Chapitre XXXXXIII : Rencard Partie 2
Guest : Il va falloir un peu de patience avant de lire la demande de Toni et le point de vu de Shelby ;) Pour le nuit charnelle je ne sais pas, j'ai bien envie de te faire perdre ce pari ahah! Comme tu le dis, ça arrivera quand ça devra arriver!
Vaness : Je vois que tu es une curieuse, comme Toni ;) Et bien évidemment je ne peux rien te dire sur la suite de la soirée, il va falloir que tu lises si tu veux des réponses ;) Ravie de t'avoir appris quelque chose sur la grande ourse! Et effectivement c'est assez long de trouver des légendes qui m'intéresse et qui colle à l'histoire mais ça vaut le coup. Et merci beaucoup! Même si tu n'apprécies pas trop le drame ;)
Constance : Ton petit doigt a raison… ;) Merci beaucoup pour ces compliments à chaque fois touchant! Vous ne vous rendez pas compte à quel point le moindre retour de votre part est touchant :) En tout cas je continuerai d'écrire. Encore merci!!!
Seve04 : J'aime bien vous torturer ;) Y mettre des bulles permettaient de crée l'ambiance parfaite! Ravie que ça t'ait plu! On va voir si ton souhait sera exhaussé dans ce chapitre, ou pas…
eyesice : Merci beaucoup ;) En même temps les crises de Lexa rajoute du piment ahah!
Snixx.SL : Ravie de te retrouver! :) Je profite de ta remarque, les chapitres sont-ils trop long justement? Parfois j'ai l'impression d'un peu trop m'étaler donc il faut me le dire si c'est le cas ahah. En tout cas je peux comprendre ton point de vu pour Gaia et je pense que tu n'aies pas la seule personne à avoir eu un peu de peine pour elle. Et la discussion Raven / Lexa arrivera bientôt, je ne l'ai pas oublié ;)
Edas44 : Ashlyn est une vraie tornade en effet ;) J'espère que la lecture du rencard complet te plaira :)
Morgane : Voilà la suite, en espérant que tu ne sois pas déçue ;)
Faberry45 : Étrange que tu n'aies pas eu les notifications... Parfois quand on veut protéger on a du mal à se contrôler! J'espère que la suite te plaira et que tu auras la notification!
« Une surprise? » répétai-je pendant qu'elle me tirait à l'intérieur de notre bulle.
« Oui mais je ne suis pas sûre que tu acceptes. » répondit-elle timidement en se stoppant à côté du lit.
La musique de Bruno Mars, Talking To The Moon, commença à ce moment-là, comme un signe.
« Pourquoi ça? » lui demandai-je pendant qu'elle fuyait mon regard. Elle ne répondit pas et fixa ses doigts qu'elle était en train de maltraiter afin de trouver le courage pour me parler. « Clarke. » dis-je tendrement en saisissant son menton entre mon pouce et mon index. « Dis-moi. » ajoutai-je doucement en cherchant son regard.
Elle ne sembla pas décidée à me parler donc je posai l'une de mes mains dans le creux de ses reins et j'entrelaçai mes doigts dans l'une de ses mains. Je l'attirai doucement contre moi et doucement je me mis à danser un slow, du moins j'essayai.
« Qu'est-ce que tu fais? » s'étonna Clarke.
« Je danse avec ma petite amie. » répondis-je de la manière la plus convaincante que je pouvais. Finalement ce n'était pas si compliqué que ça, il suffisait juste de suivre le tempo de la musique en se balançant d'un côté et de l'autre.
« Tu détestes danser. » me rappela la blonde méfiante de mon initiative.
« Mais je t'aime plus que tout et tu aimes ça. » précisai-je en l'embrassant sur le font. Elle cacha ses joues rouges en plongeant sa tête dans mon cou, profitant aussi de cette danse romantique sous le ciel étoilé. « At night, when the stars light on my room. I sit by myself talking to the moon. Try to get to you, in hopes your on the other side talking to me too. » chantai-je contre son oreille. (La nuit quand les étoiles éclairent ma chambre. Je suis assis seul en parlant à la lune. J'essaye d'arriver à toi, dans l'espoir que tu sois de l'autre côté à me parler aussi.)
Elle retira la tête de mon cou et me regarda comme elle ne l'avait quasiment jamais fait auparavant. Je voyais son amour éclairé ses yeux et elle semblait avoir compris pourquoi j'avais choisi de chanter ces paroles-là.
Pendant trois ans j'ai étudié, presque en secret l'espace. Pendant trois ans j'ai regardé des nuits entières la Lune et je venais enfin de comprendre pourquoi. Au fond de moi, j'ai dû espérer qu'à ces instants-là elle soit, elle aussi, en train de regarder la Lune en pensant à moi. Parce qu'en fin de compte l'éclat et la couleur de ses yeux me faisaient aussi bien penser à un vaste océan qu'à la galaxie tout entière. Pendant trois ans j'avais regardé le ciel, comme pour me rassurer en me disant que c'était elle qui veillait sur moi.
Lorsque la musique se termina, elle m'embrassa tendrement avant d'aller couper définitivement la musique. Elle revint ensuite vers moi, visiblement plus confiante à l'idée de me parler après ce petit slow.
« Je sais que tu veux attendre. » commença-t-elle en fixant le sol pendant que je la prenais dans mes bras. Si elle refusait le contact visuel il ne me restait que le contact physique. « Mais j'ai besoin de te toucher et… »
« Clarke. » la coupai-je doucement pour ne pas la blesser.
« Laisse-moi finir s'il te plaît. » répondit-elle en resserrant son étreinte autour de mon corps par peur que je m'en aille. Elle comprit par mon silence que je la laisserai parler. « Comme je le disais, je sais que tu veux attendre et je l'accepte. Mais encore une fois j'ai besoin de te toucher, que tu me touches et d'avoir un contact avec toi. » commença-t-elle en caressant mon cou du bout des doigts. « Tu as raison, il faut qu'on prenne notre temps et surtout qu'on apprenne à redécouvrir le corps l'une de l'autre. Lorsque j'ai vu ta réaction quand tu as vu mes marques ça m'a blessé et… »
« Je ne voulais pas te blesser. » la coupai-je pour m'excuser en l'embrassant sur le front pour me faire pardonner.
