Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 45.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la merveilleuse J K Rowling, aux comics et à Netflix, sauf l'histoire.

Un soupçon de magie

Crossover Harry Potter et Umbrella Academy

Résumé : Et si les Hargreeves faisaient leur entrée à Poudlard en même temps que Harry, Ron et Hermione.

Attention : pour coller à l'univers de JK Rowling, ici les frères et sœurs Hargreeves seront nés en 1980.

Voilà fin du blabla

On se retrouve en bas.

Bonne Lecture


Chapitre 45 :

Ben se trouvait en cours de Métamorphose lorsque Harry ouvrit brusquement la porte.

« Que vous arrive-t-il Potter ? » Demanda McGonnagall.

« Le professeur Lockhart a perdu la mémoire et Cinq est en danger. » Déclara Harry.

Ben se leva immédiatement, suivit de Klaus et Vanya. Ils suivirent Harry et McGonnagall jusqu'aux toilettes où se trouvait le professeur de DCFM. McGonnagall s'en occupa rapidement et Harry montra le tunnel au Serdaigle qui sauta sans hésiter.

Il n'attendit pas les Pouffsouffle, se précipitant vers la plus grande pièce et là, il trouva son frère accompagné d'une fille rousse.

« Cinq ?! » Cria Ben, courant rapidement vers lui.

Son grand frère était allongé au sol, du sang tachait sa chemise. Il était blessé. Merde !

La fille de Gryffondor pleurait.

« Ma faute... pardon... Pardon... » Souffla-t-elle.

Ben l'ignora, préférant se concentrer sur Cinq. Il remarqua qu'il respirait difficilement. Merde ! Que s'était-il passé ? L'inquiétude monta en lui alors que son frère le fixait étrangement. Sa bouche bougea, formant des mots avec lenteur.

« Ben... 'Oison... Basilic. » Souffla-t-il.

Ben fronça les sourcils, ses pupilles se posèrent sur la blessure, puis revinrent vers le visage de Cinq, puis se tournèrent en direction du serpent. OK. Il comprenait. Cinq avait vaincu le Basilic, mais il était empoisonné. Merde... merde... c'était la grosse merde...

« OK... il doit y avoir un moyen... » Commença Ben.

« Arrêt... Mon temps... deux s'maines... » Expliqua Cinq.

Ben le fixa intensément. Quoi ? Arrêter son temps ? Pendant deux semaines ? Ah d'accord. Il comprenait. Mais... C'était nouveau l'arrêt du temps ?! Il se mordit la lèvre.

Cinq allait arrêter son temps pendant deux semaines et, il allait devoir trouver un remède au venin du Basilic. OK... oh merde...

Cinq avait fermé les yeux. Soudain, il se figea, telle une statue. Putain... Cela voulait dire qu'il avait réussi ? Il avait arrêté son temps. OK. Il fallait se dépêcher.

Il prit son frère dans ses bras et posa les yeux vers la blessure. Le sang s'était figé. Il ne coulait plus. Cinq avait vraiment arrêté son temps. Oh putain...

« Suis moi. » Ordonna Ben à la rousse qui pleurait toujours.

Ils retrouvèrent le chemin jusqu'à l'entrée qui menait aux toilettes, puis il libéra les tentacules du monstre qui vivait en lui, attrapant la rouge et or avec douceur, il se servit des autres tentacules pour se hisser jusqu'en haut du tunnel.

Lorsqu'il arriva dans les toilettes, il déposa la fille avec douceur sur le sol, puis il se tourna vers le professeur de métamorphose.

« Il est empoisonné. Il a arrêté son temps, on a deux semaines pour le sauver. » Expliqua-t-il, essayant de rester calme.

« Empoisonné ? Mais par quoi ? Il a arrêté son temps ? Comment est-ce possible ? » Demanda McGonagall, surprise.

« Venin de Basilic. Et je ne sais pas, ça doit faire parti de ses pouvoirs. »

« Merde... » Souffla Vanya, en même temps que Klaus.

« Emmenons le à l'infirmerie. »

Ils suivirent tous le professeur jusqu'à la pièce indiquée, tous inquiets pour Cinq Hargreeves.

