Auteure: Elfelmira
Genre: Mystère, Amitié, Famille
Résumé: Fin de la deuxième année, Ginny a été enlevée dans la Chambre des Secrets. Lockhart, Ron et Harry partent à sa recherche. Or le professeur, afin de s'accaparer toute la gloire, brise les baguettes des deux amis et les emprisonne dans la Chambre. Se retrouvant au centre d'un complot, ils vont devoir apprendre à survivre, seuls ou presque. Ils vont apprendre à voir au-delà des apparences et de la Magie elle-même... L'année du Serpentaire arrive...
Bashing: Dumby, Hermione, les Weasley (on les aime ceux-là) sauf les jumeaux, pour eux je pourrais jamais y arriver... Alors je sais, je fais pas mal de bashing sur ces personnes tout simplement parce que je ne suis pas très fan d'eux. Il y a une exception pour Hermione, j'adore ce personnage mais je trouve que le nombre de bashing concernant Hermione sont peu nombreux et que Ron s'en prend toujours plein la gueule. Alors j'inverse, Ron sera un gentil et si ça ne vous plaît pas…bah…pas grave !
Attention: Les événements de la première et deuxième année (sauf la fin) correspondent aux livres ou films. Les passés d'Harry et Ron seront modifiés à ma façon, donc pas de cris. Il est possible qu'il y ait de l'humour sarcastique comme je l'aime. Et enfin, pour les couples, je ne sais pas encore. Mais ce qui est sûr c'est que c'est un slash. On verra. Risque de spoil mais bon, comme tout le monde connaît Harry Potter, on s'en fou un peu…
Couple : BZ/HP, je ne sais pas encore pour Ron, j'hésite pour un RW/DM ou un RW/DG, ça reste à voir. En vrai, maintenant je sais ce que je vais faire mais je vais pas vous le dire héhéhé !
Alors, petite information supplémentaire, je remercie ma Beta, Cuicuit, pour m'avoir corrigée et relue. Pour l'instant pub, je vous invite à aller lire ce qu'elle a écrit sur wattpad, c'est magnifique !
Ni Harry Potter (le livre et le film) ni les personnages ne m'appartiennent, ils sont à JKR. Voilà voilà.
« Parole »
« Fourchelangue »
« Langage des animaux »
OoO
Partie 2 :
Chapitre 17 :
Une remarquable journée...
OoO
Attention, ce chapitre contient de la violence psychologique et physique ! Vous êtes prévenus !
Le soleil se levait à peine, illuminant le ciel encore noir d'éclats jaunes et bleus. L'aube réveillait les oiseaux matinaux qui en profitaient pour chanter leur joie de vivre. Cette journée s'annonçait chaude et ensoleillée, un parfait matin d'été.
Dans le manoir des Griffons Dorés, l'atmosphère était aussi brillante que le soleil. Il n'était que 6h30 mais tous étaient levés et se préparaient, à la limite de l'excitation. Curly, l'Elfe de maison s'acharnait dans sa chère cuisine, à préparer un déjeuner digne d'un roi. Il arborait un grand sourire allant d'une oreille à l'autre, sautillant d'une recette à l'autre, chantonnant une de ses chansons préférées, 'Sweet dreams'.
A l'étage, dans son bureau, Ron farfouillait en sifflotant dans tous les dossiers qu'il accumulait au cours du temps. Il cherchait avec enthousiasme un document précis. Il avait dû se lever tôt pour avoir une chance de le trouver avant le petit déjeuner : il n'avait rien rangé depuis leur installation au manoir. Pour une fois qu'il était debout assez tôt, sans ruminer comme tous les autres matins. Sa chère Solange, elle-même, aidait, rouspétant sur l'organisation bordélique de son ami. Néanmoins, elle semblait sourire, si une souris pouvait réellement sourire. Après tout, aujourd'hui était un jour spécial !
C'est dans cette ambiance détendue et chaleureuse que s'éveilla une heure après Harry. Ses yeux s'ouvrirent dans un premier temps sur du noir encre. Puis les couleurs des auras commencèrent enfin à apparaître. Il lui fallait, chaque matin, un petit temps d'adaptation avant qu'il ne puisse saisir les auras, devant se réhabituer. Harry se leva tranquillement, s'étira avant de s'entourer de son pull traînant sur son fauteuil. On était peut-être en été, mais le matin restait frais. Harry quitta ensuite sa chambre, rejoignant la cuisine. Il y retrouva un Elfe de maison surexcité servant des plats sur la table.
« Joyeux anniversaire, maître Harry ! » S'écria la petite créature qui se précipita vers lui pour enserrer de ses bras sa fine taille. « Je vous ai fait un super petit déjeuner ! »
Harry rit, heureux, et posa affectueusement sa main brûlée sur la tête de Curly. Il le remercia de ses bonnes attentions. Le petit brun était vraiment satisfait d'être ami avec un tel petit Elfe.
L'aura de son frère entrant dans la cuisine et le bruit de ses pas attira son attention vers lui. Il haussa un sourire, à moitié surpris de le voir debout aussi tôt et de bonne humeur, lui, à qui habituellement il fallait presque toute une cafetière de caféine pour le réveiller pleinement.
« Levé si tôt ? La fin du monde arrive-t-elle ? » Le taquina le jeune aveugle avec un petit rire.
« C'est ça, moque-toi... » Grogna Ron et Harry devina à son ton qu'il faisait la moue. Puis le rouquin reprit : « Je n'allais certainement pas dormir plus le jour de ton anniversaire ! »
Il prit Harry dans ses bras, le serrant contre son torse et posa son menton sur le haut de sa tête. Le plus petit fit un sourire éblouissant et entoura lui aussi son frère dans un étreinte. Ils restèrent quelques minutes dans cette position avant de se séparer.
« Aujourd'hui tu as officiellement 17 ans ! Ça se fête ! » Commença Ron en se frappant les mains. « J'ai une fabuleuse surprise pour toi ! J'ai pris toutes mes dispositions avec Ragnarök, tu n'auras plus qu'à profiter. »
Harry sourit à nouveau, heureux que Ron semble s'être autant investi. Il se demandait ce que cela pouvait être. Le rouquin sortit alors de la cuisine et revint rapidement. Harry vit deux auras, une argentée et une or, dans les bras de son frère. Il haussa un sourcil, intrigué. Qu'est-ce que c'était ? Il suivit du 'regard' Ron qui déposa les deux objets sur la table.
« Mais avant la grande surprise voici quelques cadeaux ! » S'enthousiasma Ron. « Ils viennent de Salazar et Godric ! Je suis allé les voir hier, ils te souhaitent un joyeux anniversaire. »
S'approchant de la table, Harry effleura les deux cadeaux avec révérence. Ils venaient des personnes qui se rapprochaient le plus de leurs parents. Il sourit avec émotion et amour. Il les aimait vraiment, même s'il avait souffert de leur entraînement.
Harry ouvrit le paquet à l'aura argentée, il y trouva une écaille, venant sans aucun doute de Sally. Offrir volontairement une écaille était la preuve d'une grande confiance. En effet, les écailles de Basilics avaient la propriété d'offrir un bouclier magique en cas de besoin. Cela pouvait protéger de certains sorts et de chocs physiques.
