Rogue balaya du regard le parchemin où figurait le nom des élèves pour faire l'appel. La feuille flottait à quelques centimètres de lui, il s'attarda finalement sur le nom d'Hedwige. Il leva ses yeux sombres vers elle et l'observa avec froideur.
Hedwige se sentit immédiatement mal à l'aise, le regard de Rogue était condescendant et calculateur. Sans qu'elle ne s'y attende, il s'avança vers elle et posa ses mains brutalement sur sa table. Elle essayait de ne pas broncher face à lui.
- Miss Bloom, je présume ? s'enquit-il faussement avec une voix mielleuse
- Oui, c'est moi, professeur. dit-elle d'une voix qu'elle voulait assurée
Rogue répondit par un sourire narquois. Il se pencha légèrement vers elle, Hedwige soutint son regard.
- Ne vous attendez surtout pas à ce que je vous fasse un traitement de faveur parce que vous venez d'arriver. Que vous le sachiez d'ores et déjà, je ne suis pas ce genre de professeur qui prend un de ses élèves comme animal de compagnie.
Malefoy s'amusa à faire des bruits de chaton à l'adresse d'Hedwige, sous les rires de certains Serpentard.
- C'est très aimable de votre part, professeur, de comparer vos élèves à des animaux mais peut-être devrais-je faire de même avec vous pour que vous en voyez l'effet. ne put-elle s'empêcher de dire
Les Gryffondor et même les Serpentard n'en revinrent pas en entendant ce qu'elle avait osé répondre à Rogue. Le maître des potions la jaugea en retour avec dédain.
- Je vois que ça vous amuse de jouer les impertinentes pour impressionner vos petits camarades. Si vous êtes si maligne que ça, Miss Bloom, pourquoi ne pas me détailler entièrement la préparation de la potion d'Aiguise-Méninges. Certains d'entre vous en aurez grandement besoin !
- Bien sûr. accepta Hedwige sans hésiter
- Eh bien, je vous écoute. incita Rogue d'une voix doucereuse
- Dois-je d'abord vous citer les ingrédients, professeur ? questionna Hedwige
- Allez-y. la somma-t-il
Hedwige se leva de sa chaise et commença donc à réciter ce qu'elle savait :
- Pour la potion d'Aiguise-Méninges, nous allons avoir besoin de scarabée réduit en poudre, de la bile de tatou et des épines de porc-épic. De par son nom, cette potion est un breuvage magique qui permet à celui qui le boit de mieux réfléchir. Elle neutralise également les effets du sortilège de Confusion. Pour la préparer, il faut tout d'abord remplir un chaudron d'eau et le mettre sur le feu. On ajoute en tout premier de la poudre de scarabée jusqu'à ce que la potion devienne verte. Puis de la bile de tatou jusqu'à ce que la potion devienne bleue. Ensuite les épines de porc-épic jusqu'à ce que la potion devienne rouge. Encore de la bile de tatou jusqu'à ce que la potion devienne jaune. Il faudra incorporer de nouveau de la poudre de scarabée jusqu'à ce que la potion devienne verte. Et pour finir rajouter de la bile de tatou jusqu'à ce que la potion devienne violette.
Hedwige se rassit l'air satisfait, Harry sourit en voyant qu'elle avait réussi à clouer le bec à Rogue. Celui-ci était en effet furieux en voyant qu'il n'avait pas obtenu ce qu'il voulait, c'est-à-dire l'embarrasser devant tout le monde devant son ignorance désopilante.
- Ce n'est pas trop mal. admit Rogue légèrement
Mais il revint à la charge pour être certain d'avoir le dernier mot :
- Puisque vous semblez si bien connaître tout ce qu'il faut savoir sur les préparations de potions, vous allez me faire 30 centimètres de parchemin sur les différents antidotes contre les poisons les plus mortels. Et j'attends ceci demain sur mon bureau, voyez-vous un inconvénient, Miss Bloom ?
