PDV Externe

Après la découverte du corps sans vie de Mark Jonhson Alex et Joe travaillèrent non-stop sur le dossier de Ricardo Lopez, puissant trafiquant sexuel et ils reçurent des informations supplémentaires qui confirmaient qu'il était à la tête de ce trafic. De nombreuses adolescentes de 16 ans disparaissaient sans laisser de trace et les deux policiers étaient à cran car ils étaient sur du lourd. Ce jour-là de gros nuages noirs obscurcissaient le ciel d'Hawaï et le vent s'était levé. Quand il vit ce qui se présageait Alex leva la tête et soupira. Il ferma tout comme il faut chez lui et il appela son ami. Il soupira une nouvelle fois car il était tombé sur le répondeur. Il laissa un message:

-Joe ! Bordel t'es où? Rappelle-moi quand tu auras mon message !

Il raccrocha et râla:

-Mais où est ce qu'il est encore cet abruti il y a un ouragan qui approche et Mr se fait la belle.

Marie qui travaillait ce jour là chez eux lui dit:

-T'en fais pas tu vas le retrouver.
-Ouais j'espère il est lourd des fois, fit son époux.
-Courage, lui dit-elle.
-Oui merci ma chérie, fit le policier, j'espère tout simplement qu'il ne se balade pas dehors alors que le mauvais temps arrive.
-T'inquiète pas il est pas si fou, fit la jeune avocate.

Le jeune commandant ne dit rien et il se mit devant la baie vitrée. De son côté Joe voulait faire une surprise à Nancy. Il voulait lui concocter un bon petit repas. Il se dépêcha de faire 3 ou 4 petites courses et il rentra chez lui. Quand il arriva devant son appartement il vit toutes ses affaires dehors? Mais qu'est-ce que c'était ce bordel encore? Mais qu'est-ce que c'était ce bordel encore? Tout à coup, l'atmosphère devint lourde. De gros nuages noirs assombrirent le ciel. L'air se chargea d'électricité. Subitement, une lumière flamboyante zébra le ciel suivi d'un grondement. Un éclair. Ce changement si soudain n'annonçait rien de bon. Un ouragan était aux portes d'Honolulu et risquait de n'épargner personne sur sa route. Le jeune policier frissonna et il rentra à l'intérieur. Il vit Nancy assise qui lisait un livre et il lui demanda:

-C'est quoi ce bordel? Pourquoi mes affaires sont dehors?

Elle leva son nez du livre et elle lui dit d'une voix froide:

-Parce que tu déménage mon cher. Tu dégage d'ici !

-Mais qu'est-ce qui te prend ? Lui demanda t'il sans comprendre.

-Il me prend que j'en ai marre de voir ta gueule, fit-elle, tu es dégoûtant avec tes sentiments.

-Quoi mais? Fit Joe tout retourné.

-Moi ce que je veux c'est un mec qui n'ait pas de guimauve moi je veux un mec qui veut ce qu'il veut, fit-elle sans se rendre compte qu'elle lui faisait mal, qu'il soit un bon coup et qu'il ne soit pas un gros nulard au pieux.

-Mais je...Commença t'il.

-Écoute tu ne peux m'offrir ce que je veux même l'autre jour quand j'ai voulu aller dans un club échangiste tu as été incapable d'assurer, lui dit Nancy.

-Mais enfin ! Tu te rends compte que tu veux qu'on couche avec d'autres ! Fit-il à présent remonté.

-Oui et c'est ce que j'aime, fit la jeune blonde, je veux pas te vexer mais des fois je simulais.

-En plus ! Fit-il encore plus énervé, nan mais c'est bon t'as raison je me casse !

-Oui et l'appart je le garde et tout ce que tu m'as acheté avec tu as été sympa de me sortir de la galère mais il est temps que tu dégage je veux pas d'un toutou comme toi ! Fit-elle.

Joe partit en claquant la porte. Dehors le vent se déchainait et l'orage était vraiment violent mais le jeune policier n'en avait cure. Il partit s'acheter 2 bouteilles de whisky et il alla à sandy-beach. Il descendit de voiture avec les bouteilles et il s'assit sur un rocher. le vent grossissait violemment mais il s'en foutait royalement. A l'instant même il voulait mourir car il en avait marre de se faire rejeter comme un malpropre et ce nouveau rejet lui fit encore plus de mal. Il avait un jour trouvé Nancy dans la rue mourant de faim et de froid et généreux comme il était il l'avait recueilli chez lui. Il l'avait nourri et il lui avait acheté des vêtements. Et petit à petit ils s'étaient rapprochés et entamé une belle histoire d'amour? En fait c'est ce qu'il croyait. Il ouvrit une bouteille et la vida d'un seul coup. Il fit pareil avec les deux autres et il se leva. Il s'approcha du bord et il s'apprêta à sauter. Pendant ce temps là Manuela dont l'avion avait atterri une heure plus tôt , avait loué une voiture et avait quittée l'aéroport. Elle roulait tranquillement quand le temps changea brusquement. Elle avança encore plus prudemment et alors qu'elle arrivait à Sandy Beach elle vit quelque chose qui l'interpella. Elle vit un homme qui s'apprêtait à sauter. Elle dit:

-Non mais sérieux qu'est-ce qu'il fout ce con?

Elle descendit de la voiture et elle alla voir ce qui se passait. Malheureusement pour elle il sauta et elle dit:

-Putain mais c'est pas vrai.

