Bonjour,

Après le très long threesome du chapitre précédent, lui même très long aussi… Voici un chapitre plutôt court et plus calme qui, en ce dernier jour à Water Seven, sert de transition vers la dernière phase de cette fic. Un peu de tendresse et de bonheur dans ce monde à 100 à l'heure !

Les prochains chapitres ne sont pas pour tout de suite… Vous aurez peut être noté la piètre qualité du dernier chapitre que j'ai écrit dans la douleur. Cette fic est difficile à écrire pour moi et je suis partagé entre le fait qu'elle ne me motive plus du tout et le fait que je veux pas vous laisser en plan… On m'a proposé la solution hyper bâtarde de vous offrir la trame de fin pour pas vous laisser en plan et d'abandonner l'écriture de la suite… Vous en pensez quoi ? Vous voulez connaître ce que ma tête a pondu ou attendre que j'arrive à mettre des mots sur mes idées ?

Le chapitre suivant est commencé mais quand je l'ai écrit je me suis dit qu'il partait pas dans le bon sens. Finalement, en relisant celui-ci, je me rends compte que j'avais déjà commencé à appaiser Luffy ici alors je vais laisser comme déjà écrit le début du 24. Ce blocage passé, j'arriverai peut être à reprendre mais c'est sans certitude. D'autant plus que je vais peut être, de manière générale, faire une pause dans mes publications parce que j'entre dans un processus d'amélioration de ma plume avec l'aide d'une bêta et c'est pas évident non plus.

Voilà, dites moi si vous voulez patienter encore ou si vous voulez que je mette fin à vos souffrances (et aux miennes) en vous partageant ce que j'avais imaginé.

Bonne lecture.

Chapitre 23 : J23

Hurricane

Basil

Hier soir, Luffy s'est relevé pour aller nous chercher un dîner (il allait quand même pas louper un repas!) puis nous avons passé une nuit paisible enlacés tous les trois. Mais ce matin, quand je me suis réveillé, il était déjà parti. J'en ai donc profité pour donner de la tendresse à Kid et nous avons fait l'amour tout en douceur. Je crois que ça lui a fait du bien que je m'offre ainsi à lui, il a besoin de sentir qu'il est toujours autorisé à prendre soin de moi. En tous cas, il a été incroyable de douceur et je l'ai trouvé très ému alors qu'il allait et venait en moi dans un rythme lent et langoureux.

Les essayages matinaux se sont bien passés et je suis immensément soulagé d'avoir fini ces derniers costumes avec deux jours d'avance ! Les garçons sont repartis et Nami s'approche de moi avec un sourire satisfait et un peu malicieux.

- Je suis impressionnée, Basil. Tu as été hyper efficace !
- Oui, je suis content que mon bricolage sur les manches de Zoro fonctionne.
- Maintenant, je compte sur toi pour te reposer.

Elle affirme ça d'un ton péremptoire, sûre d'elle, et je ris doucement. Je la vois alors froncer les sourcils.

- Tu es épuisé, Basil, il faut que tu te reposes !
- Je n'ai pas encore réparé le pantalon que Ace a déchiré l'autre jour, je n'en ai plus qu'un de rechange, c'est trop limite.
- Tu trouveras toujours quelque chose à faire, je n'en doute pas une seconde, mais il nous reste une semaine et tu as trop tiré sur la corde.
- Ne t'inquiète donc pas.

J'essaye de changer de sujet mais elle ne me laisse pas faire et attrape mon poignet alors que je veux m'enfuir sans rien promettre. Son ton est plus dur quand elle reprend, le regard ferme et les sourcils froncés.

- C'est mon rôle de m'inquiéter, Basil, ok ? Repose-toi aujourd'hui et demain. On ne déchargera pas ta machine à Ennies Lobby, je veux que tu puisses être frais et dispo pour Thriller Bark.
- Nami, c'est juste pas possible, tu sais bien que je vais stresser si j'ai pas ma machine.
- Trouve un moyen de te détendre… Tu devrais demander des conseils à Usopp, il est expert dans le domaine.