Hedwige comprit ses intentions, il cherchait clairement à la mettre en colère en la traitant aussi injustement. Elle n'allait pas se laisser avoir.
- Non, absolument pas, professeur. Je peux aussi vous ajouter des références ainsi que des cas de figures, si vous le souhaitez. répondit Hedwige calmement
- Faites uniquement ce que je vous ai demandé, Miss Bloom ! Ne cherchez pas à vous rendre plus brillante que vous ne l'êtes, c'est quelque chose qui m'exaspère ! Bien, nous pouvons donc commencer notre leçon d'aujourd'hui...
À la fin du cours, Malefoy osa venir se moquer d'Hedwige.
- Alors, Bloom, pas trop mal pour un premier cours de potions. Tu n'aimerais pas t'occuper aussi de mes devoirs ? Je suis sûr que ça te fera plaisir. lui lança-t-il avec un sourire goguenard
- Oh, ce n'est pas le professeur Maugrey que j'aperçois ? prétendit Hedwige
Malefoy devint alors encore plus pâle qu'un fantôme. Il ne put s'empêcher de se tourner pour vérifier, sous les rires d'Harry, d'Hedwige, d'Hermione et de Ron.
- Tu vas me le payer, Bloom ! promit Malefoy en partant et en fulminant
- Rogue ne t'a vraiment pas raté. 30 centimètres de parchemin, tu vas en avoir pour toute la nuit. compatit Ron sincèrement
- Ne t'en fais pas, je vais en avoir seulement pour quelques minutes. J'aime beaucoup tout ce qui touche de près ou de loin aux potions. Ce qu'il croit être une corvée pour moi, est au contraire très satisfaisant. rassura Hedwige avec enthousiasme
- Très satisfaisant, vous dites ? s'éleva une voix doucereuse et masculine
Rogue était derrière elle, Hedwige regretta d'avoir traîné près de la salle de potions. Évidemment, il avait écouté toute leur conversation. La jeune fille fit face à son professeur, elle était tellement petite par rapport à lui. Elle se sentait minuscule.
- Si vous aimez tellement le travail, ça ne vous dérangera pas de venir m'aider en retenue à ranger des ingrédients. Et si ça ne vous satisfait toujours pas, je peux aussi vous coller tout un mois. Le devoir que je vous ai donné, reste bien entendu valable. Bonne journée, Miss Bloom. acheva-t-il avec un sourire mauvais
Ron avait dû retenir Harry de dire ses quatre vérités à Rogue, ce qui aurait pu rendre la situation encore plus délicate.
- C'est quoi son problème avec toi ? s'agaça Harry quand ils furent assez loin
- Laisse tomber, Harry. S'il croit m'impressionner, il se trompe complètement. dit Hedwige d'un ton dégagé
- Franchement, il manque pas d'air. Te coller dès ton premier jour ici, faut le faire. ajouta Ron entièrement d'accord avec Harry
- C'est Rogue, vous savez comment il est. dit Hermione sans être étonnée plus que ça
- Mais là, il a dépassé tous les niveaux inimaginables. insista Ron
- Professeur Dumbledore. salua Hedwige joyeusement
Le directeur lui adressa un sourire tout aussi rayonnant que le sien.
- Miss Bloom, j'étais justement à votre recherche. Ça ne vous dérange pas si je vous emprunte à vos amis ? demanda Dumbledore d'une voix douce
- Non, pas du tout. À tout à l'heure. dit-elle à Harry, Ron et Hermione
Elle suivit le directeur jusqu'à son bureau. Elle attendit que Dumbledore s'installe sur sa chaise, avant de faire de même.
- Est-ce que vous voulez des bonbons aux citrons ? proposa Dumbledore gentiment
- Non, merci, ça ira. répondit Hedwige avec un sourire
- Moi, je ne peux décliner l'invitation. dit Dumbledore avec humour en prenant un bonbon
Elle le regarda déguster avec gourmandise.
