Auteure: Elfelmira

Genre: Mystère, Amitié, Famille

Résumé: Fin de la deuxième année, Ginny a été enlevée dans la Chambre des Secrets. Lockhart, Ron et Harry partent à sa recherche. Or le professeur, afin de s'accaparer toute la gloire, brise les baguettes des deux amis et les emprisonne dans la Chambre. Se retrouvant au centre d'un complot, ils vont devoir apprendre à survivre, seuls ou presque. Ils vont apprendre à voir au-delà des apparences et de la Magie elle-même... L'année du Serpentaire arrive...

Bashing: Dumby, Hermione, les Weasley (on les aime ceux-là) sauf les jumeaux, pour eux je pourrais jamais y arriver... Alors je sais, je fais pas mal de bashing sur ces personnes tout simplement parce que je ne suis pas très fan d'eux. Il y a une exception pour Hermione, j'adore ce personnage mais je trouve que le nombre de bashing concernant Hermione sont peu nombreux et que Ron s'en prend toujours plein la gueule. Alors j'inverse, Ron sera un gentil et si ça ne vous plaît pas…bah…pas grave !

Attention: Les événements de la première et deuxième année (sauf la fin) correspondent aux livres ou films. Les passés d'Harry et Ron seront modifiés à ma façon, donc pas de cris. Il est possible qu'il y ait de l'humour sarcastique comme je l'aime. Et enfin, pour les couples, je ne sais pas encore. Mais ce qui est sûr c'est que c'est un slash. On verra. Risque de spoil mais bon, comme tout le monde connaît Harry Potter, on s'en fou un peu…

Couple : BZ/HP, je ne sais pas encore pour Ron, j'hésite pour un RW/DM ou un RW/DG, ça reste à voir. En vrai, maintenant je sais ce que je vais faire mais je vais pas vous le dire héhéhé !

Alors, petite information supplémentaire, je remercie ma Beta, Cuicuit, pour m'avoir corrigée et relue. Pour l'instant pub, je vous invite à aller lire ce qu'elle a écrit sur wattpad, c'est magnifique !

Ni Harry Potter (le livre et le film) ni les personnages ne m'appartiennent, ils sont à JKR. Voilà voilà.

« Parole »

« Fourchelangue »

« Langage des animaux »

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Partie 2 :

Chapitre 15 :

Le Ragnarök

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Un petit piaillement de rouge-gorge réveilla Ron. Il ouvrit un œil, regarda par sa fenêtre ouverte, vit un soleil scintillant annonçant une énième journée de canicule, puis il referma son œil. Il gémit et se maudit. Il aurait dû rabattre les volets hier soir, maintenant la lumière du soleil inondait sa chambre et il pouvait entendre toute la vie extérieure qui s'en donnait à cœur joie. La seule chose que le rouquin voulait faire, c'était de finir sa grasse matinée. La veille, il s'était entraîné dur avec Harry, le laissant courbaturé et épuisé. Mais qu'importait son état final, vu qu'il avait gagné ! Oui, sa fierté semblait puérile, mais il profitait pleinement des petits bonheurs s'offrant à lui. Avec un mouvement de sa main, les rideaux se fermèrent. Puis, il enfonça sa tête dans son oreiller, soupirant allégrement de bonheur.

Son repos fut de courte durée : seulement une dizaine de minutes après son dur réveil, une explosion fit trembler l'ensemble du manoir des Griffons Dorés. Immédiatement sur ses gardes, Ron sauta de son lit, ses sens en alerte. Il chercha une quelconque menace avec sa magie. Des vagues invisibles s'échappèrent de son corps à la recherche de la personne, l'intrus, à l'origine de ce bruit. Rien. Il fronça des sourcils, inquiet. Qu'est-ce que cela voulait dire ?

« Rooooooooonnnnnnnn ! » Couina Solange qui trottait furieusement vers lui.

Le rouquin s'accroupit et tendit sa main pour que sa souris saute dessus. Ron cligna des yeux à l'état dans laquelle se trouvait Solange. Il se pinça les lèvres, retenant un rire, pour éviter de la vexer. Ce fut peine perdue. Au lieu d'être grise, elle était maintenant verte. Comme une certaine comptine. Vraiment très ridicule. Elle lui mordilla son pouce quand elle remarqua ses lèvres recourbées.

« Que s'est-il passé ? Quel était ce bruit ? » Demanda finalement le rouquin après avoir repris un minimum de sérieux.

« Harry ! » Cingla-t-elle, furieuse. « Il a décidé de se mettre à la peinture ! »

Ron haussa un sourcil, seul signe de sa surprise. Des fois son petit frère avait des idées saugrenues. Comment dessiner quand on était aveugle ? Même avec sa 'lecture' des auras cela ne servirait pas à grand-chose. Mais bon, si cela lui faisait plaisir, il ne dirait rien. Par contre...

