Je vous salue !
Aujourd'hui je publie le chapitre 37.
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la merveilleuse J K Rowling, aux comics et à Netflix, sauf l'histoire.
Un soupçon de magie
Crossover Harry Potter et Umbrella Academy
Résumé : Et si les Hargreeves faisaient leur entrée à Poudlard en même temps que Harry, Ron et Hermione.
Attention : pour coller à l'univers de JK Rowling, ici les frères et sœurs Hargreeves seront nés en 1980.
Voilà fin du blabla
On se retrouve en bas.
Bonne Lecture
Chapitre 37 :
Klaus soupira pour la énième fois en dix-huit minutes. Il n'y avait rien ici. Pas de nourriture, pas d'eau, pas de médicaments... Pourtant Cinq avait besoin de médicaments. Il était blessé. Il saignait. Il pouvait mourir et c'était lui qui devait les sortir d'ici...
Il soupira, alors que Ben restait silencieux, sans doute plongé dans ses pensées. Même dans l'apocalypse, il y avait des fantômes et lorsqu'il n'agitait pas sa baguette, ils disaient tous la même chose : que le monde était détruit.
Mais... sans blague... Il l'avait remarqué ! Il était dans l'apocalypse en ce moment même... Klaus soupira encore...
« Peut-être que si tu arrêtais de soupirer et que tu cherchais réellement au lieu de t'éloigner, on trouverait des choses plus utiles. » Lança Ben.
« Merci pour la contribution, Ben. Mais pourquoi tu me suis ? »
Ben hausse les épaules. Il rattrapa Klaus alors qu'il trébuchait sur une épave brûlée.
« Fait attention. Si je ne te suivais pas, tu te serais perdu. »
« C'est pas vrai. »
« Si, puisque tu n'affrontes pas les fantômes, personne ne t'aurai aidé à retrouver ton chemin. » Rétorqua Ben.
« Je suis jamais seul Ben. Où que j'aille, les fantômes me suivent partout. »
« Sauf que tu ne leur parles pas. Tu sais, cela aurait été plus facile, si quand tu étais petit, tu avais écouté papa. Et surtout si tu ne t'étais pas empoisonné avec la drogue. »
« Je n'ai pas besoin que tu me le rappelles... » Grogna Klaus.
Il donna un coup de pied dans un morceau de béton brûlant et le regretta immédiatement alors que ses orteils commençaient à lui faire mal.
« Merde ! Mon bien-être physique ne devrait pas avoir d'importance pour toi... »
« Bien sûr que si, tu es mon frère, Klaus. »
Numéro Quatre se contenta de soupirer. Mais il commença quand même à chercher plus attentivement. Où diable trouvait-on de la nourriture dans l'apocalypse ?
« J'aurais aimé que l'un de nous ait le pouvoir d'invoquer de la nourriture... » Déplora Klaus. Il grimaça et enjamba un cadavre, ravalant sa nausée. « On pourrait penser qu'avec tous ces fantômes et tout ça, je serais habitué aux cadavres, mais non. »
« En parlant de ça, où sont les fantômes ? »
« Ils sont là... »
Klaus agita sa baguette pour qu'ils soient visible pour son frère. À quelques mètres de là se trouvait l'enveloppe carbonisée et brûlée d'une personne, chaque centimètre de peau roussie et méconnaissable. Klaus serra les dents et étouffa un cri de peur.
Klaus.
Il y avait beaucoup de fantômes. Il y en avait trop. Il ne pourrait jamais tous les affronter. Il avait bien trop peur...
« C'est trop... » Siffla Klaus.
Il se retourna pour s'éloigner, mais s'arrête net, alors qu'un autre fantôme apparaissait, à quelques centimètres de lui. Il ressemblait à l'autre, mutilé et brûlé.
« Hé, Ben, tu penses que si je les ignore, ils me laisseront tranquille ? »
« Tu n'as jamais résolu tes problèmes en te cachant. »
Klaus.
Klaus.
« Pas pour le moment... » Marmonna Klaus, accélérant le pas.
Klaus.
Klaus.
KLAUS.
Klaus !
Klaus !
