Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 50.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la merveilleuse J K Rowling, aux comics et à Netflix, sauf l'histoire.

Un soupçon de magie

Crossover Harry Potter et Umbrella Academy

Résumé : Et si les Hargreeves faisaient leur entrée à Poudlard en même temps que Harry, Ron et Hermione.

Attention : pour coller à l'univers de JK Rowling, ici les frères et sœurs Hargreeves seront nés en 1980.

Voilà fin du blabla

On se retrouve en bas.

Bonne Lecture


Chapitre 50 :

Cinq soupira en entrant dans la Grande Salle ce matin là. Les semaines s'étaient écoulées depuis l'attaque de la Commission et Cinq avait toujours refusé de répondre aux questions qui concernaient le moment qui avait eu lieu avant qu'il remonte le temps. Pour lui, il était hors de question de leur dire qu'ils étaient encore morts. À cause de lui.

Harry lui avait parlé d'un apprentissage avec le professeur Lupin. Le sortilège du Patronus. D'après le brun c'était difficile, mais son plus précieux souvenir était de savoir que ses parents veillaient toujours sur lui. Cela avait fait réfléchir Cinq. Est-ce que lui, il avait un souvenir heureux ? Il y avait réfléchi longuement. Pendant des nuits et des nuits, sans en trouver un seul...

« Eh petit Cinq ! » L'appela Klaus. « Joyeux Noël ! »

Cinq leva les yeux au ciel. Il se contenta de commander un café et s'installa à la table des Serdaigle.

« Cinq, il faut qu'on parle. » Intervint Ben.

Vanya entra dans la pièce, elle s'installa près de Cinq. Allison, Luther et Sloane les rejoignirent.

C'était un jour de fête. Mais Cinq n'avait pas la tête à cela. À chaque fois qu'il voyait un membre de sa famille, il voyait le sang. Il les voyait figés, sans vie.

Vanya se releva, elle quitta la pièce, alors que Luther ouvrait la bouche.

« Cinq. On sait que tu as remonté le temps. » Lança-t-il.

« Je sais. » Souffla Cinq.

Vanya revint, et une douce mélodie se fit entendre. Cinq releva les yeux, pour voir qu'elle jouait du violon. C'était sa chanson préférée. Peut-être était-ce pour lui remonter le moral ?

Cinq attrapa son café, mais il sursauta en regardant sa main. Elle était couverte de sang. La tasse lui échappa, elle s'écrasa au sol, le contenu se renversant sur la table, gouttant, tâchant le sol de pierre. Il se leva brusquement et observa ses mains. Elles étaient rouges. Rouges de sang. Il releva la tête et observa son entourage. Tout était écarlate. Cela devait être un cauchemar. Il allait bientôt se réveiller. Des corps étaient couchés au sol. Sa famille...

Il s'écroula à genoux, attrapant ses cheveux de ses mains poisseuses. Il les tira alors que sa respiration se bloquait.

Il se pencha en avant. Un petit son lui échappa. La douleur psychique était étouffante. Il n'arrivait pas à respirer. Le sang l'entourait. Qu'avait-il fait cette fois ? Comment était-ce arrivé ? Et dire qu'il avait refusé de répondre à leurs questions...

Soudain, un son puissant atteignit ses oreilles. Le son d'un violon. La musique de Vanya. Sa petite sœur. Si il entendait cette musique, cela signifiait qu'elle était en vie.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, il ne savait même pas qu'il les avait fermés, il remarqua qu'il se trouvait contre la poitrine de Diego, les battements réguliers de son cœur le rassurait. Oh... que s'était-il passé ?

Peu importe, il devait leur dire pourquoi il avait été blessé. Il le devait, au cas où son cauchemar deviendrait réalité.

« Je... quand la directrice est apparue, elle vous a tous tués. Même Lila. Je... je devais remonter le temps... j'étais blessé et je n'avais pas assez d'énergie, alors j'ai rembobiné votre temps à vous... pour vous sauver... » Expliqua-t-il.

Le violon écoulait toujours sa belle mélodie. Le son était très fort. Cela l'apaisait. Cela lui permettait de se concentrer sur la réalité.

« Arrête de te sacrifier pour nous, petit Cinq. » Souffla Klaus.

« Arrêtez de mourir alors. » Rétorqua Cinq.


Severus Rogue était tranquillement installé à la table des professeurs, mangeant dans le calme, lorsque Cinq Hargreeves entra dans la pièce.