« Quel est le rapport avec l'explosion de tout à l'heure ? Et de ta couleur ? »

« Sa peinture était immonde ! A en devenir malade ! J'ai décidé de prendre les choses en main. Le devoir m'appelait : je devais faire disparaître la peinture. Il m'a 'vue' et m'a balancée dans sa peinture verte ! » Solange parlait avec frénésie, en sautillant dans sa main y laissant des traces de peinture verte. « J'ai voulu me venger. »

« ...et il t'a une fois de plus 'vue', c'est ça ? » Tenta Ron complètement désabusé.

« Totalement. Et il a pris un tube de peinture pour recommencer à m'en asperger mais j'ai évité et la peinture est tombée sur un autre échantillon de peinture. »

« Ne me dit pas que... »

« Si ! » Solange planta ses petites griffes dans son doigt. « Au contact des deux peintures, le mélange a fait BOUM ! »

Ron resta ébahi pendant un instant. Depuis quand la peinture était une bombe à retardement ? Par Médée, qu'avait bien pu faire Harry pour en arriver à ce résultat ? Une brève douleur s'insinua dans sa tête. Il était beaucoup trop tôt pour ce type de casse-tête...

OoO

Assis dans un salon redécoré avec de multiples couleurs selon le gré de l'explosion de ce matin, Ron lisait un magazine sur l'aire Meiji, au Japon, tout en sirotant un café sans goût. Voilà ce qui lui manquait le plus depuis le rituel : son absence de goût. On pourrait croire que la perte du sens du goût n'avait rien de bien grave, pourtant cela l'était. Durant les premiers mois, il avait refusé de se nourrir, perdant un poids considérable. Il ne supportait pas de ne rien sentir alors qu'il adorait manger. Harry l'avait longuement sermonné. Depuis, Ron ne mangeait que ce qui était nécessaire pour vivre, sans jamais prendre plus. En même temps, qui prendrait plus de nourriture s'il y avait un vide dans la bouche ? Il n'était pas taré au point de se torturer lui-même. Il n'était même plus capable de savoir si la nourriture était froide, chaude ou juste complètement immangeable au point de vomir d'intoxication alimentaire plus tard ou encore de se brûler sans s'en rendre compte. Son petit frère se retrouvait obligé de vérifier à chaque fois, il avait l'impression de se faire materner. La seule fois qu'il s'autorisait à prendre une boisson supplémentaire était le matin, à son réveil. Il n'était absolument pas du matin, restant de mauvaise humeur jusqu'à ce qu'il ait dans le sang sa dose de caféine. Évidemment, Harry s'assurait que son café ne soit pas trop chaud.

Ron leva brièvement les yeux de son magazine pour les poser sur la Gazette des Sorciers, déchiré et abandonnée sur le sol, à raison. Le gros titre parlait littéralement de Lockhart et de son nouveau best-seller, Comment tuer un Basilic en trois leçons. Et cela horripilait Ron, comme Harry (puisque c'était lui qui avait détruit le journal), de voir ce...type prendre tout et de ne pas se faire punir pour ses actes. Il insultait Salazar rien qu'en disant qu'il avait tuer le Basilic. Comment pouvait-il tuer un être immortel ? Grognant en se mordant les lèvres, le rouquin fusilla la photo de l'homme dans l'espoir qu'il meurt. Leur ancien professeur et tueur figurait en haut de leur liste noire, juste après Dumbledore. Ron claqua des doigts, enflammant le journal, ne laissant plus que des cendres puis il décida de se calmer en se replongeant dans son magazine historique passionnant.

« Ron ? » la voix de son petit frère le ramena à la réalité, hors de son génialissime magazine.

Il observa son frère se tortiller, jouant avec ses doigts, ses yeux émeraude irréels fixés sur lui. A ses côtés se trouvait l'immonde 'chef d'œuvre' de sa création. Ron renifla et grimaça devant le terrible résultat. C'était si...horrible, qu'il n'en trouvait pas les mots pour le décrire. Il ignorait ce qui avait pris Harry, surtout en étant aveugle, mais il s'assurerait que plus jamais il ne touche à un feutre de sa vie ! Et il mit dans sa liste mentale qu'il ferait disparaître la peinture pour éviter qu'il n'ait trop de cauchemars. Il ne pouvait qu'approuver le choix de Solange d'avoir voulu 'prendre les choses en charge'. Celle-ci boudait d'ailleurs sur son épaule, toujours verte, car selon Harry, elle ne pouvait s'effacer que deux jours après. Cela signifiait qu'ils allaient vivre dans un salon multicolore pendant deux jours. Même si Ron commençait à apprécier cette saveur de visuel. Il ne dirait pas non à garder le salon tel quel, cela donnait une touche d'originalité et de modernité. Il ne pouvait s'empêcher d'imaginer avec humour ce que penserait Godric s'il voyait l'état de son cher manoir.