« Crier plus fort ne me donne pas envie de vous aider. »
Klaus se boucha les oreilles et continua de marcher. Du coin de l'œil, il remarqua que Ben le suivait. Les fantômes aussi.
Une foule de fantômes calcinés commençait à se rassembler derrière lui. Tous ceux qui pouvaient parler ne faisaient que scander son nom, augmentant lentement en volume et en intensité. De temps en temps, un fantôme se jetait devant lui et il s'arrêtait en sursautant avant de se rappeler qu'ils ne pouvaient pas le toucher.
KLAUS !
L'un d'eux se mit à gémir. C'était un son rauque et aigu, et Klaus se mit à courir légèrement loin d'eux.
« Tu ne peux pas les ignorer pour toujours ! » Cria Ben, courant pour le rattraper.
« Je peux essayer ! »
Soudain, il réalisa qu'il s'était perdu... Merde ! Où se trouvaient ses frères et sœurs ? Merde ! Il était perdu... Chaque bâtiment incendié se ressemblait, et avec les fantômes hurlant au meurtre sanglant, il ne se souvenait plus du bâtiment exact.
« Fermez-la ! » Grogna Klaus.
Étonnamment, les cris s'arrêtèrent, les fantômes se taisant instantanément.
« OK... OK. » Klaus laissa échapper un long soupir et vida son esprit. « D'accord. Un à la fois, qu'est-ce que vous voulez ? »
Les fantômes ne se bousculaient pas pour être les premiers. En fait, ils semblaient plutôt réticents. Puis l'une d'elle, une jeune femme, semblait-il, s'avança en tordant ses mains pourries et brûlées.
« Vous pouvez nous voir... » Sa voix était rauque, mais un soupçon d'accent s'y glissait. Peut-être allemand ? « Comment ? »
« Euh... » Répondit Klaus.
Ben se frappa le front.
« J'ai des supers pouvoirs... » Indiqua Klaus.
Les fantômes murmurèrent entre eux, intrigués.
« Je ne sais pas comment vous aider. » Admit Klaus.
Il jeta un coup d'œil à Ben, qui le regardait les bras croisés.
« Je... Je ne sais pas comment vous aider à passer, ou vous libérer... désolé... »
« Moi je suis tout seul... » Déclara un garçon d'environ cinq ans. « Maman est partie sans moi... »
« Oh... » Souffla Numéro Quatre. « J... je peux essayer d'apprendre. Je ne te promet rien. »
L'enfant afficha un sourire qui réchauffa le cœur du Poufsouffle. Ben affichait un grand sourire.
« Mais il faut me laisser un peu de temps et je ne peux pas me concentrer avec vous tous, allez, dispersez vous. »
Klaus agita sa baguette. Même s'ils n'en semblaient pas très satisfaits, la majorité des fantômes scintillèrent dans les airs. Il ne resta que le petit garçon et la jeune femme.
« Ne me laissez pas seul, Monsieur Klaus... » Plaida le garçon en penchant sa tête pourrie. La femme lui toucha doucement l'épaule.
« Pouvons-nous rester ? » Demanda-t-elle à Klaus. « Ma famille est morte dans un autre pays, donc je suis seule. Nous ne vous dérangerons pas. »
« D... D'accord. »
La femme sourit, mais c'était plus grotesque qu'heureux, et Klaus se détourna rapidement.
Les fantômes ne traînant plus, Klaus retrouva le chemin du bâtiment grâce à Ben surtout, et avant même de pouvoir ouvrir la porte d'entrée, Diego l'ouvrit, le fixant avec lenteur, remarquant rapidement leurs mains vides.
« Ravi de te voir aussi... » Marmonna Klaus.
« Je suis prêt à deviner, d'après vos mains vides, que tu as déconné là-bas au lieu de trouver des provisions... »
« Hé. Ce n'est pas aussi facile qu'il y paraît. »
Klaus dépassa Diego, alors que Ben soufflait qu'ils n'avaient rien trouvé pour l'instant.
« Klaus ! » L'appela Diego. « J'ai besoin que tu repartes. Cinq a une blessure infectée par un éclat de verre en plus de sa jambe cassée et j'ai besoin de fournitures médicales. »
« Il avait aussi un doigt cassé. » Fit remarquer Ben.
