Durant le premier cours du professeur Lupin :

« — Dumbledore vous a obtenu une dérogation. Exceptionnellement vous êtes autorisé à faire de la magie en dehors de l'école, afin de pouvoir vous entraîner en dehors des cours que vous aurez avec moi. Mais attention. Ce n'est valable que dans Privet-Drive et vous devez faire très attention à ce qu'aucune moldu ne vous voie. C'est extrêmement important. Et cela te concerne aussi Dudley. Tu ne dois parler de la magie à personne

— Oui on a compris. On jure de ne jamais en parler. »

Jurèrent les deux enfants la main sur le cœur

One moment latter

— Hé le binoclard, il paraît que t'as des pouvoirs magiques ?

— Qui c'est qui vous raconter une bêtise pareille ?

— Je le savais. Dudley t'es qu'un gros mytho. On va raconter à tout le monde que le gros bébé à sa maman est un gros menteur. Mytho, mytho, mytho

— Wingardium leviosa

— Quoi ! ah ! fait moi redescendre !

— Pardon j'ai mal entendu ?

— Fais-moi redescendre !

— Je crois qu'il existe un mot magique pour ça mais je sais plus lequel

— Quoi mais qu'est-ce que tu racontes ?

— Steve espèce d'idiot il parle de : 's'il te plaît'

— S'il te plaît fais-moi redescendre et je ne me moquerais plus jamais de vous

— Mais non espèce d'abruti ! Je ne sais vraiment pas comment le faire redescendre en douceur. Faites quelque chose je vais plus tenir très longtemps.

Quelque minute plus tard

— bon écouté les gars il faut que vous en parliez à personne. Si ça se sait on aura de gros ennui.

— Oui on a compris. On jure de ne jamais en parler.

Jurèrent les trois bruts la main sur le cœur

One moment latter

— J'espère que tu es fière de toi. Tu es responsable de la plus grosse brèche dans le secret magique depuis les 10 dernières années. 5 oubliators ont dû travailler à temps plein pendant 3 jours pour réparer ton erreur. Grace à toi pour la première fois de son historie notre famille a eu à faire à la justice. Hurla pétunia

— Et je ne parle pas des dommages au cerveau que ses anomalies ont dû causer à ses pauvres gens en leur trifouillant la mémoire. Appuya Vernon Dursley

— Et tout ça pour quoi. Pour frimer avec tes pouvoirs. Tu crois que sous prétexte que tu as des pouvoirs tu vaux mieux que les autres ?

— Non. Je ne leur ai rien dit. Je ne voulais pas leur montrer. C'est Dudley qu'a cafté. Se défendit l'enfant en sanglotant

— Ne rejette pas la faute sur Dudley. C'est toi et personne d'autre, qui a décidé de leur faire une démonstration de tes pouvoirs.

— Ce n'est pas juste.

— Et tu crois que c'est juste que tu aies des pouvoir et pas les autres. Tu dois assumer les responsabilités qui vont avec.

— Mais je n'en veux pas de ses pouvoirs. Ce n'est pas ma faute si j'ai cette anomalie

Pétunia sentant qu'elle était sur le point de craquer et de dispenser Harry de toute punition lui ordonna d'aller dans sa chambre. Elle avait toujours été très laxiste avec ses enfants. Elles s'en voulaient beaucoup de leur passer tout leur caprice mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Mais là elle savait qu'elle ne devait pas céder et punir sévèrement Harry.

L'image de sa sœur et de son ami Snape s'imposa à elle. Si elle cédait, il allait recommencer à se servir de ses pouvoirs contre d'autres enfants. Voir peut-être contre Dudley. Elle devait à tout prix empêcher cela en étant ferme dès le début.

Une fois Harry parti, Lupin qui avait assisté à toute la scène eu beaucoup de mal à se retenir d'intervenir. Il ne trouvait pas normal qu'Harry soit davantage punit que son cousin. Mais par-dessus tout il avait été choqué par la manière dont Harry avait désigné ses pouvoirs comme une anomalie. Jusqu'à présent il pensait que son élève était juste mécontent de devoir passer son samedi après-midi à étudier. Il n'avait jamais pris au sérieux ses récriminations contre la magie.

La magie était une part de lui. Une part merveilleuse même. Comment pouvait-il la renier ? Mais s'il y a bien une chose qu'il n'avait pas changée depuis ses années d'étude c'est que quand venait le moment d'aborder les sujets qui fâche, il était le plus lâche des Gryffondor. Il se dit que ce n'était pas le moment et qu'il devrait en parler plus tard. Qu'il devait réfléchir à ce qu'il dirait ou en savoir plus. Mais dans les semaines qui suivirent il repoussa sans cesse le moment d'en parler, jusqu'à plus ou moins oublier.