« Je le sais Lexa. Mais sur le coup je me suis posée des questions et après j'ai réalisé que depuis trois ans, toi comme moi, on n'avait rien fait donc il fallait qu'on prenne notre temps. Ta réaction m'a faite réfléchir et donc j'ai cherché une alternative à… Tu vois quoi, à mon envie d'avoir un contact physique avec toi. » m'expliqua-t-elle en arrivant enfin à me regarder dans les yeux.
« Je vois oui. » répondis-je attendrie face à sa pudeur sur ce sujet car jusqu'à présent elle ne l'avait pas été. « Et quelle est cette alternative? » demandai-je pour l'encourager à continuer tout en lui montrant que j'étais ouverte à ses idées.
Elle se décolla de mes bras pour aller chercher quelque chose dans son sac. Intriguée, je ne la quittai pas du regard afin de voir au plus vite ce qu'elle préparait. Elle sortit un objet qu'elle cacha directement dans son dos avant de revenir se placer face à moi.
« Tends la main. » m'ordonna-t-elle tendrement.
Je m'exécutai et elle y déposa une petite boîte ronde.
« Une bougie? » lui demandai-je perplexe par le lien qu'elle pouvait y faire avec son envie de me toucher.
« Une bougie pour massage. » précisa-t-elle afin que je comprenne son idée. « Je veux te masser et je veux que tu me masses. On pourra de cette façon ré apprivoiser le corps de l'une et de l'autre. » s'empressa-t-elle de se justifier pendant que je la regardai avec des yeux ronds comme des soucoupes. « Tu trouves ça ridicule? » paniqua-t-elle face à mon silence et parce que je fixai maintenant la boîte.
« Je ne sais pas masser. » trouvai-je simplement à dire car j'étais encore perdue dans mes pensées à peser le pour et le contre.
« Je t'apprendrai. » répondit la blonde qui attendait toujours que je laisse paraître mes émotions.
Théoriquement, cela semblait être une bonne idée. La question qui me perturbait était, est-ce qu'on allait réussir à se contenter de ce simple contact? Je savais très bien qu'en faisant un massage ou inversement, nous allions inévitablement tenter le diable.
Certes j'avais très envie d'elle mais je ne savais plus si j'avais envie d'attendre. D'autant que maintenant c'était elle qui semblait vouloir prendre son temps ce qui me perdait complètement. Surtout qu'elle m'avait fait comprendre à la plage qu'elle comptait me faire craquer, ou alors ce n'était qu'un jeu? Peut-être que ce massage n'était finalement aussi qu'une stratégie de sa part pour m'avoir dans son lit?
Lexa arrête de réfléchir et laisse-toi aller.
« D'accord. » soufflai-je en décollant mes yeux de la bougie pour sourire à la blonde.
« D'accord? » répéta-t-elle comme-ci elle n'y croyait pas.
« Oui. C'est une bonne idée Clarke. » la rassurai-je en posant un baiser à la commissure de ses lèvres.
« Vraiment? » insista-t-elle avec un sourire qui me faisait craquer.
« Oui. Tu vas passer la nuit à me le demander ou on met ton idée à exécution. » me moquai-je pour la détendre.
« Tu feras moins la maligne dans quelques secondes. » me provoqua-t-elle en se dirigeant de nouveau vers le sac.
Elle y sortit un briquet et plusieurs autres bougies qu'elle s'empressa d'allumer et de disposer de partout dans la bulle. Elle éteignit la lumière artificielle et seule l'éclat de la lune et les bougies nous éclairaient. Il y en avait assez pour qu'on se voit clairement mais pas trop afin que l'ambiance reste intimiste.
Elle se dirigea ensuite vers moi et me prit la bougie des mains pour l'allumer et la déposer sur le table de nuit avant de revenir. Avant qu'un silence possiblement gênant ne s'installe, je le rompis.
« Je peux commencer? » lui demandai-je tandis qu'on se fixait.
« Si tu veux. » dit-elle tout à coup intimidé sans bouger. « Tu. » commença-t-elle mais elle se stoppa.
« Je quoi? » répétai-je amusée.
« C'est plus stressant que je ne l'avais imaginé. » rigola-t-elle nerveusement sans me répondre.
« Il ne faut pas que ça te stresse. » la rassurai-je en venant la prendre dans mes bras. « Je suis désolée d'avoir eu la réaction que j'ai eue la dernière fois. » m'excusai-je pensant que c'était l'une des raisons de son angoisse.
« Je ne t'en veux pas et je ne veux plus en parler. » dit-elle en se décollant pour me regarder avec un regard joueur. « Bon tu me le fais ce message? »
« Je n'attends que vos instructions Griffin. » répondis-je en posant mes lèvres sur les siennes pour cacher mon appréhension.
Elle semblait avoir la même stratégie que moi car elle ne rompit pas notre échange. Comme à son habitude, elle vint enrouler ses doigts dans mes cheveux pour s'y accrocher fermement. Mes mains se posèrent sur ses hanches pour coller son bassin contre le mien.
« Première étape, déshabille-moi. » murmura-t-elle contre mes lèvres avant de repartir dans un assaut un peu plus charnel suite à ses propos.
« Je devrais y arriver. » blaguai-je sans rompre notre échange.
Je fis donc remonter mes mains le long de ses hanches, sa taille, ses côtes pour arriver à ses épaules afin de lui retirer ma veste que je lui avais passée plus tôt.
J'effleurai ensuite sa nuque de mes doigts, lui provoquant des frissons sans cesser de l'embrasser. Ma main libre glissa le long de sa colonne afin de se diriger vers le zip de sa robe que je fis très doucement descendre. La tension était montée d'un cran entre nous, à tel point que nos langues s'engagèrent dans une danse des plus sensuelles.
La fermeture se stoppa juste au-dessus de ses fesses mais je remontai ma main le long de son dos maintenant dénudé pour aller glisser mon index sous la bretelle de sa robe. Mon autre main qui était initialement dans sa nuque fit la même chose de l'autre côté.