Dans le second cadeau avec l'aura dorée, il se retrouva avec une longue plume. Celui-là provenait de Godric. Tous comme l'écaille de Basilic, elle présentait des caractéristiques spécifiques. Cette plume permettait renforcer les sorts envoyés. Elle pouvait doubler la puissance d'un sort en faisant un simple mouvement. On pouvait dire que cela faisait office de baguette magique mais à un niveau supérieur.
Harry se promit qu'il irait un jour ou l'autre remercier ses deux protecteurs. C'était des cadeaux extrêmement précieux. Il revint de sa contemplation des deux auras hypnotisantes quand son frère le força à s'asseoir.
« Mange, nous avons une journée chargée. » Commanda-t-il en se posant à ses côtés, Curly leur versant du café et du chocolat chaud.
« Quel est le programme ? » S'enquit Harry en déposant délicatement la plume devant lui.
« Une fois le petit déjeuner pris, habille-toi noblement avec un style Muggle. Nous allons faire un tour du côté non-magique. N'oublie pas de prendre tes dagues. » Le petit brun juste la tête, une vague idée de la raison pour laquelle ils devaient allés là-bas. « Ensuite, ce soir nous sommes invités par Lord Gaunt pour une réunion avec les traditionalistes. »
Harry ne fit qu'hocher la tête, un sentiment d'impatience se propageait dans son corps. La journée semblait intéressante et resterait sûrement gravée dans son cœur.
OoO
Le petit brun était nonchalamment accoudé à la portière de la voiture. Avec une fausse impassibilité, masque qu'il avait mis à la demande de Ron allez savoir pourquoi, il 'regardait' les auras des objets comme des Muggles défiler sous ses yeux. De temps à autres, il remarquait des auras magiques mélangées aux sans-pouvoirs, peut-être de jeunes sorciers ou des Créatures Magiques se cachant de la société sorcière. Ils roulaient depuis une bonne demi-heure à travers les rues de Londres dans une riche Mercedes noire (d'après Ron).
Il n'avait aucune idée d'où ils devaient aller, il sentait son impatience devenir insoutenable. Et son frère semblait s'amuser pleinement de cette dite impatience. Il renifla gracieusement, évitant toute réplique cinglante. Quelques temps plus tôt, Ron lui avait dit qu'ils devaient se faire passer pour de riches nobles Muggles. Selon lui, ils devaient rencontrer quelqu'un. Et pour cela, ils devaient montrer aux yeux de tous qu'ils étaient friqués, une question d'apparence s'il avait bien compris. Pour maintenir cette image, Ron avait demandé conseil auprès de Ragnarök. Le directeur avait tout pris en main et les voilà maintenant dans une Mercedes louée pour la journée avec un Gobelin, pas n'importe lequel puisque c'était Ironteeth, déguisé en humain comme conducteur.
Ron prenait soin de ne rien lui dire et dès qu'il devait indiquer une direction précise, il le faisait en Gobblebabil. Génial le frangin. Il se sentait un peu exclu de la conversation, même si son frère tapotait sa tête de temps à autre comme pour lui dire que tout allait bien. Harry se retint littéralement de mordre sa main, il était sûr que Ron n'aurait pas apprécié. Et puis, il avait fait des efforts pour lui offrir une surprise digne de ce nom ! Le petit brun était un peu grognon simplement parce qu'il n'aimait pas être exclu trop longtemps, merci aux traumatismes persistants.
« Ne t'inquiète pas, on arrive dans moins de 10 minutes. » Informa Ron une pointe d'excitation dans la voix. « Prépare-toi à me sortir ton masque le plus noble, pompeux et arrogant ! »
« Et comment je fais ? » Harry haussa les sourcils, il n'était ni pompeux ni arrogant, donc il n'avait aucune idée de comment faire.
« Pense à Lord Malfoy. » Répondit simplement son frère sous le ricanement démoniaque d'Ironteeth.
Oh. Effectivement, Lord Lucius Malfoy avait tout du Lord pompeux et arrogant, une parfaite figure qu'il devait imiter en cet instant. Harry se concentra pour se rappeler du début de sa deuxième année, quand il avait croisé le Lord blond pour la dernière fois. Rapidement, il imita ses traits crispés dans un sourire figé et arrogant. Il leva sensiblement son menton dans un geste supérieur, comme s'il avait l'attention de toiser de haut quiconque le regardait (ce qui allait être dur au vu de sa petite taille mais il n'était pas là pour chipoter sur des détails insignifiants).
« Absolument parfait. » Susurra leur conducteur avec son accent coupant. « Plus qu'à teindre vos cheveux en blond et changer vos yeux en bleu-gris et vous seriez pris pour un mini-Lord Malfoy. »
Si Ron partit dans un grand éclat de rire, Harry poussa un cri d'indignation. Puis il s'enfonça au fond de son siège et croisa ses mains sur son torse d'un geste clairement boudeur. Il refusa ensuite de 'regarder' son frère. Ce traître ne l'avait même pas défendu de cet affront ! Il se retint de le geler sur place, pas que cela marcherait. A la place, d'un geste purement mature, il lui tira la langue ce qui eut pour effet de renforcer le rire de son frère.
C'est dans cette atmosphère détendue et complice que le trio arriva à destination. Ils ralentirent dans une rue plutôt large, un lotissement lui chuchota Ron à l'oreille. D'après les auras qu'il capta, plusieurs habitants de la rue les observaient, de leur fenêtre ou de leur jardin. Ils semblaient confus et complètement enchantés de voir une voiture aussi pimpante et criante de richesse. Ah, cela devait compter dans les apparences mentionnées plus tôt par Ron.
La voiture s'arrêta enfin. En bon comédien, Ironteeth sortit en premier du véhicule, se faisant passer pour un fidèle serviteur, avant d'aller ouvrir la portière à Ron. Celui-ci sortit noblement sans un mouvement de travers, merci aux cours de maintiens de Godric et Salazar. Puis il tendit élégamment sa main à Harry. Il agrippa doucement sa main avant d'être tiré en dehors du véhicule gracieusement. Puis Ironteeth claqua la portière avant de lui remettre entre ses doigts une longue canne.
Pour leur petit acte, Ron avait décidé qu'Harry devait passer pour un véritable aveugle, il devait agir comme s'il ne 'voyait' pas les auras. Ce qui, pour lui, était un jeu d'enfant.
Ainsi Harry mit son bras gauche au coude de son frère tandis que son bras droit tenait la canne et se laissa simplement guider. Aucun des deux frères ne portèrent attention à la densité des regards sur leur personne. Ils en firent abstraction, peu intéressés. Harry résista néanmoins à demander à Ron quelques précisions sur le lieu où ils étaient actuellement. Il savait que ce dernier ne lui répondrait pas et de toute manière il serait rapidement au courant.
Les deux frères marchèrent seulement sur une dizaine de mètres avant d'arriver devant la porte d'une des maisons du lotissement. Ron pressa sa main sur son dos pour montrer eu monde extérieur qu'il devait s'arrêter. Puis le rouquin s'avança pour sonner avant de reprendre impassiblement sa place. Les deux n'attendirent que quelques secondes avant que la porte ne s'ouvre.
La 'vision' d'Harry fut soudainement envahie d'une sale couleur verdâtre se mêlant à un marron et à un noir peu réconfortant presque agressif. Il cligna une fois des yeux pour comprendre que cette aura appartenait à une grande et fine femme.