Je la fusille du regard. Nous savons très bien tous les deux quelles sont les techniques de détente de notre régisseur. Elle m'a promis de ne plus commenter ce qu'il se passe dans mon couple mais là elle est sans pudeur en train de me dire d'aller m'envoyer en l'air. J'attrape le sac des costumes et me détourne d'elle d'un geste brusque.

- Pour qu'après tu me reproches d'épuiser Kid ? Mêles-toi de tes oignons, Nami !

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Usopp

Après les essayages, Nami semblait grognon quand elle est venue s'installer à la table du petit salon pour discuter avec Ace, en nous coupant dans notre conversation. Le chanteur était en train de me parler de Marco et de sa joie de vivre retrouvée. Je suis ravi pour lui, vraiment. C'est si apaisant de savoir qu'il va bien. Mais Nami veut discuter avec lui de la fin de la promo du film et des interviews que le groupe devra faire après le dernier concert. Alors je décide de les laisser seuls et me dirige vers la chambre de Luffy qui n'a pas dormi avec nous cette nuit. Je veux être sûr qu'il va bien.

Quand j'entre dans la pièce, je le trouve nu, une main sur son sexe l'autre sur son téléphone. À pas de loup, je m'approche de lui et mes doigts remontent le long de sa cuisse. Il crie de surprise et plante ses yeux dans les miens. Son regard s'éclaire et il me sourit avec tendresse. Mais déjà l'objet vibre et il y retourne.

- Puis-je jouer un peu avec toi, Luffy ?
- Usopp… je…

Il semble gêné et je sais qu'il repense à cette fois où je lui ai reproché de ne pas être avec nous, de penser à son fan. Je lui souris et retire sa main de son sexe pour y mettre la mienne. Il gémit, il est à fleur de peau. Je ris en silence, content de voir sa réaction.

- Tu es si sensible quand tu penses à lui… Laisse moi jouer avec ton corps, laisse toi aller, imagine que c'est lui.

Il soupire et semble laisser tomber alors que me penche pour prendre son sexe entre mes lèvres. Quelques instants plus tard, il est en train de se déhancher sur mes doigts tout en tapant ses messages avec frénésie. Le nom du fan passe parfois ses lèvres et j'y réponds en aspirant sa verge avec un peu plus de conviction. Soudain, il s'agrippe à mes cheveux.

- Bon sang, viens en moi !
- Tu es sûr ?
- Je lui ai dit que je jouais avec un gode… T'as qu'à être mon jouet.

Je ris et l'embrasse en prenant tout mon temps pour savourer son abandon avant de demander :

- Et comment t'a-t-il dit d'enfoncer ce gode dans ton cul ?
- D'une seule poussée et, heu, il veut que j'enregistre ma voix quand je le mets.
- Il est aussi pervers que toi, vous vous êtes bien trouvé.

Il se contente de me sourire en écartant ses jambes sans pudeur. Je me place à son entrée tandis il pianote sur son téléphone. Le doigt pressé sur un bouton, il se met à parler d'une voix pleine de luxure.

- Law, je voudrai te sentir en moi. Ça m'obsède, tu sais. Ton corps, ta peau… tes tatouages, putain. Et ta queue. Elle entre en moi, tout au fond.

Je le pénètre alors d'un puissant coup de rein et il crie de plaisir. Moi, je m'immobilise aussitôt en retenant ma respiration. J'attends qu'il relâche l'enregistrement et je commence à onduler avec langueur alors qu'il envoie son message. Son regard croise le mien et il gémit. Mais je n'accélère pas.

- Il veut que je l'enlève complètement pour le remettre, et il veut que je crie même s'il ne peut pas m'entendre…
- Qu'il soit exhaussé, alors.

Et je me retire avant de le prendre de nouveau d'un coup, j'entre en lui jusqu'à ce que mon bassin percute le sien. Fort. Et il crie. Fort aussi. Je recommence plusieurs fois et, dans une accalmie, il lance un message vocal. C'est la première fois que j'entends la voix de son coup de cœur.