« Eh petit Cinq ! » L'appela Klaus. « Joyeux Noël ! »

Cinq leva les yeux au ciel. Il commanda un café et s'installa à la table des Serdaigle avec le reste de sa famille.

Severus ne souhaitait pas particulièrement suivre la conversation, mais il avait remarqué que le vieil homme était épuisé. Les professeurs avaient appris que la famille Hargreeves avait essuyé une attaque et que la Commission ne devrait plus être un problème. Il avait été surpris en apprenant que Numéro Cinq avait été le seul blessé. D'après Dumbledore, il avait remonté le temps, mais personne ne savait comment il était encore blessé après cela.

« Cinq, il faut qu'on parle. » Lança Ben.

Le Serdaigle était un élève brillant et l'un des seuls à ne pas provoquer de bagarre dans cette famille.

Severus suivit Vanya des yeux alors qu'elle entrait dans la pièce. La Poufsouffle suivait bien en cours, mais elle avait tendance à trop écouter ses émotions, ses pouvoirs immenses répondant à sa colère, la plupart du temps. Les dégâts étaient toujours immenses, mais sa famille reparaît toujours ses erreurs, enfin surtout Numéro Cinq.

Allison, Luther et Sloane s'installèrent avec le reste des Hargreeves. Numéro Trois était intelligente, ces derniers temps elle passait ses journées avec Raymond Chestnut, un Serpentard de deuxième année assez discret. Numéro Un s'était un peu calmé. Il y avait moins de bagarre entre Diego et lui depuis qu'il avait rencontré Sloane. Cette dernière était surprenante. Severus était loin de se douter qu'elle avait des pouvoirs, elle aussi. Elle était douce, calme, mais elle savait être rusée et élaborer des plans ingénieux.

Vanya quitta la pièce, peut-être avait-elle oublié quelque chose.

Severus croisa le regard hanté de Numéro Cinq. Il était peut-être un adulte, mais il allait devoir parler de ses problèmes à quelqu'un, sinon il ne le supporterait pas. Il ne tiendrait plus longtemps ainsi. Il finirait par craquer. Quelque chose le dévorait de l'intérieur et Severus avait envie de l'aider. Après tout, l'avenir du monde reposait sur lui. Et cette chose qui le consumait finirait par le tuer.

« Cinq. On sait que tu as remonté le temps. » Lança Luther.

« Je sais. » Souffla Cinq.

Vanya revint, elle tenait quelque chose contre elle. Severus remarqua rapidement qu'il s'agissait d'un violon. Elle le cala dans son cou, mania habillement son archet et une douce mélodie s'éleva dans la pièce.

Instantanément, le silence se fit. Les élèves et les professeurs s'étaient tournés vers la jeune fille qui jouait avec un talent étonnant.

Les perles sombres du professeur Rogue étaient fixées sur Cinq Hargreeves. Ce dernier attrapa sa tasse, mais il sursauta brusquement. Le mug lui échappa, se renversant et s'écrasant au sol. Il observait ses mains avec une grande attention.

« Cinq ? » L'appela Ben d'un ton inquiet.

Le vieil homme qui avait l'apparence d'un enfant de onze ans ne répondit pas. Il se leva vivement, la panique se gavant dans son regard. Il n'était pas inhabituel de voir Numéro Cinq Hargreeves faire des choses étrange. Mais cela avait toujours un sens. Mais là, tout était confus. Que se passait-il ? Pourquoi avait-il peur ? Que voyait-il pour agir de cette manière ?

Immédiatement, le reste des Hargreeves et Potter se levèrent pour entourer leur frère. Vanya semblait avoir remarqué la détresse de son frère, puisqu'elle avait accentué son morceau. Ses pouvoirs entraient même en action, produisant des petites vagues d'énergie inoffensives qui amplifiait sa musique.

Cinq ne réagissait pas aux questions de sa famille, il observait son entourage avec attention, ne semblant même pas percevoir leur présence. La terreur était toujours gravée dans ses yeux verts. Quelle était la chose qui pouvait bien le terrifier autant ?

Finalement, il bougea enfin. Il s'écroula à genoux et attrapa durement ses cheveux. La réaction des autres fut immédiate.

« Merde ! » Cria Diego.

« Cinq ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » S'inquiéta Allison.

« Fais chier... » Souffla Luther.

« Peut-être qu'il fait une crise. » Indiqua Lila.

« Cinq ! Respire ! » S'affola Klaus.

« Cinq ? Tu nous entends ? » Essaya Potter.