« En quoi puis-je vous être utile, my Lords ? » Pépia-t-elle en se donnant une voix se voulant importante mais qui agressa surtout les oreilles du pauvre Harry.
Cependant, il se figea vite de choc et un léger sentiment de terreur traversa son corps. Son sang se glaça dans ses veines. Il sentit son teint déjà très pâle devenir encore plus blanc et il lui fallut tout son talent d'occlumens pour maintenir un masque impassible et arrogant. Mais cela ne l'empêcha pas d'enfoncer discrètement ses ongles dans l'épiderme du bras de son frère, y laissant des morceaux de sa glace. Il ne répondit que par une légère caresse dans le dos.
Devant lui se tenait Pétunia Dursley.
Une femme qui avait ruiné tout son enfance. Une femme qui l'avait tellement terrorisé qu'il n'avait jamais cru être capable d'adresser la parole à d'autres femmes. Il avait toujours cru s'être débarrassé d'elle, de son horrible mari et de leur détestable progéniture. Mais le voilà ici, elle devant lui. Que faisaient-ils ici ? Ne devaient-ils pas...rencontrer quelqu'un pour une surprise pour son anniversaire ? Une terrible pensée s'empara un instant de son esprit : son frère en avait-il assez de lui ? Voulait-il se débarrasser de lui ? Le laisser avec eux ? Il se secoua intérieurement la tête. Jamais Ron ne ferait ça, il était son grand frère, trop protecteur, il devait y avoir une autre raison. Mais laquelle ?
Ron, parfaitement possesseur de ses esprits, s'empressa de prendre parfaitement les choses en main, comme un parfait Lord (ce qu'il était) et s'adressa à la femme :
« Nous aimerions beaucoup rencontrer votre mari. Cela concerne son entreprise et ses affaires. » Il fit une légère pause laissant le temps à la femme de comprendre ce qu'il disait avant de continuer. « Pouvons-nous discuter en privé ? »
« Oh...mais bien sûr ! » S'écria de sa voix criarde la femme en s'effaçant de l'entrée pour les laisser passer. « Entrez, entrez ! » Elle les guida à travers le couloir. « Nous ne nous attendions pas à des visiteurs, excusez-nous pour le désordre. »
« Ce n'est rien, je vous rassure, madame. » Sourit Ron, la main sur son coude, le guidant.
Pourtant, Harry connaissait bien trop Ron. Ce sourire sonnait faux et le fond de sa voix était menaçant, intimidant, presque haineux à l'encontre de cette femme. Évidemment, celle-ci était bien trop heureuse d'avoir des Lords foulant le sol de son salon pour le remarquer. Cela rassura grandement Harry. Qu'importait ce qui était prévu, Ron ne semblait pas vouloir le laisser ici.
« Tu vas savourer ton cadeau, Harry, ne t'inquiète pas. » Siffla Ron discrètement à son oreille en lui tapotant le haut de son crâne. « Tu ne crains rien, je ne les laisserai pas te faire du mal. De toute manière, ils n'auront pas le temps. »
Harry laissa ses muscles se décontracter et il esquissa un vague sourire, montra sa confiance. Il n'aimait absolument pas l'idée de se retrouver sous le même toit que ses trois anciens bourreaux mais si Ron lui avait fait la promesse que tout était prévu, alors tout irait bien. Il n'avait pas à s'en faire. Cependant, tant qu'il ignorait l'enjeu réel de cette visite, le petit brun resterait en retrait, en tant que simple observateur. Il agirait selon la situation.
« Voilà notre humble salon. » Roucoula la femme, empressée de montrer l'incroyable beauté de son accueillante demeure. « Et je vous présente mon tendre mari, Vernon Dursley. »
Une aura toute aussi pourrie que celle de la femme bougea à travers la pièce pour les rejoindre. Seulement, contrairement à sa femme, cet homme avait une aura large. Il évita soigneusement de le transformer en statue de glace, du moins tout de suite.
« Bienvenue, bienvenue. » La voix chaleureuse de l'homme cachait un ton avide. « Quel honneur de recevoir des Lords tels que vous dans ma propre maison. Allons, allons, asseyez-vous, faites comme chez vous ! »
L'homme lui fit une poignée de main avec une main molle de graisse et suante. Harry se retint d'enlever sa main et de sortir un désinfectant. Cet homme respirait la sueur (et la sentait aussi !). Il plaindrait presque cette femme qui avait le courage de dormir dans le même lit. Presque !
Néanmoins, un détail le titilla. Sérieusement ? Étaient-ils stupides ? Comment dire...il était absolument évident que Ron et lui n'avaient pas plus de 18 ans. Il était donc impossible que les deux frères, dans le monde Muggles, puissent tenir des affaires, c'était absurde. Pourtant ces deux-là y croyaient...était-ce parce qu'ils portaient de beaux et riches vêtements ? L'appât de gain et l'avidité surpassaient l'intelligence...
Ron attrapa le bras d'Harry, continuant de jouer leur petit rôle. Harry se laissa traîner jusqu'au sofa confortable. Les deux frères s'y assirent avec délicatesse. Le petit brun 'observa' l'homme se frotter les mains avant de s'asseoir face à eux.
« J'ai cru comprendre que vous étiez intéressés de faire affaire avec moi ? » Ron ne répondit que par un simple hochement de tête. « Voudriez-vous partager un thé avant de parler travail ? Histoire de se détendre. »
L'homme rondouillard partit dans un rire gras. Harry comprit ce que voulait entreprendre cet homme, il avait souvent été témoin de ce comportement par le passé. Afin d'acquérir plus de d'argent et d'actionnaires, l'homme invitait des personnalités importantes à parler affaire chez lui. Puis il gagnait leur sympathie en leur proposant de déjeuner avec eux (repas cuisinés par les soins d'un petit Harry) et évitait ensuite tout sujet polémique, discutant souvent de famille ou de sport. Aussi étrange que cela puisse paraître, cette simple manipulation avait toujours marché.
« Petty, mon adorable femme, prépare sûrement les meilleurs thés de Londres. » Rit une fois de plus l'homme. « Vous ne regretterez jamais d'y avoir un jour goûté ! »
« Je n'en doute pas un instant ! » Rit avec une fausse complicité son frère.
Sérieusement ? Quel mensonge disait Ron. Harry évita de glousser derrière sa main. Ce n'était pas comme si Ron pouvait réellement ressentir le goût de ce dit thé. A son avis, il n'allait pas louper grand-chose.
Le thé fut rapidement servi et la femme rejoignit son mari. Ron attrapa une des tasses posées sur la table pour la mettre dans les mains d'Harry. Il sentit les regards scrutateurs des propriétaires de la maison sur lui mais il ne dit rien, restant dans son rôle.
« Oh ! » S'écria soudainement Ron après avoir pris une gorgée de son thé. Quel mauvais invité je fais ! Je ne me suis pas présentée ! Je suis Lord Apophis Prewett et voici mon petit frère, Enkô. »
Harry haussa juste un sourcil à l'énonciation du nom de Prewett et du fait que Ron était resté vague sur son propre nom. Muriel serait vraiment heureuse que son neveu adoré utilise son nom. Mais en y réfléchissant bien, Pétunia connaissait le nom des Fondateurs et sûrement des Peverell et des Flamel (informations venant de sa sœur). Or, Ron voulait passer plutôt inaperçu pour le moment. Et le nom de Prewett n'était connu que chez les Sorciers.