- Luffy… Moi aussi, j'ai envie de toi. Tu n'imagines même pas depuis combien de temps. Je n'en peux plus de me toucher sans que ça soit ta main sur mon corps, j'ai besoin d'être celui qui te donne tout ce plaisir, je rêve de toi toutes les nuits… je vais devenir fou… Tu me rends fou…

Et la suite est un ensemble de grognements, de halètements et de bruits humides alors qu'il semble se branler comme un désespéré. Luffy a les yeux clos, et j'accélère mon propre rythme. Au bout d'un moment, la voix gémit :

- Je vais jouir, Luffy… Tu es tellement bon… S'il te plaît… Jouis avec moi…

L'enregistrement s'arrête là mais Luffy se met à se branler avec fureur. Il jure tout en écrivant un message. Il grogne, il veut jouir alors j'accélère mes mouvements. Ce type a une voix assez incroyable, j'en conviens, elle est rauque et profonde, elle m'a donné des frissons. Et soudain, Luffy se cambre en hurlant le nom de son futur amant (je n'ai aucun doute sur ce point là, vu comme leurs échanges sont chauds). Il est juste magnifique à ce moment là. C'est pas la première fois que je le vois en plein orgasme mais il y a quelque chose de plus. Un abandon et un besoin qu'il n'a jamais exprimé à ce point.

Mais quand son orgasme retombe et que son regard croise le mien, je le vois rougir et il murmure une excuse. Je lui souris et l'embrasse tendrement. Puis je sors de son corps. Il semble encore plus gêné parce que j'ai pas jouit mais je lui souris encore et le serre contre moi. J'ai juste envie de le protéger, de le câliner, de prendre soin de lui. Je suis si fier de voir l'homme qu'il est en train de revenir. Mais je ne peux pas m'empêcher de douter.

- Tu vas tomber totalement amoureux de ce type avant de le rencontrer, Lu, ça m'inquiète, tu sais, parce qu'on le connais pas encore, on ne sait pas quelles sont ses intentions. J'ai peur que tu souffres.
- C'est trop tard…

Ça voix est un murmure contre mon cou alors que sa main va et vient en douceur flatter sur mon sexe.

- Je suis déjà accroc, tu peux plus rien y faire. C'est comme ça. Mais j'aime ça, tu sais, je me sens bien quand je lui parle. C'est… Il n'est qu'à moi. Je t'aime Usopp, vraiment très fort, trop parfois peut être. Mais lui, lui… il n'est qu'à moi.
- Je comprends…

J'ai besoin d'une seconde pour chasser la vague de tristesse qui me traverse. Je l'embrasse avec tendresse et il accélère son massage. Ses gestes sont sûrs, il connaît mon corps sur le bout des doigts et me guide sans détour vers un puissant orgasme. Mais alors que je laisse tomber mon visage dans son cou en gémissant, je me dis que j'ai fait du mal à ce gamin et je m'en veux. Luffy a besoin d'être aimé, il avait besoin d'autre chose que juste du sexe, aussi incroyable soit-il… J'espère que cet homme pourra combler son besoin d'amour.

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Zoro

J'ai toujours trouvé Sanji magnifique quand il cuisine. Il a des gestes fluides et sûrs, on dirait qu'il danse, il est gracieux. Il dégage une forte aura de bonheur quand il manie les couteaux et les poêles, plus encore que quand il est sur scène. Son visage, sérieux et concentré, si sexy, est orné d'un petit sourire en coin qui indique son plaisir d'être là au moins autant que ses yeux brillants de joie.

Oui, je crois bien que c'est en le voyant aux fourneaux que j'ai commencé à le désirer pour lui même. Non pas comme un membre du groupe, comme l'un de nous cinq, les amants sans tabou. Non, comme un être unique. C'est pour ça que parfois, entre les tournées, je reviens vers lui. Il est un mystère qui m'attire sans que je puisse résister.

Je suis plus attentif à lui qu'aux autres. Ça a toujours été le cas… Et m'engueuler tout le temps avec lui est avant tout un moyen d'être important, de prendre une place dans son regard, qu'il fasse attention à moi. Petit à petit, sans m'en rendre compte, je me suis attaché à lui. Et quand c'était trop insupportable, j'allais baiser des inconnus… ça aurait été plus simple d'admettre que je le désirais…

Je ne lui ai concédé qu'une chose : que je ne prends jamais plus mon pied qu'avec lui. Pourtant je l'ai dit avec distance, comme si c'était rien… Alors que c'était essentiel. Il est mon meilleur amant et je ne me sens complet et à ma place que dans ses bras, dans son corps.