Je me décollai ensuite d'elle pour la fixer et sans quitter l'océan orageux présent dans ses yeux je fis coulisser ses bretelles sur le côté afin de lui retirer complètement sa robe. Elle se retrouva en sous-vêtements mais je n'arrivai toujours pas à regarder son corps. Je ne savais pas si c'était par pudeur, par peur de faire quelque chose de déplacer ou si j'appréhendai que de voir ses marques me freinent encore.
« Regarde-moi. » me supplia presque la blonde avec un regard insistant.
Je décidai de lui faire confiance et doucement mes yeux descendirent sur ses lèvres, sa gorge que je mourrai d'embrasser et timidement je vins les poser sur sa poitrine. Ce n'est qu'à cet instant que je remarquai qu'elle portait de la lingerie fine, certainement très onéreuse et qui devait avoir pour objectif de me faire perdre tous mes moyens car ma bouche c'était soudainement asséchée.
« Tu es une véritable oeuvre d'art Clarke. » dis-je la voix tremblante face à l'excitation.
Je continuai tout de même ma descente visuelle sur son ventre et je fus soulager de constater que toutes les marques avaient disparu.
Je ne m'attardai pas trop sur cette nouvelle, surtout maintenant que je savais l'avoir blessé et je continuai ma délicieuse inspection de son corps. Lorsque mes yeux se posèrent sur sa petite culotte assortie je m'embrasai instantanément et je dus faire un véritable effort pour ne pas craquer.
Pour cela je remontai rapidement mon regard dans une zone moins tentatrice mais tout aussi délicieuse, son visage. Au vu de son sourire elle semblait satisfaite de l'effet qu'elle avait produit sur moi.
Ce petit jeu m'avait beaucoup excité donc je la tirai contre moi pour l'embrasser de nouveau et lui montrer les sensations qu'elle avait procurées en moi. Cet échange était féroce, mes mains vinrent se poser sur ses hanches mais je mourrais d'envie de les descendre plus bas. Clarke semblait dans le même état que moi et vint déboutonner les deux premiers boutons afin d'avoir accès à mon cou. Elle y déposa un baiser puis fit courir sa langue de la base de ma gorge à mon oreille qu'elle s'empressa de mordiller. Elle mit rapidement un terme à ce petit jeu me faisant pousser un grognement de contestation.
« Doucement… » murmura-t-elle en cherchant également à contenir son excitation. « Je crois que le visuel, c'est bon. On va maintenant passer au toucher. » m'expliqua-t-elle en me trainant vers le lit.
Elle attrapa un chouchou autour de son poignet afin de se faire un chignon, peut-être rapide mais qui la rendait encore plus sexy qu'elle ne l'était déjà. Elle eut un petit rictus en voyant l'effet que ça m'avait fait et vint de nouveau combler ce vide entre nos lèvres.
Mes mains se posèrent sur ses hanches afin de la pousser à la renverse sur le lit. Elle m'entraina délicatement dans sa chute et je me retrouvai donc allongée sur elle. Cependant nos jambes étaient encore dans le vide donc je passai ma main sous son bassin afin de la hisser plus haut dans le lit. Elle m'aida en entourant ses jambes autour de ma taille mais ne les retira pas une fois l'action terminée.
« Tu sens incroyablement bon. » murmurai-je en déposant des baisers enflammés dans son cou.
Je ne sais pas si c'était le fait que je savais qu'elle ne tenterait rien ce soir sans mon accord ou si c'était l'effet de son corps à moitié nu sous moi mais j'étais en totale confiance.
« Lexa… » gémit-elle lorsque ma langue lécha le haut de son sternum. Elle passa sa main dans mes cheveux pour me pousser à continuer. Je lui donnai satisfaction en lui mordant son lobe d'oreille afin de lui rendre la pareille d'il y a quelques secondes puis j'arrêtai ma douce torture.
« On le fait ce message. » la provoquai-je satisfaite du petit bruit que j'avais réussi à lui arracher.
« Je crois qu'en fin de compte, c'est toi qui vas me tuer. » souffla frustrée la blonde en reprenant ses esprits. Elle ferma les yeux et se concentra pendant quelques secondes. Lorsqu'elle les ouvrit de nouveau, l'océan orageux avait laissé place au bleu des lagons.
« Je vous écoute, professeur. » la taquinai-je en m'asseyant à califourchon sur elle m'offrant ainsi une magnifique vue sur son corps.
« Quand tu auras fini de me mater, tu te redresseras pour que je puisse m'allonger sur le ventre. » répondit-elle rougissante.
« Avec plaisir. » rigolai-je en la libérant avant de rapidement me remettre à califourchon sur le haut de ses fesses.
« Si tu le souhaites, ce n'est pas une obligation, tu peux dégrafer mon soutien-gorge… » dit-elle timidement.
« Tu veux? » lui demandai-je car je voulais faire ce dont elle avait envie.
« Oui… » avoua-t-elle dans un murmure. Ne la sentant pas si à l'aise que ça, je vins déposer mes lèvres dans sa nuque dénudée grâce à son chignon. « Je te sens sourire. » me sermonna la blonde car j'avais provoqué des frissons.
Je ne répondis pas et continuai de déposer des baisers en me dirigeant entre ses omoplates, ses épaules puis le long de sa colonne vertébrale pour arriver jusqu'à l'attache de son soutien-gorge que je dégrafai de deux doigts.
« J'avais oublié à quel point ta peau était douce. » dis-je les lèvres contre elle.
Elle se redressa légèrement pour que je le lui retire et je le posai délicatement sur le côté du lit.
« Prends la bougie et éteints là. » m'ordonna la blonde. Je me penchai, sans quitter son dos, pour la récupérer et je soufflai dessus comme s'il s'agissait de mon anniversaire. « Maintenant verse la cire sur mon dos. »
Méfiante je testai tout de même que la cire ne soit pas brûlante, je n'avais pas envie de lui cramer le dos et encore moins de lui faire des marques. Lorsque j'eus constaté par moi-même qu'elle ne risquait rien je lui versai le contenu encore chaud sur son dos avant de reposer la bougie à sa place initiale.
« Et maintenant? » lui demandai-je car je n'avais vraiment aucune idée de la marche à suivre.