Le garçon fut déposé dans un lit. Il était aussi immobile que Allison ou Hermione. L'infirmière l'examina et dû avouer ne connaître aucun remède contre le venin du Basilic.

Le désespoir absorba immédiatement Vanya et Klaus. La brune se mit à pleurer bruyamment au chevet de son frère. Ben resta de marbre. Il devait y avoir un moyen. Sinon Cinq n'aurait pas arrêté son temps. Sinon, il serait déjà mort...

Alors il devait y avoir encore un espoir... N'est-ce pas ? N'est-ce pas ?

Ben essayait vraiment de garder espoir. Une semaine s'était écoulée, et il n'y avait aucun remède pour son frère. Merde. Ils n'avaient plus qu'une semaine...

« Bonjour. » Lança Dumbledore, entrant dans la pièce.

Pomfresh s'avança vers lui.

« Les philtres de Mandragrores sont prêts. » Déclara le vieux sorcier.

Un sourire se dessina sur les lèvres de Pomfresh. Elle attrapa les fioles et se dirigea vers les deux Gryffondors.

Dumbledore s'avança vers Ben, son expression se muant en quelque chose de plus grave. Il semblait inquiet.

« Le venin du Basilic n'a qu'un seule remède à ma connaissance. » Annonça-t-il.

Ben releva vivement la tête.

« Vous pouvez soigner mon frère ? » Demanda le Serdaigle.

Le vieil homme hocha la tête. Un sourire orna ses lèvres et un éclair rouge et or éclata, laissant apparaître un phénix doté des mêmes couleurs.

L'oiseau se posa près de Cinq avant de pousser un petit cri aigu.

« Je sais. Mais tu dois sans doute percevoir au fond de cette âme, qu'il agit toujours par bonté pour sa famille. »

Ben rêvait-il où Dumbledore était capable de discuter avec un oiseau ? Le monde de la magie était vraiment bizarre... Et en plus le phénix sembla comprendre, puisqu'il pencha la tête sur le côté, semblant analyser plus profondément le vieil homme qui avait l'apparence d'un enfant.

Un doux tremolo lui échappa et il baissa sa tête vers les lèvres entrouvertes de Cinq, laissant tomber quelques larmes dans la bouche du blessé. Au bout de quelques secondes, Dumbledore défit soigneusement les bandages qui enveloppaient la blessure au ventre du garçon. Ben fut surpris, lorsqu'il constata que la plaie avait disparue.

« Alors... Il est guéri ? » Demanda Ben, encore inquiet.

Dumbledore hocha simplement la tête. Le phénix revint se poser sur son épaule et il quitta la pièce.

Ben soupira. Son frère était sauvé. Il n'y avait plus rien à craindre. Il ne restait plus qu'à attendre qu'il se réveille. Attendre qu'il remette son temps en route.

Mais allait-il seulement y parvenir ? Et si Cinq restait bloqué ? Et si il n'arrivait pas à débloquer son temps ? Resterait-il ainsi toute sa vie ?

Non. Il ne devait pas penser à cela. Il devait avoir confiance en Cinq. Il était le plus intelligent. Il allait y arriver. N'est-ce pas ?

« Ben ? » Lança Klaus, entrant dans l'infirmerie.

« Salut Klaus. »

« Comment va notre petit Cinq ? »

Il s'installa près du lit. Ben fronça les sourcils, alors qu'il remarquait que son frère portait une jupe.

« C'est ma jupe ? » Intervint une voix qu'ils ne pensaient plus entendre.

Les deux frères se tournèrent pour voir Allison.

« Salut Al'. Bah tu me manquais, puis tu sais, elle a le mérite de savoir aérer mes parties... »

Elle leva les yeux au ciel, puis lança un sourire à Ben, avant de jeter un coup d'œil inquiet en direction de Cinq.

« Que s'est-il passé ? » Demanda la brune.

Ben lui raconta les aventures de Cinq et du Basilic. Il lui expliqua qu'il avait arrêté son propre temps et que le phénix de Dumbledore venait de le guérir. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre une semaine. Et Cinq se réveillerait.

« Attends... Quoi ? Il a arrêté son temps ? C'est pour ça qu'il ressemble à une statue ? » Cria Alison.