Hargreeves tirait ses cheveux, comme si il souhaitait les arracher. Il se pencha en avant, son front cognant le sol. Il lâcha un gémissement de douleur. Était-il blessé ? Après tout, il était connu pour cacher ses blessures. Sa bouche était ouverte, mais aucun son ne quittait sa gorge.

La mélodie s'accentua davantage. La musique semblait trop forte. Des élèves quittèrent la pièce. La chanson était magnifique, mais elle était trop forte. Les professeurs observaient la scène avec inquiétude. Certains semblaient prêts à intervenir, mais d'un regard Dumbledore leur ordonna de rester à leur place. Severus fit mine de ne rien voir, continuant d'observer la scène avec attention.

Diego s'agenouilla au sol et il attrapa les mains de son frère, le forçant à lâcher ses cheveux. Il le redressa et le cala contre lui, posant sa tête sur sa poitrine, au niveau de son cœur. Il était vrai que lorsque l'homme faisait des crises de panique, le battement du cœur d'une personne le faisait réagir.

Cela sembla fonctionner. Cinq souleva lentement ses paupières, ayant l'air confus. La confusion laissa place à la détermination.

« Je... quand la directrice est apparue, elle vous a tous tués. Même Lila. Je... je devais remonter le temps... j'étais blessé et je n'avais pas assez d'énergie, alors j'ai rembobiné votre temps à vous... pour vous sauver... » Raconta-t-il.

Oh Severus comprenait. Il comprenait mieux maintenant. Cet homme voyait sans cesse sa famille mourir. Et c'était à lui de les sauver. Alors il se sacrifiait. Tout le temps. Il avait pris sa division, il allait l'aider. Qu'il le veuille ou non, Cinq Hargreeves allait devoir parler.

La mélodie du violon baissa de volume, revenant progressivement à la normale.

« Arrête de te sacrifier pour nous, petit Cinq. » Souffla Klaus.

Visiblement Numéro Quatre semblait inquiet.

« Arrêtez de mourir alors. » Rétorqua Cinq.

« Laisse nous t'aider pour une fois Cinq. » Soupira Diego.

« Je ne peux pas. Vous ne comprendrez pas. Vous êtes trop jeunes. »

« Alors parles-en à un adulte. » Proposa Ben.

Cinq soupira, mais il ne bougea pas. Profitant de cet instant avec sa famille.

« Promet le. S'il te plaît, Cinq. » Exigea Potter.

« Je le promets. Juré. » Déclara Cinq.

Finalement il se releva, il commanda un autre café, l'avala, puis il quitta la pièce, posant une main dans les cheveux de sa sœur qui terminait son morceau en douceur.


Cinq tournait en rond. Il faisait les cents pas tout en réfléchissant. Cela faisait deux semaines qu'il avait promis qu'il parlerait à quelqu'un, mais il n'arrivait pas à choisir la bonne personne.

Il attrapa un livre déjà entamé et l'ouvrit à la bonne page. Traversant les couloirs déserts du château, puisque les élèves se trouvaient en cours, il essaya de lire pour se distraire.

Il remarqua rapidement que cela était inutile, puisqu'il lisait la même phrase pour la troisième fois. Il le ferma et le rangea, pour prendre son carnet et un crayon, choisissant les calculs.

Traçant les équations, il se rendit compte d'une chose. Son autre lui tuerait bientôt Sirius Black. Il ne restait que cinq mois, vingt-quatre jours, sept heures, quarante-sept minutes et neuf secondes. Alors oui, il avait dit au Ministre qu'il s'en occuperait, mais il ne le pensait pas de cette manière. Lui, il était revenu pour changer les choses. Alors il allait sauver le parrain de Harry. Il empêcherait son autre lui de le tuer.

Cinq soupira, remarquant qu'il se trouvait dans les cachots. Peut-être que le professeur Rogue pourrait l'aider. Après tout il était intelligent.

Il se téléporta dans la pièce, se retrouvant dans un cours donné à des quatrième année de Gryffondor et Serpentard.

« Monsieur Hargreeves. » S'inquiéta Rogue.

« Je dois vous parler. » Répondit Cinq.

« Je suis occupé pour l'instant. »

Cinq observa la recette. OK, il connaissait cette potion. C'était simple. Il se téléporta de chaudron en chaudron, ajoutant des ingrédients, tournant les mixtures une à une.

Commandant des cafés entre deux, il termina rapidement toutes les potions. De toute manière, il devait s'occuper l'esprit.

« Voilà. Terminé. » Souffla Cinq, terminant son dernier café.