« Je doute fortement que je trouve de la gaze et du désinfectant dans l'apocalypse. » Soupira Klaus en penchant la tête sur le côté. « Mais tu peux essayer. »
Le regard de Diego s'accentua.
« Écoute, il y a des milliards de fantômes hurlants. Désolé si j'ai été un peu distrait. » Klaus le dépassa et se dirigea vers le sous-sol. « Envoie quelqu'un qui ne peut pas parler aux morts la prochaine fois. »
Puis il laissa ses frères derrière lui et descendit dans le sous-sol froid.
Harry soupira. Il se trouvait avec Vanya, Allison, Drago et Ronald et l'ambiance était assez tendue...
« Salut les gars ! » Lança Klaus en entrant dans la pièce.
« Alors Klaus, ça a été les recherches ? » S'inquiéta Vanya.
« Bof, on a croisé plein de fantômes... et vous les gars ? »
« À part Malefoy et Weasley qui s'attaquent à coups de regards noirs parce que Alli leur a lancé une rumeur, rien de spécial. » Sourit Numéro Sept.
« Ça va Harry ? »
« Ouais... je réfléchissais. Dites, et si c'était à cause d'eux qu'on a pas fait le bon voyage ? » Répondit le Serpentard.
« Tu crois ? » Demanda Allison.
« Faudra voir avec Cinq. Il doit le savoir. » Indiqua Ben.
« Bah il était pas super en forme quand il a vu où on était. » Rétorqua Klaus.
« En même temps, il a passé une grande partie de sa vie ici. » Soupira Vanya.
« Au fait, il est où Luther ? »
« J'sais pas... » Souffla Allison.
Puis la porte du sous-sol s'ouvrit et Luther entra. Tien quand on parlait du loup.
« Réunion importante dans la chambre de Cinq. » Déclara Luther.
« Es-tu vraiment en mesure de décider ça ? » Demande Klaus innocemment. « Non, parce que tu as un peu pété un câble tout à l'heure. »
« Ce n'est pas moi. C'est Diego qui m'a dit d'aller vous chercher. »
« Ah bon bah... Allons-y. » Lança Harry, en se relevant.
Ils quittèrent tous la pièce, même Weasley et Malefoy. Puis ils se rendirent dans la chambre de Cinq. Diego s'appuya contre le rebord de la fenêtre, Allison s'installa sur le lit, Luther resta près de la porte et Cinq lui-même était assis, se frottant les côtes et lançant des regards noirs à tout le monde. Rien d'extraordinaire donc. Ben s'installa au sol, Weasley et Malefoy optèrent pour un coin de mur, de préférence, le plus éloigné de l'un et de l'autre. Klaus prit place près de Ben, tandis que Vanya s'asseyait sur le lit. Harry préféra s'asseoir au sol.
« Comme je le disais... attendez, qu'est-ce qu'ils foutent là eux ? » Grogna Cinq, semblant enfin remarquer la présence de Drago et Ronald.
« Bah on l'a découvert en arrivant ici. » Indiqua Vanya.
« J'ai senti deux poids... putain... » Souffla Cinq.
Allison porta la flûte à ses lèvres, puis elle leva les rumeurs lancées sur le rouquin et le blond.
« Je voulais vous empêcher de tuer le Seigneur des Ténèbres. » Indiqua Drago.
« Moi je voulais le tuer. Avant vous. » Grogna Weasley.
« Putain... Je vais vous expliquer... tout d'abord sachez qu'on est le 7 novembre 1996, enfin environ... Cela fait donc plus d'un an que l'apocalypse a eu lieu. Maintenant, je pense aussi que je sais ce qui n'a pas fonctionné. C'est à cause du poids de ces deux là. »
Cinq pointa son menton vers les deux « intrus ».
« Le poids ? » Demanda Diego.
« Pas le poids auquel tu peux penser Diego, pas les kilos. Le poids comme la présence. Tout le monde a un poids. C'est vraiment la seule chose qui définit une personne, cela confirme sa réalité. Les fantômes ont aussi un poids. »
« Qu'est-ce que tu dis ? » Demanda Klaus.