« Étale la cire de partout sur mon dos en exerçant une pression et non pas qu'avec le bout de tes doigts comme on pourrait le penser. » m'expliqua-t-elle. « Tu devrais certainement t'assoir sur mes fesses ou le haut de mes cuisses pour avoir accès au bas de mon dos. » me conseilla la blonde avant que je ne commence. J'hésitai un instant sur le choix et je pris la décision de m'assoir sur ses cuisses afin de ne pas être perturbée à l'idée d'être assise sur ses fesses rebondies. « Bon choix. Je ne sais pas si j'aurais pu me concentrer si tu t'étais assise ailleurs. » blagua la blonde tandis que je commençai à étaler la cire pour massage.
« Moi non plus. » avouai-je amusée en me délectant de sa peau. Je n'avais aucune idée de ce que je faisais et je me laissai simplement porter par mon inspiration.
Je sentais juste que sa respiration ralentissait et que ses muscles se détendaient sous la pression de mes doigts donc je pouvais en déduire que ce que je faisais n'était pas catastrophique. De toute façon Clarke ne semblait pas disposée à vouloir m'aider et je ne pouvais donc compter que sur mes expériences en tant que massé lors de mes nombreux soins avec le club.
Je partis donc à la redécouverte de son dos, massant et dévorant chaque parcelle de sa peau. Rien n'avait changé, enfin si, elle avait maigri et je fronçai les sourcils en me demandant pourquoi. Je secouai rapidement la tête pour chasser mes idées noires et je me rencontrai sur la blonde. Elle avait bien évidemment toujours son petit grain de beauté entre ses omoplates et je me penchai pour l'embrasser tendrement la faisant une nouvelle fois frissonner.
« Hum tu te débrouilles bien… » murmura la blonde qui semblait être partie ailleurs.
« Tu n'es pas obligée de mentir d'autant que je n'ai aucune idée de ce que je fais comme tu m'as lâchement abandonné. » la taquinai-je sans cesser de la masser.
« Ne gâche pas tout en étant grognon. » me disputa-t-elle ensommeillée.
« Alors guide-moi. » répondis-je d'une voix douce pour ne pas briser l'état d'esprit dans lequel elle se trouvait.
« Je t'assure que tu te débrouilles très bien. » dit-elle le souffle coupé car mes mains arpentaient maintenant le bas de son dos.
Je ne pus m'empêcher de sourire face à sa réaction et désirant en provoquer plus après avoir longuement torturé son dos, je descendis de ses cuisses pour venir masser ses jambes qui m'ont faite rêver toute la soirée toute la soirée.
J'attrapai de nouveau la bougie pour verser le reste du contenu sur ses jambes puis je commençai mon massage par son mollet gauche.
Très vite mes mains perdirent le contrôle et montèrent sur ses cuisses s'arrêtant de plus en plus proche de la frontière avec sa lingerie.
Si auparavant mon massage semblait l'avoir détendu ce n'était plus le cas. Elle se tendait, non pas parce que je lui faisais mal, mais parce qu'elle était excitée.
Sa respiration s'accéléra, tout comme la mienne lorsque mes doigts arrivèrent dans l'intérieur de ses cuisses. Je ne cessai pas mon message continuant de faire monter le désir en nous.
Elle avait eu une très bonne idée avec ce massage, mais une idée aussi très frustrante.
Pensant calmer le jeu je passai à sa deuxième jambe mais le résultat fut le même car très vite mes mains retrouvèrent leur place en haut de ses cuisses.
« Clarke. » soufflai-je d'excitation de la toucher ainsi.
« Oui? » gémit-elle sans le vouloir car mes mains venait de toucher son bout de lingerie.
« Je crois que j'ai terminé de ce côté-là. » dis-je difficilement en essayant de reprendre mes esprits tout en retirant mes mains et en m'asseyant à ses pieds.
« Je sais. » répondit-elle également perdue. « Tu veux que je me tourne? »
Pourquoi me demandait-elle? Ah oui elle est quasiment nue.
« Tu veux remettre ton soutien-gorge? » lui proposai-je gênée comme une adolescente.
« Non, sauf si tu le veux. » répondit-elle tout aussi rouge que moi.
« Je ne veux pas. » avouai-je doucement en tentant toujours de contrôler mon excitation.
« D'accord. » fit-elle en se retournant timidement.
Ne voulant pas qu'elle se sente gênée je vins directement poser mon corps sur le sien pour l'embrasser.
Finalement ce n'était pas une si bonne idée car toute l'excitation accumulée pendant ce début de massage refit surface dans ce baiser des plus passionnels.
Nos langues dansaient maintenant un tango endiablé pendant que nos mains, maladroites à cause de l'excitation, arpentaient le corps de l'autre.
« Tu me rends dingue. » dis-je en bout de souffle en collant mon front contre le sien.
« Toi aussi. » répondit-elle en glissant sa main dans mes cheveux.
« Il faut que je termine ce message. » rigolai-je nerveusement en me redressant pour m'assoir à califourchon sur elle. Je n'avais pas quitté son visage des yeux, même si je pouvais apercevoir sa poitrine dans ma vision périphérique, je n'osai pas poser les yeux dessus.
« Je peux me rhabiller si tu veux. » me provoqua la blonde qui voyait bien que je n'osai plus rien faire.
« Non! » grognai-je presque ce qui la fit sourire.
« Je vais t'aider. » dit-elle d'une voix grave en prenant mes mains pour les poser sur ses épaules.
Sans que je ne la quitte des yeux, elle fit délicatement descendre nos mains jusqu'à la naissance de sa poitrine où elle se stoppa. Elle jugea, dans mon regard, si j'approuvai ce qu'elle allait faire et lorsqu'elle comprit que c'était le cas, elle recommença sa descente.
Lentement elle fit glisser nos mains sur sa poitrine pour arriver jusqu'à son sommet. Je pouvais sentir sous ma paume ses tétons durcis par l'excitation ce qui finit de m'achever.
Je ne savais pas si c'était son acte de confiance, l'envie dans ses yeux, mon envie ou si tout simplement parce que sa poitrine était cachée par mes mains, mais j'arrivai enfin à décrocher mon regard de son océan plus qu'orageux pour les poser sur sa poitrine.