« D'accord. »

Les élèves quittèrent la pièce lorsque la fin du cours sonna et Cinq suivit Rogue jusqu'à son bureau. Il resta debout, pendant que Rogue s'installait derrière le meuble en bois.

« Vous auriez pu attendre la fin du cours, vous savez. » Lâcha le professeur.

« Je devais m'occuper l'esprit. » Déclara Cinq.

« De quoi souhaitez-vous parler ? »

« Je sais que vous êtes intelligent. Ne posez pas de questions inutiles. »

« Cela concerne vos crises de paniques. »

Cinq hocha simplement la tête.

« Que voyez vous lors de ces crises ? »

Cinq aimait ça. Cet homme ne tournait pas autour du pot. Il ne prenait pas de pincette, c'était plus simple, moins énervant.

« Vous savez, je fais souvent des cauchemars. Entre la Commission, l'apocalypse et les meurtres, c'est le quotidien d'un assassin. »

« Mais il y a autre chose. Quelque chose qui vous terrifie, n'est-ce pas ? » Reprit Rogue.

« Auriez-vous entendu parlé de l'Épouvantard par hasard ? »

« Quelques rumeurs circulent, mais je ne connais pas toute l'histoire. »

« Comme vous le savez, je suis un assassin. Je peux donc avoir des réactions... Excessives. »

« Comme lorsque vous avez voulu tuer votre père ou encore votre sœur... Oh je vois. »

« Vraiment ? »

Le sourire de Cinq était moqueur, il arpentait toujours la pièce, incapable de rester en place.

« Vous avez peur de tuer un membre de votre famille. » Révéla Severus Rogue.

« En réalité... Je l'ai déjà fait. »

Un simple haussement de sourcil l'invita à poursuivre.

« Cet été j'ai assassiné tout les membres d'un conseil d'administration pour protéger ma famille. J'ai fait ça avec une hache. » Expliqua Cinq.

« Vous devez en faire des cauchemars ? »

« Cela me hante. Je n'ai jamais pris plaisir à tuer. Je ne faisais que mon travail. Mais j'ai rencontré le Détraqueur dans le train et cela m'a frappé comme une balle. La solitude, la douleur de la perte de ma famille, les cris des personnes que j'ai tuées. Mais j'ai maîtrisé. Je maîtrise presque toujours mes émotions. Et puis, j'ai rencontré L'Épouvantard. »

« Vous ne connaissiez pas votre peur ? »

« J'ai peut-être voyagé dans le temps, mais je ne sais pas tout. Il manque certaines pièces du puzzle. »

« Donc votre peur est de tuer votre famille. »

Cinq hocha la tête.

« Que vouliez vous dire, par « je l'ai déjà fait » ? » Demanda Rogue.

Il avait gardé ce visage neutre depuis le début. Il ne semblait pas le juger. C'était mieux ainsi, même si Cinq restait sur ses gardes.

« J'ai assisté à la destruction de la lune. Je les ai regardé mourir. Je les ai tué. Je les ai abandonné en voyageant dans le temps et ils sont morts, je les ai tué. Je les ai emmenés dans l'apocalypse et Weasley est mort. C'est quand même de ma faute. Et le Suédois les a tués. Ils sont morts. J'ai remonté le temps, mais les souvenirs sont toujours là. Je les ai tués. Vous devez aussi vous souvenir de la boucle temporel. Même si c'était dans mon esprit pour moi c'était réel. Comme si je les avais tués de mes mains. Puis Klaus s'est jeté de la tour d'Astronomie, tout ça pour vérifier qu'il était bien immortel. Je l'ai tué. Alors lorsque je me suis vu couvert de sang avec une hache et les corps sans vie de ma famille à mes pieds... Je ne vois plus que cela. »

Severus hocha lentement la tête.

« D'accord. Cela est compliqué. Vous devez voir le sang à chaque fois que vous regardez votre famille ? »

Cinq s'arrêta, fixant attentivement les perles onyx du professeur. Finalement, il hocha la tête. Il avait raison.

« J'ai tenue ma promesse. J'en ai parlé à un adulte. Au revoir. »

Cinq se téléporta, le laissant seul.


Harry était heureux de participer aux cours de Hagrid. Le demi-géant était très gentil. Il expliquait bien même si il avait un faible pour les créatures très dangereuses.

Deux autres matchs de Quidditch avaient eu lieu. Serpentard les avait remporté sans problème. La coupe était assurée d'après Flint. Cela avait remonté le moral des joueurs, qui pensaient que tout était perdu après la défaite du match contre les Poufsouffle.