« Je suis désolé...je ne voulais pas faire une explosion, ni te réveiller... » Continua Harry en posant une main sur ses tubes de peinture.

« C'est pas grave... » Soupira Ron en posant sa tasse désormais vide de café. « Juste, la prochaine évite de créer ta propre peinture et achète-la comme tout le monde, c'est plus sûr. »

Face à cette remarque, Harry rougit de honte et il passa sa main droite, brûlée nerveuse dans ses longs cheveux. Ron rit intérieurement. La première chose qu'il avait demandée à Harry quand il était descendu était : par quel moyen indescriptible de la peinture avait-elle pu faire 'boum' ? La réponse avait été assez amusante, en réalité. Le petit brun s'ennuyait et avait porté son attention sur la fabrication de peinture maison pour dessiner. Hélas, c'était sans compter le néant absolu de talent en potion qu'il possédait (en il devait préciser qu'il était également un cataclysme en potion, pire qu'Harry) en plus d'ajouter son léger problème d'acuité visuel. Et le résultat en devint explosif. Ignorant les effets chimiques de ses produits, il avait placé du sodium dans l'une de ses peintures. Or il n'en avait plus pour fabriquer plus de quatre tubes. Alors il décida de passer à de l'aquarelle. Et évidemment quand, il jeta sa peinture verte, faite avec du sodium, elle finit sa trajectoire dans sa peinture rouge, contenant de l'eau. Résultat fulgurant : boum ! Et toutes les couleurs des peintures finirent leur course sur les murs et les meubles donnant un effet d'art contemporain.

« Tu me promets, Harry ? Plus jamais de fabrication artisanale, laisse tout cela à Curly. »

Son petit frère ne fit que soupirer, résigné, mais il promit tout de même. Il laissa ses tubes de peinture sur la table avant de sortir du salon, pour rejoindre Sa'ha et Oh'ta qui attendaient avec impatience sur la terrasse. Ron entendit distraitement alors qu'il reprenait son magazine le prince vipère siffler qu'il était en permission et qu'il venait ici en week-end. Dès fois, le rouquin avait vraiment l'impression que le manoir des Griffons Dorés se transformait en colonie de vacances.

« Faites qu'il tienne sa parole et qu'on ne revoit plus JAMAIS ces choses » Feula presque Solange ce qui fit ricaner Ron.

Il passa un doigt réconfortant et de soutien sur le poil maintenant vert de son amie avant de reporter son attention sur l'article sur les causes de la fin de l'ère Meiji.

« Qu'est-ce qui est prévu aujourd'hui ? » S'enquit Solange en pointant son museau vers son visage.

« Nous avons rendez-vous cet après-midi avec le directeur Ragnarök. Nous devons ajuster quelques points importants pour nos plans. » Expliqua Ron sans lever les yeux de son article avant de préciser : « En fait, nous devons surtout préparer notre rencontre avec notre cousin lointain, Lord Thomas Gaunt. »

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Assis dans le grand bureau doré de Ragnarök, les deux frères attendaient patiemment le directeur. Celui-ci avait eu une obligation d'urgence au sein du Conseil de son peuple. Ron se félicita d'avoir pensé à prendre son nouveau manga écrit en japonais, One Piece (dont le premier tome venait juste de sortir), avec lui pour passer le temps. Plongé dans sa lecture, il n'accorda pas d'attention aux en-cas posés sur le bureau en chêne. Néanmoins, il leva la tête vers Harry quand il l'entendit soupirer pour une énième fois. Ron l'observa. Le petit brun soutenait sa tête sur son bras accoudé au fauteuil et semblait rêveur. Encore un comportement étrange à noter. Depuis une petite semaine, Harry était souvent dans ses pensées ou décidait simplement de faire quelque chose qu'il ne ferait jamais en temps général, comme la peinture.

« Tu t'ennuies tellement que ça ? » Demanda finalement Ron.

Harry secoua la tête, niant silencieusement, les yeux dans le vague.

« Qu'y a-t-il, dans ce cas ? » Continua-t-il en posant son manga sur ses genoux.

« Rien de spécial. »

« Harry...n'essaye pas de m'embrouiller, je te connais. Tu n'as pas ton comportement normal depuis la semaine dernière. Tu as découvert quelque chose ? Ou il t'est arrivé quelque chose ? » Soudainement, Ron devint menaçant, promettant mille souffrances si quelque chose avait touché à son petit frère.

« Rien de tout ça, calme-toi. » Soupira Harry en passant une mèche rebelle derrière son oreille. « C'est à propos de la semaine dernière quand on était sur le Chemin de Traverse... »

Ron sentit son corps s'apaiser. Tout allait bien, ce n'était rien de grave.