- Vous vous doutez bien pour quelle raison, je vous ai fait venir ici ? parla-t-il
Hedwige réfléchit et elle finit par détecter le problème assez préoccupant.
- Une baguette ! C'est vrai que je n'en ai pas. Heureusement que j'ai assisté à des cours qui ne nécessitaient pas son utilisation.
- Exactement, Miss Bloom. Il va falloir donc vous en procurer une. Je pense pouvoir contacter Monsieur Ollivander cet après-midi. Je vous solliciterai donc de nouveau. l'informa Dumbledore
Hedwige approuva d'un hochement de tête.
- Et il faudrait que vous choisissiez quelques options, qui normalement sont proposées en troisième année à Poudlard. Je vous laisserai tout le temps qu'il faut pour vous décider. Une fois que vous avez fait vos choix, remettez-moi ce papier par le biais de Minerva, la directrice de votre maison.
- L'Arithmancie, La Divination, L'Étude des Moldus, L'Études des runes et Soins aux créatures magiques. C'est plus difficile que ça en a l'air de faire un choix...s'affligea Hedwige en s'étalant sur un des sofas rouges de la Salle Commune
- Tu pourrais prendre l'Arithmancie. C'est une matière géniale. Tu ne t'ennuieras pas. lui conseilla Hermione d'un air enjoué
- N'écoute pas Hermione, tu sais très bien ce qu'elle entend par "génial". Ça veut plutôt dire barbant et interminable. lui déconseilla Ron
- Voilà que tu recommences ! Tu n'en as pas assez de toujours me contredire ? s'énerva Hermione
- Je ne te contredis pas ! grogna Ron
- Vous avez fini, oui ? On dirait un couple qui se dispute ! intervint Hedwige
Ron et Hermione se mirent à rougir.
- N'importe quoi...souffla Hermione toujours écarlate
- Harry, est-ce que tu peux m'aider à faire un choix ? le sollicita Hedwige
- Je veux bien, mais je n'ai pas envie que tu regrettes si je le fais à ta place. Je crois que tu devrais choisir par toi-même. Tu as dit que tu voulais prendre Soins aux créatures magiques, c'est déjà un début. dit-il
- Oui. Bon, c'est décidé, je vais prendre comme deuxième option, Divination.
- Quoi ?! Ma parole, tu aimes souffrir ! s'étouffa Ron
- Non, pas du tout. Ça me plaît énormément. assura-t-elle
- Tu ne diras pas ça dans même pas deux jours. Elle nous a collés un devoir complètement incompréhensible ! lui jura Ron
- Tu m'as rappelée que je devais faire le devoir de Rogue. L'un de vous peut me prêter un parchemin et une plume ? Le professeur Dumbledore a eu la gentillesse de me passer quelques affaires mais je ne pense pas que ça sera suffisant. Je vais devoir aller en acheter.
- Ne t'en fais pas, Hedwige, je te les achèterais. Dis-moi tout ce dont tu as besoin. la rassura Harry
- Vraiment ? Tu es un amour, Harry !
Hedwige l'embrassa sur la joue, celui-ci était devenu encore plus rouge que Ron et Hermione réunis.
- Je ne sais pas ce que je ferais si tu n'étais pas là. insista Hedwige
- C'est normal, tu n'as pas à me remercier... bredouilla Harry une main dans les cheveux
- Il va falloir que je me mette au travail...dit la jeune sorcière dans un murmure
Elle commença ainsi à rédiger tout ce que Rogue avait demandé. Ce travail ne prit pas autant de temps à la stupeur de ses amis. Elle n'avait pas dit des bêtises quand elle affirmait que ça ne serait pas long. Bientôt, elle compléta entièrement le parchemin.