« Enchanté, enchanté. » Reprit l'homme en bougeant sa main, balayant l'oubli. « Comme je le disais c'est un honneur pour de recevoir d'aussi honorables invités. »
« Jolie photo. C'est votre fils ? » S'enquit le rouquin en désignant une des nombreuses photos sur les meubles.
Évidemment, Ron avait tout de suite compris que leur fils était leur petite perle. Il suffisait de parler de lui pour que ses parents développent un comportement empli de fierté finissant à crier à qui voulait entendre à quel point leur fils était merveilleusement merveilleux, intelligent, beau, incroyable etc. En résumé, il était leur talon d'Achille.
« Oh ! Vous voulez parler de notre adorable et merveilleux Dudley ? » S'écria la femme en se redressant de toute sa hauteur, sa voix pleine d'admiration frôlant le fanatisme. « C'est notre fils unique, un amour de garçon ! D'une grande intelligence bien qu'un peu timide. »
« Il est présent ? » Demanda ensuite le rouquin, faussement impressionné. « J'aimerai bien rencontrer un adolescent aussi prometteur... »
« Je vais aller le chercher si vous voulez. Il est dans sa chambre, il fait ses devoirs. Cet enfant est si sérieux... » Finit-elle avec mélo-dramatisme.
Ses devoirs ? Franchement, il en doutait. Il parierait tout ce qu'il possédait sur le fait que le gamin jouait actuellement aux jeux vidéo. La femme se leva dans un grand bond enthousiaste tandis que son mari hochait vivement la tête.
« Assister à une rencontre pour des affaires et participer va forger le caractère de notre petit. »
Pendant qu'ils attendaient tranquillement pour l'homme, un peu tendu pour le petit brun, Harry tendit sa tasse à moitié vide à Ron (il manquait du sucre dans ce thé) pour que celui-ci la dépose sur la petite table. Le 'regard' d'Harry fut alors attiré par un bruit de 'poum poum' descendant l'escalier. Puis une aura, aussi répulsive que les deux autres, apparut à la porte du salon. Elle était aussi énorme que celle du gros homme. Harry s'empêcha de déglutir. Durant un instant la pièce perdit quelques degrés mais la main de Ron sur sa cuisse l'obligea à se reprendre, à son plus grand déplaisir.
« My Lords, c'est un plaisir de vous rencontrer, je suis Dudley Dursley. » La voix grave et grasse de ce gamin n'inspirait pas du tout confiance et n'attirait aucune sympathie.
« Ah ! Mon fils ! Viens près de moi ! » Appela l'homme en tapant le siège à côté de lui.
Son fils obéit à l'ordre formuler par son père et alla le rejoindre suivit par sa mère. L'homme posa sa grosse main sur l'épaule de son fils le pressant contre son gros ventre.
« Mon fils est la prunelle de mes yeux, un vrai génie ! Il nous rend si fier ! »
« Mes parents m'ont apporté tout le soutien et l'amour dont j'avais besoin pour réussir mes études. » La voix du gamin était pâteuse. « Grâce à eux, je suis actuellement à l'université d'Oxford. »
« C'est vraiment formidable ! » S'écria Ron en amenant ses mains liées devant sa bouche comme pour montrer son admiration.
Cela eut pour effet d'augmenter leur arrogance déjà bien présente. Cependant, Harry avait l'impression qu'ils récitaient une recette de cuisine apprise par cœur. Tout semblait faux même si la volonté dans les voix des propriétaires de la maison laisser envisager une véracité de leur propos. Mais Harry les connaissait. Il savait reconnaître leur mimique et leur jeu d'acteur. Et puis...il n'y avait aucune chance que cet abrutit de gamin soit à Oxford !
« Vous voyez...on est une famille des plus soudée ! » Reprit la femme un sourire marketing collé aux lèvres. « On s'entre-aide, prêts à aider qui en a besoin ! »
« Ma famille est très ouverte d'esprit. J'ai éduqué mon fils pour qu'il puisse faire évoluer un jour l'économie de notre si beau pays ! »
Évitant de grimacer, Harry se mordilla la langue. Ce que venait de dire l'homme lui donnait envie de geler ses membres et de les briser un à un. Eux ? Ouvert d'esprit ? C'était l'hôpital qui se foutait de la charité ! Ils cumulaient tous les défauts : racistes, xénophobes, antisémites, homophobes...ce n'était pas ce qu'il appelait ouverts d'esprit !
« Une famille soudée ? » S'empressa de poursuivre Ron avant qu'Harry n'éclate. « Avez-vous d'autres proches ? »
« Oui, oui, bien sûr ! » L'homme se redressa légèrement, ravi de parler davantage de sa ô combien merveilleuse famille. « Ma sœur, Marge. Elle vit proche et en communion avec la nature. Elle tient d'ailleurs à aider des ONG, comme Greenpeace, pour soutenir l'environnement. Elle sauve et aide les chiens abandonnés qu'elle trouve... »
Quiconque n'ayant pas rencontré en personne cette odieuse femme tomberait en amour et en admiration devant elle. C'était juste dommage que lui, la connaissait personnellement. Et elle n'était pas du tout pro-écologie vu le gaspillage qu'elle faisait. Et il ne parlerait pas de ses immondes chiens...
« Quelle famille vous avez... » Annonça presque rêveusement Ron. « Personne d'autre ? »
« Malheureusement non... » Fit piteusement la femme, reniant totalement l'existence de sa sœur et de son neveu.
« Oh...excusez-moi...je ne voulais pas... » Oh si ! C'était exactement ce que Ron voulait entendre.
La femme balaya l'excuse, pas du tout embarrassée. Elle leur re-proposa du thé qu'ils refusèrent poliment. Depuis le début de leur conversation, aucun du trio n'avait adressé un seul regard à Harry, ni même la parole. Apparemment, rester en silence et écouter en prétendant ne rien voir (bon, il ne voyait rien, juste des couleurs mais là n'était pas le débat) semblait le rendre inutile, juste un meuble du décor et rien d'autre. Peut-être le pensaient-ils attardé ? Et ils se disaient ouverts d'esprit...
« Revenons-en à nos affaires, Mr Dursley » En reconduisant la discussion, Ron prouva qu'il tenait les fils, qu'il était en contrôle.
« Oui, évidemment... » Il se tourna vers son fils. « Écoutes bien ce qu'il va se passer ! Prends-en de la graine, fiston ! »
« Dites-moi, pour être bien sûr, vous êtes le directeur de l'entreprise Grunning, basée sur les perceuses ? »
« C'est exact ! Notre entreprise fonctionne parfaitement et fait beaucoup de bénéfices et ceci grâce à la dextérité de nos employés ! Grunning est la première entreprise de perceuses du pays ! »
Tandis que l'homme vendait littéralement l'efficacité de son entreprise avec fierté et arrogance, Harry ne put s'empêcher de penser que construire des perceuses n'était...pas vraiment intéressant...comment, par Médée, cet homme avait-il réussi à avoir autant d'argent ? Ah oui, corruption, pots-de-vin et détournements de fonds...