Voyant que j'avais perdu tout contrôle, que je restai figée, elle m'incita à les toucher en exerçant une pression au-dessus de mes mains. Je ne me fis pas prier pour les caresser et elle retira donc ses mains.
Pendant quelques secondes je fus comme perdue sans son aide mais très vite c'est comme-ci je me retrouvai trois ans en arrière face à cette poitrine que j'avais si souvent torturée. Mes habitudes revinrent rapidement mais j'en voulais plus.
Je commençai à me pencher, doucement, vers sa poitrine, en jugeant à mon tour son regard pour savoir si elle acceptait ce que je comptais faire. Au vu de son regard, elle en mourait d'envie donc doucement je vins poser mes lèvres sur la naissance de sa poitrine après m'être allongée sur elle afin d'être plus confortable.
Ce contact sembla l'embraser car elle vint directement passer sa main dans mes cheveux pour s'y accrocher. J'adorai vraiment quand elle faisait ça.
Je ne m'arrêtai pas là et je descendis mes lèvres, en déposant des baisers à chaque centimètre, jusqu'au sommet de sa poitrine. Lorsque ma langue entra en contact avec son téton durcit elle poussa un gémissement qui m'électrisa et finit de me faire basculer.
Je me mis donc à la torturer sans relâche, mordillant et léchant chaque parcelle de sa magnifique poitrine. Je sentais que Clarke avait également perdu tout contrôle, elle gémissait doucement, sa respiration était saccadée et à un moment son bassin chercha un contact contre ma jambe afin de se soulager. Je ne la laissai pas avide et je vins plaquer ma jambe contre son entrejambe afin de la libérer.
« Putain. » soufflai-je lorsqu'elle poussa un gémissement plus sonore.
Elle semblait perdue, ailleurs à cause de ma torture contre sa poitrine et son entrejambe. Ses mouvements de hanches étaient de plus en plus fort et rapides.
« Lexa! » gémit-elle en me suppliant. Mais me supplier de quoi? D'arrêter? De continuer? D'aller plus loin?
« Tu veux que j'arrête? » lui demandai-je contre sa poitrine.
« Oui. » répondit-elle visiblement à contre coeur.
Il me fallut une fraction de seconde pour me détacher entièrement de son corps et je m'allongeai à côté d'elle, le regard effrayé d'avoir pu faire quelque chose de mal une nouvelle fois.
« Je suis désolée. » m'excusai-je directement. J'avais comme une impression de déjà vu.
« Ne t'excuse pas, c'est juste que j'ai du mal à te suivre. » m'expliqua-t-elle essoufflée en se tournant sur le côté pour me faire face. Elle attrapa ma veste pour cacher sa poitrine visiblement pudique maintenant que ce petit jeu avait été stoppé.
« Du mal à me suivre? » répétai-je.
« Tu me dis que tu veux prendre ton temps mais après tu m'embrasses comme ça, tu fais ces choses avec ta langue, ta cuisse et moi j'étais à deux doigts de… » se coupa-t-elle sans finir sa phrase les joues rougies.
« Tu peux finir ta phrase? » la provoquai-je en me retenant de la toucher.
« Je ne sais plus quoi penser. » dit-elle sans répondre à ma provocation et en fermant les yeux.
« Tu voulais vraiment que j'arrête? » lui demandai-je en me risquant à lui embrasser le bout du nez.
« Non. » m'avoua-t-elle en ouvrant ses yeux.
« Moi non plus. » murmurai-je en jugeant sa réaction.
« Tu me perds encore plus Lexa. Qu'est-ce que tu veux à la fin? » s'agaça presque la blonde.
« Toi. » répondis-je en posant une énième fois de la soirée mes lèvres sur les siennes. Je la fis basculer pour reprendre le dessus mais elle semblait méfiante. Elle ne s'était pas accrochée à mes cheveux comme j'aimais qu'elle le fasse et elle répondait timidement à mon baiser. « C'est toi que je veux Clarke. » ajoutai-je contre ses lèvres avant de reculer la tête pour plonger mon regard dans le sien. « Quand je t'ai quitté c'est comme-si le monde avait été plongé dans une nuit sans fin. J'ai passé trois ans dans l'obscurité la plus totale à essayer de t'oublier par tous les moyens mais c'est impossible. Tu es encrée dans ma peau Clarke. » dis-je en prenant sa main pour la poser sur ma nuque et notamment sur mon tatouage où son initiale étant encore présente. « Tu l'es dans ma tête, mon âme. » ajoutai-je en glissant sa main contre ma tempe. « Et tu l'es dans mon coeur. » terminai-je en passant sa main sous ma chemise.
« Lexa… » souffla d'émerveillment la blonde.
« Je t'aime Clarke. Depuis la seconde où je t'ai vu devant ce bus j'ai su qu'il n'y aurait que toi. Quand tu as posé tes lèvres sur les miennes, j'ai su que je ne pourrais jamais m'en lasser. Parce que s'il y a bien une addiction dont je ne pourrais jamais me passer c'est toi. » continuai-je en voyant ses larmes monter aux yeux. « Je ne veux plus perdre une seule seconde avec toi, je sais que c'est toi, ça a toujours été toi. Comme Altaïr a donné du sens à la vie de Véga, tu donnes du sens à la mienne. Comme le Soleil et la Lune, notre histoire d'amour a été compliqué mais elle n'est pas impossible. Tu es le Soleil, je suis la Lune. Tu es solaire parce que tu dégages une énergie positive, parce que tu m'apaises grâce à ta présence alors que je suis lunaire parce que je suis rêveuse, parfois froide mais que tu finis toujours par me sortir de l'obscurité. Tu es rayonnante, je suis sombre et comme l'éclipse je suis terrifiée à l'idée de t'assombrir, de voler tout ton éclat quand je suis avec toi. Pourtant je sais que je ferais tout pour te rendre heureuse, que je ne te ferais jamais du mal volontairement. Je t'aime Clarke et j'en assez d'attendre. » terminai-je en attendant maintenant une réponse de sa part.