« Une aura étrange m'a attiré... » Poursuivit Harry, songeur. « Je ne saurais la décrire, elle était brillante, profonde, puissante. Elle appartenait à un homme, je le sais. Comment ? » Harry enchaîna présumant la question de Ron. « Instinct. Je pensais quand même en parler avec Sally quand je le reverrai. Enfin bon, cette aura m'a hypnotisé et je ne peux m'empêcher d'y penser, elle ne veut pas quitter mon esprit. Je ne pourrais pas te dire précisément ce que je ressens, mais je dirais que je veux revoir cette personne avec une telle aura. Elle m'intrigue. »

Son sang se glaça soudainement dans ses veines. Finalement c'était pire qu'il ne l'aurait imaginé. Il sentit son feu intérieur se rebeller, voulant exploser, sortir de son emprise. La pièce gagna quelques degrés mais il se força à se calmer, ne voulant pas inquiéter son frère. Il brûlera cet inconnu, il le promit. Quelqu'un avait attiré l'attention de son petit frère. Puis il se rappela de ce moment. Il avait vu Harry se retourner brusquement et il avait suivi son 'regard', surpris. Ron avait aperçu la terrasse du glacier et y avait reconnu Draco Malfoy accompagné de trois de ses amis, une fille et deux garçons, dont il ne souvenait pas. Mais celui qui avait capté son attention était l'adolescent métis. Le jeune noble fixait son frère avec intensité, passion avec une pointe de luxure qu'il n'avait pas du tout appréciée. Ron l'avait alors fusillé visuellement. Si un regard pouvait tuer, ce métis serait mort depuis longtemps. Personne n'avait le droit de regarder Harry comme cela.

Oui, il savait, il était parfois un peu trop protecteur mais son frère pouvait être tellement innocent par occasion. N'ayant jamais connu un amour autre que fraternel et n'ayant jamais eu la possibilité de recevoir un apprentissage sur 'qu'est-ce que l'amour en général' dans son enfance, Harry ne comprenait rien en termes d'amour. Dans tous les cas, Ron ne laisserait pas cet adolescent poser un doigt sur un cheveux de son frère sous peine de le perdre, cramé. De toute façon, il ne s'assurerait qu'aucun des deux ne se croisent dans l'avenir. Quelle était la probabilité qu'ils se recroisent dans un pays comptant une telle concentration d'habitants ? Il oublia volontairement le fait que ce garçon devait appartenir au parti traditionaliste, que la population sorcière était peu nombreuse et que tous les sorciers Anglais se connaissaient plus ou moins de nom.

« J'aimerai bien le revoir... » Soupira rêveusement Harry.

« Certainement pas. » Grogna tout bas le rouquin, de mauvaise humeur.

« Mmh ? Tu disais ? » Harry releva sa tête pour le fixer de ses yeux irréels le rendant presque mal à l'aise malgré l'habitude.

« Rien, rien... »

Ils ne purent continuer leur conversation, heureusement pour Ron qui aurait sûrement fini par laisser sa colère l'envahir : la porte du bureau s'ouvrit en grand. Le Gobelin qui en sortit s'avança avec majesté, un air supérieur et noble collé sur ses traits ridés, le rendant dangereux en apparence. Si Ron avait été un Sorcier lambda, il aurait sûrement fait un scandale. Mais il comprenait très bien pourquoi ce Gobelin prenait cet air. Contrairement aux autres membres de son peuple, il était grand, dépassant ses semblables d'une bonne tête. Cependant, le plus important était qu'il commandait tout le réseau économique, il était le directeur de toutes les branches mondiales de Gringotts, lui donnant un poids politique supérieur à celui de son propre souverain.

Ragnarök alla s'installer face à eux sans cérémonie. Il ne fit qu'un rictus appréciateur, dévoilant ses dents blanches pointues, devant la patience des deux Sorciers. Il déposa ses précieux documents devant lui, laissant ses longs doigts griffus et courbés les caresser. Ron haussa un sourcil, peu impressionné par la fausse marque d'intimidation. Il ne fit qu'un sourire en retour, Harry se fichant complètement de ce qui venait de se passer.

« Ravi de revoir mes chers...collaborateurs. » Commença tranquillement Ragnarök en passant sa langue sur ses lèvres.

« Il en va de même, directeur. » Ron hocha la tête en guise d'accueil.

Après les salutations d'usage, ils passèrent à la raison de leur venue.

« Vous avez demandé à me voir ? »

« La semaine dernière, vous nous avez parlé d'un certain cousin, Lord Gaunt... » Harry alla droit au but. « Nous avons besoin de quelques informations supplémentaires, autres que nous pouvons trouver dans le journal. »

« De quelles informations disposez-vous pour le moment ? »

« Le nécessaire, rien de plus. » Assura le petit brun en apportant sa tasse à ses lèvres.