- Terminé...soupira Hedwige de soulagement
- Miss Bloom. l'interpella McGonagall
- Oui, professeur ? répondit-elle
- Le professeur Dumbledore souhaiterait que vous venez dans son bureau. dit McGonagall
- Encore ? lâcha Ron
- Avez-vous un problème, Monsieur Weasley ? l'interrogea McGonagall en haussant un sourcil d'un air sévère
- Non...Oubliez ce que j'ai dit...marmonna Ron
- Très bien.
Hedwige se sentit soudainement nerveuse de se retrouver devant Ollivander. Lorsqu'elle arriva, elle trouva le vieux sorcier en train de parler avec Dumbledore, il tenait dans sa main une mallette. Elle était certainement remplie de baguettes magiques.
- Ah, Miss Bloom. Justement, nous étions en train de parler de vous. l'accueillit Dumbledore chaleureusement
Hedwige attira donc l'attention d'Ollivander, le fabricant de baguette, il se tourna dans sa direction.
- Bonjour... le salua Hedwige timidement
- Bonjour, Mademoiselle. Comme vous devez vous le doutez, je suis Garrick Ollivander, fabricant de baguette magique. Je vais donc vous aider à choisir une baguette qui vous conviendra. Je vais simplement devoir prendre quelques mesures avant de commencer. Approchez-vous, approchez-vous. l'invita Ollivander
Hedwige obéit et se retrouva à quelques mètres de lui. Ollivander sortit un ruban de couture.
- Vous pensez arriver à me trouver la bonne ? hésita Hedwige
- Ne vous en faites pas, j'ai apporté tout ce qu'il vous faut. J'en ai emporté assez avec moi qui sont avec des propriétés variées.
Il posa ensuite sa mallette et l'ouvrit, en effet, il avait emporté beaucoup de baguettes magiques avec lui. Il détailla du regard ce qu'il avait sous la main, et décida de commencer avec l'une d'entre elles.
- Voyons voir, serait-ce celle-ci qui pourrait vous convenir ? se demanda Ollivander en lui tendant la baguette qu'il tenait
Hedwige la saisit avec peu d'assurance.
- Bois de chêne, 23,5 centimètres, crin de Kelpy. la décrit Ollivander
Rien ne se produisit à part une catastrophe qui détruisit un des objets de Dumbledore.
- Désolée, professeur ! s'excusa Hedwige immédiatement
- Ce n'est pas grave, Miss Bloom. Comme je vous l'avais dit, ce ne sont que des babioles et qui sont remplaçables.
- Clairement pas celle-ci...marmonna Ollivander en lui reprenant la baguette et en lui donnant une autre
- Bois d'aubépine, 25,2 centimètres, crin de licorne.
Un autre objet explosa dans la pièce, Hedwige lui rendit donc celle-ci aussi. Et il se passa exactement la même chose avec pratiquement la moitié des baguettes qu'Ollivander avait apporté.
- Vous êtes une cliente très difficile, je n'avais jamais encore assisté à cela. Mais dites-moi, de quoi était composée votre ancienne baguette ? Peut-être que la recherche serait ainsi plus simple.
Elle se retrouva ainsi confronter à un dilemme. Devait-elle garder le silence ? Mais son mensonge serait vite détecté quand il essaierait cette baguette avec les fausses précisions qu'elle donnerait. Tant pis, elle devait dire la vérité cette fois-ci.
- Je n'en ai jamais eu...avoua Hedwige en baissant les yeux
Dumbledore et Ollivander furent extrêmement surpris en entendant cela.
- Je...Je n'en avais pas la nécessité. Voilà... compléta Hedwige
- Ce n'est pas possible. Vous avez dû au moins en posséder une dès l'âge de vos onze ans. Un sorcier a besoin d'une baguette magique pour canaliser son pouvoir et utiliser sa magie. Bien sûr, il est vrai qu'il y a eu des exceptions. Il y en avait qui n'avaient pas besoin de baguette mais ces sorciers malheureusement ne sont plus de ce monde. Vous nous dites que vous en feriez partie ? douta Ollivander fortement
- Je ne vous mens pas. répondit Hedwige
- Pouvez-vous nous le prouver ? insista Ollivander
- Monsieur Ollivander, inutile de nous attarder là-dessus, essayez de lui trouver une baguette magique provisoire pour l'instant.