« Votre métier vous plaît ? »
« Parfaitement ! Les horaires proposés me permettent de passer du temps avec ma famille. » Harry paria silencieusement qu'il exploitait ses pauvres salariés. « En ce moment, mon conseil de direction et moi cherchons un moyen pour agrandir notre petite entreprise, d'y ajouter deux ou trois filiales. Cependant nous ne disposons pas de fonds nécessaires. »
« Je vois...de combien vous faut-il ? »
« Notre projet est ambitieux mais l'enjeu vaut le pari. Juste environ 500 milles livres sterling. Rien de plus. »
L'homme respira soudain plus fort, extatique. Il semblait aux anges, fier d'avoir réussi son coup. Il devait sûrement penser qu'ils mangeaient dans le creux de sa main et que Ron allait cracher la somme demandée sans se poser de question, somme qui était bien trop expansive pour une si petite entreprise. Quel que soit le plan de Ron, Harry s'attendait à un coup de théâtre.
« Qu'est-ce qui vous fait croire que je vais vous prêter cet argent ? » Ron joua le jeu, sans rien montrer de ses véritables pensées et Harry l'admira pour ça.
« Voyons, voyons, quelle serait la raison de votre venue ? » Répondit l'homme, également joueur.
A l'étonnement d'Harry, Ron sortit un papier de sa poche et avec un sourire charmeur il le tendit à l'homme. Le petit mage ignorait ce qu'il y était écrit mais au vu des soudains et violents troubles provenant de son aura, cela ne devait absolument pas le réjouir au contraire, il sembla se mettre en colère. Oh, maintenant il voulait absolument en connaître le contenu.
« Qu'est...qu'est-ce que ça signifie ? » Fuma l'homme, grognant et ignorant les questions de son fils et de sa femme.
« Vous êtes un homme intelligent, Mr Dursley, n'est-ce pas ce que vous disiez plus tôt ? » Se moqua poliment et impassiblement Ron sans se délaisser de son ton narquois. « Je présume que vous êtes assez mature pour comprendre le contenu de ce document. »
Ron s'adossa confortablement dans le fond de son dossier tout en posant une sur l'accoudoir et pressa sa tête contre sa main, un air suffisant inscrit sur son visage.
« C'est...c'est une farce ? N'est-ce pas, Lord Prewett ? » S'écria l'homme en sautant sur ses jambes flasques.
« Suis-je du genre à faire des farces ? »
« Mais... »
« J'ai mené ma petite enquête à votre sujet, Mr Dursley. » L'interrompit Ron sans se soucier des réactions ahuries de leurs hôtes. « Tout nous indique que vous détournez les fonds de Grunnings à votre compte personnel. Vous êtes également suspecté de recevoir des pots-de-vin de certains de vos actionnaires. »
« C'est de la diffamation ! » Hurla l'homme, son aura tourbillonnait de rage.
Tout s'éclaircissait enfin. Harry comprenait enfin la véritable raison de leur venue ici, bien qu'il commençât à s'en douter un peu. Ron, avec une aide gobeline des plus précieuses, avait pour objectif de détruire leur réputation. Il afficha un sourire lumineux, heureux, qui n'échappa aux yeux de l'homme.
« Ça t'amuse, l'aveugle ? » Cracha l'homme, voulant s'approcher du plus petit.
Ron réagit à quart de tour. En moins de temps qu'il n'en fallait, il s'était redressé de toute sa hauteur, la pièce gagnant quelques degrés. Intimidant, il s'avança vers l'homme qui recula maintenant de peur, comprenant que le rouquin était dangereux.
« Ne parle pas comme ça de mon frère... » Il marqua une pause, son ton bas, grognant, effraya le fils qui poussa un petit cri. « Redis quelque comme cela et je ne garantis pas ta vie sauve. En fait, ne lui adresse même pas un regard...compris ? »
L'homme hocha vigoureusement la tête, de la sueur coulant de son front. Satisfait, Ron se décala de sa victime et reprit confortablement sa place dans un parfait silence. La pièce retrouva sa chaleur habituelle. Harry maintint son sourire, heureux que son frère le défende face à cet homme. Personne n'avait pris son parti avant...cela réchauffait son cœur. Il pouvait compter sur son frère. Comment avait-il pu oser douter de lui un seul instant ? Il avait presque honte.
« Où en étais-je ? Ah oui ! Mon cher contact de ma banque m'a chargé de vous passer un message par rapport à vos vols. »
« Je n'ai jamais... »
« Silence ! » La voix glaciale et menaçante d'Harry claqua l'air.
Le petit brun parlait pour la première fois, prouvant qu'il n'était pas que là comme un simple décor, mettant toute sa terreur de côté, il était temps pour lui d'avancer. Il suivait la conversation avec grand intérêt. Mais son intervention eut surtout pour effet de montrer qu'il était menaçant et intimidant d'une autre manière. L'homme se tut et se dandina, mal à l'aise. Sa femme et son fils n'osaient effectuer un seul mouvement de peur de subir sa foudre glaciale.
« Votre devoir est donc de rembourser tous vos employés de la somme due. »
« C'est impossible ! Je n'ai plus tout cet argent ! »
« Oh » Chantonna soudain Harry en portant une main sous son menton, l'autre caressant sa canne, joueur. « Ne serait-ce pas un aveu de votre part ? Cela y ressemble, n'est-ce pas, grand frère ? »
« Absolument ! Mr Dursley vient juste de sous-entendre qu'il a dépensé tout l'argent volé... »
« Il n'a pas... » Tenta sa femme.
« Ne vous inquiétez pas, Mr Dursley, tout a été pris en charge... » Ron ignora la femme sans lui poser un seul regard. « Afin de pouvoir tout rembourser, vos biens ont été saisis, votre épargne, votre héritage et votre argent ont été redistribués à tous vos employés et leurs familles. Et bien sûr, le journal local est mis au courant, dites adieu à votre chère réputation ! »
Les différentes respirations des membres de la famille étaient hachées, paniquées. Ils ne savaient comment réagir tant ils étaient horrifiés. Harry ne pouvait pas être plus satisfait. Quand on jouait avec le feu, on le regrettait toujours. Il fallait être un imbécile pour se croire être à l'abri. Tout ceux recevant des pots-de-vin se faisaient toujours chopper un jour où l'autre. Et leur réputation...ils ne survivraient jamais avec une mauvaise réputation. Leur image était plus importante que leur propre vie, la réduire à néant signifiait leur arrêt de mort.
« De fait, vous n'êtes plus chez vous, cette maison a été également saisie. Une famille de votre entreprise va habiter ici. Oh pardon, votre ancienne entreprise, excusez-moi pour le lapsus... »
Ron partit dans un rire presque fou si ce n'est maniaque.
« Comment...pourquoi...pourquoi nous faire ça ? » S'écria la femme, maintenant debout. « Maintenant hors de chez nous ! Ou j'appelle la police ! »
« Vous êtes butée, ma chère. » Reprit son grand frère en soupirant. « Je viens pourtant de vous dire que ce n'est plus chez vous depuis ce matin...si vous appelez la police, elle vous sortira de cette maison. »
Cela eut pour mérite de taire la femme qui se rassit, choquée. Son fils, à côté d'elle, pouvait être confondu avec une statue tellement il était figé. Seul l'homme se ressaisit suffisamment pour enchaîner, le ton mordant, haineux :
« Et je peux savoir ce qu'on vous a fait pour mériter votre acharnement contre nous ? On ne vous a rien fait ! »
La seule réaction qu'il obtint fut celle d'Harry. Le petit brun partit dans un éclat de rire, presque nerveux, il se plia en deux, ses mains sur son ventre.