« Nous savons qu'il est américain venant d'une branche secondaire de la famille Gaunt. » Continua Ron, le ton plat, songeant à Baal et Gailhart Gaunt. « Or, étant le seul survivant de cette famille, il a décidé de revenir sur la terre de ses ancêtres pour prendre le titre de Lord. Il est rapidement devenu le leader du parti traditionaliste, gagnant la confiance de tous les membres. Il cherche à défendre les droits des familles dites 'noires' et de certaines Créatures Magiques. Il est un fervent opposant de Dumbledore mais comme il est apprécié par le ministre, ce dernier ne peut pas l'attaquer publiquement. »

« Effectivement, vous êtes plutôt bien informés. Que voulez-vous savoir de plus ? »

« Quelque chose ne tient pas, cher directeur. » Susurra Harry, la voix basse. « En devenant Lord Slytherin, j'ai accès à tout l'Arbre Généalogique de tous les Sorciers apparentés à ma famille, il y en a un sacré nombre si je puis me permettre. Cependant, il n'existe aucun Thomas Carius Gaunt. Oh, il y a bien une branche américaine Gaunt, mais ils ont été envoyés en Europe durant la Seconde Guerre Mondiale. Il n'y a pas eu de survivants. Ce Thomas Gaunt a juste 'poppé', il y a quatre ans. Comment cela peut-il être possible ? »

« C'est là que nous avons eu une idée... » Poursuivit le rouquin, répondant à la question précédente. « Vous avez réussi dans un temps extrêmement rapide à nous procurer une nouvelle identité. Lord Gaunt n'a-t-il pas aussi reçu une nouvelle identité de votre part ? »

Ragnarök soupira avant de sourire, appréciateur du raisonnement des deux frères.

« Qu'attendez-vous de moi, mes très chers Lords ? » S'enquit malicieusement le directeur.

« Juste quelques précisions, rien de plus. » Enchaîna Ron amusé par le comportement joueur de leur interlocuteur.

« Je suis directeur d'une banque, le secret de mes clients est primordial. » Rétorqua le Gobelin en passant sa main dans ses cheveux blanc neige.

« Je suis Lord Slytherin, supérieur hiérarchiquement à Lord Gaunt et suzerain de cette même famille. Je suis parfaitement habilité à revendiquer des informations sur un membre de ma famille sans contredire les règles sacrées de Gringotts. » Fit sournoisement Harry, accentuant sur le son 's', rendant son discours envoûtant. « Ne vous inquiétez pas, directeur Ragnarök, je ne suis pas venu réclamer des informations sans rien donner en contrepartie. » Il sortit de sa poche un petit paquet entouré d'un tissu brun.

Suivant le paquet des yeux, Ron sourit amusé par le jeu de son frère mais aussi fier. Certaines fois, il provoquait chez lui un sentiment d'ébahissement. Harry pouvait passer d'un caractère de chaton adorable et timide à un serpent sournois et agaçant. Dans ces moments, Ron se demandait si Harry n'avait pas une double personnalité. Évidemment quand il lui en avait parlé, son petit frère avait assuré que non, il n'en avait qu'une, mais il adaptait son caractère à la situation. Habitude prise de ses dix années de vie horrible chez certaines personnes dont il tairait le nom. D'ailleurs, en y pensant, ils devaient leur rendre visite les prochains jours. Pour l'anniversaire d'Harry, peut-être ? Cela serait divertissant, amusant et terriblement satisfaisant.

« Qu'est-ce donc ? » Questionna le Gobelin en fixant l'objet tenu dans les mains d'Harry.

« Ma dite contrepartie. »

Le petit brun tendit le paquet et le donna en mains propres au Gobelin qui l'accepta. Ce même paquet qui l'avait accompagné durant leur première visite servant de sécurité au cas où leurs négociations échouaient. D'abord méfiant, le Gobelin jeta quelques sorts, sait-on jamais. Ron ne pouvait que féliciter cette action. Ils avaient beau être alliés, ils ne se connaissaient pas plus que ça, rien ne certifiait qu'ils allaient se trahir. Cependant, connaissant la valeur de cet objet, Ron était pratiquement sûr que cela marquerait une entente voire une amitié entre eux.

Satisfait de ne rien trouver de suspicieux, Ragnarök décida de découvrir ce que c'était.

Délicatement, il enleva le tissu protecteur et le déposa sur le bureau. Ron observa avec intérêt le visage impassible du Gobelin perdre de sa superbe. Voir les traits de visage se tordre alors qu'il ouvrait sa bouche de choc et ses yeux dorés plissés et fendus s'écarquiller de stupeur valait tout l'or du monde. Jamais Ron n'aurait pensé qu'il serait aussi simple de décoincer un Gobelin, il n'aurait jamais cru voir un Gobelin décomposé un jour. Sérieusement, une fois dans leur manoir, il décrirait passionnément tout cela à Harry. Cela fera un bon sujet de discussion durant un repas de famille.