« Ouais, d'ailleurs c'est compliqué de calculer ça. Le poids pousse sur les plis de l'univers. Quand j'ai essayé de nous emmener tous dans le passé, je n'avais pas prévu le poids supplémentaire de ces deux là, et au lieu de venir avec nous... » Il fit un geste avec ses mains, essayant de faire comprendre son point de vue. « Leur poids nous a repoussé. Nous avons ricoché à travers l'espace-temps et nous nous sommes écrasés à travers les plis un ans, trois mois et quatre jours, après le début de l'apocalypse. »
« Comment sais-tu cela ? » Demanda Luther.
Harry pencha la tête sur le côté. Cinq venait d'expliquer ce qu'il s'était passé. Que cherchait Luther au juste ? Cinq lui lança un regard qui aurait pu tuer.
« J'espérais comprendre mes pouvoirs mieux que quiconque petit Numéro Un. »
« C'est juste... » Soupira Luther. « Est-ce qu'on devrait vraiment te faire aveuglément confiance ? Je veux dire, depuis ton retour, tu agis... »
« Luther ! » Intervint Diego.
« Non, laissez-le continuer. » Sourit froidement Cinq. Il pencha la tête, son regard incitant son frère à répondre. « Comment ai-je agi, Luther ? »
« Comme un fou. » Répondit Luther en croisant les bras. « Écrire des bêtises sur les murs, partir de Poudlard n'importe quand pendant des jours, essayer de tuer Allison, tuer papa ! Comment peux-tu dire que tu es dans le bon état d'esprit pour nous sortir du merdier dans lequel tu nous as mis ? »
Cinq se contenta de fixer Luther. Puis d'un geste vif, il se redressa et se jeta sur Luther le plaquant au mur.
« Prend garde Luther, il n'y a pas plus dangereux que Numéro Cinq Hargreeves qui est blessé et en colère. Tout était calculé. Je n'avais simplement pas prévu que ces deux abrutis se pointent avec nous. Mais vas-y Luther, si tu étais à ma place, qu'aurais-tu fait, si tu avais ressenti les poids s'accrocher à toi ? Tu aurais lâché tout le monde dans l'espace-temps ? Je ne pouvais pas faire ça. Alors ta gueule parce que maintenant je vais devoir faire un putain de travail pour nous ramener chez nous, tout en vous gardant en vie. »
Durant le monologue de Cinq, le visage de Luther passa de l'irritation à la peur en l'espace de quelques secondes. Le voyageur temporel le relâcha, puis il alla chercher une petite craie blanche.
« Cinq... tu as une jambe cassée, un doigt cassé, et une blessure avec du verre dans le ventre. Comment tu peux tenir debout ? » Demanda Ben.
À la mention du doigt cassé, Cinq leva ses mains vers ses yeux et les fixa avec attention. Il attrapa son annulaire droit qui était retourné et il le replaça. Un Crac se fit entendre et ils lâchèrent tous des grimaces de dégoût. Harry avait l'impression que son ami n'avait même pas senti qu'il avait un doigt cassé.
« Cela m'amène à mon prochain point : les plannings. » Cinq pointa la craie sur le mur vierge et il traça un tableau. « On va devoir s'organiser. Trouver de la nourriture, de l'eau, des fournitures médicales. Harry, relève la manche de ta robe de sorcier. La gauche. »
Harry haussa un sourcil, mais il se contenta d'obéir. Il releva sa manche et il remarqua que son bras était tout égratigné, certainement à cause de la chute depuis le vortex. Comment Cinq pouvait-il savoir cela ?
« Il faudra soigner ça avant que ça s'infecte. Donc fournitures médicales. Alors, tu vois Luther, j'écris des bêtises sur les murs. N'est-ce pas ? »
Cinq lança un regard noir à son frère, avant d'écrire le matériel dont ils avaient besoin.
« J'ai besoin de... »
Son corps bascula et Diego le rattrapa avant qu'il ne touche le sol.
« Merde... » Souffla Cinq.
« Putain, tu dois arrêter de marcher sur ta jambe cassée... » Le sermonna Diego.
