bout de 10 minutes ils sortirent de la douche et ils s'habillèrent. Une fois prêts ils descendirent à la cuisine et Alex lui dit:
-J'ai eu des nouvelles de Manuela.
-Ho elle va bien? Lui demanda la jeune femme.
-Oui mais elle a le mal du pays, fit le jeune homme.
-Ho tu lui as proposé de venir? Lui demanda sa femme.
-Oui je lui ai dit et elle m'a dit que ça prenait du temps pour qu'elle soit mutée, fit-il.
-Je vois, fit-elle.
-8 mois qu'on l'a pas vu cette petite chieuse, fit Alex tristement.
-Oui c'est vrai, fit son épouse.
-Elle me manque terriblement, fit-il, on a toujours veillé l'un sur l'autre.
Marie prit la main de son époux dans la sienne et la serra en lui disant:
-Tu vas la revoir, mon cœur ne t'inquiète pas et s'il faut, je ferais tout mon possible pour la faire muter ici.
-Merci beaucoup, ma chérie, lui dit-il.
-De rien, mon amour, lui dit-elle.
Elle le prit dans ses bras et le serra contre elle. Ils restèrent enlacés un petit moment et il se défit de son étreinte. Elle lui demanda :
-Ça va mieux mon amour ?
-Oui, lui dit-il, hum, tu veux boire quelque chose ?
-Oui pourquoi pas ? Lui dit-elle.
-Qu'est-ce que tu veux ma chérie ? Lui demanda-t'il, bière? Jus de fruits? Vin blanc?
-Vin Blanc c'est parfait, lui dit-elle.
Elle s'installa sur un tabouret haut et elle regarda son époux sortir les verres et le vin blanc. Qu'est-ce qu'elle pouvait l'aimer. Alex était un bel homme de 38 ans. Il était brun aux yeux bleus et mesurait 1m85. Il aimait cuisiner et le surf. Marie était une belle jeune femme de 35 ans. Elle était brune aux yeux bleus et mesurait 1m50. La jeune femme aimait beaucoup jardiner et la cuisine elle la laissait à son homme. Les deux jeunes époux s'étaient rencontrés i ans lors d'une soirée caritative organisée par le gouverneur et depuis ils ne s'étaient plus quittés. Ils s'étaient mariés un peu avant que Manuela reparte à Los Angeles et malheureusement pour eux Joe, le meilleur ami d'Alex n'avait pas pu se libérer pour leur mariage car il avait des soucis familiaux à régler. Joe était un bel homme de 38 ans. Il était brun aux yeux verts et mesurait 1m90. Il aimait les sensations fortes, il aimait cuisiner et c'était un homme passionné quand il était amoureux. Quant à Manuela c'était une jolie jeune femme de 33 ans. Elle était brune aux yeux bleus et mesurait 1m50 aussi. La jeune femme aimait beaucoup le surf et tout comme son frère aîné elle adorait cuisiner. Alex posa les verres sur la table du bar et il servit la boisson fraîche. Il dit à sa femme:
-Enfin bref j'espère que Manuela viendra. Tu as vu le ciel ?
-Oui j'ai vu, fit-elle.
-Ça m'étonnerait pas qu'on échappe à un ouragan, fit le policier.
-Ouais c'est clair, fit sa femme.
-On risque d'être réquisitionné je pense, fit le jeune commandant.
-Y a des chances oui, fit la jeune avocate, j'espère que ça ira.
-Oui moi aussi, fit-il en soupirant.
Il prépara une salade qu'il accompagna en dessert de mousses au chocolat et ils mangèrent. Ils parlèrent de Mark Johnson, le jeune avocat sauvagement assassiné. Marie lui dit:
-J'ai du mal à croire que Mark soit mort. C'était quelqu'un de gentil et de respectueux.
-Je suis désolé pour toi, fit son époux.
-Merci chéri, fit-elle, vous avez trouvé quelque chose Joe et toi ?
-Non pas encore, lui dit-il.
-Vous allez trouver, fit la jeune femme.
-Merci mon coeur, fit le policier.
Ils se sourirent et ils finirent de manger. Ils débarrassèrent le couvert et mirent tout au lave-vaisselle. Ils s'installèrent devant la télé et voyant que ce qu'ils regardaient ne les emballait pas ils allèrent dans leur chambre. Alex regarda son épouse avec amour. Il posa ses lèvres sur celles de la jeune femme et il l'embrassa fiévreusement. Leurs langues se cherchèrent et se trouvèrent pour danser un ballet sensuel. Ils interrompirent leur baiser par manque de souffle et ils se sourirent. Le policier l'allongea doucement dans le lit et il commença à la déshabiller. Tout d'abord il lui enleva son tee-shirt puis avec des gestes tendres il lui retira sa jupe. Il lui enleva le reste et il se déshabilla à son tour. Il se mit sous la couette et il l'embrassa. Elle se mit au dessus de lui et caressa le torse en lui arrachant un gémissement de plaisir. Elle lui dit:
-J'ai envie d'abuser du corps de mon mari.
-Perverse va ! Fit-il avant de s'emparer à nouveau des lèvres de son épouse.
Il l'embrassa fougueusement et il l'emmena dans les limbes du plaisir. Après la fusion de leurs corps il roula sur le côté, se drapant contre Marie. Sa femme se retourna dans ses bras et envoya à son homme un lumineux sourire. Alex lui fit avec un sourire tendre:
-Salut.
-Mmh ...Fit-elle.
-Toujours avec moi? Lui demanda t'il en la caressant.
Elle acquiesça vaguement et elle vint se lover contre son torse musclé, une oreille posée sur le cœur. Il déposa un baiser sur ses cheveux et ses mains vinrent se balader sur son dos et sa nuque. Ils profitèrent de la présence de l'autre, et Marie releva la tête pour réclamer un langoureux baiser à son amant. Lorsqu'ils se séparèrent Alex lui dit:
-Je t'aime mon amour.
-Moi aussi je t'aime chéri, fit-elle.
Ils échangèrent un sourire et ils restèrent blottis dans les bras l'un de l'autre. Ils s'endormirent en ignorant qu'une nouvelle allait les chambouler.