Ouais… T'es amoureux, mon pauvre Zoro…

Il se tourne vers moi et dépose un verre de saké devant moi avec quelques olives. Je lui souris, il en fait autant puis retourne à son ouvrage. Il est toujours attentif à moi. Je me demande comment j'ai fait pour ne pas m'en rendre compte avant. Moi, je ne sais même pas quel est son plat ni sa chanson préféré. Je suis un compagnon déplorable. Je ne le mérite pas.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que tu regardes comme ça, tête d'algue ?

Je ris. Même ses surnoms à la con, je les aime bien.

- Toi. C'est toi que je regarde… j'essaie de voir à travers tes vêtements, ça serait plus simple que tu les enlèves.
- Je suis en train de cuisiner !
- Et je suis certain que tu peux le faire avec juste un tablier.
- Non, je ne peux pas !
- Pourquoi donc ?
- Parce que tu ne me laisserais pas faire.

J'explose de rire et il sourit, content de lui. Il a raison, s'il était nu devant moi (le tablier ne compte pas), je le prendrai sur le plan de travail sans attendre un instant.

- C'est pas ma faute, tu es trop sexy pour ton bien…

Il rit et me tourne le dos pour retourner à son ouvrage… Sans se rendre compte qu'il m'offre ainsi une vue superbe sur son magnifique cul. Et bien sûr, ça a l'effet immédiat de me faire bander. J'envisage pendant un instant d'aller voir Usopp pour qu'il s'occupe de ça mais je réalise assez vite que je n'ai pas envie d'être touché par quelqu'un d'autre que le Cook.

Ai-je encore besoin d'Usopp pour être avec Sanji ?

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Ace

Depuis le haut des structures de la grande salle de concert de Water Seven, je regarde le public avec amour. Et il me le rend bien. Mon sourire ne veut pas quitter mon visage alors que je me balance au dessus du vide. J'ai la trique et je sens mon cœur battre à toute allure. Je ne crois pas avoir déjà été aussi heureux sur scène.

Avec des gestes souples, je retourne sur la scène pour la fin de la chanson puis je pose mon micro sur son pied et je fais un signe à Luffy de me donner quelques instants avec le public. Les deux mains sur le micro, je plante mon regard sur les visages de la fosse.

- Water Seven, nous sommes content de vous voir !

Les hurlements me répondent et je perçois très distinctement la marée qui se presse davantage vers moi. Je souris encore plus.

- Merci pour votre accueil ! Merci d'être venus au rendez-vous ! Merci d'être là avec nous ce soir !

Je laisse le temps aux cris de se calmer un peu et je vois les vigiles qui s'approche des barrières alors que les premiers rangs sont écrasés par l'enthousiasme de ceux qui sont derrière eux.

- Dans quelques jours, vous le savez, nous serons au festival de Thriller Bark. Là-bas, nous jouerons les morts mais c'est bien ici, avec vous, à Water Seven que nous sommes vivants !

J'écarte les bras en grand comme si je voulais les étreindre alors que je laisse les vibrations de leurs cris m'envahir puis je fais un signe de la main et Luffy lance le tempo de la chanson suivante sous les encouragements de la foule.

-.-.-

- Pourquoi vous avez dit que vous seriez morts à Thriller Bark, Ace ?

Je me tourne vers la jeune fille à ma droite et je lui souris. Elle rougit aussitôt.

- Nous serons déguisés au morts-vivants pour le festival.
- Sauf moi.

Je lance un regard amusé à Sanji en levant un sourcil alors que la donzelle à ses côtés se met à minauder pour demander en quoi il sera déguisé. C'est Zoro, moqueur, qui répond :

- Oh, il ne sera pas déguisé, il sera au naturel : habillé en vampire.