« Lexa, tu es tellement romantique, je ne sais jamais comment tu arrives à me sortir de telle tirade. Je ne sais même pas quoi dire. » répondit-elle encore plus bouleversée pendant que je séchai ses larmes en les embrassant.
« Tu m'aimes? » lui demandai-je car c'était la seule chose qui m'importait.
« Je suis folle amoureuse de toi Lexa. » dit-elle en plongeant son regard illuminé par les étoiles dans le ciel, dans le mien. Je ne savais plus si c'était ses yeux où la galaxie que je fixai.
« Déshabille-moi. » lui ordonnai-je sans quitter les constellations présentent dans ses yeux.
« Tu veux que je te masse? » s'enthousiasma la blonde de cette nouvelle.
« Non. » répondis-je lui faisant perdre son sourire. « Je veux que tu redécouvres mon corps mais en faisant l'amour. » précisai-je en caressant son visage.
Oui j'étais sûre de moi. Je l'aimais et elle m'aimait. J'avais envie d'elle et il était évident qu'elle aussi. La soirée avait été parfaite et je ne voyais pas d'autre issue que de la terminer dans ses bras. J'avais besoin de lui montrer que je l'aimais de cette manière parce que je savais qu'elle en avait aussi besoin.
« Tu es sûre? » se méfia la blonde avec une voix qui trahissait son excitation.
« Je suis sûre. Je veux te faire l'amour et je veux que tu me fasses l'amour. » me répétai-je avant de l'embrasser tendrement.
Enfin elle s'attacha à mes cheveux pour répondre à mon baiser. Je sentais qu'à travers, elle essayait de me montrer à quel point elle m'aimait et elle y arrivait parfaitement. Je n'avais plus de doute, c'est avec elle que je veux passer le restant de mes jours parce qu'elle m'aime et qu'elle ne me fera jamais de mal.
« Je t'aime. » souffla-t-elle contre mes lèvres pour être sûre que je comprenne où elle voulait en venir.
Bordel cette incroyable femme m'aime.
Elle lâcha mes cheveux pour venir me caresser les épaules avant de retirer mes bretelles puis elle me fit rapidement basculer pour prendre le dessus. Je me laissai faire, je la laisserai me faire n'importe quoi de toute façon.
Elle commença à déboutonner les boutons de ma chemise qui restait tout en embrassant chaque parcelle de ma peau qui se dévoilait à elle. Je la sentis sourire contre ma peau lorsqu'elle constata que je ne portai pas de soutien-gorge. Elle continua sa douce descente, faisant monter petit à petit la tension entre nous.
De toute façon nous n'étions pas pressées et on semblait d'accord sur le fait d'y aller en douceur. Nous n'avions rien fait de tel depuis trois ans et il était évident que nous étions légèrement stressées.
Elle posa ses lèvres en bas de mon ventre me faisant ainsi revenir sur terre. Je me redressai pour m'assoir en tailleur et saisir son visage de mes mains afin de l'embrasser tendrement. Mes mains vinrent caresser ses jambes qui s'étaient enroulées autour de ma taille pendant qu'elle profitait de notre position pour m'ôter, au combien lentement, ma chemise. Je me retrouvai complètement nue au-dessus de la taille.
« Touche-moi. » dis-je presque dans un cri de supplice en lui embrassant maintenant le cou.
J'avais terriblement besoin de son contact et elle répondit à mon attente en posant ses mains sur mes épaules qu'elle griffa légèrement à cause de ma torture dans son cou. Cependant j'en voulais plus, beaucoup plus.
Comme-ci elle lisait dans mes pensées elle descendit ses mains en caressant d'abord mes épaules, ma gorge puis elle finit, enfin, par arriver sur ma poitrine. Elle l'effleura timidement me faisant frissonner puis pendant qu'une de ses mains, plus courageuse, se mit à me torturer à cet endroit, l'autre descendit le long de mon ventre pour doucement le griffer. Je savais qu'elle aimait faire ça par le passé et je n'allai pas du tout l'en empêcher.
« Tu es tellement bien foutue, encore plus musclée qu'il y a trois ans. » s'extasia la blonde avant que je ne retourne contre ses lèvres.
Elle passa deux doigts sous l'ourlet de ma ceinture pour m'attirer plus contre elle mais nous étions déjà à notre maximum. Lorsqu'elle le compris elle se décolla de ma bouche pour me regarder d'un air aguicheur pendant que sa deuxième main vint l'aider à défaire la boucle de ma ceinture. Elle se mordit la lèvre puis s'attaqua ensuite au bouton de mon pantalon.
Voulant au plus vite me le retirer, elle déroula ses jambes pour s'appuyer sur ses genoux de part et d'autre de ma taille. D'un doigt, elle appuya contre ma poitrine pour me forcer à m'allonger. Je le fis non sans un sourire coquin face au spectacle qu'elle m'offrait.
« Magnifique. » dis-je ce qui la fit rougir.
Elle ne perdit pas de temps et saisit mon pantalon par la taille attendant que je l'aide pour le retirer. Je soulevai donc mon bassin et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, elle me l'enleva.
Elle remonta jusqu'à moi en passant sa langue sur ma cheville, l'intérieur de mon mollet, mon genou et enfin l'intérieur de ma cuisse s'arrêtant très proche de mon entrejambe afin de me frustrer.
Ayant réussir son petit manège, je la retournai d'un geste rapide pour me retrouver au-dessus d'elle.
« Toujours aussi dominante. » me provoqua-t-elle en passant sa main dans mes cheveux pour m'encourager dans les baisers enflammés que je déposai sur sa poitrine puis son ventre.
« Toujours. » dis-je fièrement avant de passer ma langue à la lisière de sa lingerie, la faisant pousser un soupir de plaisir. « Tu es sûre que c'est ce que tu veux? » lui demandai-je comme pour avoir l'autorisation de lui retirer ce dernier bout de tissu qui me barrait la route du paradis.
« Oui. » gémit-elle car je n'avais pas cessé de l'embrasser le long de cette limite tentatrice.
Doucement je glissai mes pouces sous cette magnifique dentelle et sans cesser de l'embrasser, pour la distraire de ce que j'allai faire, je retirai enfin ce bout de lingerie onéreux.