« Rien fait ? » Répéta-t-il entre deux rires frôlant l'hystérie. « Rien fait qu'il dit... RIEN FAIT ! »
Harry hurla les derniers mots, maintenant debout, ses yeux émeraudes brillants de haine et de rage. A ses pieds, de la glace se formait doucement, l'eau dans la théière explosa et son aura vibrait, menaçante. Le trio se pressa au fond de leur siège, terrifié par la prestance de l'aveugle.
« Rien fait... ? » répéta-t-il une fois de plus, cette fois, sa voix n'était plus qu'un murmure.
« Enkô, calme-toi. » Ordonna calmement Ron en mettant une main sur son épaule, le forçant à se rasseoir. « Laisse-moi faire. » Finit-il avec un rictus.
Harry prit sa respiration, calmant sa magie sauvage. L'eau comme la glace disparurent sans rien demander. Le mage de glace passa sa main dans ses longs cheveux, 'observant' son frère à l'œuvre.
« Mr Dursley, vous m'aviez bien dit que vous n'avez pas d'autre famille hormis votre sœur, n'est-ce pas ? » L'homme terrifié ne fit qu'hocher la tête. « Pourtant d'après mes recherches vous hébergiez votre neveu, le fils de votre sœur Mme Dursley. N'est-il pas là ? »
« Je... » Commença froidement l'homme, inquiet.
« Ne vous gênez pas de répondre, Mr Dursley. » Coupa Ron, impatient. « Il est mort, n'est-ce pas ? »
« Comment... ? » Fut tout ce que réussit à dire la femme.
« Allons, je pensais que l'éclat de mon frère vous aurait mis sur la piste... »
« Vous êtes...vous êtes des Sorciers ! » S'écria alors l'homme, toute peur envolée, maintenant en colère. « Les vôtres nous ont ruiné ma vie ! Dégagez ! C'est un miracle que ce gosse soit mort ! Personne ne le regrette ! Il n'a eu que ce qu'il méritait ! »
Si Harry se força à ne pas répliquer, il remarqua que son frère se retenait de le tuer. Il fumait littéralement de rage. L'homme sembla se rendre compte que ce qu'il venait de dire allait lui porter préjudice. A raison, songea sadiquement Harry.
« Dommage pour vous, Mr Dursley. » Continua impassiblement Ron. « Vous ai-je dit qu'aujourd'hui était l'anniversaire de mon petit frère ? » Les trois paires se fixèrent sur le petit brun. « Non ? Rappelez-moi qui d'autre parmi vos proches est né ce jour ? Allons, ça ne doit pas être si difficile que ça... »
Harry entendit clairement la femme s'étouffer dans sa salive. Visiblement elle venait de comprendre, contrairement à son mari et à son fils.
« Vous...c'est...comment...impossible... » Bafouilla-t-elle à plusieurs reprise, les mains tremblantes, elle tourna son regard sur lui. « Ha...Harry ? »
Le corps de l'homme se figea, il ne bougeait pas, fixant le jeune mage refusant de croire ce qu'il pensait savoir. Harry ne fit qu'un sourire enjôleur comme seule réponse.
« Ne vous mettez pas dans ces états, je doute que votre cœur résiste. » Ricana le mage de feu toujours assis. « Mais je dois dire, Mrs Dursley, vous êtes plus vive que je ne le pensais, félicitation ! » Dramatisa Ron en claquant des mains. « Je suis Ronald Weasley et voici Harry Potter, votre cher neveu ! Surprise ! Nous sommes toujours vivants ! »
« C'est impossible ! » Cria l'homme, furieux, réagissant enfin. « Dumbledore nous a annoncé votre mort ! »
« Vous êtes des fantômes...des morts-vivants venus nous hanter... » Souffla faiblement la femme serrant contre elle son fils qui semblait ne rien comprendre.
« Harry ? Tu te sens mort ? » S'amusa Ron, se tournant vers lui.
« Aux dernières nouvelles, je respirais... » Plaisanta-t-il en retour, rentrant dans le jeu.
« Si... s'ils sont en vie, je dois prévenir Dumbledore... » Murmura à peine audible l'homme.
Mais Harry comme Ron l'entendirent très bien. Le rouquin se leva puis se tint devant lui. Il posa sa main sur le front de l'homme qui tenta de reculer, terrifié. Pendant un instant rien ne se passa. Puis, l'homme commença à se tortiller, à se débattre de l'emprise forte de Ron et hurla de douleur. La femme hurla à son tour, mis son fils tremblant derrière elle et tenta d'attraper son mari. Cependant Harry frappa le sol de son pied, construisant un mur glacé entre Ron et elle. Horrifiée, sa tête se dirigea vers lui. Harry agita négativement son index en faisant un 'tu-tu' désapprobateur. Ron éclata d'un grand rire sadique en lâchant le gros homme qui s'effondra violemment au sol, du sang coulant le long de ses lèvres. Puis le rouquin se détourna de sa victime. Harry relâcha son mur d'un claquement de doigts permettant à son frère de passer. Il reproduit le même sort à la femme puis à son fils avant de retourner s'asseoir sans aucune considération pour les trois corps gémissant de douleur.
« Rassurez-vous mes chers, cela ne vous tuera pas. L'objectif de ce sort me permet de contrôler votre esprit. » Expliqua Ron comme s'il annonçait la météo. « Vous êtes dans l'incapacité de prévenir Dumbledore et ses alliés, qu'importe le moyen. »
« Monstres... » Réussit à bredouiller l'homme entre deux gémissements.
« Nous n'allons pas vous tuer. » Le rouquin ignora l'homme. « Vous devez toujours rembourser vos employés. Mais cela ne veut pas dire qu'on ne va rien vous faire, après tout aujourd'hui est l'anniversaire d'Harry, il mérite le meilleur comme cadeau, chose que vous n'avez jamais faite. Harry, je te prie, amuse-toi. »
Ron invita son petit frère d'un mouvement de bras. Se sentant extatique, Harry se redressa avec un sourire lumineux, agrippa sa canne et contourna la table. Il décida de laisser tout de côté, sa morale, son bon sens, son humanité… Devant eux, il allait libérer le monstre qu'il tentait de réprimer depuis des années, monstre qu'ils avaient créé par des années d'abus. Pour eux, il était déjà un monstre, pourquoi ne pas leur montrer à quel point ils étaient dans le vrai ?
Il déposa délicatement sa canne au sol alors qu'il s'accroupissait près de la tête de l'homme et la femme. Avec une gentillesse mal placée, il posa sa main dans les cheveux de l'homme et les caressa plein de douceur.
« Ravi de te revoir, mon oncle, si tu savais comment tu m'as manqué... » Chantonna-t-il comme s'il récitait une berceuse.