Cinq lui avait également dit qu'il avait eu une conversation avec le professeur Rogue. Cependant, il n'avait pas voulu en dire plus. Il ne savait donc pas si ses problèmes étaient résolus ou non.

Les autres cours se passèrent bien, mais Cinq n'était pas là. Peut-être qu'il faisait encore des calculs pour sauver le monde... il était assez préoccupé par l'apocalypse, c'était son seul but. Ce qui le faisait tenir. Harry espérait que cela ne le détruirait pas...

« Potter, puis-je vous parler ? » Lui demanda McGonagall à la fin du cours.

Harry hocha la tête. Il rangea ses affaires et attendit que la pièce se vide.

« Savez-vous où se trouve Cinq ? »

« Non, il se balade souvent dans le château. Vous le croiserez bien dans un couloir. » Indiqua Harry.

« Très bien. Merci Potter, vous pouvez y aller. »

Harry hocha la tête, puis il quitta la pièce. Il se demandait bien pourquoi McGonagall voulait voir Cinq. Peut-être qu'il le saurait un jour.

Quelques jours plus tard, lorsque Harry se rendit dans la Grande Salle, il trouva une créature sur le sol. Il n'était pas le seul à être présent, beaucoup d'élèves étaient déjà là et comme lui, ils observaient avec impuissance la petite chose qui avait été tuée.

« Qu'est-ce que c'est ? » Demanda un élève de Poufsouffle.

« C'est un elfe de maison. » Répondit un Serdaigle.

« Dobby ? » Murmura Drago Malefoy, semblant reconnaître la créature.

Harry reconnaissait maintenant le petit elfe aux yeux verts globuleux, il lui avait rendu visite durant l'été avant sa deuxième année à Poudlard. Il appartenait aux Malefoy. Il portait toujours cette taie d'oreiller sale, cependant un couteau qui appartenait à Diego était planté dans son corps. Le sang entourait la petite créature, montrant qu'un seul coup avait suffi à lui arracher la vie. Ses yeux sans vie fixaient étrangement Harry, du moins c'était l'impression qu'il avait.

« Par Merlin ! » S'écria McGonagall, en entrant dans la pièce.

Dumbledore la suivait de près, ses perles bleues azurs observaient attentivement la scène qui se dessinait devant lui. Il leva une main et un phénix apparut, Dumbledore lui confia un petit morceau de papier et l'oiseau de feu disparut aussi vite qu'il était apparu.

Quelques minutes plus tard, trois sorciers, dont Lucius Malefoy, entrèrent à Poudlard.

« Quelqu'un pourrait m'expliquer ce que mon elfe de maison fait ici ? » S'écria le père de Drago, visiblement en colère.

Les deux autres sorciers présents ne prononcèrent pas un mot, ils se contentèrent de faire léviter la petite créature hors du château, disparaissant avec elle.

Alors qu'il n'obtenait aucune réponse, Dumbledore se contenta de dire à Lucius que son serviteur avait été retrouvé ainsi dans le château.

« Celui qui a fait cela, va me le payer très cher. » Déclara le blond, tout en jetant un regard noir vers le directeur de Poudlard, avant de quitter les lieux, sa rage toujours visible même dans sa manière de marcher.

Harry soupira, il se demandait ce que pouvait bien faire l'elfe de Monsieur Malefoy à Poudlard. Cependant personne ne pouvait répondre à cette question.

Le lendemain, il alla en cours avec les autres élèves comme si rien n'était arrivé, comme si ils n'avaient pas retrouvé une petite créature sans défense tuée dans la Grande Salle la veille. Harry fut étonné que Cinq soit avec lui en cours de DCFM. Le brun n'avait pas décroché un seul mot, la tête plongée dans ses calculs, mais il fut le premier à se redresser avant que des coups ne se fassent entendre contre la porte de la salle de classe.

« Entrez ! » Lança le professeur Lupin.

Cinq poursuivait toujours ses calculs, mais il semblait plus attentif. La porte fut poussée et les deux sorciers que Harry avait vu la veille entrèrent dans la salle de classe.

« Bonjour. » Lança l'un des deux hommes, il était grand et de couleur noir, sa voix était très douce, elle inspirait confiance.

« Que puis-je faire pour vous ? » S'enquit le professeur.

« Nous avons découvert qui a tué l'elfe de Monsieur Malefoy. » Déclara l'autre.

« McNair ! » Siffla le plus grand des deux hommes.

« Numéro Cinq Hargreeves, vous êtes en état d'arrestation. » L'ignora le dénommé McNair.


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

À bientôt.

Biz

Gin' pour vous servir