Elle rougit lorsque je la regardai et ne voulant pas qu'elle soit gênée plus longtemps je l'embrassai à l'intérieur de ses cuisses, toujours en évitant cette zone qui m'asséchait la bouche.
Elle tira sur mon menton pour unir nos bouches et caressa délicieusement sa langue contre la mienne.
Pendant qu'une de ses mains maintenait ma tête en place, l'autre partie en mission afin de me retirer, à moi aussi, ce dernier tissu encombrant. Je l'aidai dans sa quête et à deux, je me retrouvai rapidement à égalité avec elle.
« J'ai tellement envie de toi. » avouai-je en la regardant pendant que je frôlai tout son corps de mes doigts pour me stopper contre son bas-ventre.
« Moi aussi. » gémit-elle lorsque j'eus enfin le courage de franchir cette barrière en posant mes doigts contre son intimité excitée.
« Ce son m'avait manqué. » dis-je sans chercher à la taquiner car c'était la vérité.
Elle ne répondit pas, bien trop occupée à absorber les sensations que lui procuraient les caresses de mes doigts. Je sentais qu'il ne lui faudrait pas longtemps avant de sombrer. Je ne pouvais pas lui en vouloir, cela faisait si longtemps et nous nous étions tellement cherché qu'il ne me faudra sûrement pas longtemps non plus.
Désireuse tout de même de la satisfaire entièrement je glissai mes doigts plus bas pour lui faire comprendre mon intention et je revins au niveau de son visage pour la regarder.
« Bordel vas-y! » me supplia la blonde excitée à l'idée que je mette à exécution mon plan qui me passait derrière la tête. Je l'embrassai rapidement, non sans cacher ma satisfaction, puis je retournai à ma tâche principale.
Doucement donc, je la pénétrai de deux doigts, lui arrachant un puissant gémissement. Je ne me lasserai jamais de ce son et lorsqu'elle fut habituée, sentant qu'elle se décontractait pour profiter, je commençai très lentement des mouvements de va et viens.
Je n'arrivai pas à décoller mes yeux de son visage, même si tout son corps s'offrait à moi, c'est elle que j'avais envie de regarder. Je voulais pouvoir déceler la moindre émotion qui la gagnait afin de la satisfaire du mieux que je pouvais.
Mes gestes devaient être plutôt efficaces car sa respiration commençait à être plus pressante et moins naturelle. Elle avait la bouche légèrement ouverte, me donnant envie d'y glisser ma langue mais je me retins.
Sans que je m'y attende, elle glissa sa main contre mon intimité et commença à me stimuler extérieurement. Des millions de frissons me parcoururent le corps face à cette sensation pourtant si familière mais en même temps étrangère. Mon système nerveux était en trans, il ne savait plus où donner de la tête et mes synapses étaient submergés par le nombre d'information que mon corps essayait d'assimiler sous ses caresses.
« Clarke. » grognai-je car elle me déconcentrait dans le plaisir que je tentai de lui donner.
« S'il te plaît, en même temps. » m'expliqua-t-elle en me regardant l'oeil mi-clos face au plaisir qui semblait irradier tout son corps.
Face à son assaut, j'avais accéléré mes mouvements la sentant toujours de plus en plus proche de la rupture.
Je savais ce qu'elle entendait par ensemble et même si je voulais pouvoir me concentrer sur mon geste, je voulais encore plus ne rien lui refuser.
« D'accord. » soufflai-je car ma respiration s'était accélérée face à ses prouesses.
« D'accord? » répéta-t-elle comme pour avoir la confirmation qu'elle pouvait aller plus loin.
« Oui, s'il te plaît. » la suppliai-je presque au bord de l'abysse. Il ne me faudra finalement encore moins de temps qu'elle.
Elle me pénétra à son tour de deux doigts, me faisant mordre dans l'oreiller pour étouffer mon cri de plaisir.
« Non. Je veux t'entendre. » grogna Clarke en tirant mes cheveux avec sa main libre afin que je la regarde. « S'il te plaît. » ajouta-t-elle en enfonçant plus profondément ses doigts.
« Clarke! » gémis-je audiblement sous la surprise tout en lui rendant son coup pour la faire crier à son tour.
« Encore. » souffla-t-elle en s'accrochant à mon épaule.
Cependant nous ne partîmes pas dans un combat l'une contre l'autre, certes on se rendait coup pour coup mais on se faisait avant tout l'amour. On était juste de plus en plus désireuse de montrer à l'autre à quel point elle nous faisait du bien et à quel point on l'aimait.
Très vite, nos respirations se synchronisèrent, nos corps fusionnèrent et nous ne formions plus qu'un seul et même être. Un parfait mélange de nous deux profitant du plaisir charnel qui montait de façon exponentielle.
Clarke me griffait le dos ce qui avait tendance à me rendre encore plus dingue d'elle. Je sentais que nous arrivions à notre apogée, de la sueur commençait à perler sur sa délicieuse poitrine et nos gestes étaient de plus en plus pressants et puissants.
Son corps commençait à ce cambrer, le mien aussi le voulait mais je n'étais pas dans une position des plus agréables pour le laisser faire. Heureusement la blonde me faisait facilement oublier ce détail.
« Clarke. » gémis-je pour la prévenir que je n'allai plus tenir très longtemps.
« Mon amour. Vas-y. » jouit-elle dans un puissant orgasme. Je ne sais pas si c'était ces mots ou son cri ou tout simplement parce que c'était le moment mais je me laissai emporter aussi tôt avec elle dans cette délicieuse sensation.
Nos corps tremblèrent en même temps, Clarke enfonça encore plus ses ongles dans ma peau me faisant encore plus grogner.
Cet orgasme n'en finissait pas, il me faisait monter si haut, je pouvais presque toucher les étoiles, tout ça avec Clarke qui était dans le même état que moi.
Lorsque nos spasmes se calmèrent et sans se concerter, on retira à l'unisson nos doigts avant que je ne m'effondre sur son corps.
« Wouah. » dis-je complètement essoufflée en enfouissant mon nez dans son cou à la recherche de tendresse. Étrangement, j'avais besoin d'être rassurée comme-si il s'agissait de ma première fois. « Ça va? » lui demandai-je directement.