Visiblement, pour quelqu'un qui venait juste de se réveiller après plusieurs mois de pétrification, elle semblait en super forme.

« Oui. »

« Les autres le savent ? »

« Ouais... » Répondit Klaus.

« Tu veux aller voir les autres ? Vanya sera contente de te voir. Nous, on veille sur lui. » Lança Ben.

Elle hocha la tête, et quitta l'infirmerie.

« Ben ? »

« Hmm ? »

« J'ai peur pour Cinq. »

« Moi aussi... » Souffla l'asiatique. « Moi aussi. »


Cinq comptait les secondes qui filaient. Il le sentait, il le savait, il y était presque. Encore une journée et il pourrait débloquer son temps.

Les minutes défilaient dans sa tête. Il ne pouvait faire que cela. Compter. Compter. Compter.

Il n'avait aucune idée de ce qu'il se passait dans le monde réel. Il n'avait aucun moyen de savoir si un remède avait été trouvé contre le poison. D'après ses souvenirs, Harry lui avait dit qu'il avait pu compter sur le phénix de Dumbledore. Mais Harry était une bonne personne. Harry était un être pur. Alors que lui... lui il était impur. Il savait déjà qu'il irait en enfer lorsqu'il mourait. Il était un monstre, un criminel, un meurtrier. Mais tout ça, il l'avait fait pour retrouver sa famille. Et si c'était à refaire, il le referait sans hésitation.

Alors, il le savait, un phénix ne soignerait jamais un vieux criminel tel que lui...

Alors devait-il débloquer son temps ? Non. Il n'avait pas le choix. Il devait débloquer son corps. Il devait sauver sa famille. Il devait arrêter l'apocalypse. Il devait prendre le risque.

Il poursuivit son compte. Désormais, il restait moins d'une journée.

Il devait se concentrer. Ce serait bientôt le moment.

Le temps défila.

Il se prépara mentalement.

Plus que quelques heures.

C'était presque le moment. Presque.

Trois heures.

Deux heures et cinquante-trois minutes.

Un bruit l'interpella. Dans l'immobilité du temps, il ne percevait que ses pensées. Avait-il imaginé ce bruit ? Il resta concentré.

Deux heures et vingt-et-une minutes.

Finalement peut-être avait-il rêvé ? Il n'y avait plus que le son de ses pensées. Perdait-il la tête ? Peut-être...

Une heure.

Aller. Il devait rester attentif. C'était la dernière heure. Dans peu de temps, il remettrait le temps en route.

Quarante-six minutes.

Un bruit l'alerta. Oh... alors il ne l'avait pas imaginé. Mais il était seul ici. Il le savait... Ah moins que... oh... non... Pas elle...

Il resta concentré.

Trente-cinq minutes.

Comptait-elle rester cachée encore longtemps ? Il le savait. Il savait qu'elle viendrait le voir au moment où il serait désespéré... Il le savait. Mais il n'était pas désespéré. Du moins, pas encore.

Vingt-neuf minutes.

Elle était là, mais elle ne s'était pas encore montrée. Pourquoi ? Attendait-elle un moment précis ?

Vingt-trois minutes.

Pour le moment, il préférait se concentrer sur le compte. Tant pis si elle l'observait. Elle était là depuis des heures, maintenant elle pouvait attendre encore un peu.

Treize minutes.

Il entendait nettement le bruit de ses talons sur le sol. Elle commençait à s'impatienter. Tant pis, elle patienterait encore un peu.

Six minutes.

Elle s'avança, mais resta silencieuse. Savait-elle qu'il comptait le temps qui défilait ?

Trois minutes.

Elle s'immobilisa. Il garda les paupières résolument closes. Il ne pouvait pas se déconcentrer.

Une minute.

Que voulait-elle ? Allait-elle renouveler sa proposition d'assassinat ? Certainement. Elle obtenait toujours ce qu'elle voulait. Mais il ne céderait pas. Elle n'était pas son seul espoir. Pas encore.

La dernière seconde s'écoula et il ouvrit les yeux. C'était le moment. Il inspira, se concentra et essaya de redémarrer son temps. Sans succès... Merde !

« Bonjour Numéro Cinq. » Lança la directrice.