« Je l'ai déjà fait avant. »
« Tu es cinglé... » Souffla Klaus.
Ben aida Diego à remettre Cinq au lit, l'appuyant contre le mur en position assise. Il lâcha une grimace avant de lancer un regard noir à Diego.
« Vanya, tu peux écrire ? » Demanda Cinq.
Sa sœur acquiesça, lui adressant un doux sourire avant de se lever, ramassant le morceau de craie, elle se plaça près du mur.
« Bien... qui veut rechercher la nourriture ? » Demanda Cinq.
« Pas moi ! Il y a trop de fantômes. » Cria Klaus.
« Ben et moi, on peut s'en occuper. » Proposa Allison.
Cinq lança un regard vers Numéro Six, qui confirma d'un hochement de tête. Suite à cela, Vanya inscrivit les noms de Allison et Ben à côté de la case nourriture.
« Qui s'occupe des fournitures médicales ? »
« Moi. » Proposa Harry.
« Moi aussi. » Déclara Vanya.
Cinq hocha la tête et Numéro Sept écrivit son nom ainsi que celui du Survivant à côté de la case fournitures médicales.
« Qui veut aller chercher l'eau ? »
« Moi. » Proposa Diego.
« Eh ! Les deux débiles là-bas, vous n'allez pas rester là sans rien faire, pas vrai ? » Cracha le voyageur temporel.
« Heu... alors je peux m'occuper de l'eau aussi... » Murmura Ronald.
Vanya ajouta les noms sur le mur.
« Bien. Maintenant, qui va surveiller les alentours ? »
« Surveiller ? » Répéta Klaus.
« Et oui, les tempêtes, effondrements ou autre... »
« Bah moi. »
« Malefoy, tu vas bouger ton petit cul riche j'espère. » Grogna Diego.
« Hors de question. » Répliqua le blond.
« Malefoy. Si tu n'obéis pas je te téléporte ailleurs et te laisse crever. » Siffla Cinq.
Un petit moment passa, Drago sembla peser le pour et le contre puisqu'il hocha sèchement la tête. Vanya inscrivit donc les nom de Drago et Klaus près de la case surveillance.
« Maintenant, pour répondre à la méfiance apparente de Luther à l'égard de mes capacités mentales. Vous êtes des gosses et moi un adulte, mais on a tous un retard émotionnel. Et au cas où vous l'auriez oublié, j'ai passé quarante-sept ans seul. Dans l'apocalypse, puis je suis devenu tueur à gages pour la Commission Tempus. Alors peut-être que oui, je suis un peu à cran, mais je ne suis pas fou. Sinon, Klaus serait également cinglé, je vous rappelle que papa l'enfermait dans des mausolées. De toute façon vous n'avez pas le choix, je pense qu'il vaut mieux que tout le monde m'écoute, parce que c'est moi qui ai passé le plus de temps à maîtriser mes pouvoirs, et je suis le génie de ce groupe, égalé seulement par Ben. J'ai compris comment voyager dans le temps à l'âge de onze ans. J'ai passé ma vie à essayer de me retirer de la Commission pour pouvoir vous sauver tous, parce que c'est vos cadavres que j'ai trouvé en arrivant ici. Ma famille morte... Je n'ai pas eu d'enfance. J'ai grandi ici. Et ouais, peut-être que je suis un peu... Actif et que je ne gère pas très bien mon retour, mais je suis toujours plus qualifié que vous pour nous sortir de ce pétrin. »
Tous les autres étaient surpris. Visiblement, ils avaient du mal à réaliser que Numéro Cinq, le génie, prétentieux, venait d'admettre une faiblesse.
« Alors Luther ? Tu veux toujours parler de mes capacités mentales ? »
Numéro Un secoua la tête.
« Parfait surveillance, nourriture, eau ou fournitures médicales ? »
« Nourriture... » Murmura Luther.
« Bien. Au travail dans ce cas. »
Ils se levèrent tous et quittèrent la chambre en petit groupe. Harry lança un dernier sourire à Cinq, puis il accompagna Vanya dans la recherche de médicaments et trousses de premiers secours.
Un nouveau chapitre fini.
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
À bientôt.
Biz
Gin' pour vous servir