Voyant qu'il avait du mal à nager elle prit son courage à deux mains et elle sauta à son tour. Elle le ramena au rivage et lui fit du bouche à bouche. Il se réveilla mais il ne l'aperçut que quelques instants. Au même moment des vagues d'une hauteur de 1, 82 m s'élevèrent brusquement sur toutes les plages d'Honolulu. Manuela se sentait prise au piège. Elle faisait tout son possible pour s'en sortir. Sa dernière heure venait d'arriver C'est alors qu'une d'elle l'engloutit et la propulsa contre un rocher. Trop épuisée pour résister elle sombra dans l'inconscience...Le jeune brun se réveilla et il vit un corps sur la plage où il se trouvait. Il se leva et il dit:

-Oh punaise hic ça tangue hic...

Le capitaine complètement bourré s'approcha du corps et il dit:

-C'est...hic...quoi...hic... ça...hic houlà hic... Ça souffle hic.

Il tanguait dangereusement. Il retourna le corps et il dit:

-Hey...hic... madame...hic réveillez-vous hic...

Il appela les secours et une voix lui répondit:

-Allo?
-'llo il...hic...y a... je... j'ai trouvé...un... corps...à Sandy Beach, fit-il.

-Ok très bien Mr on arrive restez là, fit la voix.
-D'ac...Hic...D'accord, fit le jeune brun.

Il raccrocha et il attendit. 15 minutes plus tard les secours arrivèrent et ils prirent la jeune femme en charge. Ils la mirent sur un brancard et la montèrent dans le camion. Joe monta lui aussi et ils partirent à l'hôpital. Ils arrivèrent au bout de 15 minutes et les médecins s'occupèrent d'elle aussitôt. Il voulut rentrer dans le centre hospitalier et bien sûr les infirmières ne le laissèrent pas. Il s'assit sur le trottoir et il dit:

-Je sens que je vais vomir.

A peine avait-il dit ces mots qu'il vomit. La pluie qui s'était mit à tomber nettoya ce qu'il venait de faire et l'orage grondait toujours aussi violemment. Les rafales de vents s'étaient encore plus renforcées et l'on pouvait voir des objets se faire emporter par les violentes bourrasques. Alex qui était inquiet pour son ami avait fait tracer son portable. Et quand il vit où il était il s'exclama:

-Mais qu'est-ce qu'il fout ce crétin à l'hôpital?

Il partit le chercher tout en râlant. Il dit:

-Mais qu'est-ce qui m'a foutu un partenaire pareil?

Il arriva et vit Joe allongé sur le trottoir. Il souffla et après s'être garé il alla le récupérer. Il le souleva et il lui dit:

-Putain mais tu as foutu quoi encore ? On est en pleine tempête mon vieux.

Ledit Joe ne répondit pas parce qu'il s'était endormi. Alex le traina jusqu'à la voiture et l'allongea sur la banquette arrière. Il se remit au volant et démarra. Le jeune brun ronfla et le policier dit :

-Putain le con !

Il le ramena chez lui et il le traina jusqu'à la salle de bain. Il le met sous la douche et il le mit sous le jet d'eau. Marie qui avait vu passer son mari trainant leur meilleur ami se mit à rire. Elle alla le rejoindre et elle lui demanda:

-Qu'est-ce tu fais?

-Je dessoule l'abruti qui me sert de coéquipier ! Fit le jeune policier.

-Rho mais qu'est-ce qu'il a encore fait ce gugusse? Lui demanda t'elle.

-J'en sais rien mais il est rond comme une queue de pelle, fit-il.

Au même leur ami se mit à gémir:

-Laissez-moi je veux mourir.

-Arrêtes tes conneries ! Fit Alex.

Le jeune commandant de police le repoussa sous la douche mais le jeune brun continua à pleurer. Le jeune couple le mit au lit il se rendormit en ronflant. Au même moment alors qu'ils descendaient à la cuisine l'électricité se coupa et ils furent dans le noir. Alex dit:

-Et merde ! Manquait plus que ça.

Marie vint se blottir dans ses bras en tremblant et il lui dit:

-Ça va aller mon amour. Je suis là.

Il soupira et à l'aide de son portable il éclaira la pièce. Il alla vers un placard et il attrapa des bougies. Ils allèrent dans la cuisine et la jeune avocate attrapa des allumettes. Elle alluma les bougies et elle soupira. Son époux lui dit:

-On va couper nos portables pour économiser nos batteries.

-D'accord, fit-elle.

Ils éteignirent leurs portables et au même moment un craquement sinistre se fit entendre. Marie poussa un cri terrifiant et elle alla se réfugier dans les bras de son mari en tremblant. Dehors le vent soufflait violemment et dévastait tout sur son passage. Les volets claquaient et un éclair illumina la pénombre. Le tonnerre éclata dans un bruit assourdissant. Le policier lâcha:

-Bordel ! Celui-là n'était pas loin.

-Quand est-ce que ça va s'arrêter? Fit sa femme en gémissant.

-Je ne sais pas mon amour, fit-il lui aussi paniqué.

Ils allèrent au salon avec les bougies et ils se blottirent dans les bras l'un de l'autre. La jeune avocate soupira et laissa échapper des larmes. Elle n'avait jamais eu aussi peur de sa vie. Là-haut leur ami Joe dormait sans se douter de la catastrophe qui se produisait. Alex soupira en ignorant qu'un appel allait le chambouler.