Il tourna ses pupilles vers elle. Ce sourire. Ce rouge à lèvre si pétant. Les talons... Il détestait tout chez cette femme manipulatrice.

« Épargnez les politesses, je suis occupé. » Grogna Cinq.

Il se reconcentra et essaya désespérément de faire redémarrer son temps. Mais il resta figé. Putain ! Pourquoi n'arrivait-il pas à le remettre en route ?! Que faisait-il de mal ? Et elle que faisait-elle ici ? Comment avait-elle pu venir ici ?

« Vous avez quelques difficultés. » Se moqua-t-elle.

« Sans blague. » Cracha-t-il.

« Je pourrai vous sortir d'ici. »

« Je vais me débrouiller. »

« Vraiment ? Avouez que vous ne savez pas comment sortir d'ici. »

Oh, bien sûr qu'il le savait qu'il avait fait une erreur. Il ne savait pas remettre son chrono en route. Mais il ne voulait pas l'avouer. Il ne pouvait pas, parce que c'était une faiblesse. Mais bon, là il était coincé et il ne pouvait partir. Elle était là. Elle était la seule à pouvoir l'aider...

« Vous ne faites jamais rien gratuitement. Que voulez-vous ? » Grogna le garçon.

« Vous vous souvenez du Jazz, je suppose. »

Oh oui. Il s'en souvenait très bien. Il se souvenait surtout de la torture qu'il avait enduré.

« Vous voulez que je tue les membres du conseil. »

« Oui. En échange, je vous sortirai d'ici et vous pourrez revenir à votre petite vie normale. »

« Et l'apocalypse ? »

« Je serai aux commandes, vous pourrez l'arrêter tranquillement. »

« Vous devez me sortir d'ici avant. Je ne peux pas faire mon travail si je suis bloqué dans l'immobilité du temps. »

« Comment savoir si vous n'allez pas rompre votre contrat une nouvelle fois ? » Se méfia la directrice.

« Vous savez aussi bien que moi que tout ce que je veux c'est arrêter l'apocalypse. Ah et aussi récupérer tout le petit matériel que vous avez fabriqué pour me bloquer. »

« Nous avons donc un marché. Vous tuez les onze membres du conseils et vous m'amenez AJ. En échange, je vous donne mon petit boîtier et vous pouvez arrêter l'apocalypse. »

« Marché conclu. »

Il détestait cela, mais il n'avait pas le choix. C'était sa seule option. Sans ça, il ne pouvait pas sortir d'ici. Sans ça, il ne pouvait pas sauver sa famille.

Alors, cela serait son dernier meurtre. Enfin à part celui de Voldemort... il la préviendrait. C'était la dernière fois.

Elle lui tendit un morceau de papier. Il observa le nom du bâtiment et le mit dans sa poche.

« Je vous confierai une mallette dans cinquante-sept heures, cela vous permettra de vous remettre avant votre mission. »

Cinquante-sept heures. OK. Il hocha la tête. Elle tendit la main et il la serra sans hésiter.

Soudain ce fut comme si il avait sursauté. Il se trouvait allongé dans un lit. Ses pupilles fixaient le plafond, c'était comme si tout cela n'avait été qu'un rêve. Mais la main sur sa poche, lui confirma que la conversation et le marché étaient réels.

Il se redressa avec lenteur, faisant bouger chacun de ses membres avec attention. Il ressentait des fourmis dans tout son corps.

« Cinq ! » Cria Vanya, se jetant sur lui.

Il fit un bond, surpris, mais il n'avait pas assez de force pour la repousser.

Il tourna lentement la tête et remarqua que toute sa famille était là. Ils semblaient tous inquiets. Mais il avait l'esprit ailleurs. Sa mission occupait toutes ses pensées.

Il remarqua qu'Allison était là, souriante, en vie. Elle n'était plus pétrifiée. C'était un soulagement.

Il ouvrit lentement la bouche, bougeant ses lèvres, sa langue.

« T... tu vois... je t'avais dit... quelques mois... » Lâcha-t-il, articulant difficilement chaque mot.

« Désolé Cinq, je n'ai pas fait exprès de te faire tomber des escaliers. » Marmonna Luther.

« C'est quoi cette histoire ? » Lança Vanya.