- Ce n'est pas si simple, Dumbledore, vous savez pourtant les effets négatifs sur un sorcier qui utilise une baguette qui ne lui convient pas.
- Tentez encore une fois, si la dernière ne fonctionne toujours pas, il faudra bien qu'elle en prenne une même si elle ne lui est adaptée.
- Soit, Dumbledore. Essayons encore, Miss Bloom. Bois d'Acacia, 24,7 centimètres, cheveu de Vélane.
Hedwige la prit entre ses mains, la baguette eut un drôle d'effet, elle crépitait de plus en plus fort comme si elle était sur le point de s'enflammer. Ce bruit finit tout de même par s'estomper, heureusement. Ollivander et Dumbledore n'en revinrent pas d'être témoins d'un tel phénomène.
- De plus en plus étrange, on dirait qu'elle vous convient et ne vous convient pas tout à la fois. Vous disiez donc vrai ! Votre magie a l'air d'être exceptionnelle. Cette baguette démontre, ainsi que toutes les autres, qu'il est difficile de contenir votre énergie dans ce seul réceptacle. Ce qui signifie que vous êtes plus efficace sans baguette. Je n'arrive pas à y croire...conclut Ollivander
- Combien, Monsieur Ollivander ? s'enquit Dumbledore
- Pardon ? Non, je ne peux vous demander de payer, j'ai échoué dans la sélection de la baguette de Miss Bloom, celle qu'elle tient entre ses mains est également non adaptée pour elle. refusa Ollivander
- Mais vous en êtes le fabricant, il serait malhonnête de ne pas vous rémunérer. argumenta Dumbledore
- Fort bien, Dumbledore, je veux bien accepter si vous y tenez tant.
Hedwige restait silencieuse, elle venait de révéler un de ses secrets, si jamais ils découvraient tout...Elle aurait dû s'en tenir à seulement se cacher à la vue de tous.
Ollivander partit et laissa ainsi Hedwige avec le directeur. Elle s'attendit donc à un questionnement et chercha donc à fuir. Dumbledore l'en empêcha, il posa doucement une main sur son épaule pour la retenir.
- Je comprends que vous ne souhaitez pas aborder le sujet. Je n'insisterai donc pas là-dessus. Quand vous vous sentirez prête, vous savez que ma porte vous restera toujours grande ouverte. Je ne cherche pas à vous forcer à faire des aveux et peut-être même que vous ne voudriez jamais me le dire mais je reste convaincu d'une chose...C'est que vous êtes une personne qui souffre du fardeau que vous êtes obligée de porter.
- Merci d'être si compréhensif, professeur. le gratifia Hedwige
- Je ne peux agir qu'uniquement de cette façon. Je n'en tirerais rien en vous obligeant à tout me dire. Vous êtes bien trop obstinée pour songer à le faire. la taquina Dumbledore en retirant doucement sa main de son épaule
Hedwige rit en retour, pourquoi tout le monde lui rappelait ce petit défaut ?
- Je vais prendre ceci comme un compliment. répondit-elle
- Je m'en doutais de toute façon. C'est pourquoi je vous l'ai dit. Vous pouvez vous en aller.
Elle le remercia encore et lui adressa un dernier elle partit, Dumbledore observa plus minutieusement un de ses objets qu'Hedwige avait détruit involontairement. Dessus, il rencontra une traînée de poudre dorée.
Stupéfait, il l'effleura et n'en revint pas en la sentant entre ses doigts. On aurait dit de la poussière et elle s'évaporait lorsqu'elle entrait en contact avec la peau. Dumbledore resta ainsi dans une lourde perplexité. Une question lui brûlait les lèvres.
Qui était vraiment Hedwige ?