« Comment...comment avez-vous fait pour mettre la main sur une telle relique de notre peuple ? » Parvint finalement à lâcher un Gobelin pour le moins déconcerté.

« Oh, plutôt facilement en fait. » Banalisa Harry d'un simple geste de la main. « C'est seulement un vieil objet perdu que j'ai trouvé dans une grotte durant ma 'scolarité' avec un gros serpent. J'ignorais sa valeur jusqu'à récemment, on m'a renseigné. »

« Vous savez que vous avez mis la main sur une relique sacrée de notre peuple ! Elle a été perdue durant la dernière guerre entre les Sorciers et nous ! Les Sorciers ont profané notre Grand Temple pour s'en emparer mais eux-mêmes l'ont perdue par la suite, ignorant son importance. » S'écria le Gobelin, excité.

« Nous le savons. » Ron hocha la tête, c'était Oh'ta qui leur avait raconté le passé de l'objet. « Par contre, nous ignorons son utilité et son intérêt. N'est-ce pas un simple objet magique ayant appartenu à un héros Gobelin ? »

« Non, vous n'y êtes pas. » Nia Ragnarök en secouant la tête vivement. « Cet objet, comme vous dites, est plus que cela. »

Il apporta l'objet devant ses yeux, l'analysant avec soin. Ron en profita pour essayer de comprendre l'intérêt que lui portait le Gobelin. Il savait, d'après la description de l'aura donnée par Harry, que la magie détenue à l'intérieur était étonnamment puissante. Mais si ce que disait le Gobelin était vrai, ce dont il ne doutait pas, alors il devait y avoir quelque chose d'autre. Il posa ses yeux saphir sur l'objet contenu dans la main de Ragnarök. C'était juste une simple pierre. La différence était qu'elle était argentée et brillait à certain angle, lui donnant des reflets violets. Lorsqu'il avait eu l'occasion d'y toucher, il avait sentit sa rugosité provoquant une sensation d'inconfort, presque d'étrangeté. Ron ne se sentait pas à l'aise avec.

« Qu'est-ce donc, dans ce cas ? » Lança-t-il, en amenant une main sous son menton.

« Le Ragnarök ou la comète annonçant la fin d'un monde. »

« Pardon ?! »

Si Ron était calé dans l'histoire et la mythologie nippone, c'était sa passion, il ne connaissait que très vaguement la mythologie des autres anciennes civilisations. Il ne savait que les rudimentaires comme le fait que Jupiter était le roi des dieux romains ou encore que Jésus était le fils de Dieu chez les chrétiens (Harry lui avait fait un soir un cours de catéchisme). Néanmoins, il savait que le Ragnarök était une sorte de prophétie annonçant l'apocalypse dans la mythologie nordique. Ron reporta un œil neuf sur la pierre supposée dangereuse.

« Y a-t-il un rapport au fait que vous portez le même nom ? » S'enquit finalement Harry en se mordant inconsciemment le bout de son pouce.

« C'est exact. » Acquiesça le Gobelin avec un rictus avant de manipuler précieusement la pierre entre ses longs doigts crochus. « D'après une vieille prophétie gobeline, lorsque le jour d'une pluie d'étoile frappera, un enfant naîtra et sera témoin de la fin d'un monde. »

« Vous êtes ce Gobelin, n'est-ce pas ? » Reprit Harry.

« Oui. Je suis né au moment même où cette comète a touché le sol, il y a 543 ans. Je fus nommé par ma mère selon la mythologie nordique. Cette pierre m'est donc reliée par un destin que je ne puis expliquer. Mais ce qui est sûr, c'est que j'assisterai, voire participerai au Ragnarök. » Il souffla lourdement avant de continuer. « Mais cette pierre est plus que l'annonce du Ragnarök... »

Ron haussa juste un sourcil. Sérieusement ? Il y avait plus important que la fin du monde ? Parce que pour lui, la fin du monde n'était pas très amusante. Il n'avait pas fait tout ce chemin, survécu à des complots, à plusieurs tentatives d'assassinats juste pour mourir comme un moins que rien à cause d'un destin. Le rouquin commençait à en avoir marre des destins, providences, prophéties et autres domaines se rapportant à la connaissance de l'avenir. Certes, il savait qu'en général les prophéties, destins, etc. s'accomplissaient toujours d'une manière ou d'une autre mais il voulait un peu de paix. Si Ron ne s'inquiétait pas outre mesure de cette annonce de fin du monde, c'est qu'il espérait mourir bien avant, de préférence de vieillesse.