Luffy se met à rire et les VIP en font autant. Mais moi je remarque bien que la remarque de Zoro a moins de mordant que d'habitude et que Sanji semble le prendre avec plus de calme qu'avant. Une autre fan en profite pour s'adresser à moi :

- J'ai vu vos tenues pour le festival de Skipea, vous étiez magnifique, Ace.
- Il était presque à poil, surtout.

Cette fois, c'est Sanji qui a répondu et je ne peux m'empêcher de lui sourire, amusé, alors que Luffy explose de rire. C'est Zoro qui conclue sur ce sujet d'une voix complice :

- Je crois que c'est exactement ce que Mademoiselle voulait dire…

Et tout le monde dans la loge ce met à rire. Je suis heureux d'être ici, après ce super concert, avec mes amis, mon groupe et avec ces quelques fans. Il ne manque que Marco pour que tout soit parfait mais je le revois bientôt. Et il m'a dit qu'il réfléchissait à la possibilité de venir s'installer à Goa…

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Kid

Couché sur le ventre, les mains liées au dessus de ma tête, les yeux bandés, je savoure le massage que me donne Basil. Je ne sais pas depuis combien de temps il malaxe mes muscles, explore mon corps, m'embrasse, me touche, se frotte contre moi. Je suis passablement excité et le plug qui vibre entre mes fesses ne m'aide pas sur ce point. Pourtant, ce n'est que douceur. Plaisir insatisfait et frustration, oui, mais douceur, surtout. Il me masse, il m'embrasse, il me couvre d'huile et explore mon corps comme jamais il ne l'a fait. Et je me sens bien, si bien, sous les doigts fins de Basil.

Le bandeau sur mes yeux ne me gêne même pas puisque, abandonné sans retenue à ses attentions et à son amour, j'ai fermé mes paupières. Son sexe ondule entre mes fesses contre la base du plug vibrant et je soupire de bien être. J'ai l'impression d'avoir la tête dans du coton, je flotte. Toutes les tensions et les doutes se sont envolés je suis rassuré sur notre avenir. Basil me l'avait dit quand nous étions au plus mal : il m'aime et ne voulait pas me quitter. Mais j'ai eu si peur, si mal…

Et voilà que je suis là, alanguis sous ses doigts, offert, soumis à ses moindres désirs.

Ses mains se posent sur mes hanches. Il prend appuie sur moi pour se redresser et malaxe mes fesses avant d'arrêter le plug et de l'ôter. Je gémis alors que ses doigts jouent avec mon anus. Il est doux, attentionné. J'adore cette nouvelle manière de se toucher, putain ! Puis lentement, très lentement, il me pénètre et je me sens entier, complet, à ma place. Cet équilibre me convient mille fois mieux que quand il voulait que je sois dur avec lui, je préfère sans hésitation pouvoir savourer cette douceur que devoir entretenir ma colère. Depuis que je me suis mis à genoux devant lui ce soir là, je me sens plus serein, plus en paix.

Ses testicules entre en contact les miennes preuve qu'il est enfin tout entier en moi et un long gémissement satisfait passe mes lèvres. Je soupire avant qu'il ne commence à onduler contre mon corps. Les frissons de plaisir qui me parcourent le dos sont divins mais en aucun cas il n'accélère et il n'est pas question que je le lui demande. C'est lui qui décide quel plaisir il me donne et j'adore ça. Ses mains caressent mes fesses et je sais qu'il ne touchera pas à ma verge tendue avant le dernier moment, il veut que ça dure très longtemps ce soir. Je soupire de bien être et les mots débordent de mon cœur :

- Je t'aime.

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Robin

Ce soir, je me suis invitée dans la chambre de Brook après avoir enfilé ma chemise de nuit. La soie épouse les formes de mon corps et je l'ai vu se mordiller la lèvre quand il a remarqué que je ne portais rien d'autre qu'un string en dessous. Sans un mot, il m'a laissé le déshabiller jusqu'à ce qu'il ne porte plus qu'un sous-vêtement et je l'ai entraîné à ma suite dans son propre lit.

Brook semble en permanence un peu intimidé par moi, un peu incrédule que je veuille être avec lui. Pourtant, il est bel homme, il a de la conversation, de la culture, de l'humour. Je ne comprends pas ses doutes.