L'homme trembla de terreur devant cette bonté innocente mais fausse. Alors que les doigts fins et doux massaient le crâne de l'homme, Harry rencontra son oreille. Souriant gentiment, il glaça cette oreille sous le cri de surprise de l'homme. Puis le petit brun arracha violemment l'oreille d'un mouvement brusque. Il posa son trophée devant les yeux horrifié de l'homme qui hurla. Il n'avait pas encore mal à cause du fait que sa plaie était gelée.
« Je vais t'enlever un à un chacun de tes doigts, de tes orteils... » Doucement, il expliquait le processus de sa torture, en baladant ses propres doigts glacés sur les bras gras de l'homme.
Il appliqua à la lettre ce qu'il disait, gelant les doigts de l'homme, les arrachant de son corps puis les déposa devant ses yeux. Il se concentra à sa tâche pendant une dizaine de minutes, Harry voulait prendre son temps, profiter pleinement de la douleur de cet homme. Il avait tout ce qu'il méritait ! Il savourait enfin sa vengeance. Le petit brun regretta juste de ne pas le tuer mais Ron avait raison. En ne les tuant pas, ils vivraient dans d'horribles conditions, obligés de rembourser leurs victimes sans pouvoir compter sur personne. Cette vie s'annonçait pire que la mort et Harry n'allait pas leur offrir ce cadeau.
Ayant fini de détacher chaque orteil, doigt et oreille, Harry passa ses mains sur le front empli de sueur de l'homme. Ne se débarrassant pas de son sourire innocent, il s'appliqua de dégeler la glace. Pendant un instant il n'eut rien, puis le sang commença à couler décorant le tapis. L'homme hurla de douleur, la ressentant enfin. Il arqua son dos, cherchant à s'en débarrasser. Il supplia de l'aider, d'arrêter, il hurla qu'il n'en pouvait plus. Mais Harry se contenta de caresser doucement son gros visage avec un amour sordide.
« Shhh, calme-toi, ça va aller... » Murmura gentiment Harry dans le l'orifice qui servait maintenant d'oreille. « Tu ne te rappelles pas, mon oncle ? Cela doit te rappeler des souvenirs, non ? Tu me faisais mal aussi, très mal...je te demandais d'arrêter mais tu ne voulais pas, tu ne m'écoutais pas. Alors pourquoi devrais-je t'écouter ? Tu ne veux pas continuer à jouer ? »
Le visage remplit de larmes, de morve et de sang, l'homme secoua vivement de la tête, suppliant d'arrêter de « jouer ». Harry passa un doigt sur la paupière de l'homme. Il y fit apparaître un morceau de glace pointu et le planta soudainement dans l'orifice. Le hurlement de douleur se brisa dans la gorge de sa victime. Le petit mage sentit ses lèvres s'ouvrir encore plus alors qu'il remuait le petit pieu dans l'œil, faisant de la bouillie. Satisfait, Harry lâcha l'homme, laissant sa tête frapper le tapis. Il perdit conscience, ne supportant pas la douleur.
Harry se releva et s'assit en tailleur devant la femme aux yeux écarquillés de terreur. Son aura vibrait d'horreur, tournoyant autour d'elle ce qui accentua le bonheur d'Harry. Jamais il n'aurait cru qu'il serait celui qui apporterait autant de peur dans le cœur de cette famille. Il en avait toujours rêvé, mais cela avait toujours été un rêve éloigné, impossible. Et maintenant il était là, prenant sa revanche.
Ses yeux émeraude scrutèrent sans scrupule la femme allongée devant lui. Elle tentait, en vain puisque Ron l'avait immobilisée, de fuir. Harry posa sa main froide sur la joue mouillée de la femme qui lui servait de tante. Il ne savait pas quoi faire d'elle.
« Ma tante, la jalousie mène juste à la haine puis à la mort... » Soupira-t-il, ne quittant pas les yeux de sa tante.
Il savait parfaitement bien que ses yeux possédassent un effet sur ses interlocuteurs. En effet, comme il ne pouvait pas voir et qu'il 'voyait' au plus profond des êtres, il rendait les autres mal à l'aise. Et la femme ressentait très bien ce mal. Elle tremblait, ne pouvant détacher ses yeux des yeux verts irréels.
« Ma tante, tu aimes propager des petits potins du voisinage, n'est-ce pas ? » S'enquit-il avec un ton frôlant l'inquiétude.
Comme pour prouver cette inquiétude, il souleva la tête de la femme et la déposa sur ses genoux. Il entreprit la même procédure que l'homme : il caressa avec gentillesse ses joues, enlevant ses larmes, comme pour la consoler.
« Tu sais, ma tante, tes rumeurs à mon encontre m'ont rendu la vie dure dans mon enfance... »
Pendant qu'il parlait, il ouvrit tranquillement sa bouche dévoilant de belles dents blanches, un peu jaunies par l'âge. Harry entreprit de sortir avec des gestes doux sa langue rose. De son autre main, il trouva une de ses deux dagues. Vraiment, il était satisfait que Ron l'eût prévenu d'emporter ses lames avec lui. Il la mit bien en évidence devant les yeux terrorisés de la femme. Puis il commença à découper avec amour sa langue. Elle hurla. Harry dandina sa tête, coupant cinq millimètres par cinq millimètres, obligeant la femme à ressentir toute la douleur. Il lui interdit de s'évanouir, il voulait qu'elle tienne jusqu'au bout. Le sang coula dans la gorge de la femme, elle le crachotait, tentant de s'étouffer. D'un mouvement du doigt, Harry supprima le sang. Une fois la langue découpée, Harry sourit et la déposa dans les mains tremblantes de la femme.
Ne sachant plus quoi faire d'elle, le petit brun inclina adorablement la tête sur le côté. Finalement, il fit la moue et se tourna vers son grand frère qui l'observait attentivement.
« Tu peux jouer avec elle. » Informa le petit mage avec adoration. « C'est pour te remercier de ce cadeau. »
Alors qu'Harry déposa la tête de la femme sur le sol pour laisser le relais à son frère, Ron le rejoignit en quelques pas. Il activa son feu d'une main et sa lave de l'autre. Son sourire était sadique et non gentil comme celui d'Harry. Le petit brun se détourna de la femme, se concentrant sur sa dernière victime qui gémissait. Il entendit le hurlement de douleur de la femme, mais ne se préoccupa plus d'elle.
« Mon cher cousin, quel plaisir de te 'revoir' après tout ce temps ! » Fit-il avec entrain, comme s'il revoyait un vieil ami.
Le jeune homme tenta juste de reculer, de s'éloigner de son cousin qui venait de torturer ses parents avec une innocence enfantine dérangeante. Mais il n'alla pas loin avant qu'Harry ne lui attrape son poignet. D'un geste brusque, contredisant son air enfantin, il planta sa dague dans la paume de la main de sa victime qui hurla. Ce fut comme une douce berceuse aux oreilles du petit brun.
« Tu sais, mon cher cousin, je me suis toujours demandé comment quelqu'un comme toi a pu réussir à entrer dans un collège si prestigieux... » Il baissa sa tête pour la stopper à juste quelques centimètres du visage terrorisé de son cousin. « Tu es pathétique, insolent. Tu ne sais pas te servir de ton cerveau, alors comment ? As-tu volé, acheté ces notes ? »
Le jeune homme ne fit que renifler et sangloter pitoyablement, cherchant à mettre du recul avec lui. Mais la dague plantée dans sa main l'empêcha de bouger.