« Voyez-vous, notre Roi est un Originel. » Ron cligna des yeux d'incompréhension, Ragnarök le remarqua. « Il existe un Originel dans chaque espèce, ce sont les premières Créatures Magiques créées par notre Mère. » Le rouquin hocha la tête, il devait parler de Médée. « Il a donc vécu pendant pas mal d'année avec elle avant de fonder notre royaume actuel. Il a vu le lieu de naissance de notre Mère. Sur place, nous a-t-il dit, il y avait un cratère. Dans ce cratère des éclats de lune. Cela venait des pierres les plus étranges que j'aie pu voir. » Le Gobelin tendit la main devant lui. « Ces pierres sont de la même matière que celle-ci. Cette comète provient du même lieu que notre Mère. C'est une relique qui nous lie à Elle. »

Hochant la tête, compréhensif, Ron prit réellement conscience de l'importance de cette pierre pour le peuple Gobelin. Il pouvait aussi ajouter que la comète avait également un lien personnel avec Ragnarök, étant né à l'exact instant où elle a touché le sol. Ce Gobelin n'était pas seulement connu chez son propre peuple pour être le directeur de Gringotts, mais aussi pour être concerné par une légende. Ron songea que cette légende pouvait s'apparenter à une prophétie. Finalement, malgré leur appartenance à deux espèces opposées, ils n'étaient pas si différents : ils avaient une 'voie' à suivre.

« Mes très chers Lords, ce que je viens de vous raconter est l'un de nos plus grands secrets. » Le rouquin fut enchanté par cette marque de confiance. « Je vous remercie de nous avoir rapporté notre relique, je suis convaincu que notre Roi se fera une joie de vous considérer comme des alliés. » Ragnarök se tourna vers Harry. « Lord Peverell, vous m'avez gracieusement offert une contrepartie, je vous saurai gré de vous répondre. »

Clignant bêtement des yeux, Ron se força à ne pas ouvrir la bouche et faire le poisson, cela ne faisait pas très Lord. Être alliés avec les Gobelins ? Voilà qui semblait être une excellente nouvelle ! La dernière fois que les Gobelins s'étaient alliés avec des Sorciers datait à des siècles, 985 ans pour être exact, d'après le livre de Newt Scammander, Histoire Gobeline. Par ailleurs, ils avaient maintenant gagné le droit d'en savoir davantage sur Thomas Gaunt et le rencontrer, et peut-être aussi sur Voldemort (ils savaient parfaitement que celui-ci était un Gaunt). Pour ce dernier, personne ne savait s'il était réellement revenu comme le clamaient Longbottom et Dumbledore. Il n'y avait eu aucune attaque, indice ou même de Deatheater sauvage en liberté. Mais Ron ne pouvait pas affirmer que le Dark Lord n'était pas revenu. Après tout, sa tante, Muriel, leur avait bien ordonné de faire attention. Suite à leur entretien avec Ragnarök, ils pourraient enfin avoir le cœur net sur toute cette histoire.

« Cependant, il serait plus avantageux pour vous de lui demander directement. » Poursuivit le Gobelin. « Tel que je le connais, il pourrait prendre ces recherches sur son passé comme une attaque sur sa personne et votre relation commencerait avec une méfiance, voire une tension qu'il serait dur de détruire. » Ron passa une main distraite devant ses lèvres, c'était vrai. « De plus, il risquerait de perdre confiance en notre banque et il pourrait s'attaquer à nous. »

Cela se tenait. Il était vrai que Ron n'aimerait pas que quelqu'un fouille dans ses affaires et dans ses secrets. Pour débuter une relation stable et créer une alliance (possible) entre Gaunt et eux, il serait préférable de le voir en en personne, dans sa zone de confort, plutôt que de le convoquer et de l'obliger à se soumettre. A ses côtés, Harry semblait partager son avis puisqu'il hocha doucement la tête, un demi-sourire aux lèvres.

« Dans ce cas, pouvez-vous lui envoyer une lettre, indiquant notre plaisir de le rencontrer, lui comme son parti ? » Fit avec confiance Harry. « Assurez-vous de lui montrer que nous nous plierons à son emploi du temps. Lord Gaunt choisira quand et où nous nous rencontrerons. Je vous fais confiance, directeur Ragnarök. »

« Cela va de soi, my Lord. » Le directeur répondit dans un rictus. « Voulez-vous savoir autre chose ? »

« Votre réseau d'informations est l'un des plus performants au monde. » Annonça Ron avec un certain amusement en même temps, avoir la main sur l'underground assurait un avantage certain niveau informations. « Des rumeurs courent sur un certain Dark Lord de notre connaissance...cependant, personne n'a pu prouver qu'il est bien présent...pouvez-vous nous en dire plus ? »