Alors je me suis coulée contre lui et j'ai caressé son corps en profitant de ses frissons, de ses soupirs. Ses mains ont petit à petit pris un peu plus d'assurance et il les a glissées sous ma nuisette, sur la peau nue de mes fesses. Son érection s'est réveillée dans son boxer mais il n'a pas essayé de la satisfaire et j'ai préféré ne pas faire de remarque. Brook est un gentleman et pas un animal en rut. Il est capable d'exprimer du désir sans vouloir le combler. Et j'aime aussi ce respect qu'il a pour moi, cette patience et cette douceur.

Nous nous sommes caressés et embrassés, pendant un temps infini, jusqu'à l'essoufflement, jusqu'à nous laisser emporter par ce bien-être, cette douceur, cette torpeur… et nous endormir, lové l'un contre l'autre comme des amants sages.

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Luffy

Quand j'entre dans la chambre d'Usopp, ils sont déjà tous là. Près de la tête de lit, Sanji est lové dans les bras de Zoro, ils ont l'air de discuter en chuchotant. Usopp, une main sur la cheville non blessée de Sanji, est étendu de tout son long sur le lit, sur le ventre et les yeux fermés, il a l'air détendu, on dirait qu'il dort. Ace a la tête sur les fesses d'Usopp et lit ses textos. Ils sont réunis mais semblent chacun dans leur monde, chacun ailleurs. On est ensemble mais on ne l'est pas.

Avec hésitation, j'avance vers eux en retirant mes vêtements. Sanji est le premier à remarquer ma présence, il me fait un sourire et reprend sa conversation chuchotée avec Zoro. Celui-ci pose ses yeux sur moi et hoche la tête pour me souhaiter la bienvenue parmi eux. Mais je sens qu'ils sont comme imperméables à ma présence. C'est Ace qui réagit vraiment en premier. Quand il tourne la tête vers moi, je le vois poser son téléphone et se redresser puis, alors qu'il me détaille tandis que mon dernier vêtement tombe à terre, il se déplace sur le lit. Il s'approche du bord et son regard est une question quand il prononce mon nom. Il lit en moi, comme toujours.

- Luffy ?
- C'est terminé, n'est-ce pas ? Nous cinq… Comme ça… C'est fini…

Sanji et Zoro se taisent d'un coup et je vois le corps d'Usopp frémir alors qu'il se tourne sur le lit pour croiser mon regard. J'y lis de la tendresse et de la culpabilité. J'ai envie de pleurer. Ace tend le bras vers moi et m'entraîne dans ses bras. Personne n'a dit un mot et je sais qu'ils ont très bien compris que je ne parlais pas de Capricorn mais bien de notre complicité, nos échanges, notre amour partagé. Les doigts de mon frère se resserrent dans mes cheveux alors qu'il presse mon visage contre son torse. J'ai toujours aimé la chaleur de ses étreintes.

- Tu sais très bien que je ne trahirai jamais notre serment fraternel, Lu. Marco sait combien le lien entre nous est fort. N'importe quand, si tu as besoin de moi, de quelque manière que ce soit, je serai là. Tu le sais, n'est-ce pas ?

Oui, je le sais. Nous nous sommes fait ce serment tous les trois il y a bien longtemps, à l'époque ou ils ont commencé à explorer leur sexualité et que je les regardai avec curiosité… Je sais que je peux compter sur mes frères, même pour le sexe, mais… ça n'est pas pareil. Je raffermie la force de mes bras autour du torse de mon frère et je sens mes yeux s'humidifier dangereusement. J'aimais l'intensité de notre relation à cinq, elle me rendait heureux…

- Luffy…

Zoro prend la parole mais Sanji presse son bras, signe qu'il préfère être celui qui parle. Ils sont déjà si complices tous les deux, ils se comprennent sans un mot. Je me redresse un peu et ma main se pose sur la cuisse d'Usopp pour garder mon équilibre dans les bras d'Ace. Le regard bleu de Sanji est calme, apaisé. Sincèrement c'est rassurant après les jours de détresse qu'il vient de traverser mais quelque part, son bonheur me coûte très cher.