« Mes côtes... s'en souviennent... »

Cinq se massa lentement le cou. Il fit tourner ses poignets, ses bras, roula des épaules. OK... C'était pas le top.

« Tes côtes ? C'était ça le bruit que j'ai entendu ? » Cria Numéro Un.

Diego se précipita vers lui et il tâta sa poitrine du bout des doigts. Cinq lui tapa la main.

« Elles sont guéries. » Soupira-t-il.

Il bougea ses doigts. Les sensations commençaient à bien revenir. Il poussa les draps, et passa ses jambes hors du lit. Allison le repoussa immédiatement.

« Où vas-tu ? » Demanda-t-elle.

« Je teste mes capacités physiques, tu permets ? »

À présent, il arrivait à parler normalement, son ton ayant retrouvé son mordant habituel. Allison se recula et il prit appui sur le lit pour se lever.

Il posa un pied sur le sol, puis l'autre. Il se redressa entièrement et vacilla quelques instants avant de trouver son équilibre.

Il fit quelques pas incertains, lent, puis une fois qu'il fut assuré qu'il ne tomberait pas, il alla plus vite. OK. Le corps ça allait. Maintenant, il devait vérifier les sauts spatiaux.

« Cinq ? » L'appela Harry.

Il se tourna vers eux, renonçant à se téléporter.

« Ça va ? » Demanda Ben.

« Je ne suis pas mort. Donc oui, je vais bien. »

« Parfait, tu vas pouvoir nous expliquer cette histoire « d'arrêtage de temps. » » Lança Klaus, mimant des guillemets avec ses doigts.

« Le mot « arrêtage » n'existe pas. Comment vous expliquer ? J'allais mourir, j'avais déjà usé de beaucoup d'énergie pour remonter dans le temps, il me fallait un moyen pour rester en vie. Alors, Dolores m'a soufflé l'idée d'arrêter mon propre temps. Je ne savais pas si ça allait fonctionner. J'ai tout de même prévenu Ben. Je m'étais fixé un délai de deux semaines, j'ai donc compter tout ce temps. Puis... je suis revenu. »

Il ne comptait certainement pas parler du marché qu'il avait conclu avec la directrice.

« C'est nouveau ça. Tu penses pouvoir le faire encore ? » Demanda Vanya.

« Disons que je vais devoir m'entraîner. Et puis c'est dangereux pour moi. Certes en cas de mort imminente, comme un empoisonnement cela fonctionne. Mais je serais vulnérable face à la Commission, par exemple. Je n'entends que mes pensées dans l'immobilité du temps. Je ne peux que compter. On peut donc m'attaquer facilement. »

« Putain, c'est chaud. » Lança Harry.

Cinq tourna un regard surpris vers Harry.

« Félicitation. Première insulte. » Déclara Klaus.

« J'pense n'avoir rien manqué. » Reprit Cinq.

« À part le réveil d'Al' ? Non. L'école se termine dans deux jours. » Répondit Vanya.

Cinq hocha la tête. Maintenant, il devait essayer de se téléporter. Calculant rapidement son itinéraire, il déchira le tissu et sauta. Il réapparut près de la porte et se mangea un mur.

Merde...

Il se redressa et réessaya. Cette fois, tout se passa bien. Il recommença revenant près du lit. Il sentit une petite piqûre à l'un de ses bras et y jeta un coup d'œil. Oh il comprenait pourquoi il avait mal atterri. Il avait arraché la perfusion lors de son saut. Tant pis...

Pomfresh entra dans l'infirmerie et remarqua rapidement que son patient était debout. Elle se précipita vers lui et le repoussa dans le lit.

Elle commença à l'examiner à l'aide d'instruments médicaux. Il lui lança un regard noir et s'écarta.

« Je vais bien. » Grogna-t-il.

« Vous semblez en parfaite santé en effet. » Déclara Pomfresh.

« Bien. À plus ! »

Cinq se téléporta, décidant d'aller prendre une douche. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre l'heure de sa prochaine mission. Il lui fallait attendre encore cinquante-cinq heures, trente-huit minutes et dix-sept secondes. Seize secondes. Quinze secondes...

Le dernier massacre... sa dernière tuerie.


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

À bientôt.

Biz

Gin' pour vous servir