« J'ai...quelques informateurs étant d'anciens Deatheaters, ils m'ont rapporté que leur marque les a titillés, est devenue sombre avant de se détruire, leur laissant un bras blanc. D'après l'un d'eux, qui est un maître en liens magiques, il semblerait que Voldemort soit revenu mais que quelque chose s'est produit durant son retour, comme s'il avait changé de nature magique. » Ron sursauta, était-il possible de changer de nature magique ? C'était surréaliste ! « Ce maître m'a bien dit que Voldemort était là mais qu'il ne pouvait rien faire. En effet changer de nature magique nous laisse vidé de toute force et il faut un certain temps pour récupérer. En plus, sa marque s'est brisée, il se retrouve alors sans 'armée', la majorité de ses Deatheaters ne voulant plus être avec lui. Il est donc de retour affaibli et seul. Il n'est pas, pour le moment, une menace, mais il redeviendra s'il arrive à reconstituer ses forces. »

« Pouvez-vous le localiser ? » Demanda vivement Ron. Ils ne pouvaient pas laisser le Dark Lord revenir puissant alors qu'ils devaient déjà se préoccuper de Dumbledore.

« Impossible, je suis désolé. » Ragnarök soupira avant de baisser la tête. « Je peux juste vous assurer qu'il ne se trouve ni en Angleterre ni sur aucun territoire lié à Gringotts. »

Ron se soutint son menton avec son bras accouder, pensif. Ils ne pouvaient pas s'occuper de Voldemort, ne sachant pas où il était. Le problème étant qu'il allait forcément revenir au maximum de sa puissance, prêt à déchaîner sa rage sur le monde en commençant par l'Angleterre. Il ne ferait aucun doute qu'il tuerait en premier tous ses anciens escl...alliés l'ayant trahi avant d'essayer de dominer l'Europe. Ron devait s'assurer que, lorsque Voldemort reviendrait, l'Angleterre soit prête. Ce qui s'avérerait être une tâche compliquée et longue. Pour allier l'ensemble de l'Angleterre sous une même bannière, la première étape était de gagner la confiance du peuple, qu'il soit tendance noir, gris ou blanc. Puis ils devraient virer Dumbledore et sa troupe de joyeux lurons. Et pour le moment, cette dernière mission semblait irréalisable.

« Est-il possible de trouver la localisation de Voldemort ? » S'enquit Harry.

« Nous cherchons toujours mais cela me semble impossible. » Répondit, agacé le directeur. « Cela fait presque un an que Dumbledore a annoncé son retour, un an que nous recherchons, en vain... »

Un bref silence accompagna ses paroles. Voldemort avait dû trouver un allié compétent pour cacher ses traces sans risquer d'être découvert par les meilleurs informateurs au monde, les Gobelins. Entendant un petit 'tss' agacé, Ron se tourna pour regarder son petit frère. Ses yeux verts brillaient et ses dents mordillaient ses lèvres, en colère. Ron soupira avant de tapoter le haut de la tête d'Harry pour le forcer à se calmer. Il savait que son frère cherchait à venger la mort de ses parents. Il savait pour l'avoir lui-même écrit sous la dictée de son frère, qu'Harry entretenait une liste noire des personnes qui le paieront (dite liste écrite en japonais au cas où quelqu'un tombait par hasard dessus). Bien que Ron trouvait cela un peu enfantin, il ne pouvait nier qu'écrire le nom des personnes détestées sur un cahier expliquant en détail leur mort pouvait soulager.

« Et pour Dumbledore ? » Demanda ensuite Ron. « Quelle a été la réaction du public ? »

« Controversée dans un premier temps. Mais je suppose que vous avez dû le voir et l'entendre, la parole de Longbottom, Granger et Dumbledore fait loi. Rapidement, ils ont réussi à obtenir l'aval général et tous les vénèrent encore plus, les considérant comme leur seul moyen de survie. Je ne vous cacherai pas que je soupçonne fortement que ces trois-là puissent être à l'origine du retour de Voldemort. » Ragnarök marqua une pause, se redressant dans son fauteuil et continua avec malice : « Après tout, une guerre n'est-elle pas le meilleur moyen pour faire disparaître discrètement ses opposants gênants ? »

OoO

Et me voilà enfin de retour après une longue absence ! Je squatte actuellement la wifi de quelqu'un pour publier ! Donc j'espère que ce court chapitre sera à votre goût. Personnellement je me suis beaucoup amusée à écrire la scène catastrophique d'un Harry aveugle décidant que c'est une bonne idée de faire de la peinture…ce fut un résultat haut en couleur ! N'hésitez à me laissez des commentaires si vous avez quelques choses à dire ! Je ne réponds pas forcément mais je lis tout ! Et ça me fait grandement plaisir ! Merci à tous !

J'ignore si je pourrais publier dans deux semaines, donc ne vous inquiétez pas si rien ne sort ! Au pire du pire, je vous préviendrais !

Pour me faire pardonnez de cette absence quelque peu obligée, j'ai l'honneur de faire de l'auto pub ! En gros, je vais poster deux nouvelles OS, sur le Hobbit Etoile Solitaire, et sur Kuroko's basket, Abysse Glaciale. C'est tout pour cette petite interruption !

A bientôt !