- Tu as raison, Lu. Notre intimité comme elle a été jusqu'à présent est terminée. Et malgré tout le bien que ça a pu me faire d'être si proche de vous et de vous aimer tous si fort… Je ne peux pas le regretter. Mais, ça serait ridicule que nous devenions brusquement pudiques les uns avec les autres. Tu vois bien que nous avons aussi besoin de votre présence, de votre proximité. Tu vois bien que nous sommes là ce soir.
- Le Cook a raison, Lu. Et il y a autre chose… Nous avons pris cette décision assez égoïste mais à aucun moment nous n'avons envisagé de t'abandonner. Nous tenons à toi, nous ne sommes juste pas capables de te laisser seul derrière. Si un jour tu as besoin de nous, de nos étreintes, de notre amour… Tu seras le bienvenu dans nos bras, Luffy.

Sanji hoche la tête en réponse aux paroles de Zoro. Ils sont sur la même longueur d'onde. En toute objectivité, ils sont beaux à être heureux comme ça, complices. Amoureux. Si on m'avait dit que Zoro s'arrêterait sur un seul homme je n'y aurais pas cru. D'ailleurs, Sanji reprend la parole :

- Bien sûr, Luffy ! Si nous n'avons plus le désir de nos échanges libertins effrénés, nous sommes sans aucun doute capables d'exhibitionnisme en votre présence…
- Cook, il te comprend pas, avec tous tes beaux mots. On est partant pour baiser dans le même lit que vous, Lu, même si c'est pas avec vous.
- Oui, c'est ça, mais c'était pas le plus important. Je pense que maintenant que les choses sont éclaircies et, hum, acceptées entre nous, je serais moins jaloux ou blessé de voir Zoro prendre soin d'un autre… tant que je suis là aussi… Donc si un jour tu veux te joindre à nous, c'est possible. C'est juste que ça ne peut plus faire parti du quotidien.

Ils irradient d'amour ces deux là. Je crois que je comprends leurs mots, ils tentent de me dire que même s'ils sont un couple, même s'ils s'éloignent de notre intimité, je suis toujours le bienvenu. Mais j'ai l'impression qu'il faudrait que j'aille vraiment mal pour pouvoir bénéficier de leurs étreintes, pas juste sur un coup de tête ou juste par envie, quoi… Je me mords la lèvre pour retenir les sentiments qui dévastent mon cœur. J'ai l'impression de les voir s'éloigner et c'est trop douloureux.

Usopp attrape ma main et la porte à ses lèvres, attirant mon attention. Avec des gestes doux, il me sort de l'étreinte de Ace pour planter son regard dans le mien. Sa main passe sur mon visage avec lenteur et sa voix est tendre quand il prend la parole, son regard calme et plein d'amour planté dans le mien.

- Luffy, personne ne te laissera derrière ni te rejettera et tu le sais très bien. Les choses changent et c'est pour le mieux, au fond tu le sais. Plutôt qu'un amour juste sexuel, certes intense, mais… pendant quelques semaines par an, en plus. Vous allez tous vivre un truc sincère et unique. Tous les jours. Même toi, Luffy, j'en suis certain. Nous en sommes tous persuadés, en fait. Avec ton fan, tu sais… Vu comme vos échanges sont forts, c'est certain que ça sera très passionné avec ton Law… Enfin, quand tu l'auras rencontré. Je suis sûr qu'à ce moment là, toi aussi tu comprendras. Tu verras que c'est de plus fort que nous cinq. Plus précieux. Tu verras.

Cette fois je suis pour de bon en train de pleurer parce qu'il me dit que c'est moi qui vais partir et me distancer d'eux, en fait. Je sens bien la force de mon attachement pour Law, je réalise que je me suis déjà un peu éloigné d'eux depuis que je lui parle et que je le désire avec cette passion incontrôlable.

Ses bras se referment sur moi et je sens que Ace se plaque dans mon dos. Il me serre aussi contre lui. J'entends le rire de Zoro et je me sens brusquement écrasé quand il rajoute son étreinte à la leur. Et c'est tous les cinq, nos corps nus serrés les uns contre les autres, que nous nous étendons sur le lit pour nous endormir.