Elle eut un petit rire face à mon habituelle question et glissa sa main dans mes cheveux pour me donner toute la tendresse dont j'avais besoin.
« Ça va. » souffla-t-elle doucement.
Un petit silence s'installa mais il n'était pas gênant. Nous étions juste en train de redescendre après être monté si haut. Nous avions besoin de reprendre nos esprits et notre souffle.
C'est dans ces moments-là qu'on sait qu'on a trouvé la bonne personne, lorsque les silences ne sont plus quelque chose de gênant mais un moyen de se connecter spirituellement à l'autre. Pourtant il faut bien quitter les étoiles et revenir sur terre.
C'est la blonde qui brisa, avec humour, ce silence pourtant si agréable.
« Tu m'as vraiment fait grimper au septième ciel. » blagua la blonde en regardant visiblement les étoiles et tout en caressant tendrement mon dos.
« Toi aussi. J'ai eu l'impression de toucher les étoiles du bout de mes doigts. » répondis-je sérieusement en basculant sur le côté pour la laisser respirer. Elle vint directement s'enrouler dans mes bras.
« Qu'est-ce que j'ai dit pour les phrases romantiques? » me prévint la blonde en caressant innocemment le creux de ma poitrine.
« Que tu as terriblement envie de me faire l'amour après. » répondis-je fièrement et en pianotant avec le bout de mes doigts contre son dos.
« Alors arrête si tu ne veux pas que l'on recommence. » me menaça-t-elle faussement car elle n'était visiblement pas rassasiée. Tant mieux car je ne l'étais pas non plus…
« On peut recommencer quand tu veux, mon amour. » dis-je en écho avec le terme qu'elle avait utilisé dans sa jouissance.
« Pardon. » s'excusa-t-elle timidement.
« Clarke, ce n'était pas un reproche. J'adore que tu m'appelles comme ça, à l'époque j'aurais tué pour que tu me donnes l'un de ces surnoms à l'eau de rose. » la rassurai-je en la forçant à me regarder.
« Plus aujourd'hui? » s'étonna-t-elle en haussant un sourcil d'un air provocateur.
« Aujourd'hui tu le dis sans que j'ai à te le demander. » précisai-je en caressant son doux visage.
« C'est sortie tout seul… » m'avoua-t-elle timidement en jouant maintenant avec ma flûte de pan.
« C'est encore mieux. » la rassurai-je en posant ma main par-dessus la sienne sans l'empêcher de triturer mon collier.
« Je suis contente de le voir de nouveau autour de ton cou. » dit-elle pour changer de sujet.
« Il est à sa place. » précisai-je en embrassant sa main puis sa bague avant de la reposer sur le pendentif. « Clarke? » lui demandai-je car je venais de penser à quelque chose.
« Hum? » fit-elle à moitié endormi par mes caresses dans son dos.
« Qu'est-ce que tu veux pour ton anniversaire? » l'interrogeai-je car pour une fois j'étais en manque d'inspiration.
« Toi. » répondit-elle simplement.
« Tu m'as déjà Clarke, je t'appartiens pour toujours. » précisai-je attendrie par sa réponse. « Demande-moi ce que tu veux. » ajoutai-je sans quitter les étoiles des yeux. Si elle voulait la lune, j'irais lui décrocher.
« Je ne veux rien Lexa. J'ai tout ce dont j'ai besoin. » dit la blonde en glissant sa main sous ma nuque pour la caresser mais elle se stoppa brusquement.
« Quoi? » m'inquiétai-je.
« Je veux un tatouage. » réalisa-t-elle envieuse tout en caressant le mien.
« Tu es sûre de toi? Ce n'est pas quelque chose que l'on fait sur un coup de tête. » la prévins-je car je ne voulais pas qu'elle regrette par la suite.
« Je suis sûre. » dit-elle de façon convaincante. « Tu veux bien m'offrir ça pour mon anniversaire? » me demanda-t-elle avec son sourire enfantin à vous faire craquer.
« C'est vraiment ce que tu veux? » insistai-je et elle hocha positivement la tête en me regardant. « Quand veux-tu le faire? »
« Mercredi. »
« Aussi tôt? » m'étonnai-je car j'avais l'impression qu'elle se précipitait.
« Je le veux pour mon anniversaire et jeudi je ne pourrais pas. » grogna-t-elle que je casse son enthousiasme.
« Ne boude pas, je ne veux pas que tu le regrettes, c'est tout. Si c'est ce que tu veux alors je t'offrirai un tatouage mais s'il te plaît réfléchi bien avant. » dis-je en l'embrassant sur le front. « Tu veux autre chose? »
« Non. C'est déjà bien assez. » répondit-elle en posant sa tête sur ma poitrine.
« Je me débrouillerai toute seule pour trouver une idée. En espérant que je sois encore en vie pour te l'offrir car quand ta mère apprendra que je t'ai payé un tatouage elle risque de me tuer. » rigolai-je nerveusement.
« Ma mère t'adore, tu pourras faire ce que tu veux qu'elle ne changera pas d'avis. » me rassura la blonde.
« Hum. En tout cas je nous ai connues plus endurante que ça. » rigolai-je ensuite pour changer de sujet car je n'avais pas envie de parler de sa mère. Je redoutai déjà ma rencontre avec elle, de manière officielle je dois dire. Certes cela c'était bien passé quand j'étais allée la voir mais il ne faut pas oublier que je l'avais complètement exclue de ma vie malgré tout ce qu'elle avait fait pour moi.
« À l'époque on avait un entrainement régulier et soutenu. » me taquina à son tour la blonde qui comprenait que je voulais changer de ce sujet et tant mieux car j'avais une idée derrière la tête.
« Dans ce cas, il n'y a qu'une seule solution pour qu'on retrouve notre niveau. » dis-je d'une voix grave en la basculant sur le dos pour me mettre au-dessus d'elle.
« À oui, laquelle? » demanda-t-elle déjà excitée par ce petit jeu.
« Que je te fasse l'amour toute la nuit. » répondis-je en l'embrassant tendrement sans lui laisser le temps de répondre.
Et cette nuit-là, effectivement, on se fit l'amour jusqu'à ce que le Soleil chasse l'obscurité de la Lune.