« En fait... » Dit finalement Harry en se relevant pour s'asseoir. « Je m'en fiche de comment tu as fait. Tout ce qui compte c'est que tu ne puisses jamais y retourner... »
Harry 'regarda' la grosse forme tremblotante devant lui avec dégoût. Son aura se tortillait autour de son corps dans un désir vain de protection.
« Mais dans ma grande bonté, je vais t'apprendre un petit truc... » Harry tapota la dague distraitement arrachant un cri de douleur à sa victime. « Savais-tu que biologiquement, notre corps est composé de 70% d'eau environ ? Apparemment non. Ce n'est pas grave, tu le sais maintenant. » Son cousin sanglota. « Heureusement pour nous deux, je maîtrise l'eau. Que dirais-tu de jouer à un jeu ? Je l'appelle 'la chasse au sang de Dudley', n'est-ce pas excitant ? »
Frétillant comme un enfant devant son attraction préférée, Harry ressemblait plus à un dément. Bien sûr, il se fichait de l'image qu'il donnait actuellement. Rien d'autre ne comptait que de montrer à sa tendre famille tout l'amour qu'il leur portait.
« Mo...monstre... » Réussit tout juste à murmurer le pathétique garçon entre deux pleurs.
« Oh non, non, mon cher... » Le petit brun se contenta de lui sourire tendrement, complètement insensible à une insulte qui l'aurait fait trembler quelques années plus tôt. « Tu te trompes...je ne suis pas un monstre. Ni même un de ces Sorciers qui vous répugnent. Non, non, je suis un mage. Un mage béni par Médée et par le Signe de Serpentaire. »
Avec douceur, il passa sa main sous le cou dodu du garçon. Il glissa ses doigts sur la chair tendre, comme s'il jouait du piano. Puis, il commença à plier ses doigts dans un rythme soutenu, toujours avec son sourire doux. Harry avait déjà manipulé l'eau avant, dans le cadre de son entraînement avec Sally. Cependant, il n'avait jamais utilisé son don sur quelqu'un d'autre dans le but de faire souffrir. Étrangement le petit brun n'était pas horrifié ni même dégoûté à l'idée de torturer. Cela ne lui faisait pas peur, il aimait ça. Oh, il n'en abuserait jamais mais il était réaliste. Parfois il n'y avait pas d'autre solution que la torture. Le mage n'hésiterait pas à recommencer. Surtout si c'était pour se venger.
Il sourit plus largement alors qu'il sentit le courant froid familier traverser son corps pour aller se loger dans le bout de ses doigts. Harry plia et déplia ses membres comme s'il manipulait un instrument. Il ressentit sans aucun problème l'eau contenue dans le corps de son cousin commencer à frétiller. Il releva son index. Des gouttes d'eau provenant du sang de sa victime percèrent violemment les parois des veines, coupant ses tendons et ses nerfs l'empêchant de marcher à vie. Son cousin hurla et hurla encore et encore, incapable de soutenir l'excès de douleur. Il se tortilla comme un petit poisson hors de l'eau se déchirant la peau de sa main avec la dague.
Harry 'regarda' avec fascination son œuvre, suivant tout le processus comme hypnotisé. C'était une sensation merveilleuse de sentir l'eau détruire le corps de sa victime sans aucune compassion, comme si elle avait une volonté propre et comprenait la douleur de leur maître. Il 'observa' jusqu'à ce que son cousin perde conscience.
« Harry ? » Appela Ron en posant une grande main chaude sur son épaule. « Nous devons y aller, nous avons un rendez-vous. Les Gobelins s'occuperont du reste. »
Le petit brun se releva avant d'enserrer dans une forte étreinte son grand frère, de légères larmes dans le coin de ses yeux. Le rouquin ne fit que caresser tranquillement ses cheveux.
« Merci...merci...c'est une magnifique journée, je ne l'oublierai jamais ! »
OoO
Les deux frères se tenaient devant le manoir Gaunt. C'était ici que Lord Gaunt et Mr Mucha leur avaient donné rendez-vous avec les traditionalistes. Le vent frais et doux du début de soirée effleurait la peau du petit brun. Harry pouvait 'voir' les puissantes protections entourant la propriété. Il était clairement impossible d'y entrer par effraction. Même un Elfe de Maison aurait du mal. Pour y accéder, il fallait que quelqu'un étant enregistré dans le système de protection vienne leur 'ouvrir'. Ils étaient passés rapidement déposer leurs armes. Harry boudait encore, il voulait prendre une de ses dagues avec lui mais Solange, Sa'ha et Ot'ha le lui avaient déconseillé. Soupirant, défaitiste, le brun agrippa fermement la canne blanche d'aveugle. Pour baisser la garde de leur interlocuteur, Ron et lui avaient décidé qu'il se ferait passer pour un aveugle total (il ne mentait pas vraiment). Par ailleurs, Lord Gaunt et ce Sorcier de première génération, Mucha, le croyaient déjà aveugle avec leur rencontre à Gringotts.
Ron posa alors sa main sur le portail envoyant une décharge de sa magie. Ils attendirent en silence quelques minutes.
Soudain, quelque chose l'attira. Un sentiment de chaleur et de bonheur l'envahit, lui donna des frissons le long de son échine. Préoccupé et excité, il chercha ce qui avait capté son attention. Sa 'vision' se focalisa sur une magnifique aura qu'il avait déjà vue auparavant sur le Chemin de Traverse. Il ne pouvait oublier une aura de ce type, il n'en avait jamais vu de semblable.
Une grande et puissante aura à la couleur d'un doux et chaleureux caramel, remplie d'énergie, entourait un garçon sûrement de leur âge. Il sentit tout de suite le regard de l'inconnu se fixer sur lui, et le temps sembla comme s'arrêter. Cependant, il fut partiellement conscient de l'augmentation soudaine de chaleur à côté de lui suivie d'un violent et menaçant sifflement.
« Oh, je sens que ça va gâcher ma journée... »
OoO
Hello mes chéris ! Voici la fin d'un épisode que j'attendais tant ! Enfin les Dursley ont ce qu'ils méritent ! Mouhahaha (ceci est un rire sadique !) ! Franchement ce chapitre est tellement satisfaisant ! Et enfin, enfin, nous allons bientôt assister à la rencontre entre les traditionalistes et nos héros. Bon…notre pauvre Ron n'a pas l'air ravi de voir Blaise…espérons qu'il ne le tue pas trop vite !
Je vous remercie pour vos reviews, elles me font extrêmement plaisir ! Je les lis avec beaucoup d'attention. Ne vous offusquez pas si je ne réponds pas (manque de temps ou par peur de spoiler ! Certains d'entre vous sont vraiment perspicaces dans vos théories ! Bravo !). Je suis plutôt ravie que le pouvoir de la Brume des Zabini ait plu !
Sur une note plus triste, je tiens à partager mes condoléances pour Chadwick Boseman (l'acteur de Black Panther) mort vendredi dernier. Il va beaucoup me manquer (pas que je le connaisse personnellement mais j'aimais beaucoup cet acteur…). En tant que fan de Marvel, j'ai un trou dans mon cœur (mon moral est actuellement égal à zéro…).
Désolée pour cette petite saute d'humeur !
A bientôt mes chéris pour une suite renversante !
